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00:00ترجمة نانسي قنقر
00:30ترجمة نانسي قنقر
01:00ترجمة نانسي قنقر
01:29ترجمة نانسي قنقر
01:59et non pas sur des origines ou des appartenances.
02:02Et puis l'autre élément, c'est qu'on est venus,
02:04parce que c'est le 80e anniversaire du mai 1945,
02:07et on a fait une demande pour que ce soit qualifié en crime d'État,
02:10parce qu'il faut quand même se rappeler ce qui s'est passé le 8 mai 1945,
02:15c'est que pendant que leurs grands-pères, leurs pères, leurs frères
02:18débarquaient en Provence au péril de leur vie, de leur sang,
02:22pour libérer la France du fascisme et du nazisme,
02:25ce qui les honore,
02:26donc ils sont venus se battre pour la liberté, pour la dignité humaine,
02:29parce que ce qui était fait était une barbarie absolue.
02:34Pendant ce temps-là, leurs familles descendaient dans les rues,
02:38Aghelma, Kherata et Sétif,
02:40au cri de « abal fascisme et le colonialisme »,
02:43parce que cette liberté qu'ils avaient défendue,
02:45que leurs grands-pères, pères et frères avaient défendue pour la France,
02:50et comme ils étaient aussi français,
02:51ils la demandaient pour eux, cette liberté,
02:53parce qu'il ne faut pas oublier qu'à l'époque, ils étaient français.
02:55Mais apparemment, pour l'armée française, ils n'étaient pas assez français,
02:58ils étaient indigènes, et donc ils ont tiré,
03:00et on a vu le massacre, et donc c'est un massacre,
03:03et donc c'est un crime d'État, et il faut le reconnaître.
03:06Et comme ça fait 80 ans, donc on est venus porter ces messages,
03:09et dire que l'accolisation doit être reconnue,
03:12la France doit reconnaître ses parts nobles de l'histoire,
03:16mais aussi ses pages sombres.
03:17Et cette page sombre, depuis 1830 à 1962,
03:20doit être dite et reconnue,
03:21pour que nous puissions tourner la page,
03:23et offrir un avenir à nos enfants.
03:24– Très bien, M. Lawach, vous arrivez en Algérie,
03:27dans un moment où les relations entre les deux pays connaissent des tensions,
03:31est-ce que cette visite peut être vue comme un acte symbolique,
03:34porteur d'un message de réconciliation et de dialogue ?
03:37– Nous, on est venus pour ça,
03:38c'est un symbole pour nous,
03:40c'est important qu'à un moment donné,
03:41qu'il y ait un réchauffement entre la France et l'Algérie,
03:43et on est là aussi des précurseurs,
03:45et qui permettent de faire en sorte que ces deux pays,
03:49qui doivent être non pas dos à dos,
03:52mais face à face, pour pouvoir travailler, retravailler ensemble,
03:55et faire mettre tous les dossiers qui doivent être mis,
03:57et discuter.
03:58Vous savez, la diplomatie, c'est important,
04:00et nous, en tant que sénateurs,
04:01on convient qu'il faut que cette diplomatie-là prenne le pas,
04:05pour que vraiment, il y ait des dialogues.
04:07Ça a pu se faire une partie,
04:10le président Abdelmajid Tebboune,
04:11et le président français Emmanuel Macron,
04:14avaient communiqué ensemble,
04:16pour la venue du ministère des Affaires d'Anchars ici,
04:19et donc, on a senti quand même qu'il y avait un frétillement
04:22qui permettait le dialogue.
04:24Et je pense qu'avec aussi le fait que les députés de la nation algérienne
04:28nous reçoivent hier,
04:29qu'on puisse participer à la commémoration,
04:31et d'ailleurs, je tenais à remercier les ministres présents algériens,
04:34mais aussi les députés qui nous ont fait honneur
04:36de nous recevoir en Algérie,
04:38et de pouvoir dire,
04:39OK, on est là, nous aussi, pour le dialogue,
04:41on est là aussi pour un réchauffement.
04:42C'est important pour nous,
04:43pour que nous, on puisse aussi faire passer ce message
04:45aux autorités françaises,
04:46en tant que sénateurs de la République,
04:48pour qu'ils permettent, pour qu'on leur dise,
04:50maintenant, il faut se mettre à table, d'accord,
04:52et comme dans une famille,
04:54et vous savez, comme moi...
04:55D'ailleurs, Sabrina, c'est pas effet, en fait, je m'excuse,
04:57c'est exprimé à ce propos,
04:59en indiquant qu'un courrier a été envoyé
05:01au président Emmanuel Macron à ce propos.
05:02Oui, bien sûr, je pense que chaque parlementaire,
05:04je crois que le sénateur Meloui l'a fait,
05:07moi, en tant que sénateur, on l'a fait aussi,
05:09on a même, M. Meloui a aussi été reçu
05:13par le ministre des Affaires étrangères.
05:14Nous, on veut qu'à un moment donné,
05:16qu'il y ait un moment réel d'apaisement et de dialogue.
05:19Et c'est que par la diplomatie,
05:21comme le disait Gérard Haro,
05:22l'ancien ambassadeur de France aux États-Unis,
05:24au bout, au bout, au bout, au bout,
05:26la diplomatie doit prendre, je dirais,
05:28tout son avantage,
05:31pour que réellement,
05:32il y ait une dialogue, une discussion,
05:33et vraiment, vraiment,
05:34que la France et l'Algérie retrouvent le bon chemin,
05:37parce qu'entre la France et l'Algérie,
05:38vous avez des francoyens qui sont en France,
05:41vous avez des Algériens qui sont en France,
05:43vous avez des Français qui sont en Algérie,
05:45vous avez des entreprises françaises qui sont en Algérie,
05:47et aujourd'hui, voilà,
05:48c'est une histoire qui doit être remise sur la table,
05:52et aussi, une reconnaissance aussi,
05:55parce que c'est aussi pour ça qu'on a été là hier,
05:58pour cette commémoration du lieu 1945,
06:01qui permet aussi de reconnaître les crimes odieux
06:04qui ont été faits lors de ce massacre.
06:08– Très bien.
06:09Monsieur Melodé,
06:10certains avancent que la réconciliation entre la France et l'Algérie
06:12nécessite davantage que des symboles.
06:15Quelle place, peut-être, donnez-vous à cette reconnaissance officielle
06:17dans le cadre de votre démarche ?
06:19– Alors, moi, je ne fais pas de place,
06:22de podium sur la reconnaissance,
06:24je pense qu'aujourd'hui, on doit dire l'histoire.
06:27En fait, aujourd'hui, la difficulté,
06:29c'est qu'on est bloqué sur un livre,
06:30et on n'arrive pas à écrire les pages de ce livre,
06:33et donc on n'arrive pas à tourner ces pages.
06:36Et c'est ça, le vrai sujet aujourd'hui,
06:38c'est qu'en fait, on ne peut pas travestir l'histoire ou la masquer,
06:43il faut effectivement, aujourd'hui, l'écrire.
06:44Et pour nous, c'est des éléments importants.
06:47Ensuite, le sénateur Lawage l'a dit,
06:50on peut avoir des désaccords.
06:52La question, c'est pas d'avoir des désaccords.
06:54Mais le problème, aujourd'hui, nous, on est là,
06:56loin des polémiques et des invectives,
06:58pour dire, et comme l'a dit mon collègue Abed-Lawage,
07:03on a d'ailleurs été très bien reçu,
07:05on a été bien accueillis,
07:05même nos collègues, Sophie, Raphaël, Daniel,
07:08et toute la délégation,
07:09ont senti cette volonté de ne pas, d'apaiser, etc.
07:13Mais, légitimement, vous ne pouvez pas...
07:15Regardez, l'Allemagne a fait son agenda de menton.
07:18L'Allemagne l'a fait.
07:20Quand elle l'a fait,
07:21est-ce qu'aujourd'hui, l'Allemagne s'est flagellée
07:23ou s'est disqualifiée ?
07:26Au contraire, ça l'a grandi.
07:28Et donc, l'Allemagne, aujourd'hui,
07:29elle a pu, avec la France,
07:30qui aurait dit, en 14-18, en 39-40,
07:35qui aurait dit que l'Allemagne et la France
07:36seraient les plus grands amis
07:38et que ce serait le moteur de la construction de l'Europe ?
07:41Personne.
07:42Aujourd'hui, beaucoup de gens ne voudraient pas
07:44que l'Algérie,
07:45que Alger et Paris
07:46soient l'axe fort du développement
07:49de la Bérité et de l'Afrique.
07:50alors que c'est la réalité.
07:51Que tous ceux qui connaissent un peu
07:53la géopolitique et la géopolitique
07:55savent que l'axe Paris-Alger
07:56est essentiel pour la Méditerranée
07:58et pour l'Afrique
07:58en matière économique,
08:00dans tous les domaines qui ont été relevés.
08:01Et donc, aujourd'hui,
08:03ceux qui ne voient pas ça,
08:05c'est ceux qui sont dans la nostalgie
08:06de l'Algérie française.
08:08Il faut qu'ils comprennent
08:09que l'Algérie est indépendante depuis 1962.
08:12Quel que soit le désaccord
08:14sur l'application du droit,
08:16sur...
08:16On peut, nous, effectivement,
08:17revendiquer les droits de l'homme
08:19et la dignité.
08:20C'est légitime.
08:20Mais pour faire ça,
08:22il faut avoir un dialogue bienveillant.
08:23Il ne faut pas être dans l'injonction,
08:25l'invective.
08:26C'est ça, la diplomatie.
08:27Et nous, nous sommes là.
08:29Nous continuerons à l'être.
08:30Vous savez,
08:30et notre parcours reparle pour lui-même.
08:32Nous, on n'a pas le droit
08:33à la géométrie variable.
08:34Sauf qu'on voit aussi
08:35qu'effectivement,
08:36quand vous avez le droit
08:37à la géométrie variable,
08:38on l'a vu avec les militants
08:39de soutien à la Palestine en France,
08:42on l'a vu.
08:42Donc, on a du mal
08:43à demander à d'autres
08:45de faire ce que nous-mêmes,
08:46on n'arrive plus à faire.
08:47Et on l'a vu,
08:48le droit international
08:49mourir en Palestine,
08:50quand même.
08:51Il faut quand même se dire.
08:52Donc, on voudrait du droit international
08:53pour d'autres et pas pour nous.
08:55Donc, le droit doit être
08:56la boussole de tout le monde,
08:58en Algérie comme ailleurs.
08:59Mais il faut le construire ensemble
09:01et il faut travailler à l'apaisement
09:02pour pouvoir, justement, y arriver.
09:04Très bien.
09:05Au fait, M. Lawad,
09:06aujourd'hui, l'Algérie
09:07ne demande ni réparation
09:09ni excuse officielle.
09:10Elle ne réclame qu'une chose,
09:12que la France reconnaisse
09:13aujourd'hui ces crimes.
09:14Pourquoi la France tarde
09:15à reconnaître ces crimes
09:16et à affirmer cela ?
09:18Je ne devrais pas.
09:19Je pense qu'aujourd'hui,
09:20encore une fois,
09:22l'acte mémoriel
09:23qui doit être mis en place,
09:24il y a eu des historiens
09:25qui ont commencé à travailler.
09:26Bon, ça s'est arrêté.
09:27Mais là aussi,
09:28je pense que l'avenir
09:29de nos donations
09:31doit passer aussi
09:33par l'aspect mémoriel
09:33et doit être reconnu
09:35et sur ces massacres
09:36et même sur la colonisation.
09:38Moi, je le dis.
09:39Je m'excuse.
09:39Au fait, j'avais reçu récemment
09:40le professeur Benjamin Stora.
09:41et il a affirmé
09:44qu'en demandant
09:45certaines démarches,
09:46il s'est retrouvé tout seul.
09:48Certaines démarches
09:49vis-à-vis de qui ?
09:50Vis-à-vis de l'Algérie ?
09:51De l'Algérie, oui.
09:52En demandant
09:53au gouvernement français
09:54comme la reconnaissance
09:55de la France
09:56dans son implication
09:57dans l'assassinat
09:58de l'Albi Ben Hedie.
10:00Oui, mais je pense
10:01que c'est pour ça
10:01qu'il faut reprendre
10:02les discussions et le dialogue.
10:03Nous, aujourd'hui,
10:04l'aspect mémoriel,
10:04c'est important.
10:05Il y a eu la guerre
10:06de 1954 à 1962.
10:07On en parle
10:08dans les livres scolaires
10:09de France,
10:10mais il y a aussi
10:11le fait qu'on ne parle pas
10:14aussi de la colonisation
10:14depuis 130 ans.
10:17Donc, là aussi,
10:18il faut qu'à un moment donné
10:19qu'on reconnaisse
10:20cette histoire.
10:21Parce que l'histoire
10:21de la colonisation
10:22fait qu'aujourd'hui,
10:23ce pays,
10:24et que la France
10:24et l'Algérie
10:24sont dos à dos.
10:25L'objectif,
10:26c'est que la France
10:27reconnaisse encore une fois
10:28les crimes
10:29qui ont été faits
10:30en Algérie,
10:31notamment sur Sétif,
10:32Guelma et Harata,
10:33parce que c'est important
10:34pour les deux pays
10:36de reconnaître.
10:36D'ailleurs,
10:37vous le savez comme moi,
10:38hier,
10:38dans le discours
10:39d'Emmanuel Macron,
10:40il a cité le fait
10:42qu'il y a eu des crimes
10:43qui ont été faits
10:44le 8e 1945.
10:46Donc, déjà,
10:46on sent qu'il y a
10:47une avancée importante
10:49qui est en train
10:49de se faire.
10:50Et aussi,
10:51lors de notre entrevue
10:54avec l'ambassade de France
10:55à Alger,
10:57là aussi,
10:57ils sont demandeurs
10:59de pouvoir mettre en place
11:00vraiment un dialogue
11:03entre les deux rives
11:05qui permettra,
11:06je dirais,
11:07sur des initiatives
11:08culturelles,
11:09mémorielles,
11:11économiques,
11:11sociales,
11:12pour reprendre
11:13un petit peu,
11:13je dirais,
11:14le fil de l'histoire
11:15parce que,
11:15je lui dis encore une fois,
11:16la France et l'Algérie
11:17sont faits
11:19pour être ensemble
11:20et aujourd'hui,
11:21on ne peut pas
11:22d'un revers de main
11:23dire qu'on arrête tout.
11:26Il y en a qui essayent,
11:27encore une fois,
11:28on sait que le populisme
11:29en France
11:30est monde,
11:31je dirais,
11:32de plus en plus,
11:35mais vous avez aussi
11:37aujourd'hui des gens
11:38qui sont contre ça.
11:39Vous avez,
11:40par exemple,
11:40moi,
11:40j'ai des sénateurs
11:41qui ne sont jamais venus
11:42en Algérie,
11:43qui ne connaissaient pas
11:44l'Algérie
11:45et qui sont venus
11:46aujourd'hui
11:46participer à cette initiative.
11:49Je les cite,
11:50Raphaël Daubé
11:51et Sophie Briand,
11:52c'est la première fois
11:54pour eux
11:54et je vous dis
11:56qu'ils sont aujourd'hui
11:57étonnés,
11:58je dirais,
11:58de l'accueil
11:59qui a été fait
11:59par les Algériens
12:00et ça aussi,
12:01nous,
12:01on doit aussi
12:02le transporter
12:02vis-à-vis.
12:04Eux,
12:04ils vont le transporter,
12:05ils vont faire passer
12:06des messages importants
12:06en France
12:07pour dire,
12:07écoutez,
12:08la France et l'Algérie,
12:09il faut qu'à un moment donné
12:10que le dialogue reprenne,
12:11il faut qu'à un moment donné
12:11les esprits se calment
12:13et que ceux qui veulent travailler
12:15et qui sont dans un couloir
12:16vont le faire
12:17et ceux qui ne veulent pas le faire,
12:18resteront sur le côté,
12:19vous savez comme un train,
12:20vous montez dans le train,
12:21soit vous restez sur le cas de la gare,
12:22soit vous prenez le train
12:23et on essaie
12:23de faire en sorte
12:24d'ouvrir une nouvelle page
12:26comme le disait
12:27le sénateur Aklimiouli
12:28pour reconstruire
12:29un petit peu
12:29ce qui peut se faire
12:30entre la France et l'Algérie.
12:31Très bien.
12:32Monsieur Melouli,
12:33le professeur Sora
12:34a rendu hommage
12:35à Jean-Michel Apathy
12:36en indiquant
12:37qu'il a été le seul
12:38à lever le voile
12:39sur une période
12:39dont on parle presque jamais,
12:41celle d'avant la guerre
12:42de Libération Nationale.
12:44Juste après avoir parlé
12:46ou abordé ce sujet,
12:47Jean-Michel Apathy
12:48s'est retrouvé censuré
12:49et même s'est retrouvé
12:50mis de côté.
12:51N'est-ce pas là une preuve
12:52que la France refuse
12:53de voir son passé en face ?
12:56Alors, il y a ça,
12:58il y a le passé
12:58mais plus que le passé.
12:59Vous voyez,
12:59on nous dit,
13:00quand on est venu ici,
13:01on dit oui,
13:01vous devez demander
13:02la libération
13:03de la liberté d'opinion
13:03parce que les gens
13:04confondent tout.
13:05On est dans la polémique
13:06et l'invective.
13:06Ils croient que ça fait
13:07de la politique
13:07et si on veut demander
13:08quelque chose,
13:09ça ne se fait pas
13:09dans l'invective
13:11et l'opinion
13:11et les trucs,
13:13ça se fait effectivement
13:13dans les discussions
13:14bilatérales,
13:16de la santé,
13:17etc.
13:17Et, je voudrais dire,
13:19sur les délits d'opinion,
13:20alors, il y a des endroits
13:21où on dit que les gens
13:22les bafouent,
13:22par contre, en France,
13:23Jean-Michel Apathy
13:24a dit une opinion
13:26qui est la sienne,
13:27qui est documentée,
13:28vérifiée
13:29et on le sait
13:30que c'est la réalité
13:30puisqu'il a démontré,
13:31c'est démontré
13:32dans l'histoire.
13:33Par contre,
13:33on l'a sanctionné pour ça.
13:35Donc, c'est...
13:36Comment voulez-vous
13:37dire la liberté d'opinion
13:40ailleurs
13:40et quand vous,
13:41vous ne l'appliquez pas ?
13:42Tous les militants
13:43qui ont défendu
13:45la Palestine,
13:46on a essayé
13:46d'entraver
13:47leur liberté d'opinion.
13:49Si être islamophobe,
13:50raciste,
13:51c'est une opinion
13:52pour certains,
13:53ça a été autorisé.
13:54On les voit,
13:54des chaînes de télé
13:55qui, du matin au soir...
13:56Donc, quand on veut
13:57donner des leçons,
13:59et moi, je suis
13:59pour le respect
14:00de l'opinion, etc.,
14:02il faut commencer
14:02par balayer devant
14:03chez soi.
14:04Et aujourd'hui,
14:05il y a un récit
14:07et si vous en sortez,
14:09eh bien,
14:10vous êtes tout de suite
14:12mis sur le banc
14:12des accusés.
14:14L'autre présence ici,
14:15pour certains,
14:16est insoutenable.
14:17Ce sont les nostalgiques
14:18de l'Algérie française.
14:20Mais il va falloir
14:21qu'ils s'habituent.
14:22Et je crois que c'est parce que,
14:23comme l'a dit
14:23cette heureuse,
14:24c'est en martelant,
14:25en travaillant,
14:26en démontrant les choses.
14:28Parce qu'aujourd'hui,
14:29qui dit que l'Algérie
14:31a, par exemple,
14:32lors des Jeux Olympiques,
14:33contribué
14:33à démonteler
14:34un réseau
14:36qui allait faire
14:37quelque chose ?
14:38Si la réussite,
14:39on le doit aussi à l'Algérie.
14:40Parfois,
14:40personne n'en parle.
14:41C'est comme les musulmans
14:42en France.
14:44Ils ne peuvent pas
14:44être des victimes.
14:45Vous l'avez vu
14:45avec l'assassinat
14:46d'Aboubacar.
14:49Vous l'avez vu.
14:51c'est incroyable.
14:53C'est-à-dire que
14:54les musulmans
14:54ne peuvent pas être victimes.
14:56La jeune fille de Nantes
14:56était musulmane,
14:57celle qui a été tuée
14:58dans le ciel.
14:59Mais on n'en parle pas.
15:00Et elle était volée.
15:02Donc on n'en parle pas.
15:03On veut invisibiliser
15:04les musulmans.
15:06Ça, c'est ça l'opinion ?
15:07Eh bien, effectivement,
15:08on a du travail à faire.
15:09et y compris maintenant
15:10sur ce qui est
15:11de l'Assemblée nationale.
15:12C'est parce qu'il y a des gens
15:14qui ne veulent pas
15:15absolument pas.
15:16En disant,
15:16c'était normal.
15:17En fait,
15:18il y a des gens
15:18qui sont encore colons
15:19dans leur tête.
15:20C'est ça le vrai sujet.
15:22Il faut qu'aujourd'hui,
15:24nous avons décolonisé
15:25les territoires.
15:26Mais aujourd'hui,
15:27il faut décoloniser
15:28les esprits.
15:28et je dirais
15:30qu'effectivement,
15:31ce que la France
15:32ou ce que la France
15:34va faire,
15:36ce que nous allons faire
15:37en France
15:38par rapport à l'Algérie,
15:40va être aussi scruté
15:40dans les autres pays africains.
15:42Et aujourd'hui,
15:43quand on est en train
15:43de perdre pied partout,
15:44il faut le comprendre quand même,
15:46c'est qu'il faut
15:47qu'on change de paradigme.
15:48Et si on ne change pas
15:49de paradigme,
15:49si on ne reconnaît pas,
15:50le Sénégal demande
15:51la reconnaissance,
15:52le Mali,
15:53le Tchad,
15:54d'autres pays,
15:54vous l'avez bien vu,
15:55qu'il y a effectivement
15:55aujourd'hui,
15:56cette volonté
15:57avec les médias,
16:00on sait aujourd'hui
16:01ce qui s'est passé.
16:02Donc il y a cette volonté
16:02de dire l'histoire.
16:04Dire l'histoire,
16:05ce n'est pas se flageller,
16:06ce n'est pas se dégrader,
16:07c'est au contraire
16:08s'honorer.
16:09Quand on demande pardon,
16:10ça vous grandit.
16:11Et celui qui demande pardon
16:12et celui qui pardonne
16:13se grandissent ensemble.
16:14En fait,
16:15il y a même
16:15le documentaire
16:16de Claire Bier,
16:18on l'a reçu
16:18il y a quelques instants,
16:20son documentaire
16:21Algérie,
16:21section armes chimiques
16:22a été censuré en France.
16:23Ce n'est pas normal.
16:24Ce n'est pas normal.
16:25le sénateur
16:26Il y a deux poids, deux mesures
16:29et vous savez,
16:30il y a une cinquième colonne
16:31aujourd'hui
16:32dans ce pays en France
16:33qui fait en sorte
16:34d'invisibiliser
16:35tout ce qui peut se faire.
16:36C'est-à-dire les opinions,
16:37si on est d'accord,
16:38on est mis
16:40sur le vent de la Seine.
16:42Si on n'est pas d'accord,
16:43on est mis
16:43sur un croix de boucher
16:45pour pouvoir
16:45essayer
16:46de faire en sorte
16:47de nous faire taire.
16:48La question aujourd'hui,
16:49c'est que nous,
16:50en tant que sénateurs
16:50de la République française,
16:51on ne nous fera pas taire.
16:52à un moment donné,
16:53si on a des opinions
16:53et on a des choses à dire,
16:55on le dira.
16:56Et on l'a dénoncé
16:57qu'à un moment donné,
16:58il n'était pas normal
16:59qu'il y ait deux poids,
17:00deux mesures
17:00dans la diffusion
17:02de ce documentaire
17:04qui aurait permis,
17:05je pense,
17:06à un nombre important
17:07de Français
17:08de connaître
17:08réellement l'histoire.
17:10Et c'est ça
17:10qu'on ne veut pas faire.
17:11On ne veut pas faire
17:12reconnaître l'histoire.
17:13Et c'est ce que je disais.
17:13Dans les manuels scolaires,
17:15on parle de la garde
17:16d'Algérie
17:16de 1954 à 1962,
17:17mais on ne parle pas
17:18de la colonisation.
17:19Et on le voit aujourd'hui,
17:21d'ailleurs,
17:21avec la situation
17:22en Nouvelle-Calédonie
17:23qui est la même
17:25aujourd'hui
17:25de ce qui s'est passé
17:27en Algérie.
17:28Et on va avoir
17:28ce même problème.
17:29Donc la France,
17:30elle doit prendre
17:30sa responsabilité.
17:31Et nous,
17:31en tant que sénateurs,
17:32on doit aussi faire en sorte
17:33de faire passer
17:34ce message-là
17:34pour dire à un moment donné
17:35ce moment d'apaisement,
17:37je dirais,
17:38cette manière de dire
17:39voilà,
17:39comme l'a fait à l'époque
17:40le président Jacques Chirac
17:41de reconnaître
17:42le Veldiv,
17:42il faut que le président Macron
17:44reconnaisse aussi
17:45les massacres
17:45qui ont eu lieu
17:46lors du massacre
17:48de 1945.
17:50Mais aussi le fait,
17:51et je vous dis,
17:52quand vous me dites
17:52pourquoi on ne demande pas pardon,
17:54ce n'est pas une question
17:54de pardon,
17:55c'est de dire
17:55il y a eu quelque chose
17:57qui s'est passé,
17:58il faut à un moment donné
17:58reconnaître.
17:59Le sénateur Ackley l'a dit,
18:00entre la France et l'Allemagne,
18:01c'était encore plus pire.
18:02Vous savez,
18:03les noms d'invectives
18:03qui étaient portés
18:05à l'époque
18:05quand on appelait
18:06les boches
18:07ou le mot
18:08les ratons,
18:10c'était vraiment
18:12vraiment très très très dur.
18:14Mais ça ne veut pas dire
18:15qu'aujourd'hui,
18:15entre la France et l'Allemagne,
18:16ils ont fait un accord
18:17de paix
18:18et de reconciliation
18:19et j'irai plus loin.
18:21Il faut qu'à un moment donné,
18:21et nous en tant que sénateurs,
18:23c'est de mettre en place
18:24un traité d'amitié
18:25entre la France et l'Algérie.
18:27C'est important,
18:28important pour les deux rives,
18:29c'est demandé
18:29par les gens
18:30qui sont en France
18:31et par les gens
18:32qui sont en Algérie.
18:33Et ça,
18:33nous on l'a su
18:34parce qu'on n'a pas fait
18:34que l'Assemblée nationale,
18:37on n'a pas rencontré
18:40les députés,
18:41on a été aussi dans la rue
18:42et dans la rue,
18:43vous savez,
18:43vous êtes accueilli
18:43d'une manière
18:44très agréable.
18:46Très, très agréable.
18:47Moi, je vous le dis,
18:48les sénateurs
18:49qui m'accompagnaient
18:50m'ont dit
18:50mais on ne savait pas.
18:53C'est formidable.
18:55Il faut maintenant
18:56qu'on passe
18:56à un dialogue réel
18:59et sincère.
19:00Et donc voilà,
19:00c'est pour ça que je pense
19:02que notre visite ici
19:02est importante.
19:03Et encore une fois,
19:04remercier les autorités algériennes,
19:06remercier aussi
19:07le consulat de France,
19:08enfin l'ambassade de France,
19:09Algérie aussi,
19:09qui, je vous dis encore une fois,
19:10qui souhaite
19:11que le dialogue se fasse.
19:12D'ailleurs, hier soir,
19:14le chargé d'affaires
19:15a dit
19:15qu'il fallait reconnaître
19:16le massacre
19:18de Guelma
19:19et Gerata.
19:21Et c'est important
19:22qu'à un moment donné,
19:23que dans l'enceinte
19:24d'un territoire français,
19:26on reconnaisse
19:26ces crimes
19:27qui ont eu lieu
19:28le 8 mai 1945.
19:30Très bien.
19:31Monsieur Melody,
19:32la mémoire
19:32des événements historiques
19:33qu'on vient de souligner
19:34à monsieur Lawedge
19:35est toujours
19:36et souvent
19:37au cœur des débats
19:38concernant les relations
19:39franco-algériennes.
19:40Quels sont,
19:40à votre avis,
19:41les gestes ou démarches
19:42les plus importants
19:43à entreprendre
19:44pour que cette mémoire commune
19:45ne soit pas un obstacle ?
19:47Alors,
19:47vous avez raison,
19:48je vais rebondir
19:49sur un élément
19:50qui a sous-vendé
19:51le président.
19:51C'est qu'il faut savoir
19:54quand même
19:54que l'Algérie,
19:55quand on nous dit
19:55pourquoi avec les autres pays
19:56c'est compliqué
19:58et avec les autres pays
19:58c'est moins compliqué.
20:00Alors,
20:00le problème c'est qu'avec l'Algérie,
20:01c'est une des seules
20:02colonies de peuplement.
20:05Pour peupler,
20:06il faut
20:07des débats,
20:08c'est-à-dire que les Américains
20:09l'ont fait avec les Indiens.
20:10Il faut quand même,
20:11pour ne pas avoir
20:12des parallèles,
20:12comprendre comment on fait
20:13pour s'installer.
20:15Vous savez,
20:15tous les films
20:15de cow-boys d'Indiens.
20:17Prendre la place de l'autre,
20:18les terres de l'autre.
20:19Ce qui s'est passé
20:19depuis 1930.
20:21C'est pour ça
20:21qu'on exterminait,
20:22qu'on a...
20:23Ou alors qu'on les esclavagisait.
20:25C'est la réalité.
20:26Les indigènes,
20:27c'était ça.
20:28Les gens avaient le droit
20:29de vie ou de mort sur eux
20:30quand même.
20:30Il faut quand même
20:31se rappeler de cette histoire.
20:33On ne peut pas le lever.
20:34Et donc,
20:34quand on est dans une colonie
20:35de peuplement,
20:36il y a des gens
20:36qui se sont installés.
20:37Ils sont plusieurs décennies.
20:39Donc,
20:39ça crée des souffrances
20:40parce que ces gens-là,
20:41au bout d'un moment,
20:41ils ne comprennent pas
20:42qu'on leur dit
20:42vous devez sortir
20:43parce que vous n'êtes pas chez vous.
20:44« Non, mais j'étais chez eux. »
20:46Et donc,
20:46la nouvelle qualité,
20:47c'est ce qui se passe actuellement.
20:48C'est la colonie de peuplement.
20:49D'où les débats et tout.
20:50Et donc,
20:51c'est important quand même
20:52de représenter ça.
20:53Ensuite,
20:53les procès d'attention
20:55qui se sont faits à l'Algérie.
20:57Les accords,
20:57il y en a certains justes
20:58sur tel droit,
20:58tel truc.
20:59Ce n'est pas la question.
21:00Mais il y en a qui sont le truc.
21:01Quand on parle des OQTF,
21:02l'Algérie exécute mieux
21:03que certains pays.
21:04Elle n'est pas
21:05ni pire ni moins.
21:06Donc, à un moment donné...
21:07Jean-Noël Barrault l'avait...
21:08Oui, tout le monde a dit.
21:09Sur l'histoire de l'Algérie
21:11qui profite de la France
21:13et qui vient faire soigner
21:14les personnes et tout ça,
21:16le ministre lui-même
21:17l'a dit au Sénat
21:17sur la question.
21:19C'est à l'heure où
21:19j'étais présent,
21:20on l'a vu.
21:20Il a dit,
21:21mais attendez,
21:21il y a un delta de 2 millions
21:22que l'Algérie nous doit.
21:23Mais en fait,
21:24ce n'est même pas l'Algérie
21:24qui le doit.
21:25Ce sont des gens
21:25qui sont avec des visas de tourisme
21:26qui ont pris des assurances.
21:28Donc, en fait,
21:28c'est aux assurances de payer.
21:29Donc, en fait,
21:30l'Algérie paye ses dettes.
21:31Donc,
21:32elle ne le profite pas.
21:33Donc, vous voyez,
21:34il y a des choses comme ça
21:35qui sont des mensonges
21:37qui sont perdues
21:38et pour construire un récit
21:40fantasmé
21:41et pour dessiner.
21:42Donc, les premières choses
21:43que je vous dis,
21:43déjà, un,
21:45on l'a vu.
21:45Vous savez,
21:46à l'époque,
21:46je vous le disais,
21:47les films de René Vautier
21:47étaient interdits.
21:48Ils commencent à les voir.
21:49Bon, ils ne les diffusent pas,
21:50mais ils commencent à diffuser.
21:52Donc, les choses évoluent.
21:53Il ne faut pas non plus
21:53dire aux gens
21:54que tout le monde,
21:55il faut dire les réalités.
21:56La première des choses,
21:57c'est que le 17 octobre,
21:58il faut déjà,
21:59il y a eu des reconnaissances
22:01qui ont été faites,
22:01mais ça n'a pas été assez long.
22:02Il faut aussi le requalifier
22:03et le crime d'État
22:03le 17 octobre.
22:05C'est des gens
22:05qui manifestaient pas civiquement,
22:07qui étaient français,
22:07qui étaient tués.
22:08Il y a le 8 mai 1945,
22:10on a posé des plaques.
22:11D'ailleurs,
22:11je voudrais saluer
22:12le maire de Marseille
22:13et l'espace franco-algérien,
22:15PACA,
22:16puisque depuis 17 ans
22:17on est là-dessus,
22:17qui viennent d'installer
22:18une plaque sur un parc
22:19à la porte d'Aix
22:20à Marseille
22:21et donc validée par la mairie
22:24et donc qui vaut d'ailleurs
22:25au maire de Marseille,
22:26Benoît Payon,
22:27les invectives
22:27de tous les nostalgiques
22:28de l'Algérie française
22:29et donc ce parc
22:30va s'appeler
22:31le parc du mai 1945
22:31qui aura dedans
22:33l'allée Sétif,
22:34Créata,
22:35Guelba,
22:36pour que les gens,
22:37ça parle aux gens
22:38et qu'ils connaissent
22:39cette histoire
22:40et donc il y a
22:41un certain nombre
22:42d'initiatives
22:43qui font que les choses
22:44avancent
22:44et donc il faut déjà
22:46reconnaître ces deux dates
22:47et après il faudra
22:48que les historiens,
22:48le travail d'historien
22:49soit se termine
22:50et se construise
22:51pour que nous puissions
22:52parler des enfumages
22:54dans les grottes,
22:54des gens qui ont été
22:55brûlés vifs
22:57dans des trucs,
22:57c'est des choses
22:58qui ont existé,
22:59il faudra parler
23:00des gens qui ont été
23:01rassemblés
23:01dans des fosses communes
23:02exécutées
23:03sous le regard de personnes
23:05et qui ont été
23:05tout ça,
23:06il faudra le dire,
23:07pourquoi ?
23:07Pour que l'Algérie
23:08puisse faire son deuil,
23:09pour que les familles
23:10comprennent
23:10que ce qui leur est arrivé
23:12est arrivé par la haine,
23:14par des gens
23:15qui les ont déshumanisés
23:16et donc ça permet
23:18aux familles
23:18de faire le deuil
23:19tant que vous n'avez
23:19pas fait votre deuil,
23:21c'est comme quand les gens
23:21disent on veut récupérer
23:22les corps,
23:22ça permet également
23:23aux deux pays
23:24c'est ce que je vous dis,
23:25une fois que vous avez
23:26fait votre deuil,
23:27comme le dit le sainte-en-l'oche,
23:28vous pouvez vous asseoir
23:29autour d'une table
23:30et dire allez,
23:31on va le faire
23:31dans le traité de l'amitié,
23:32on va essayer
23:32à un traité de l'amitié
23:33et si on veut avancer,
23:35on va essayer
23:35de faire en sorte,
23:36par exemple,
23:37dans le traité de l'amitié
23:37de l'office franco-allemand,
23:38par exemple,
23:39il y a des échanges
23:40d'étudiants,
23:41de jeunes et tout ça
23:41parce que si nos enfants
23:43et la France
23:44et l'Algérie
23:45ont une chance,
23:46c'est qu'ils ont
23:466 millions
23:47de franco-algériens
23:54à se connaître
23:55dès le départ
23:55ou si on n'apprend pas,
23:57si on n'a pas rendu justice
23:58à nos enfants,
23:59s'il y en a un
24:00qui a été plus discriminé
24:01que l'autre
24:02ou maltraité que l'autre,
24:04vous ne pouvez pas
24:04faire des choses en commun,
24:05vous ne pouvez pas avancer,
24:06vous n'avancerez pas
24:07au même rythme.
24:08Donc c'est pour ça
24:08qu'il faut poser ces choses
24:10pour que l'on puisse
24:11donner un avenir
24:12radio et serein
24:13à nos enfants.
24:14C'est, en fait,
24:15aujourd'hui,
24:15nous ne travaillons pas
24:16pour nous.
24:17Il faut le dire
24:18à nos petits Français
24:20et à nos petits Algériens.
24:22Aujourd'hui,
24:23nous,
24:23les parlementaires,
24:24si nous sommes là,
24:25c'est parce que nous sommes
24:26soucieux de l'avenir
24:27de nos enfants.
24:28Et nous savons
24:29que s'il n'y a pas
24:30d'axe Paris-Alger,
24:32nos enfants,
24:33face à l'économie mondiale,
24:34face aux enjeux mondiaux,
24:36seront en souffrance.
24:37Eh bien,
24:38ça,
24:39il faut qu'on l'intègre.
24:40Nous travaillons
24:41pour nos enfants.
24:42Très bien.
24:43M. Lawage,
24:43à votre avis,
24:45quelles sont les prochaines
24:46étapes nécessaires
24:46pour que l'Algérie
24:47et la France
24:48construisent une relation
24:49fondée sur la coopération
24:50et non pas sur le poids
24:51du passé ?
24:52Non, mais je voulais
24:53dire qu'à un moment donné,
24:54il faut d'abord
24:55poser les choses
24:56sur la table
24:56pour pouvoir mettre,
24:58je dirais,
24:59un scénario
24:59qui permette
25:00aux deux pays
25:02de construire ensemble
25:03l'avenir.
25:04Mais cet avenir-là,
25:05il faut qu'à un moment donné,
25:06que les deux présidents
25:06de la République
25:07se parlent.
25:08Encore une fois,
25:08moi, je crois que
25:09les garants
25:10de cette réconciliation,
25:15même si pour moi,
25:16il faut aller de l'avant,
25:18comme le disait
25:18le sénateur Mélouli,
25:20c'est qu'il ne faut pas
25:22qu'il y ait des gens
25:23qui, à un moment donné,
25:24fassent en sorte.
25:25Bon, on sait qu'en France,
25:28on est dans une campagne
25:29présidentielle
25:30où chacun veut tirer
25:31la couverture sur lui
25:33pour essayer d'avoir
25:34un électorat populiste.
25:36Ça, nous, on le met de côté,
25:37ça ne nous intéresse pas.
25:38D'accord ?
25:39Il faut que le président
25:39de la République
25:40reparle au président
25:41de la République algérienne
25:42pour que réellement,
25:43il y ait une page d'histoire
25:44qui se tourne
25:45et qu'on refasse
25:46un scénario nouveau
25:48qui permette,
25:49encore une fois,
25:49de poser les jalons
25:50sur des solutions
25:54qui permettent,
25:54on peut parler,
25:55encore une fois,
25:55d'immigration,
25:56on peut parler d'OQTF,
25:57on peut parler
25:58des accords de 68.
26:00Excusez-moi,
26:00mais moi,
26:01avec le sénateur
26:02Acklimouillon,
26:02on leur a dit
26:03sur les accords de 68,
26:04si vous voulez
26:04qu'à un moment donné,
26:06on rompe ces accords-là,
26:08on revient
26:08aux accords déviants.
26:09Donc, ça veut dire
26:10liberté de circulation
26:11entre l'Algérie
26:12et la France.
26:13Si vous souhaitez
26:14qu'on fasse cela,
26:16allez-y.
26:17Mais c'est encore une fois,
26:18c'est qu'on attise
26:19le chiffon rouge
26:20et moi,
26:22ça commence
26:23à me gonfler
26:23qu'à un moment donné,
26:25on a des problèmes,
26:25nous en France,
26:26notamment sur les retraites,
26:27notamment sur le pouvoir d'achat,
26:29notamment sur la sécurité,
26:30sur le narcotrafic.
26:33Et à partir de là,
26:35on parle de l'Algérie.
26:36Ceux qui gagnent au loto,
26:38c'est l'Algérie.
26:38Non mais,
26:39à un moment donné,
26:39il faut arrêter,
26:40il faut arrêter tout ça.
26:42L'Algérie est un pays souverain,
26:43la France est un pays souverain,
26:45il y a des responsables
26:46qui sont à la tête
26:47de ces deux nations,
26:48il faut qu'ils se mettent
26:49autour d'une table
26:49et qu'ils discutent.
26:50Et qu'entre amis,
26:51à un moment donné,
26:51on peut se dire les choses,
26:53on peut se parler
26:54en disant
26:55je ne suis pas d'accord avec toi,
26:57mais si je ne suis pas d'accord
26:57avec toi,
26:58il faut des solutions
26:58et on les pose sur la table.
27:00Ce n'est pas en essayant
27:01de faire en sorte
27:02de mettre en place
27:05la nostalgie,
27:06et on en a beaucoup
27:07dans ce pays,
27:09en France,
27:09même si la grande majorité,
27:11ça ne les concerne pas.
27:13Ce qui les concerne,
27:14c'est qu'il y ait vraiment
27:15une entente
27:16entre ces deux peuples,
27:18parce que vous avez aussi
27:19des mariages
27:20entre Français et Algériens,
27:23il y en a beaucoup
27:23de plus en plus,
27:24et à partir de là,
27:25c'est nous l'objectif,
27:26comme le disait,
27:27on travaille pour l'avenir
27:28et pas pour le passé.
27:30Très bien.
27:30M. Melouli,
27:31lors de cette visite,
27:31une envie d'aller de l'avant
27:33a été constatée.
27:35Mais que faire ?
27:36Quelles sont les démarches
27:37qu'il faut entreprendre
27:38pour relancer le dialogue
27:39entre l'Algérie
27:39et la France aujourd'hui ?
27:41Alors déjà,
27:41il faut quand même,
27:42comme l'a dit le truc,
27:43déjà,
27:44moi je voudrais remercier
27:45celles et ceux,
27:47côté algérien,
27:47et côté français,
27:50parce qu'il y en a aussi
27:50dans le gouvernement,
27:51qui voulaient à tout prix
27:52que cette délégation
27:53se fasse.
27:55Pas nier ça.
27:57Et c'est d'ailleurs
27:58la volonté aussi d'Algérie,
28:00parce que nous permettent
28:01de venir,
28:01parce qu'ils auraient pu
28:02aussi refuser,
28:03ils ont refusé la délégation.
28:04On est la première délégation
28:05qui est venue en Algérie
28:06depuis la crise,
28:08lors de la crise,
28:09voilà.
28:10Donc il faut quand même
28:11noter cette volonté
28:13de part et d'autre.
28:14Alors bien sûr,
28:15il y a tous ceux
28:15qui voudraient
28:15que ça ne fonctionne pas,
28:17mais nous on va essayer
28:18de s'appuyer sur tous ceux
28:19qui veulent que ça fonctionne.
28:20Donc aujourd'hui,
28:21il faut qu'on continue
28:22avec nos collègues parlementaires,
28:23parce que nous,
28:24je le redis encore une fois,
28:25nous sommes de la diplomatie parlementaire,
28:26nous ne remplaçons pas les États,
28:28nous n'agissons pas
28:29à la place des États
28:29et des gouvernants.
28:31C'est au gouvernement
28:31après de discuter des choses.
28:33Nous,
28:33notre rôle à nous,
28:34c'est de défricher,
28:35d'ouvrir une voie.
28:35C'est juste nous,
28:37dans notre travail au quotidien,
28:39c'est de dire
28:39à nos gouvernements,
28:40à nos États,
28:42parlez-vous,
28:43dialoguez,
28:44ne restez pas dans la posture.
28:47C'est contreproncié.
28:48Et donc,
28:48c'est quand même
28:49important de le dire.
28:50Je pense que
28:51il y a les gens
28:51qui sont constructifs
28:53et les gens
28:54qui sont destructifs.
28:55Aujourd'hui,
28:56on nous a dit,
28:56puisque vous allez là-bas,
28:57il y en a qui ont écrit
28:58des choses politiques,
28:59demandez-leur
28:59de revenir avec ça.
29:01Ça,
29:03c'est des polémiques
29:04pour rajouter.
29:05Cette question-là
29:05va se traiter.
29:07Cette question-là
29:07sera sur la table.
29:08Il n'y a aucune question
29:09qui est taboue.
29:11Mais comme on dit,
29:12étape par étape,
29:14on ne construit pas
29:14et on ne peut pas,
29:16si on veut être
29:17dans le dialogue
29:17et dans le respect mutuel,
29:19on ne peut pas avoir
29:20cette posture d'injonction.
29:23On ne peut pas exiger
29:24de l'autre.
29:24Vous savez,
29:25c'est comme
29:25entre le patronat
29:27et le syndicat.
29:28Si le patron,
29:29il dit,
29:29pour commencer les négociations,
29:30ça, ça, c'est indiscutable,
29:32il n'y a aucune raison
29:33d'aller discuter.
29:34Si on commence à dire
29:35ça, ça, c'est un préalable
29:37à la discussion,
29:39il n'y aura pas de discussion.
29:41Donc moi,
29:41quand je rentre dans le discussion,
29:42je dis,
29:42il n'y a pas de préalable.
29:43Mais il n'y a pas non plus
29:44de tabou.
29:46Ni préalable,
29:46ni tabou.
29:47On parle de tout.
29:48On met tout sur la table.
29:50On le fait.
29:51Mais on n'a pas besoin
29:51de le faire
29:52sous les caméras,
29:52etc.,
29:53pour faire de la mousse
29:54et du buzz
29:55et du populisme
29:55comme a dit
29:56la sénageuse.
29:57Ça se fait
29:57entre gens,
29:59dans une discussion
30:01pour voir comment
30:02on fait avancer.
30:03Chacun doit dire
30:04les difficultés
30:05qu'il a,
30:07pointer les difficultés
30:08pour pouvoir apporter
30:09des réponses.
30:10Si vous avez
30:10un mauvais diagnostic,
30:12si vous rentrez
30:12chez un médecin
30:13et que vous avez
30:14un mauvais diagnostic,
30:16vous aurez un mauvais remède.
30:17Et en plus,
30:18quand vous donnez
30:18un remède,
30:19il y a les effets secondaires.
30:21Donc il faut
30:21qu'on évalue tout ça.
30:23Aujourd'hui,
30:23il ne s'agit pas
30:24de venir faire du buzz
30:25ou faire du coup
30:26en disant
30:27j'ai déclaré ça
30:28ou de « regardez-moi,
30:30je suis moi,
30:31je tente des bras,
30:33je suis busclore,
30:35je suis ceci »,
30:36c'est ridicule.
30:38Ça ne donne rien.
30:40Vous savez,
30:41la diplomatie,
30:43c'est du dialogue,
30:44c'est dans des espaces
30:46plus feutrés,
30:48c'est pas la truc.
30:49Sinon,
30:50vous n'avancez pas.
30:52Et vous savez,
30:52quand vous braillez,
30:53vous n'êtes pas écouté.
30:55Donc je leur dis
30:56à tous,
30:56essayez de baisser un peu le son,
30:59essayez d'être plus constructif,
31:00essayez d'être plus positif.
31:01Et aujourd'hui,
31:02c'est une première visite,
31:04mais comme on l'a dit
31:04avec le 7h et j'ai d'autres,
31:05avec nos autres 7h,
31:06nous reviendrons.
31:07Nous reviendrons
31:07sur notre volet, etc.
31:09Et d'ailleurs,
31:09même l'ambassade de France
31:10souhaite,
31:11l'ambassade souhaite
31:12et souhaite revenir,
31:13mais pour être avec nous,
31:14souhaite qu'effectivement
31:15nous soyons présents.
31:16Les Français
31:17qui vivent en Algérie,
31:18parce qu'ils ne savaient pas
31:19en parler à l'ambassade,
31:20nous ont demandé,
31:21nous étions à l'ambassade,
31:22nous ont remerciés,
31:24ont salué notre initiative.
31:25Ils nous ont dit
31:26qu'ils ont besoin de nous.
31:27Vous voyez ?
31:28Et les Algériens
31:29qui vivent en France
31:30nous disent
31:30« Salut cette initiative ! »
31:32et ils ont besoin de nous.
31:33Alors,
31:34c'est pour eux
31:35qu'on travaille.
31:36Ce n'est pas pour ceux
31:36qui aujourd'hui
31:37ont besoin des autres
31:39pour se mousser eux
31:40et se montrer.
31:41Nous,
31:41on n'a pas besoin
31:42de se mousser,
31:43de se montrer.
31:43Nous,
31:44on est au service
31:44de ceux qui nous ont élus
31:46et nous sommes au service
31:47au niveau international
31:48du droit international
31:49de la justice.
31:50Nous l'avons été en Palestine,
31:52nous l'avons été au Congo,
31:53nous l'avons été en Arménie,
31:54nous le serons en Algérie
31:55et partout ailleurs
31:56et personne ne pourra
31:57nous faire taire
31:58parce que nous avons été élus
31:59pour porter une voix.
32:01Très bien.
32:01M. Lawet,
32:02l'Algérie a bien accueilli
32:04votre visite.
32:05Comment elle a été perçue
32:06en France ?
32:07Écoutez,
32:07pour l'instant,
32:08très positivement,
32:09avec tous les échos
32:11que j'ai en France,
32:13pour l'instant,
32:14c'est plutôt positif.
32:15On n'a pas reçu
32:16d'invective,
32:17même si ici ou là,
32:18vous avez encore une fois
32:19des gens qui nous disent
32:20mais oui,
32:21il y a eu ça,
32:22mais aussi il y a eu ça.
32:23Non,
32:24nous,
32:24on n'est pas là
32:24pour encore une fois
32:25pour essayer de polémiquer.
32:28La polémique,
32:29ça ne sert à rien.
32:29Nous,
32:29on est là encore une fois
32:30sur une initiative constructive
32:33qui permette encore une fois
32:34entre les deux rives,
32:35les deux pays
32:36qu'on pose des choses
32:38sur la table
32:39et qu'on puisse en discuter
32:40pour pouvoir avoir le dialogue.
32:42Et nous,
32:42on est un petit peu,
32:42je dirais,
32:43les porte-parole,
32:46entre guillemets,
32:46qui permettent,
32:47à mon avis,
32:47quand on va revenir en France,
32:49d'expliquer aux ministres,
32:51et d'ailleurs,
32:52le sénateur,
32:53il lui disait,
32:54on a beaucoup été poussé
32:55à aller en Algérie
32:57de par le ministre
32:59des Affaires étrangères
33:00qui souhaitait
33:00qu'on y aille.
33:01mais je pense que le fait
33:03que le président de la République
33:04en parle hier,
33:05c'est qu'aussi,
33:06il ne l'a pas dit par hasard.
33:07Il savait qu'il y avait
33:08quand même des parlementaires
33:09en Algérie.
33:09Donc,
33:10il y avait un signal fort
33:10qui était donné à l'Algérie
33:12pour dire,
33:13non seulement vous avez
33:15des parlementaires français
33:16en Algérie,
33:17mais moi,
33:18dans mon discours du mai 1945,
33:20je le dis,
33:20je le redis,
33:21qu'il faut aussi reconnaître
33:23le crime qui a été fait
33:24le 8 mars 1945.
33:26Donc,
33:27à partir de là,
33:28construisons,
33:29laissons les personnes
33:30qui aboient,
33:32comme on dit,
33:32la caravane passe,
33:33les chiens aboient,
33:34et travaillons,
33:35travaillons,
33:36travaillons,
33:36et qu'on ait des interlocuteurs
33:38de par et d'autre
33:38sur les deux rives
33:39pour pouvoir construire
33:40vraiment un projet important
33:41qui permettra
33:42à la France et l'Algérie,
33:43et je vous dis encore une fois,
33:44la France et l'Algérie,
33:45c'est de par la culture,
33:47de par la langue,
33:49on est plus à même
33:50de pouvoir parler
33:51avec un Algérien
33:52que de parler
33:52avec un Chinois
33:53ou un Russe.
33:55C'est important.
33:56même si je n'ai rien
33:56contre les Chinois
33:57et je n'ai rien
33:57contre les Russes,
33:58mais le dialogue,
33:59quand vous allez dans la rue,
34:01vous parlez en français,
34:01tout le monde parle en français.
34:03Et donc,
34:04c'est là aussi
34:04que cette initiative
34:06qui est portée aujourd'hui
34:07par les parlementaires,
34:09et je remercie aussi
34:10M. Vénuil de la cité,
34:12mais les députés français
34:14qui aussi ont fait
34:15un travail excellent
34:16pour cette reconnaissance,
34:17parce que nous,
34:18on est en appui
34:18vis-à-vis des députés
34:20qui aussi leur donnent
34:21de la force
34:22pour pouvoir permettre
34:23à un moment donné
34:23d'avoir peut-être
34:24une résolution
34:24ou un projet de loi
34:26qui soit voté
34:26à l'Assemblée nationale,
34:27que nous porterons aussi,
34:29je l'espère,
34:29pour faire en sorte
34:30de dire
34:31que maintenant,
34:32ça suffit.
34:33Il faut qu'on travaille ensemble,
34:34il faut qu'on discute ensemble,
34:35il faut que les gouvernants
34:36travaillent ensemble
34:37pour que vraiment,
34:38on trouve une solution
34:38qui permette
34:39entre la France
34:40et l'Algérie
34:40de reprendre des couleurs
34:42et il le faut
34:43dans ce monde actuel
34:44qui, comme vous le savez,
34:46avec toutes les guerres
34:47qu'il peut y avoir,
34:48avec l'Inde et le Pakistan,
34:50Israël et Gaza,
34:52l'Algérie aujourd'hui
34:53doit,
34:54et la France,
34:55doivent faire un traité
34:56d'amitié
34:57qui permette
34:57de poser tous les problèmes
34:59des OQTF,
35:01de l'immigration,
35:03de l'économie,
35:04de ce qui va
35:05et de ce qui ne va pas
35:05et qu'on en parle.
35:06Mais ce n'est pas,
35:07encore une fois,
35:08en se lançant
35:09des boules puantes
35:09comme l'ont fait certains
35:11pour discréditer
35:13le dialogue
35:14qu'il peut y avoir
35:15entre la France
35:15et l'Algérie.
35:16Très bien.
35:16Quelque chose à ajouter,
35:17M. Melouli,
35:18un dernier mot ?
35:18Oui, je disais,
35:19effectivement,
35:20ceux qui,
35:21ceux qui à moi,
35:22d'ailleurs,
35:23en plus,
35:23ils sont très mal informés
35:23parce que moi,
35:24j'ai vu dans une chaîne télé
35:25pour ne pas la citer,
35:26enfin, je vais faire de pub,
35:28quand ils ont parlé de nous,
35:29enfin, ils ont mis quatre photos
35:30et quand ils ont parlé de moi,
35:30ils ont dit
35:30le sénateur socialiste.
35:32Donc, déjà,
35:33ils ne savent même pas
35:33de quel groupe je suis sénateur
35:35et après,
35:36ils veulent faire de la formation.
35:37Donc, déjà,
35:37qu'ils s'informent bien
35:38avant de vouloir informer les autres.
35:40C'est un message que je dis
35:41parce que sur certains plateaux,
35:42on voit quand même
35:43les approximations.
35:44Donc, ceux-là,
35:44on ne s'en inquiète pas.
35:45Et puis,
35:46je crois qu'il faut
35:48qu'on construise,
35:48il faut qu'on aille
35:49travailler sur les choses apaisées
35:50et qu'aujourd'hui,
35:52on ait vraiment ce levier
35:53et de rappeler que quand même,
35:55cette initiative n'a pas été,
35:57et je le dis,
35:58que ce soit d'un côté
35:59comme de l'autre,
35:59n'a pas été freinée.
36:02Elle a au contraire été encouragée.
36:04Donc, ça montre
36:04qu'il y a une volonté,
36:05qu'il y a une envie,
36:06mais il y a des gens
36:07qui n'ont pas la même volonté.
36:09Et donc,
36:10aujourd'hui,
36:10il s'agit effectivement
36:12de faire en sorte
36:13que les voies
36:13de l'espoir et de l'avenir
36:15étouffent les voies
36:17du passé,
36:19de la nostalgie
36:20et de la haine.
36:22Merci, M. Valloubi.
36:23Un dernier mot, M. Laouette.
36:24Moi, je souhaite un bon vent
36:25entre la France et l'Algérie,
36:27ce qui permettra,
36:27je pense,
36:29de trouver vraiment
36:30un couloir important
36:32entre nos deux rives
36:32et que cela soit
36:34plutôt bénéfique
36:35et ça permettra,
36:38je l'espère,
36:39vraiment un dialogue,
36:40une construction
36:40et d'essayer,
36:43on va dire,
36:44de permettre
36:45à nos...
36:47Parce qu'on parle politique,
36:49on parle de diplomatie,
36:50mais aussi un clin d'œil
36:51à tous les franco-algériens,
36:52les algériens de France,
36:54mais aussi les Français
36:55qui vivent ici,
36:56qu'on est avec eux
36:57et qu'on les soutient
36:58dans la démarche
36:59de réchauffement
37:00entre les deux rives.
37:01Pour ma part,
37:02je vous remercie
37:02tous les deux sincèrement
37:03pour votre présence
37:04et pour la clarté
37:05de vos réponses,
37:06M. Melouli.
37:06Merci beaucoup
37:07d'avoir accepté
37:07notre invitation.
37:08Merci, madame.
37:09Merci également,
37:10M. Lawage,
37:10d'avoir accepté notre invitation.
37:11C'est nous qui vous remercions
37:11de nous avoir invités, madame.
37:13Je vous en prie.
37:13Merci.
37:14Merci.

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