Catherine Rambert, journaliste, était invitée de Midi News week-end sur CNEWS ce vendredi 9 mai. «Il y a un pape plus fédérateur, moins clivant», a-t-elle estimé.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Ce qui était à craindre avec l'élection de ce nouveau pape, avant qu'on sache que ce soit le pape Léon XIV,
00:05c'est qu'il y a un retour de balancier assez violent, c'est-à-dire que le pape François avait été assez clivant, assez disruptif.
00:11Pour moi, ça reste un grand pape, mais enfin, il y a débat là-dessus sur l'amplitude de son action.
00:17Et ce qu'il y a toujours à craindre dans ces cas-là, c'est qu'il y a un retour de balancier,
00:20qu'on ait une personnalité plus conservatrice qui arrive.
00:25Et ce n'est pas le cas. Je trouve qu'ils ont été bien éclairés, les cardinaux,
00:27c'est-à-dire qu'ils ont mis quelqu'un de plus fédérateur, moins clivant.
00:31Bon, ce n'est pas très difficile d'être moins clivant que le pape François.
00:35Mais il y avait quand même des risques. Parmi les papes Abilie, il y avait deux ou trois papes conservateurs,
00:40pour ne pas dire réactionnaires. D'ailleurs, l'un des candidats préférés de Donald Trump
00:44était le cardinal de New York, qui est beaucoup plus conservateur dans ses positions.
00:49Donc je pense que c'est un soulagement aussi, et c'est intéressant ce profil,
00:52parce qu'on a une personnalité, en effet, qui semble plus douce
00:57et qui va sans doute fédérer là où l'Église, parfois, était un petit peu divisée,
01:02la curie était un peu divisée. Je pense que c'est un bon signal qui a été envoyé.