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00:00De 11h à 13h sur Europe 1, vous connaissez le rendez-vous, Pascal Praud vous attend pour commenter l'actualité.
00:05Pascal Praud et vous, bonjour Pascal !
00:07Bonjour ! Vous allez bien ?
00:11Ça va très bien !
00:11Jusqu'à 22h50 hier, j'ai passé une soirée formidable, parce que c'est vrai du PSG, parce que le match était vraiment...
00:18Il y avait du suspense, et puis c'est une équipe aujourd'hui, le PSG, ça n'a pas toujours été le cas.
00:23C'est d'ailleurs symbolique de voir que c'est sans Mbappé que cette équipe du PSG ira en finale de Ligue des Champions.
00:32Mais évidemment, après ce qui s'est passé, gâche la fête.
00:35Et ce qui me frappe une nouvelle fois ce matin, et je lisais la presse, et j'en parlais avec Olivier tout à l'heure,
00:39et puis j'ai écouté les radios, j'ai regardé nos concurrences, et j'ose dire, personne ne veut voir ce qui se passe en France.
00:46Personne ! C'est-à-dire que c'est une violence absolue quand même.
00:49Vous ne pouvez pas célébrer une victoire d'un club de football sans risquer votre vie.
00:54C'est ça la réalité.
00:56Vous ne pouvez pas aller sur les Champs-Élysées, si vous êtes parent, vous dites à vos enfants, n'y allez pas.
01:00Tout le monde semble s'en accommoder.
01:01Il y a 43 interpellations, il y a une personne qui est en urgence absolue, il y a des magasins pillés.
01:06Vous avez vu des flics chargés sur ce qu'on appelle des supporters,
01:10et qui sont des jeunes gens, manifestement, qui n'ont pas tous les codes pour comprendre qu'on peut célébrer ensemble quelque chose de « bon enfant »,
01:19comme on disait Jadis, « bon enfant ». Ce mot n'existe plus.
01:22Et donc ça, c'est une réalité première.
01:24Et la deuxième réalité, c'est qu'on ne veut pas l'avoir.
01:27C'est-à-dire qu'on ne veut pas l'avoir.
01:29C'est-à-dire que ce matin, j'ai lu le Parisien, il parle d'une foule communion, etc.
01:32Ben non, ce n'est pas du tout une foule en communion, en fait.
01:34C'est de l'hyper-violence et du pillage sur les Champs-Elysées.
01:38Donc après, c'est révélateur.
01:41En fait, chaque fait est révélateur de notre société.
01:45Ça renvoie à ce que disait Gérald Darmanin, il n'y a pas un endroit « safe » en France.
01:50Le dernier endroit où il faut aller, c'est les Champs-Elysées.
01:52Donc le 31 mai, il y a une finale.
01:54Les supporters sont ravis.
01:55C'est ce que j'allais vous dire, ce n'est que la demi-finale.
01:57Mais je peux vous dire que le préfet de police, il va avoir des maux de tête.
02:01Parce que qu'est-ce qu'il faut faire ?
02:02Il faut interdire les Champs-Elysées ?
02:04Qu'est-ce qu'il faut faire le 31 mai ?
02:05Il faut interdire les Champs-Elysées ?
02:07Il faut mettre je ne sais combien ?
02:09Ils étaient partiellement fermés hier.
02:10Hier, il y avait 2000 policiers.
02:142000 policiers.
02:15Oui, mais il y a aussi des supporters qui ont très envie de faire la fête.
02:17Mais ce n'est pas faire la fête.
02:19Ce n'est pas des supporters.
02:21Ah oui, il y en a qui ont envie.
02:22Ce que je veux dire, c'est que fermer les Champs-Elysées,
02:24ça contraindrait d'autres à ne pas pouvoir fêter une éventuelle victoire du Paris Saint-Germain.
02:28Il y a une personne qui est en urgence absolue.
02:31Je veux dire, et ça renvoie aux Jeux Olympiques où tout s'est bien passé,
02:35comme par hasard.
02:36Tout s'est bien passé.
02:37Alors là, il y avait une foule bon enfant, il n'y avait pas de problème et de ça.
02:41Donc, la réalité, on peut dire que c'est le public du foot, c'est le public du PSG.
02:46Oui, voilà, c'est ça que j'allais vous dire.
02:47On peut dire 50 choses, ça ne se passe pas partout,
02:51ça ne se passe pas dans toutes les villes du monde,
02:53ça ne se passe pas dans tous les sports.
02:55Et moi, je trouve ça invraisemblable, au fond.
02:59Je trouve ça tellement triste.
03:01C'est-à-dire qu'en 1976, vous avez le Saint-Etienne qui a défilé sur les Champs-Elysées,
03:05il n'y avait pas un souci.
03:06Mais j'avais perdu.
03:08En plus, ils avaient perdu.
03:09En tout cas, c'est vrai que le supporterisme, encore une fois, montre...
03:13Et la presse, je vous le répète, c'est sidérant de lire et d'entendre et d'écouter ce que je vois.
03:18Après, la décharge de la presse écrite, les faits datent du milieu de l'année.
03:21Alors, d'accord, si vous voulez la presse écrite.
03:22Les bilans de 3h de l'année.
03:24D'accord, si vous voulez la presse écrite.
03:25Regardez les journaux ce matin, écoutez les radios ce matin.
03:28Personne ne veut parler de ça.
03:30Ah ben si, on le fait sur Europe 1.
03:31Bien sûr.
03:32Depuis 5h, on le fait, Pascal.
03:33Je suis d'accord.
03:34Et vous allez poursuivre, évidemment, cette conversation sur l'exploit du PSG terni par les incidents,
03:39le mot est faible, sur les Champs-Elysées et alentours.
03:43On en parle de 11h à 13h avec Pascal Praud sur Europe 1, le numéro du Standard.

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