Lors d'une conférence de presse commune à l'Élysée, le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz et Emmanuel Macron ont affiché mercredi 7 mai leur volonté de "répondre ensemble aux défis que l'Europe affronte" en donnant un "nouveau départ" à la relation bilatérale France-Allemagne.
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00:00Monsieur le chancelier, messieurs les ministres,
00:02messieurs les ambassadeurs, mesdames, messieurs,
00:06cher Friedrich, c'est un réel plaisir pour moi
00:09de t'accueillir à Paris.
00:12En effet, accueillir le nouveau chancelier fédéral d'Allemagne
00:15pour ouvrir une nouvelle page de la relation bilatérale,
00:19de l'amitié franco-allemande, mais aussi des grands projets
00:23européens est un moment important pour notre pays.
00:27Et donc, félicitations pour l'élection d'hier
00:29et merci d'être aujourd'hui à Paris dans ce premier voyage.
00:34Et 62 ans après le traité de l'Elysée,
00:376 ans après le traité d'Aix-la-Chapelle,
00:40donnant un nouvel élan à notre partenariat,
00:44c'est au fond une amitié bien plus qu'une coopération
00:47que nous voulons ancrer et ce que nous avons appelé
00:50ce réflexe franco-allemand que nous voulons réinstaller partout.
00:54Et dans la tribune que nous avons aujourd'hui publiée ensemble,
00:58comme dans tous les travaux que nous avons élaborés ces dernières semaines
01:03et surtout tout le travail qui nous attend dans les semaines et mois à venir,
01:08nous souhaitons que l'action se construise systématiquement ensemble.
01:13Nous voulons répondre ensemble aux défis que l'Europe affronte.
01:19Nous voulons ensemble agir sur les sujets prioritaires à nos yeux,
01:23la souveraineté, la sécurité, la compétitivité.
01:28La première de nos responsabilités, en effet, est la sécurité en Europe.
01:32Et elle passe avant tout par notre soutien résolu à l'Ukraine
01:35face à l'agresseur russe.
01:38Avec l'Allemagne, nous allons continuer à travailler avec nos partenaires,
01:41avec les Américains et toutes les nations volontaires
01:43pour parvenir à un cessez-le-feu
01:45et créer les conditions d'une paix juste et durable,
01:48fondée sur des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine.
01:52Et ensemble, nous devrons également continuer
01:55de tirer toutes les conséquences de la menace systémique
01:57que la Russie fait peser sur notre sécurité européenne.
02:02Pour cela, nous continuerons d'investir dans la défense.
02:05C'est ce que nous faisons depuis 2017 en France,
02:07avec une trajectoire de doublement de notre budget.
02:10Et je veux saluer la décision historique prise par l'Allemagne
02:13après la décision de 2022,
02:17celle historique prise il y a quelques semaines,
02:19sous votre impulsion d'investir massivement dans la défense,
02:23mais au-delà, dans le réinvestissement
02:24dans les infrastructures pour d'autres pays.
02:27Ce réveil stratégique pour la défense européenne,
02:31nous l'accélérons depuis le Conseil européen de mars
02:33et ensemble, nous aurons à rendre opérationnel
02:36le plan proposé par la Commission européenne,
02:39mobiliser des financements privés et publics
02:41pour des besoins capacitaires prioritaires,
02:43investir massivement dans notre base industrielle
02:46et technologique de défense européenne.
02:49Nous allons donc accélérer nos programmes franco-allemands,
02:51développer des capacités nouvelles
02:53et au-delà des chars, avions de combat,
02:55missiles de longue portée,
02:56nous allons mettre en place un Conseil de défense
02:59et de sécurité franco-allemand
03:00qui se réunira régulièrement
03:02pour apporter des réponses opérationnelles
03:05à nos défis stratégiques communs.
03:09Nous allons aussi coordonner nos travaux respectifs
03:11pour partager nos analyses
03:13et actualiser nos revues stratégiques nationales.
03:17Enfin, nous établirons un programme franco-allemand
03:19d'innovation de défense
03:20pour permettre les innovations de rupture
03:23nécessaires à la guerre de demain.
03:27Ensuite, c'est une Europe plus souveraine que nous voulons,
03:30comme je viens de le dire,
03:31mais également plus prospère et plus compétitive.
03:34Et pour répondre aux défis de concurrence internationale
03:36qui nous sont posés,
03:37là aussi, nous voulons agir main dans la main.
03:41Cela vaut pour les droits de douane américains,
03:43pour une réponse européenne unie
03:44et une issue équilibrée
03:48qui respectera nos intérêts.
03:50Cela justifie encore plus
03:51que nous avions-y en Europe
03:53sur notre propre agenda de compétitivité.
03:55Et là, notre volonté ensemble
03:57est d'accélérer la simplification
03:59dans beaucoup de domaines,
04:00nous l'avons dit,
04:01qu'il s'agisse de CRSD ou CS3D,
04:05de pouvoir également avoir une industrie
04:08plus compétitive
04:09à travers une politique énergétique
04:11à la fois décarbonée,
04:15mais également moins coûteuse.
04:18Pour assurer notre souveraineté énergétique
04:20dans le respect des choix nationaux,
04:21nous appelons à mettre fin
04:22à toutes les discriminations au niveau européen
04:25à l'égard des énergies bas carbone,
04:27nucléaire comme renouvelable.
04:29Nous voulons une vision d'ensemble
04:30des marchés énergétiques
04:31et un investissement au niveau européen
04:34dans nos réseaux et infrastructures transfrontalières.
04:37Tout nouvel objectif climatique
04:39nécessitera des stratégies crédibles et financées
04:41afin de garantir notre compétitivité
04:43et éviter les fuites de carbone.
04:46Nous soutiendrons un agenda européen d'investissement
04:48pour assurer notre compétitivité
04:50et réduire nos dépendances stratégiques
04:52en matière d'intelligence artificielle,
04:54de quantique, d'énergie propre,
04:56biotechnologie, de spatial,
04:57de semi-conducteur ou de défense.
05:00Et avec l'Allemagne,
05:01nous allons établir les feuilles de route
05:02pour des stratégies conjointes dans ces domaines
05:04en matière de recherche, d'investissement,
05:06mais aussi de simplification et de compétitivité.
05:10Et donc nous souhaitons,
05:11et nous allons dès demain lancer ensemble
05:13plusieurs groupes de travaux très concrets
05:15entre nos équipes pour avancer dans ces domaines,
05:18rendre de part et d'autre
05:19durant nos industries plus compétitives,
05:22renforcer les coopérations,
05:24mais aussi pousser à une accélération
05:26de la simplification de l'agenda européen.
05:29Nous voulons accélérer en Europe
05:30sur la création d'une véritable union
05:32de l'épargne et de l'investissement
05:33pour mobiliser l'investissement privé
05:35et que l'épargne abondante en Europe
05:38soit mieux utilisée
05:40pour servir nos grands objectifs stratégiques.
05:44Nous savons qu'il faut investir,
05:46mais également simplifier et alléger
05:47les charges réglementaires.
05:49Beaucoup de choses ont été dites
05:50dans le rapport de Mario Draghi
05:51et c'est une priorité que nous partageons
05:53avec le chancelier Merz.
05:55Cela suppose enfin de revoir le logiciel
05:57aussi de la politique commerciale,
05:59diversifier nos partenariats internationaux,
06:01nos débouchés,
06:03dérisquer nos chaînes de valeurs,
06:05promouvoir une concurrence loyale,
06:07protéger nos approvisionnements,
06:08nos technologies,
06:08nos secteurs stratégiques et sensibles.
06:11Et c'est au coeur de la stratégie
06:12de sécurité économique qui sera le nôtre.
06:15Enfin, avec M. le chancelier,
06:17nous partageons une conviction forte.
06:19Notre ambition pour l'Europe n'est possible
06:21que si l'Allemagne et la France
06:22se coordonnent sur leurs réformes économiques
06:24et sociales respectives
06:25pour faire converger nos modèles.
06:27Sur l'investissement,
06:30sur la défense,
06:31sur l'énergie,
06:32sur l'espace,
06:33je l'ai dit,
06:33nous allons travailler main dans la main,
06:36sans naïveté,
06:37avec un objectif commun
06:38et un pilotage très étroit
06:40entre nos équipes et nous-mêmes.
06:42Et quand il y aura des choses
06:43qui peuvent être des désaccords,
06:45parce qu'il peut y avoir
06:45des désalignements d'intérêts,
06:47c'est normal,
06:47parce que nous avons des acteurs
06:48qui sont en compétition,
06:50nous les réglerons ensemble.
06:52Et nous voulons aussi
06:52nous synchroniser,
06:53nous coordonner
06:54sur nos marchés du travail,
06:55notre fiscalité
06:56et nous renforcer mutuellement.
06:58Sur ces enjeux,
07:00nous voulons relancer
07:00ce réflexe franco-allemand
07:02et proposerons
07:04à nos organisations patronales,
07:07syndicales,
07:08nos économistes,
07:09nos forces politiques
07:10de travailler ensemble
07:11pour mettre en oeuvre
07:12une feuille de route
07:14et d'action commune.
07:16Sur les migrations,
07:17enfin,
07:18nous avons adopté
07:19au niveau européen
07:19le pacte sur l'asile
07:20et l'immigration,
07:21qui est un cadre efficace
07:22qui doit être mis en oeuvre
07:23sans attendre.
07:25Et avec l'animal,
07:25nous voulons le faire
07:26de façon parfaitement harmonisée
07:27et le compléter
07:28par un cadre européen
07:29robuste sur les retours.
07:32Nous sommes aussi attachés
07:33au bon fonctionnement
07:33de l'espace Schengen
07:34et nous agirons
07:35de façon coordonnée
07:36pour en assurer
07:37le pilotage stratégique.
07:38Mais là aussi,
07:39le renforcement
07:40de la protection
07:40de nos frontières,
07:41la coopération en la matière
07:42est un objectif
07:44très important pour nous deux.
07:45Voilà, mesdames et messieurs,
07:47ce que je voulais dire ici.
07:48Monsieur le chancelier,
07:50cher Friedrich,
07:51je me réjouis
07:52de l'ambition
07:52que nous avons décidé
07:53de porter ensemble
07:54et de ce réflexe commun.
07:56Je me réjouis
07:57que vous nous fassiez
07:58l'honneur
07:58de commencer
07:59votre mandat ici
08:00à Paris
08:01et je sais aussi,
08:04nous venons de décider
08:05que nous aurons l'honneur
08:06à l'été
08:07de pouvoir ainsi réunir,
08:11tirant toutes les conséquences
08:12concrètes du travail
08:13à marche forcée
08:14que nous allons lancer
08:14dès demain,
08:16de tenir le premier conseil
08:17des ministres franco-allemands
08:18dont nous avons acté le principe
08:20et il permettra
08:21de décliner inconcréto
08:23les fruits de cette feuille de route
08:24que nous avons travaillé ensemble,
08:26des annonces d'aujourd'hui
08:27et surtout par le bon travail
08:28de nos équipes
08:29et de nos ministres.
08:31Merci d'être là,
08:33merci de ce que nous avons
08:34déjà acté et décidé
08:35et merci surtout
08:37du travail immense
08:39qu'il nous reste à faire
08:40dans des temps
08:40ô combien historiques.
08:42Je suis très heureux
08:42que nous ayons l'opportunité
08:43de le faire ensemble.
08:45Merci, monsieur le chancelier,
08:46cher Frédéric.
08:47Merci, monsieur le président.
08:51Merci, monsieur le président,
08:52cher Emmanuel,
08:53mesdames et messieurs.
08:54Tout d'abord,
08:55un grand merci
08:56au président français
08:57pour son aimable invitation
09:01de venir ici
09:02pour ma première visite
09:03à l'étranger
09:05après mon élection
09:06comme chancelier fédéral
09:07de l'Allemagne
09:09et de venir ici à Paris.
09:10C'est une bonne tradition
09:11et c'est aussi l'expression
09:13d'un attachement profond
09:14entre nos deux pays.
09:18C'est aussi l'expression
09:20des liens personnels
09:23très profonds
09:24que nous avons su tisser
09:26au cours des dernières années
09:27Emmanuel Macron
09:29et moi-même
09:30dans la coopération
09:32franco-allemande.
09:34Ce partenariat étroit
09:35entre la France
09:36et l'Allemagne
09:37peut presque paraître
09:38évident aujourd'hui,
09:41mais loin de là.
09:43Et je suis vraiment reconnaissant
09:45que je puisse venir ici
09:47à Paris en séjour
09:48puisque l'amitié franco-allemande
09:51est un cadeau,
09:52un cadeau du pardon
09:54et de la réconciliation,
09:55notamment pour nous,
09:57Allemands.
09:58Et elle est aussi le fruit
09:59d'une grande perspicacité politique
10:02de celles et ceux
10:03qui, il y a 70 années,
10:07occupaient les mêmes fonctions
10:09que nous en tant que président
10:11de la République française
10:12et chancelier fédéral
10:13de l'Allemagne.
10:17Demain,
10:18nous allons commémorer
10:20les 80 ans
10:21au jour le jour
10:25de la fin
10:26de la Seconde Guerre mondiale.
10:29Et en cet anniversaire,
10:30le 8 mai 2025,
10:33est une belle opportunité,
10:35une belle occasion
10:36pour jeter le regard
10:37en arrière
10:39et aussi porter
10:40un regard
10:41vers l'avenir.
10:44Ces 80 ans
10:45ont marqué
10:46un profond changement
10:47des liens
10:48entre nos deux pays
10:49et je voudrais
10:50y contribuer
10:51pour que ces liens
10:52soient encore
10:53plus étroits
10:54à l'avenir
10:55comme partenaires
10:56et amis
10:57au cœur de l'Europe.
10:59Il est donc pour moi
11:00un grand honneur personnel
11:02et aussi un devoir
11:03d'être ici à Paris,
11:06de pouvoir être ici à Paris.
11:07Merci beaucoup
11:08la France,
11:10merci beaucoup
11:10à toi Emmanuel
11:12et à ton gouvernement
11:12pour cette belle amitié.
11:15Mesdames et Messieurs,
11:16l'Europe se trouve
11:17à nouveau face
11:17à d'énormes enjeux.
11:19Elle a besoin
11:20de plus de sécurité
11:21notamment.
11:23Mais Emmanuel Macron
11:24l'a déjà dit
11:24dans sa déclaration,
11:27elle a notamment
11:27besoin de plus
11:28de compétitivité
11:30et pour cela
11:30elle doit être
11:31plus unie.
11:33Nous nous avons relevé
11:34ces défis
11:35que si la France
11:36et l'Allemagne
11:36sont encore plus unies
11:38que par le passé
11:39mais si elles savent
11:41également construire
11:42des compromis
11:43et faire avancer
11:44ensemble
11:45le progrès
11:46ensemble
11:46avec nos amis
11:47et voisins européens.
11:49Voilà pourquoi
11:50Emmanuel Macron
11:51et moi-même
11:52sommes convenus
11:54d'un renouveau
11:56franco-allemand
11:57pour l'Europe.
11:58nous allons donner
11:59un nouvel élan
12:00à l'amitié franco-allemande
12:02et approfondir
12:03notre coopération
12:04à tous les niveaux.
12:06Et nous allons aussi
12:07développer de nouveaux formats
12:09et continuer
12:10à les développer
12:11comme par exemple
12:12le format E3
12:13et le triangle
12:14de Weimar
12:14dans un esprit
12:16de confiance
12:17et de coopération
12:18étroite.
12:19Ceci est vrai
12:20notamment pour le domaine
12:21de la sécurité
12:22et la défense.
12:23Ensemble,
12:24nous allons prendre
12:24des mesures
12:25visant à renforcer
12:26la sécurité
12:27et les capacités
12:28de défense
12:29de l'Europe
12:29et à renforcer
12:31le pilier européen
12:32de l'OTAN.
12:34Cela s'applique
12:34également à la coopération
12:36bilatérale
12:36en matière d'armement
12:37que nous allons
12:38approfondir
12:39et accélérer
12:40tout comme la coopération
12:41avec nos partenaires
12:42européens.
12:43Pour y parvenir,
12:44tous les États membres
12:45européens
12:46devront augmenter
12:48leurs dépenses
12:49en matière de défense
12:50pour combler
12:52les déficits
12:53en matière
12:53de capacités militaires
12:54et pour continuer
12:55à soutenir
12:56pleinement l'Ukraine.
12:57Ensemble,
12:57le Président
12:58et moi-même,
12:59nous apportons
13:00notre soutien
13:01explicite
13:02à la Commission
13:03européenne
13:04dans son projet
13:05de renforcement
13:05des capacités
13:06européennes
13:06de défense.
13:07Maintenant,
13:08il s'agit
13:09de rapidement
13:10mettre en oeuvre
13:11ces bonnes propositions.
13:13Le Président
13:13et moi
13:14sommes convenus
13:15de renforcer
13:17le Conseil
13:18franco-allemand
13:19de défense
13:19et de sécurité
13:21pour mieux
13:22coordonner
13:23à l'avenir
13:24notre soutien
13:26à l'Ukraine
13:27pour harmoniser
13:28nos programmations
13:29nationales
13:30de défense
13:31et également
13:32harmoniser
13:33nos projets
13:35d'acquisition
13:35et pour parler
13:36des questions
13:37liées à la sécurité
13:38et la défense.
13:39Il est aussi clair
13:40que l'Ukraine
13:42peut compter
13:43sur l'Allemagne
13:44et sur la France
13:45dans sa lutte
13:45défensive
13:46contre l'agression russe.
13:48Et je voudrais
13:49le dire très clairement
13:50que le Président
13:51Trump
13:51a notre plein soutien
13:53quand il s'agit
13:53de mettre fin
13:54à cette guerre
13:55et aux tueries
13:57en Ukraine.
13:59Pour cela,
14:00nous allons
14:00étroitement
14:01comparer
14:01avec les Etats-Unis,
14:03avec l'Ukraine
14:04et nos partenaires
14:04européens
14:05pour parvenir
14:06à une paix
14:07juste et durable
14:08et solide.
14:09Dès qu'un accord
14:10de cesser le feu
14:11sera trouvé,
14:11nous sommes prêts
14:12à participer
14:13à son suivi
14:14sous un leadership
14:15fort des Etats-Unis.
14:20Nous allons également
14:21donner des garanties
14:22de sécurité robustes
14:24à l'Ukraine
14:25ensemble
14:25avec nos partenaires
14:26et faire en sorte
14:28que l'Ukraine
14:30puisse se défendre
14:31contre toute autre
14:32agression
14:33aujourd'hui et demain.
14:35Mesdames et messieurs,
14:36le président français
14:37Mohamed,
14:38nous avons également
14:39parlé des tensions
14:40entre l'Inde
14:40et Pakistan
14:41déclenchées par
14:42une perfide attaque
14:43terroriste
14:44contre d'innocents
14:45terroristes.
14:47Le gouvernement
14:48précédent
14:49avait déjà
14:50condamné
14:50cet attentat
14:52avec la plus
14:53grande fermeté
14:54et mon gouvernement
14:55le voit
14:56de la même manière.
14:58Nous sommes d'accord
14:59que nous suivions
14:59cette évolution
15:01avec une grande
15:02préoccupation
15:03et maintenant
15:04il faut vraiment
15:05garder la tête
15:05froide,
15:07il faut pratiquer
15:08de la retenue
15:09et de la raison
15:09pour éviter
15:11toute escroquation
15:12escalade
15:12dans la région.
15:14Nous sommes
15:15en contact
15:16avec nos partenaires
15:17en Europe
15:17et aussi
15:18avec les parties
15:18au conflit
15:19pour essayer
15:20d'exercer
15:23notre influence.
15:25Mesdames et messieurs,
15:25je voudrais revenir
15:26au 8 mai,
15:27ce n'est pas seulement
15:28la veille du 8 mai,
15:30vendredi,
15:30nous allons également
15:31fêter les 75 ans
15:33du plan Schumann
15:35qui est présenté
15:37à même pas
15:38900 mètres d'ici.
15:41le 9 mai 1950,
15:43son idée
15:44de mettre en commun
15:45la production française
15:46et allemande
15:47de charbon
15:48et d'acier
15:49n'était pas
15:50un projet
15:51de politique économique
15:53mais vraiment politique
15:54et était le fondement
15:56pour la réconciliation
15:58entre l'Allemagne
16:00et la France
16:00après la seconde guerre mondiale
16:02et était également
16:04l'étantiel initial
16:05de l'Union européenne.
16:08Pour nos deux pays,
16:09on découle
16:10une responsabilité
16:11particulière
16:12pour l'Europe
16:13et une des questions
16:15importantes
16:16qu'a déjà rappelé
16:17le président français,
16:19c'est comment
16:19pouvons-nous
16:22nous positionner
16:24au sein
16:25de l'Union européenne
16:26pour mieux préparer
16:27notre avenir.
16:29Il y a bien sûr
16:30l'élargissement
16:31de l'Union européenne,
16:32il faut aussi
16:33sauvegarder
16:33sa capacité
16:34d'agir
16:35donc en parallèle
16:36avec le processus
16:37d'élargissement,
16:38il faut également
16:39le processus
16:40de réformes internes
16:42auxquelles
16:42nous voulons contribuer.
16:44Nous allons bien sûr
16:45travailler
16:46en concertation
16:47avec nos amis
16:49et partenaires
16:49dans l'Union européenne,
16:51notamment avec
16:52nos amis
16:53et voisins polonais.
16:54Vous savez que
16:55dans la folie
16:56je vais me rendre
16:57à Varsovie
16:58et également
17:00en matière
17:01de la politique
17:02économique,
17:03nous voulons
17:03donner
17:06de nouvelles
17:06impulsions.
17:07Le président
17:08a déjà évoqué
17:09quelques filières,
17:10je partage
17:11tout à fait
17:11ce qu'il a dit
17:12par rapport
17:13à ces industries
17:14que nous voulons
17:14renforcer
17:15où il s'agit
17:16vraiment de renforcer
17:18notre compétitivité
17:20et de la compétitivité
17:22de la base
17:22industrielle
17:23européenne.
17:24Il faut une réduction
17:25de la bureaucratie
17:27au niveau européen
17:29et aussi
17:29dans nos pays.
17:30Il faut être
17:31plus innovant
17:31et plus productif.
17:34Le renforcement
17:35de la productivité
17:38exige
17:38une approche globale
17:40et il faut également
17:41bien sûr
17:41les marchés
17:42des capitaux européens.
17:44On en a déjà
17:45parlé par le passé.
17:47Nous avons
17:47un grand intérêt
17:49à intégrer
17:51les marchés
17:52des capitaux
17:52en Europe
17:53entre la France
17:54et l'Allemagne.
17:55Il faut mobiliser
17:56notamment
17:56du capital
17:57privé
17:58pour pouvoir
17:59réaliser
18:00les investissements
18:01nécessaires.
18:02L'Allemagne
18:02et la France
18:04peuvent donner
18:04des impulsions
18:05comme une décisive
18:06pour renforcer
18:08la compétitivité
18:09et pour notre
18:10compétitivité
18:11il faut bien sûr
18:12aussi un marché
18:13intérieur
18:14fort et ouvert.
18:15Je suis reconnaissant
18:16des mentions
18:18qui ont été faites
18:19par rapport
18:20au marché intérieur
18:21pour renforcer
18:22la compétitivité
18:23et pour continuer
18:25à développer
18:26le marché intérieur
18:27et tous deux
18:28nous voulant
18:29soutenir
18:29ces efforts.
18:32Il faut bien sûr
18:33également
18:34une politique
18:35commerciale
18:36ouverte
18:37et ambitieuse
18:38de l'Union européenne
18:39de libre-échange
18:40basé sur des règles.
18:43Cela reste fondamental.
18:44Nous sommes en faveur
18:45de nouveaux accords
18:46commerciaux
18:47de l'Union européenne.
18:49Mesdames et messieurs
18:50voici donc
18:51notre agenda.
18:53Bien sûr
18:53on a également
18:55des mandats
18:56qu'on va confier
18:58à nos gouvernements
18:59entre les différents
19:00ministres
19:01de commencer
19:04à mettre en oeuvre
19:04certains projets
19:06dans tous les domaines
19:07de la politique économique
19:08de sécurité
19:09de défense
19:10de la politique fiscale.
19:12Je suis très heureux
19:13et j'imagine
19:14nombreux d'entre vous
19:16le savent déjà
19:17que depuis
19:19le Parlement européen
19:20je suis très étroitement
19:23liée à la France
19:24et je suis vraiment
19:25très heureux
19:26de pouvoir coopérer
19:27de pouvoir travailler
19:28avec le président Macron
19:31de la coopération
19:31entre les deux gouvernements.
19:33Nous allons chercher
19:34à créer différents formats
19:36et donner des mandats
19:38en intégrant
19:39la société civile
19:40les patronales
19:42les sociétés civiles
19:44pour commencer
19:45ces travaux
19:46et avec notre souhait
19:48de vraiment
19:49approfondir,
19:51intensifier
19:51la coopération
19:52entre la France
19:53et l'Allemagne.
19:53Je crois que c'est
19:54le bon moment
19:54de le faire.
19:55Je me réjouis
19:56à la perspective
19:56de le faire
19:57tous les ensemble.
19:58Merci.
20:03Merci le chancelier fédéral,
20:05M. le président,
20:07M. la ville
20:07de Frankfurter Allgemeine Zeitung.
20:10Déjà avant
20:10votre nomination,
20:12M. le chancelier,
20:13vous avez déjà commencé
20:14avec votre concertation
20:15avec le président français.
20:17Est-ce que vous pouvez nous dire
20:18dans quel domaine
20:19ce réflexe
20:23franco-allemand
20:24évoqué par le président
20:25ne fonctionnait pas encore
20:27assez bien ?
20:28Alors,
20:28qu'en est-il
20:29de l'accord de libre-échange
20:31avec les États
20:32du Mercosur ?
20:34Et qu'en est-il
20:35de la disposition
20:36également
20:37à une réponse
20:40commune
20:42à cette politique
20:44erratique
20:44en matière
20:46de droit de l'homme
20:47du président Trump ?
20:48Et deuxième question,
20:49le pacte de stabilité.
20:51Ursula von der Leyen
20:52a fait une exception
20:53pour les dépenses
20:55de défense.
20:57Est-ce que l'Allemagne
20:58représente maintenant
20:59une position
21:00plus souple
21:01par rapport
21:02aux dépenses
21:03de défense ?
21:05Bien sûr,
21:06nous avons parlé
21:07de tous ces sujets.
21:08Nous sommes d'accord
21:09qu'en matière
21:10de politique commerciale
21:12en Europe,
21:12nous voulons faire
21:13des progrès.
21:14Ce n'est plus
21:15la compétence
21:18des États membres,
21:19c'est une compétence
21:20exclusivement européenne.
21:22Vous connaissez
21:22mon opinion personnelle
21:24que l'accord
21:24avec le Mercosur
21:26devrait être
21:27rapidement ratifié
21:29et mis en œuvre.
21:30Mais nous cherchons
21:32encore d'autres
21:32partenaires commerciants.
21:34nous soutenons
21:35la Commission
21:36dans cette recherche
21:38de partenaires
21:39commerciaux.
21:40C'est le bon moment
21:41de préparer
21:41de nouveaux accords
21:42de libre-échange
21:43et de les ratifier.
21:45Nous sommes d'accord
21:46sur le principe.
21:47Je sais qu'en France,
21:48il y a encore
21:49quelques sujets
21:50où la France
21:52attend encore
21:53quelques réponses
21:54par rapport
21:55à ces accords.
21:56Mais je crois
21:56que ce sont
21:56des sujets particuliers
21:58qui ne remettent pas
21:59en cause
22:00le principe
22:01et que nous allons
22:02pouvoir trouver
22:03la voie pour
22:05continuer
22:06et pour développer
22:07ces accords.
22:09Le pacte de stabilité
22:10reste en vigueur.
22:12C'est vrai
22:12qu'il peut y avoir
22:13des exceptions
22:14et ce sont
22:15les instruments
22:16que nous utilisons
22:18également
22:18en Allemagne
22:20avec le changement
22:21de la loi fondamentale
22:22que les dépenses
22:25de dépenses
22:26au-dessus de 1%
22:28ne soient plus
22:29comptabilisées
22:30pour le déficit
22:32fiscal.
22:33Et donc,
22:34c'est une approche
22:34que l'Allemagne
22:35soutient.
22:36Mais nous restons
22:37également convaincus
22:38qu'au-delà
22:39des dépenses
22:39de défense,
22:42ces règles
22:42fiscales
22:43doivent être
22:44et rester
22:46en vigueur.
22:47C'est un signal
22:48également fort
22:49en direction
22:50des marchés
22:50des capitaux
22:51que l'Union européenne
22:52reste engagée
22:55pour faire
22:57respecter
22:58ces règles
22:59pour ne pas
23:00dépasser
23:01la viabilité
23:03des dettes
23:04en Europe.
23:06Nous pensons
23:06la stratégie
23:07économique
23:08que notre Europe
23:10doit conduire.
23:11On aurait tort
23:12de penser
23:13que les dogmes
23:13d'hier sont valables
23:14dans un monde
23:15où tout se transforme.
23:16C'est pourquoi
23:17nous sommes
23:18totalement d'accord
23:19pour dire
23:19que l'Union européenne
23:20doit continuer
23:21de bâtir
23:21une diversification
23:22commerciale.
23:24Et il faut le faire.
23:27en ayant en tête
23:28très clairement
23:29nos intérêts
23:29et en étant convaincus
23:32que nous avons
23:32une économie compétitive
23:34et dont on veut
23:34renforcer la compétitivité.
23:36Sur les accords
23:38commerciaux
23:38qui sont en train
23:39d'être discutés,
23:40ceux à venir
23:41comme ceux
23:41qui, en effet,
23:42ont pu donner lieu
23:43à des prises de position
23:44de la France
23:44comme le Mercosur,
23:45j'essaie d'être cohérent
23:46avec cela.
23:48Nous sommes pour
23:48les accords commerciaux
23:49s'ils protègent
23:51les producteurs européens
23:53et leur assure
23:54une égalité
23:56de traitement
23:57et de conditions
23:58d'opération.
24:01C'est pourquoi,
24:02par exemple,
24:02nous avons défendu
24:03le CETA
24:03et l'accord
24:05avec le Canada
24:05parce que,
24:07tout en ouvrant
24:08beaucoup nos économies,
24:09il assurait
24:10des clauses
24:10de sauvegarde
24:11et surtout était cohérentes
24:13entre des conditions
24:13qu'on impose
24:14à nos producteurs
24:15et qu'on veut voir
24:15respectées par les producteurs
24:16de pays tiers,
24:17ce qui est logique.
24:19Quelle économie serait l'Europe
24:20si elle se disait
24:21j'accrois chaque jour
24:22les exigences
24:24sur mes producteurs
24:25et j'ouvre chaque jour
24:26davantage à des producteurs
24:27qui ne les respectent pas.
24:28Je peux vous dire
24:29que nous aurions
24:29l'économie la plus décarbonée
24:31du monde dans les 10 ans
24:31parce que nous n'aurions plus
24:32l'économie de producteurs.
24:34Ce n'est pas ce qu'on souhaite.
24:35On est totalement en ligne.
24:36Et donc,
24:37on veut avoir une synchronisation,
24:38donc on veut à la fois
24:39simplifier notre agenda régulier
24:41et avoir diversifié
24:42nos partenariats économiques.
24:44Et donc, moi,
24:44je suis convaincu
24:45que sur les grands accords
24:46commerciaux,
24:47on trouvera des accords
24:48qui permettent justement
24:49la juste préservation
24:51des conditions de travail,
24:55l'équité, en fait,
24:56pour nos producteurs,
24:57des mesures de sauvegarde
24:58en particulier
24:59qui évitent que des marchés
25:00soient déstabilisés
25:01comme on a su le faire
25:01avec le Canada.
25:03Et je suis convaincu
25:04qu'ensemble,
25:04par le travail qu'on mènera,
25:05on saura trouver
25:06les bons accords.
25:07Ensuite,
25:08sur ce contexte,
25:10il faut être clair,
25:11il y a quand même
25:12un dérèglement aujourd'hui
25:13très profond
25:14des politiques commerciales,
25:17monétaires
25:18et d'investissement
25:19et des politiques,
25:21évidemment,
25:22qui s'en suivent
25:23sur le plan budgétaire.
25:25Nous aurons à avoir
25:26une discussion
25:27dans les formats appropriés.
25:28Le G7, évidemment,
25:30est un forum
25:31normalement,
25:31principalement dédié à ça,
25:32mais le G7 et le G20
25:33devront nous conduire
25:34à l'évoquer.
25:35Mais notre Europe
25:36et nos économies
25:37devront s'adapter à ça.
25:39Et donc, il est clair
25:39que nous avons un cadre,
25:41que nous savons de toute façon
25:42que nos finances publiques
25:44doivent être retenues
25:45pour des raisons aussi
25:46de marché et de crédibilité,
25:47et je dirais indépendamment
25:48de toutes les contraintes juridiques.
25:51Mais je pense qu'on aurait tort
25:52de penser
25:53qu'on peut avoir là aussi
25:54une politique monétaire
25:56et, au fond,
25:57des éléments de guide
25:58qui soient uniquement pensés
25:59dans les années 90.
26:00Et je pense que,
26:01dans les défis qui seront les nôtres,
26:03on a à totalement repenser
26:04nos grands fondamentaux
26:05pour retrouver aussi
26:06une discussion internationale
26:09à la fois apaisée
26:10et qui soit bonne
26:11pour la prospérité européenne.
26:13Car aujourd'hui,
26:14entre les tarifs,
26:16les politiques qui sont conduites,
26:17les Etats-Unis d'Amérique
26:18prennent des décisions
26:19qui viennent bousculer tout cela.
26:22Ceci étant dit,
26:23je suis convaincu pour ma part
26:24que nous avons besoin
26:26de davantage d'investissements
26:28publics européens.
26:29Ce sera au coeur des discussions
26:30pour le prochain cadre financier pluriannuel.
26:34Nous avons besoin,
26:35sur les grands sujets,
26:37d'investir davantage.
26:39Il y a des flexibilités
26:40qui ont été trouvées,
26:41le chancelier l'a redit
26:42et je le partage totalement
26:43sur les questions de défense.
26:45Mais ceci ne nous exonère pas,
26:47par ailleurs,
26:48d'un sérieux qui est la condition
26:49de la crédibilité.
26:51Et nous voulons, en même temps,
26:52mobiliser davantage
26:53le financement privé.
26:55Et c'est pourquoi aussi,
26:56si nous voulons faire face
26:56à ces défis,
26:57sur le climat,
26:58sur la défense et autres,
26:59le marché de capitaux unique
27:03et donc cette union
27:05au fond de l'épargne
27:06et du financement
27:07est un élément clé
27:08de la stratégie.
27:17Monsieur le chancelier,
27:18monsieur le président,
27:19vous avez évoqué votre volonté
27:20de travailler étroitement
27:22sur l'Ukraine.
27:24Concrètement,
27:24est-ce que cela peut se traduire
27:25notamment par une visite
27:27ensemble à Kiev
27:29potentiellement prochainement ?
27:31Et monsieur le chancelier,
27:32sur les garanties de sécurité
27:33apportées à l'Ukraine,
27:37l'Allemagne exclut-elle
27:38d'envoyer des soldats
27:40en Ukraine
27:42dans le cadre
27:42d'une force de réassurance ?
27:45Et si tel était le cas,
27:47comment contribueriez-vous
27:48à des garanties de sécurité ?
27:53Je plane en date.
27:56Effectivement,
27:57ces prochaines semaines,
27:58j'envisage de me rendre
28:00en Ukraine.
28:03La concertation
28:04pour préparer cette visite
28:06est en cours actuellement.
28:08Mais je voudrais dire également
28:10qu'ensemble,
28:14l'Union européenne,
28:16nous voulons faire
28:17tout ce qui est en notre pouvoir
28:19pour que là-bas,
28:22également, demain,
28:23il y aura un cessez-le-feu durable
28:27pour qu'il y aura
28:28un accord de paix
28:30avec la Russie.
28:32Sans un cessez-le-feu durable
28:35et un tel accord de paix
28:37avec la Russie,
28:39nous ne pouvons pas encore
28:42donner d'informations
28:45sur les garanties de sécurité
28:47parce que nous ne connaissons pas encore
28:49les conditions.
28:50de notre point de vue,
28:52il reste important
28:53que les États-Unis d'Amérique
28:55restent engagés dans ce processus
28:58et également à une garantie
29:02de sécurité postérieure
29:04pour l'Ukraine.
29:05Et bien sûr,
29:07ce qui est important,
29:07c'est que cette guerre
29:09prenne fin
29:10et de manière durable
29:11et pas juste
29:13pour le week-end prochain
29:14ou pour quelques jours seulement.
29:17Donc,
29:17il sera décessif
29:18à mes yeux
29:19si l'offre
29:21faite par les États-Unis
29:23et par l'Union européenne,
29:26c'est-à-dire
29:26d'entamer
29:28de véritables
29:29pourparlers de paix,
29:31négociés,
29:32si cette offre
29:34sera acceptée
29:35par la Russie
29:36donc le week-end prochain.
29:38Je crois que le côté ukrainien
29:41est prêt à le faire
29:42mais la décision
29:44sur le fait
29:45si cette guerre
29:46peut être terminée,
29:48donc la décision,
29:49cette décision
29:50doit être prise
29:51à Moscou
29:52et c'est lié
29:53à mon espoir
29:54qu'au-delà
29:55de ce week-end
29:56nous aurons donc
29:57vraiment
29:59l'opportunité
30:00d'arriver
30:01à un cessez-le-feu
30:02et de négociations
30:03de paix
30:03qui déboucheront
30:04sur un tel accord.
30:05Je confirme
30:07que nous nous coordonnons
30:08très étroitement
30:09avec M. le chancelier
30:10et ses équipes
30:11sur ce sujet.
30:12Je partage totalement
30:14la manière
30:15d'appréhender la situation.
30:18Il n'y a qu'une question
30:19aujourd'hui
30:19à laquelle on doit
30:20avoir une réponse.
30:21Est-ce que la Russie
30:22est prête
30:23à un cessez-le-feu
30:23d'au moins 30 jours
30:24pour construire
30:25dans ce contexte
30:26une paix robuste
30:27et durable ?
30:28C'est la seule question.
30:29Les autres réponses
30:30viendront successivement
30:31mais il faut sortir
30:33d'un processus
30:34où, en quelque sorte,
30:35nous serions, nous,
30:36sommés de constamment
30:36donner de la visibilité
30:38à quelqu'un
30:39qui n'en donne aucune
30:39au reste du monde
30:40et qui, depuis 3 ans,
30:42a mené cette guerre d'agression.
30:46Et donc,
30:46au-delà des 3 jours promis
30:48qui ne seront sans doute
30:49pas respectés
30:50comme les précédents,
30:51est-ce qu'enfin
30:52le président russe
30:54est sérieux ?
30:55Est-ce qu'enfin
30:56il décide
30:56de respecter sa parole
30:57et en particulier
30:58celle qu'il a donnée
30:59dans ses discussions
31:00avec l'administration américaine ?
31:03C'est ça
31:03ce qui nous importe.
31:04Et en tout cas,
31:05nous, nous serons là
31:05pour accompagner
31:06ce cessez-le-feu
31:07de 30 jours
31:08et bâtir une paix
31:10robuste et durable
31:11en prenant
31:12nos responsabilités
31:13et nous nous coordonnons
31:14très étroitement.
31:22Merci beaucoup.
31:23Monsieur Fischer
31:23de la Deutsche Presse
31:25à Canto.
31:25Monsieur le chancelier fédéral,
31:27vous avez évoqué
31:28la coopération de défense.
31:29le président français
31:31a offert
31:32d'ouvrir
31:35l'accès
31:37aux armes nucléaires
31:38français
31:38pour la défense
31:39de l'Europe.
31:40Est-ce que vous êtes prêt
31:41à en parler,
31:42à en négocier ?
31:43Est-ce que vous avez
31:44peut-être déjà
31:45trouvé un accord
31:47là-dessus ?
31:47Et monsieur le président,
31:49quel serait le rôle
31:50de l'Allemagne
31:51dans un projet
31:52de ce type
31:52et quelle devrait être
31:54la vitesse
31:55pour aller de l'avant
31:57dans un tel projet ?
31:58Et encore une question.
31:59Le chancelier fédéral
32:01a dit à plusieurs reprises
32:03à livrer des armes
32:06du type Taurus
32:08à l'Ukraine.
32:11La France est donc
32:12un allié
32:13qui a déjà livré
32:15d'armes similaires
32:17en Ukraine.
32:18Est-ce que vous souhaitez
32:18que l'Allemagne
32:19fasse la même chose ?
32:21Monsieur Fischer,
32:29la question
32:30de savoir
32:30comment maintenir
32:32le paradis nucléaire
32:36en Europe,
32:37c'est quelque chose
32:38que nous voyons
32:39en rapport
32:39avec l'OTAN.
32:40et la protection
32:43nucléaire
32:44pour l'Europe
32:45est assurée
32:47en ce moment
32:47par les États-Unis
32:50avec la participation
32:51nucléaire également
32:52de notre pays.
32:55Je vois
32:55la nécessité
32:56de principe
32:58d'en parler
32:59avec la France
33:00et la Grande-Bretagne
33:00pour savoir
33:01quelle pourrait être
33:02une telle réponse
33:03de dissuasion
33:04également à l'avenir.
33:05mais c'est
33:07vu vraiment
33:09de façon
33:10explicite
33:10comme complément
33:11à ce que nous avons
33:13déjà
33:14avec nos partenaires
33:15américains
33:16au sein de l'OTAN.
33:19Moi,
33:20je n'ai jamais
33:20caché mon opinion
33:21que
33:22ce souhait
33:25formulé
33:27à plusieurs reprises
33:28par le président Macron
33:30d'une discussion
33:31entre nos deux pays
33:32et de répondre
33:33à cette
33:35question
33:36par une réponse
33:37affirmative,
33:38bien sûr.
33:39Je l'ai déjà redit
33:40ici à Paris
33:40la dernière fois.
33:41Il y aura
33:42un format
33:42dans lequel
33:44cette
33:45et d'autres
33:46questions
33:47liées
33:47à la politique
33:48de défense.
33:49C'est le format
33:503 plus 3.
33:52Les chefs
33:52de gouvernement
33:53et les
33:56chefs des armées,
33:58les ministres
33:59de défense
34:00et des affaires
34:00de Trojère
34:01vont donc
34:02se réunir
34:04pour en parler.
34:05Le président Macron
34:06et moi-même,
34:07nous allons donner
34:08ce mandat
34:09à nos ministres
34:10respectifs
34:10d'entamer
34:11cette discussion,
34:12mais ce sera
34:13donc une discussion
34:14qu'on mènera
34:15ensemble
34:16pour savoir
34:17qu'est-ce qu'on peut
34:20faire ensemble
34:21pour renforcer
34:22nos capacités
34:23de défense.
34:24Ce n'est pas
34:25pour nous
34:26substituer
34:27aux garanties
34:28offertes
34:29par les États-Unis
34:30à l'Europe.
34:33Deux mots.
34:33Le premier,
34:35pour dire
34:35que depuis
34:36plusieurs années,
34:38nous oeuvrons
34:39pour renforcer
34:39ce qu'on a appelé
34:40le pilier européen
34:41de l'OTAN,
34:42qui n'est pas
34:43une diminution
34:43de l'OTAN,
34:44au contraire,
34:45mais qui est
34:45une plus grande
34:46prise de responsabilité
34:47pour eux-mêmes
34:48des Européens.
34:48C'est exactement
34:49l'esprit
34:49que vient de décrire
34:50M. le chancelier,
34:53c'est-à-dire
34:53considérer
34:55que nous,
34:56Européens,
34:56devons mieux
34:56nous organiser,
34:57mais que ce n'est
34:57pas une remise
34:58en cause
34:58des alliances historiques.
35:00C'est aussi,
35:01néanmoins,
35:01les conséquences
35:02qu'on doit tirer
35:03de réveils successifs.
35:06Syrie,
35:08Afghanistan,
35:09ce qui est en train
35:10de se passer.
35:11Et nous aurions tort,
35:12nous, Européens,
35:13de ne pas regarder
35:14que ces mouvements
35:15de l'histoire
35:16disent quelque chose
35:16aussi de priorité
35:18géopolitique aujourd'hui
35:20de nos alliés américains.
35:23Et donc,
35:23nous devons prendre
35:24nos responsabilités.
35:25C'est le sens
35:25de ce pilier européen.
35:26Et dans ce cadre,
35:27il est tout à fait naturel
35:28que tous les sujets
35:29soient discutés,
35:29y compris celui
35:30de la dissuasion nucléaire,
35:32avec nos histoires,
35:33nos spécificités,
35:35et pour ce qui est
35:35de la France,
35:36celle d'être un Etat
35:36doté, indépendant,
35:38pleinement autonome
35:39dans ses capacités
35:40et ses différentes composantes.
35:42Et donc,
35:42c'est normal,
35:43quand on a vu,
35:44agir en confiance,
35:44de dire qu'on est prêt
35:45à ouvrir cette discussion,
35:46ce que j'ai fait.
35:47Et donc, maintenant,
35:47ça va être le travail,
35:48en effet,
35:49de nos ministres,
35:50de nos équipes,
35:51puis de nous-mêmes.
35:51Mais ça va prendre du temps,
35:54mais ça va se faire
35:54dans cet esprit
35:55qui est un esprit
35:55de prise de responsabilité
35:57des Européens,
35:58mais dans le cadre historique
35:59et stratégique
36:00qui sont les nôtres.
36:02Ensuite,
36:03vous m'avez posé
36:03la question
36:04sur les taurus,
36:06et je vais vous répondre
36:07de la manière
36:08la plus directe
36:09et cohérente possible.
36:12Je souhaite
36:12que nos pays
36:14soient le plus coordonnés
36:15avec tous les alliés
36:16qui soutiennent l'Ukraine,
36:17qu'on le fasse
36:18aussi longtemps que nécessaire,
36:20qu'on puisse le faire
36:21en étant transparents
36:22entre nous
36:23et avec les Ukrainiens,
36:24qu'on réponde
36:25à leurs besoins,
36:26mais qu'on en dise
36:26le moins possible,
36:29parce que cette ambiguïté
36:30est bonne
36:30pour la protection
36:32des Ukrainiens.
36:34Et donc,
36:34il appartient au chancelier
36:35de prendre les bonnes décisions
36:36pour son pays
36:38en conscience
36:38et souveraineté,
36:40mais j'approuve
36:40sa volonté
36:41de recréer
36:42de l'ambiguïté stratégique
36:44dans ce contexte,
36:45parce que nous serions fous
36:46de donner
36:47les catégories d'armes,
36:48les dates de livraison
36:49et des modèles
36:50à chaque conférence
36:51de presse,
36:52parce qu'il se peut
36:54que l'armée russe
36:56écoute les réponses
36:57à vos questions
36:58et parfois
36:58vos questions aussi.
37:01Dernière question,
37:02justement.
37:07Bonjour,
37:08Philippe Ricard
37:08pour le journal Le Monde.
37:10Une question
37:11à propos
37:12de M. Mertz
37:13et de M. Macron,
37:14de ce que M. le chancelier
37:15vient de dire,
37:16c'est à dire
37:16qu'il souhaitait
37:17la mise en place
37:18d'un cessez-le-feu
37:19durable en Ukraine
37:20avec une supervision
37:23sous l'égide
37:25des Etats-Unis.
37:27C'est quelque chose
37:27qu'on n'a pas forcément
37:28entendu en France.
37:28Je voulais savoir
37:29si c'était aussi
37:29une demande française,
37:32une demande commune
37:33de vous deux.
37:35Merci.
37:36Et puis,
37:37à propos
37:37de ce qui se passe
37:38en ce moment
37:38dans la bande de Gaza
37:39et du plan de conquête
37:42présenté par les Israéliens,
37:44plan de conquête total,
37:46ou le plus large possible
37:47de la bande de Gaza.
37:48Je voulais avoir
37:49vos réactions,
37:50M. le chancelier,
37:51M. le président,
37:52et savoir
37:53quelle pouvait être
37:54la réaction des Européens
37:55sur ce sujet.
37:57Je crois que le gouvernement
37:58néerlandais,
37:59notamment,
38:00se pose la question
38:01de remettre en cause
38:02l'accord d'association
38:03avec Israël.
38:04Est-ce que c'est une piste
38:05qui vous semble
38:05possible d'étudier ?
38:08Merci.
38:14Onsoir.
38:16C'est notre conviction
38:18que la guerre en Ukraine
38:24ne prendra pas fin
38:26sans encore plus
38:30d'engagement politique
38:31et militaire
38:32de la part des Etats-Unis
38:33d'Amérique.
38:35Les Européens
38:35ne peuvent pas
38:36s'y substituer.
38:38Également,
38:39la garantie
38:39d'un cessez-le-feu
38:40ou même
38:41d'un accord de paix
38:42avec des garanties
38:43de paix
38:43pour l'Ukraine
38:44devrait être
38:46garantie
38:48par une participation
38:50des Etats-Unis
38:51d'Amérique.
38:51Du côté européen
38:55et également
38:57pour l'Allemagne
38:58et la France
38:59et la Grande-Bretagne
39:00et de nombreux autres
39:01pays européens,
39:02nous sommes prêts
39:02à y apporter
39:03notre soutien,
39:05à y participer,
39:06mais nous savons
39:07que nous aurons besoin
39:09des Américains
39:10également à l'avenir.
39:12Et dans mes entretiens
39:13avec les Américains,
39:15je le dirais clairement,
39:16nous voulons
39:17qu'ils restent engagés
39:19au sein de l'OTAN
39:21mais également
39:22par rapport à l'Ukraine
39:23qu'ils assument
39:24leurs responsabilités.
39:28Le développement
39:29dans la bande de Gaza
39:31nous inquiète profondément.
39:35J'ai eu l'occasion
39:36de le dire hier
39:37à la télévision allemande
39:39et je le répète,
39:42le gouvernement israélien
39:43et l'armée israélienne
39:46ont un intérêt justifié
39:49à mettre fin
39:52au terrorisme
39:52exercé par le Hamas
39:55mais ils ont aussi
39:55une obligation humanitaire
39:57par rapport
39:58à la population civile
39:59dans la bande de Gaza
40:00et j'espère
40:01que le gouvernement israélien
40:03sera conscient
40:06de cette responsabilité,
40:08de cette obligation.
40:09Il y a aussi
40:10de nombreux moyens
40:12d'avoir accès
40:14à cette livraison humanitaire
40:17mais les populations
40:19dans la bande de Gaza
40:21doivent avoir
40:21la possibilité
40:22d'y avoir accès
40:23et c'est
40:25une possibilité
40:27pour le gouvernement
40:27israélien
40:28de le faire
40:30et notre nouveau ministre
40:32des Affaires étrangères,
40:33Johan Badeful se rendra
40:35en Israël
40:35le week-end
40:36et le dira clairement
40:37que nous sommes
40:38bien sûr
40:39aux côtés
40:40d'Israël
40:41sans condition
40:42mais
40:43pour lutter
40:46pour se défendre
40:48contre le terrorisme
40:49du Hamas
40:50c'est aussi
40:50sans condition
40:51mais il y a également
40:52une obligation
40:53humanitaire
40:54pour protéger
40:56les populations
40:57civiles
40:58non concernées
41:00les femmes
41:01les enfants
41:02toute la population
41:04civile
41:05qui souffre
41:06elle aussi
41:06sous le Hamas
41:08tout comme l'a fait
41:09Israël
41:10ces derniers années
41:11notamment depuis
41:11le 7 octobre
41:132023
41:14donc Israël
41:16doit assumer
41:17ses responsabilités
41:18et je crois pouvoir
41:19dire plus
41:21que ces derniers jours
41:22nous soutenons
41:26l'implication
41:27américaine
41:27dans un processus
41:29de cesser le feu
41:29et son rôle essentiel
41:30dans la supervision
41:31c'est le sens
41:32d'ailleurs du travail
41:33que nous avions mené
41:33avec nos amis britanniques
41:36en vue de l'accord
41:37qui a été
41:38formalisé à Jeddah
41:40par les Ukrainiens
41:42sur la proposition américaine
41:43et c'est pour ça
41:43que d'ailleurs
41:43nous avons constamment
41:45veillé à engager
41:46l'administration américaine
41:47dans ce travail
41:48sur le cesser le feu
41:49puis sur la construction
41:50d'une paix robuste
41:52et durable
41:52et donc je pense
41:53que c'est un élément
41:54important à la fois
41:54pour la crédibilité
41:56et la soutenabilité
41:57de ce cesser le feu
41:58et pour que justement
42:00les choses avancent
42:01dans la bonne direction
42:02les européens ont
42:03leur rôle à jouer
42:03à leur côté
42:04et nous prendrons
42:06nos responsabilités
42:07à la fois dans la supervision
42:08de ce cesser le feu
42:08à leur côté
42:09et dans la préparation
42:11d'une paix juste
42:11et durable
42:11pour ce qui est
42:13de la bande de Gaza
42:14et que vous avez rappelé
42:15nous avons depuis le début
42:18une position très claire
42:19nous avons été
42:21aux côtés d'Israël
42:22le 7 octobre
42:23et condamné
42:25l'attaque terroriste
42:25du Hamas
42:26nous nous battons
42:27sans relâche
42:28pour la libération
42:29de tous les otages
42:29mais aussi parce qu'Israël
42:32est une démocratie
42:33et parce que nous avons
42:34les principes
42:34qui sont les nôtres
42:35et parce que nous ne saurions
42:36avoir de double standard
42:37et être si engagés
42:39en Ukraine
42:40au principe
42:40du droit des peuples
42:41justement à disposer
42:43de leur propre territoire
42:44et d'avoir leur souveraineté
42:45nous ne saurions pas
42:47avoir de double standard
42:47quand il s'agit de Gaza
42:48et donc lutter
42:50contre un groupe terroriste
42:51qui est le Hamas
42:51oui
42:51mais ne respecter
42:53aucune règle humanitaire
42:54et maintenir la situation
42:57à Gaza
42:57non
42:58et cette situation
43:00est inacceptable
43:00de même que
43:02les déplacements
43:03forcés de population
43:04sont une réponse
43:04inacceptable
43:05et donc c'est pourquoi
43:06tout en continuant
43:08d'agir
43:09d'avoir ce dialogue
43:10permanent
43:11que j'ai avec
43:11le Premier ministre
43:12Netanyahou
43:12depuis le premier jour
43:13nous appelons d'abord
43:14à une reprise
43:15des accès humanitaires
43:18dans la bande de Gaza
43:19interrompus
43:20depuis le début mars
43:21et nous sommes en train
43:22d'entrer dans une zone
43:23que nous n'avons jamais connue
43:26depuis octobre 2023
43:28jamais
43:28jamais aussi longtemps
43:30des populations
43:31n'ont été loin des soins
43:32en incapacité
43:33de sortir des blessés
43:34loin de la nourriture
43:36des médicaments
43:37et de l'eau
43:37et donc la situation
43:39est la plus critique
43:40que nous n'ayons jamais connue
43:41à Gaza
43:41la plus critique
43:43et donc l'urgence
43:45est la reprise
43:45des accès humanitaires
43:47et du soin
43:47ensuite
43:48c'est la libération
43:49de tous les otages
43:50la démilitarisation
43:52du Hamas
43:53et la reprise
43:54d'un processus politique
43:55qui est le seul
43:56qui permet
43:57de bâtir
43:57un débouché
43:58le seul
43:59et c'est tout le travail
44:00que nous menons
44:00en particulier
44:01avec l'Arabie saoudite
44:02pour parvenir
44:03à des systèmes
44:04de reconnaissance réciproques
44:05et surtout bâtir
44:06une architecture
44:07de sécurité
44:08qui reconnaisse
44:10le droit légitime
44:11du peuple
44:11palestinien
44:12à disposer
44:13d'un État
44:13qui reconnaisse
44:15l'existence
44:16et le droit légitime
44:17d'Israël
44:17à vivre en paix
44:18en sécurité
44:18et la région
44:19et qui crée
44:19les conditions réciproques
44:20tous les partenaires
44:22dans la région
44:22de le faire
44:22donc l'urgence
44:24c'est en tout cas
44:25à l'humanitaire
44:26aujourd'hui
44:26et c'est ce que
44:27nous continuerons
44:27de faire
44:28merci beaucoup
44:29mesdames et messieurs
44:30pour votre attention
44:30et merci infiniment
44:32monsieur Saint-Sélier
44:34merci beaucoup
44:37merci beaucoup