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Le PSG espère gagner ce mercredi sa place pour la finale de la Ligue des champions. Le PSG peut-il remporter la compétition ? Débat avec Claude Askolovitch, journaliste et chroniqueur en charge de la revue de presse sur France Inter, ancien journaliste sportif, Gregory Schneider, reporter sport à Libération et Anne-Laure Bonnet, journaliste et animatrice de l'émission Sport Etc sur Public Sénat.

Retrouvez « Le débat du 7/10 » sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10

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Transcription
00:00Débat sur le match de ce soir. Que dis-je, le match de 2025 ?
00:06Le PSG, en position favorable, doit écarter Arsenal pour accéder à la finale de la Ligue des Champions
00:13et affronter l'Inter Milan. Le PSG n'a jamais remporté la Ligue des Champions
00:18et c'est à se demander si le club est maudit ou si le club est mauvais
00:23considérant les sommes astronomiques d'argent qui y sont injectées.
00:27Alors la victoire peut-elle être pour cette année ? Et si oui, pourquoi ?
00:31On va poser la question à Grégory Schneider, bonjour.
00:34Bonjour.
00:35Reporter sport au quotidien Libération, à Anne-Laure Bonnet, bonjour.
00:40Bonjour.
00:40Journaliste, présentatrice de sport, etc. sur Public Sénat.
00:45Et à Claude Askolovitch, la voix de la revue de presse de France Inter,
00:50ancien journaliste sportif, c'est vrai ça ?
00:53Bah ouais.
00:53Vous le fûtes ?
00:54Je le fûte, je le reste dans l'âme, mais sans le talent de Grégory.
00:57Soyez les bienvenus.
00:59Alors à quoi peut-on s'attendre ce soir ?
01:02Est-ce que ça peut être un match aussi fou qu'hier, l'Inter Milan battant le Barça 4-3 ?
01:10Claude, pour commencer peut-être ?
01:12C'est un paradoxe ce match.
01:13Ces deux matchs ont été Inter-Barça.
01:16Nicolas, vous dites le match de l'année.
01:18Bah non, les deux matchs de l'année, ils ont eu lieu.
01:20Alors peut-être qu'on aura encore mieux ce soir, mais en vrai, c'est pas vrai.
01:22D'un pur point de vue d'amoureux du football, ce qui s'est passé entre l'Inter et Barcelone à l'aller et au retour est un sommet, une plénitude.
01:31En comparaison...
01:31C'était sublime, du football majuscule.
01:34Sublime, ça allait dans tous les sens, contre-cyclique en même temps, parce que ce n'est pas l'équipe qui était censée avoir la possession, qui a le plus grand talent à venir, et déjà peut-être maintenant, du football.
01:42L'Amine Yamal qui l'a emporté, parce que le gardien de but de l'Inter...
01:46Peu importe, c'était magnifique, et donc en comparaison de cette plénitude que je peux ressentir moi en tant qu'amoureux du football, le PSG Arsenal qui s'annonce ne m'inspire à moi, amoureux du football, mais supporter du Paris Saint-Germain.
02:01Et père de supporter du Paris Saint-Germain, qu'une angoisse, qu'une appréhension, qu'une terreur.
02:07C'est-à-dire que j'y vais sans aucun plaisir, j'y vais dans l'impatience que ça s'en termine.
02:11Vous flippez, vous flippez.
02:12Non, mais totalement, totalement.
02:14On va passer d'une symphonie hier soir à de la musique de chambre, en fait.
02:19Oui, mais il y a la peur.
02:20Je ne sais pas si vous, Anne-Laure, vous êtes pour le PSG, mais moi oui.
02:23Et quand tu es supporter d'un club à ce stade-là, tu n'as qu'une envie, c'est que le match s'arrête et qu'on s'en sort.
02:28Donc le plaisir, c'est d'hier.
02:28Donc on a eu la symphonie, on aura la musique de chambre, Anne-Laure Bonnet, développer cette image qui est magnifique.
02:34Je ne suis pas certaine qu'on ait autant de buts ce soir qu'on en a eu hier soir.
02:38Je suis quasiment certaine qu'il n'y en aura pas autant.
02:40Ce sera un match moins plaisant peut-être pour les amateurs de sensations fortes.
02:44Il sera plaisant ou pas pour les supporters du PSG qui seront tendus.
02:48Mais il n'y aura pas le côté champagne qu'on a eu sur les deux matchs entre l'Inter et l'Inter.
02:53D'accord. Alors Grégory Schneider, du coup, deux questions pour vous.
02:57Est-ce que le PSG peut gagner ?
02:58Est-ce qu'on va s'ennuyer en regardant ce match ?
03:02Alors, le PSG, évidemment, peut gagner. Je reconnais l'appétence de Claude pour le chaos.
03:07Hier, on a eu deux équipes qui vivent du déséquilibre et qui savent surfer là-dessus.
03:11Ce qui n'est ni le genre du Paris Saint-Germain, qui n'est plus en contrôle, ni même le genre d'arsenal.
03:16Donc on devrait avoir un match un petit peu plus raisonnable.
03:19Donc effectivement, oui.
03:20Mais pourquoi le PSG est en situation cette année, en 2025 ?
03:26Ils courent après depuis des années.
03:28Oui, ils étaient aussi en situation l'année dernière.
03:30Pour être juste, ils en sont quand même à trois demi-finales en quatre ans.
03:34Donc les faire passer pour des losers est quand même largement excessif, je trouve.
03:39Sachant que le Real Madrid gagne déjà une Ligue des Champions sur deux.
03:41On part de là, donc il y a comme une sorte de ponction à la source qui leur empêche.
03:46Et au-delà de ça, ça fait une paire d'années qu'ils sont éligibles,
03:51que ça s'est joué sur pas grand-chose, une décision arbitrale, un petit quelque chose.
03:54Donc le folklore d'un Paris Saint-Germain qui jouerait perdant, je pense qu'il faut le...
04:01C'est fini ça !
04:01Non, vous savez, vous avez six, sept équipes qui ont le ticket d'entrée en Ligue des Champions,
04:07il est à 500 millions d'euros à peu près de masse salariale.
04:09Vous avez six, sept équipes qui en sont là.
04:11Et ça va être une de ces six ou sept équipes qui va selon l'année, les circonstances.
04:15Donc on peut difficilement les écarter sous cette étiquette de loose.
04:21Claude Askolovic ?
04:22La différence avec l'avant, il y a eu quelques matchs cette saison au Paris Saint-Germain.
04:27Manchester City mène 2-0 au Parc des Princes, le PSG s'en sort.
04:31Le PSG se fait déchirer, bousculer, matraquer par les Anglais.
04:35C'est pas de la rigolade des Anglais, que ce soit à Liverpool ou à Birmingham par Aston Villa, le PSG s'en sort.
04:39Alors, dans le temps, quand le PSG rencontrait des méchants, des pitbulls, des durs, des gens qui mettaient la semelle, comme on disait dans le temps,
04:46le PSG, même celui-là, en dépit de tous ses talents, et Dieu sait qu'il en a eu, ne s'en sortait pas.
04:51S'il y a une différence avec le PSG d'ici et maintenant de cette histoire-là, c'est des garçons jeunes comme Neves,
04:56qui tiennent le coup, qui tiennent le choix.
05:00Oui, mais il était déjà là l'année dernière, l'entraîneur.
05:03Vous avez raison sur le système.
05:04Mais en termes de, je ne sais pas, de biorhythme ou de mentalité ou de cycle,
05:09cette fois-ci, on ne meurt pas quand dans le temps, on s'aidait, pensait à la remontada de Barcelone.
05:14C'était Louis-Henriquet, l'entraîneur du Barça à l'époque.
05:16Je vois quelque chose.
05:17Sur ce que dit Claude, il y a quelque chose comme une croyance des joueurs dans ce qu'ils font, un petit peu supérieur.
05:23Mais on en revient à ce que dit ma consoeur, le mérite quand même, on revient au coach qui est le personnage central,
05:29mais on sent effectivement une conviction supérieure.
05:30Déjà, c'est une équipe plus jeune, qui court plus, de toute manière, elle est constituée.
05:34Ça, c'est le foot d'aujourd'hui.
05:35Les datas, les courses à haute intensité, les pressions sur l'adversaire, ils sont raccords avec ça.
05:39Mais il y a effectivement quelque chose du domaine de la foi, de la foi en ce qu'ils font,
05:45qui leur a permis de passer les tempêtes dont parlait Claude.
05:48Mais on en revient à...
05:49Et ça, très clairement, c'est une transmission de Louis-Henriquet.
05:52C'est lui qui a réussi à faire passer ce message-là.
05:56Alors effectivement, ce sont des plus jeunes, ils ont adhéré à son discours.
06:00C'était plus difficile pour eux d'adhérer l'année dernière.
06:02Il arrivait, le coach, cette année, effectivement.
06:05Les jeunes le suivent, les jeunes croient en ce qu'il leur dit.
06:08C'est un homme qui sait gagner, c'est un homme dur et exigeant.
06:11Mais les jeunes ont compris qu'en le suivant, ils peuvent arriver à faire quelque chose
06:15et ils le démontrent sur le terrain.
06:16Louis-Henriquet a eu un rôle déterminant, donc, à vous entendre ?
06:20Dans la réorganisation ou dans ce PSG-là ?
06:23Oui et non.
06:24C'est-à-dire que c'est le premier coach qu'on a investi des pleins pouvoirs, si vous voulez.
06:28Les entraîneurs du Paris Saint-Germain étaient mal assis, puisque c'était une équipe de vedettes.
06:33Je veux dire, si Neymar envoie un SMS au président en disant « je ne suis pas content du coach »,
06:37le coach est fragilisé, ça s'est passé comme ça.
06:38Or, pour la première fois, ils ont dû changer de pied, puisque Bappé est parti.
06:42Ils ont monté le storytelling d'un club collectif un peu plus étal, donc, t'investis le coach.
06:48Et effectivement, il est réellement puissant.
06:52Je me suis même laissé dire que quand Nasser Al-Khalafi, le président, lui parle sur son domaine technique,
07:00il prend des pincettes.
07:01Il répond aussi violemment.
07:02Il est très dogmatique.
07:07Donc, effectivement, il est l'acteur central de la pièce.
07:10On ne peut pas l'écarter, mais tout simplement parce que le club lui en a donné les moyens.
07:14Les prédécesseurs auraient été bien contents d'avoir ce soutien.
07:17Sacré luxe de pouvoir être dogmatique face au propriétaire.
07:22Claude ?
07:22Le PSD a eu Ancelotti, qui ne réussissait pas cette année avec le Real,
07:26mais qui est peut-être le plus grand entraîneur sur la durée contemporain.
07:29On n'a pas su s'en servir, on n'a pas su le garder, on ne l'a pas bien traité.
07:31Et puis, il y en a d'autres.
07:32J'arrête de dire on, c'est vraiment très désagréable.
07:34Pardon, pardon.
07:36J'étais très ami avec Basile Bolli quand l'OM a gagné la Ligue des Champions.
07:39À l'époque où un président interventionniste salue Nana Arpé à ton âme,
07:42lui n'hésitait pas à empiéter sur le domaine technique, bien sûr,
07:46qui d'autre, y compris du vieux Raymond Guttals, Guttals, Ruttals, si tu prononces bien.
07:51Donc, c'est marrant, les storytelling.
07:53L'époque de Marseille, indépendamment, des matchs achetés, etc.
07:56Il y avait un président interventionniste qui se piquait de connaître le football, le PSG.
08:00Il y a un président qui ne connaît rien au football, mais qui a des sous,
08:02et qui, pour une fois, laisse quelqu'un construire la machine.
08:05Il y a autre chose qui compte, je voudrais qu'on en parle.
08:07C'est le départ de Mbappé ?
08:09Non, moi c'était...
08:10Non, mais je pose la question.
08:11Je ne veux pas dire...
08:12Je ne dirais pas mal de qui a Mbappé.
08:14Est-ce qu'il y a un rapport de cause à conséquence entre son départ et le fait que le club soit là ?
08:21Vous êtes en train de m'expliquer que c'est plus facile de gagner un match sans Mbappé qu'avec.
08:24Ben, peut-être !
08:25Peut-être qu'il t'ait empêché de jouer, tout simplement.
08:27C'est plus facile pour le PSG de vivre sans Kylian ce qu'il était devenu qu'avec.
08:30Ça, c'est peut-être vrai.
08:31Oui, mais l'année dernière, Paris Saint-Germain était en demi-finale aussi.
08:34C'est un collectif qui est différent, qui s'est mis en place.
08:38La question posée comme ça, on a l'impression que Kylian Mbappé, c'est un poids.
08:41Kylian Mbappé, c'est aujourd'hui le meilleur joueur français.
08:44Non, mais un surmoi qui empêchait les gens qui pesaient sur les esprits.
08:47C'est ça, il faut apprendre à gérer.
08:49Un surmoi, il y en a dans tous les métiers.
08:51Il faut avoir un bon coach.
08:53Vous savez, un surmoi à 50 buts par an, vous gérez le surmoi.
08:56C'est vrai, oui.
08:56Oui, mais le mauvais moment de Kylian Mbappé, c'est quand il y a cette espèce de trio Neymar-Messi-Mbappé.
09:04Ça ne fonctionne pas.
09:05On donne à Mbappé plus de place qu'il ne devrait avoir.
09:07C'est très mal géré.
09:09Cela dit, beaucoup plus que le départ de Mbappé.
09:11Moi, ce qui me fascine, c'est la transformation de Donnarumma.
09:13Il arrive au PSG, il est le gardien de but, Donnarumma, qui arrive au relais du titre européen de l'Italie,
09:20jeune gardien en avenir, l'avenir.
09:22Là-dessus, on avance en Ligue des Champions, le vieux Benzema, le bouscule, il y a faute, la faute n'est pas sifflée.
09:27Et pendant des années, plusieurs saisons, Donnarumma aura la réputation de quelqu'un de friable, fragile,
09:33voire pétochard, qui ne sait pas prendre des risques.
09:35Cette année, il se prend un accident, on lui imprime des crampons dans la figure.
09:38Le type est transformé, je veux bien essayer, mais ma beauté risquera d'y perdre.
09:42Et le type est imparable.
09:43La transformation de Donnarumma, ce bras de fer, cet enthousiasme qu'il y met,
09:49ce n'est pas le Donnarumma qu'on connaît.
09:50Mais Claude, c'est aussi une transmission de confiance.
09:53On a le sentiment que toute l'équipe, cette année, a confiance en lui.
09:56Alors, je ne sais pas si ça vient uniquement de Luis Enrique,
09:58qui lui a fait comprendre des choses et qui lui a donné ce capital confiance.
10:02Parce qu'il était intéressant, déjà quand il était au Milan AC, son équipe précédente,
10:07mais il lui manquait cette force dans les grands matchs, qu'il n'avait pas eue quand il jouait…
10:11Benzema ne lui avait fait pas du bien ?
10:13Non, mais c'était déjà le cas en Italie.
10:15Il lui manquait quelque chose sur les grands matchs.
10:17Et je pense que la confiance pour un gardien, c'est absolument capital.
10:20Et de voir que ses coéquipiers ont confiance en lui, depuis cette année,
10:24ça a vraiment changé quelque chose.
10:25Et on le voit en Ligue des Champions.
10:26On voit l'attitude qu'ont les défenseurs.
10:29Ils se sentent un peu plus en confiance.
10:31Reparlons d'argent, Grégory Schneider.
10:33Est-ce qu'une Ligue des Champions, ça s'achète ?
10:35Est-ce qu'il y a un ticket à combien, à peu près ?
10:38À 500 millions d'euros, à peu près.
10:40C'est-à-dire que vous avez quelques équipes qui sont éligibles à ça.
10:43Alors, vous avez pas mal d'équipes anglaises qui ont cette masse salariale-là.
10:47Vous avez dans le Real Madrid, le Bayern.
10:49L'Inter Milan bricole avec un peu moins.
10:50Mais enfin, on est quand même à peu près dans ces eaux-là.
10:53Et là, vous accédez à un monde où vous allez pouvoir la gagner.
10:58Mais vous êtes 7, 8, 9 clubs.
11:00Et il va falloir sortir le lapin du chapeau parmi ces clubs-là.
11:04Ce que je veux dire, c'est que quand le Paris Saint-Germain,
11:06qui a à peu près 800, un peu plus de 800 millions d'euros de budget,
11:10en tout cas officiellement cette année, à Front Angers, qui en a 25,
11:13c'est une parodie de football, si vous voulez.
11:16Le coach Jean Gé va vous le dire.
11:18Les matchs contre Brest, c'était terrible.
11:20Oui, mais c'est parce qu'ils sont rincés, ils sont au bout du bout.
11:23Par contre, là, ils sont dans leur monde.
11:24Donc là, il faut leur accorder tout le crédit, y compris ce soir contre Arsenal.
11:27Là, on ne peut plus relativiser leurs performances.
11:30Donc ça s'achète, oui et non.
11:31Si vous voulez, c'est comme un club privé.
11:33Vous payez l'entrée, mais alors après, comment vous en sortez ?
11:36Je me souviens de m'être fait engueuler par Claude,
11:39quand je lui avais dit qu'autant d'argent nuisait à la beauté du jeu.
11:44Il dit non, pas du tout, rien à voir.
11:46Mais non, mais Claude a raison, le talent se paye.
11:49Arrive un moment, le talent se paye.
11:51Donc vous pouvez quand même difficilement faire le...
11:54Je posais une question morale.
11:56Oui, mais moralement...
11:57Alors, la morale dans le football...
12:00Qu'est-ce qu'elle aurait à y voir ?
12:02La comparaison vaut ce qu'elle vaut.
12:05Mais les plus belles années mythiques de la boxe aux Etats-Unis,
12:08donc les années 40-50,
12:09la mafia, la mafia, la mafia,
12:11étaient dans le coin des boxeurs.
12:12On revoit Raging Bull, on revoit l'histoire de la mota.
12:14Ça n'empêchait pas de produire des matchs mythiques.
12:17Et de ce point de vue-là,
12:18la beauté du spectacle, de la dramaturgie sportive,
12:21peut être déconnectée de l'argent.
12:23À côté, on sait tous l'antipathie que peut inspirer le rôle qu'est le Qatar.
12:27On sait tous les transformations profondes, brutales,
12:29des identités des clubs.
12:31Manchester City, par exemple,
12:32c'était le petit club populaire des prolos de la ville de Manchester.
12:35Contrairement à Man United,
12:37Manchester United, qui est le club des riches.
12:38Un jour, ça s'est inversé.
12:39Mais les supporters de Manchester City ne sont pas mécontents de gagner.
12:42L'être humain est cynique.
12:44On a appris ça normal dessus.
12:45Pas moi.
12:46Mais oui, cela nuit à quelque chose.
12:50Un tacle par l'arrière.
12:52Pas du tout, c'est de l'admiration.
12:53Non, mais sérieusement.
12:56Ce que l'argent enlève au football,
12:58c'est la divine surprise
12:59de voir l'équipe de Elbiar,
13:01petite équipe de l'Algérie,
13:03à l'époque encore française,
13:04éliminer le grand stade de Reims,
13:05beaucoup plus riche,
13:06en Coupe de France.
13:07C'est terminé les années 50.
13:08C'est terminé la Coupe d'Europe.
13:09Tu n'auras plus jamais de Stého à Bucarest,
13:11qui va à Barcelone.
13:12Il existe encore en Coupe de France.
13:14Il faut qu'on arrive à la dernière question.
13:17Ils vont gagner ou pas ce soir ?
13:19Qui va gagner ?
13:20Anne-Laure Bonnet.
13:21Ils ont toutes les chances de s'imposer.
13:24Ils ont toutes les chances de se qualifier.
13:26Je ne suis pas une grande fan des pronostics.
13:27Je suis désolé.
13:29Moi non plus.
13:30Claude ?
13:31Ils doivent gagner,
13:33sinon j'ai deux heures
13:35à reconstruire mes petits garçons derrière.
13:38Donc laisse tomber.
13:39Ils gagnent,
13:39sinon je suis mort pour leur vue de face de main.
13:41Grégory Schneider.
13:42Il faut faire attention.
13:44Ce soir,
13:45la Ligue des Champions,
13:46il y a du talent partout,
13:48il y a des équipes partout.
13:49Ça peut devenir un chaos.
13:52Il faut faire attention.
13:53Mais au match allé,
13:53ils étaient une jambe au-dessus.
13:55Allez, merci à tous les trois.
13:56Grégory Schneider,
13:57Claude Askolovic,
13:58Anne-Laure Bonnet.
13:59On va s'évader trois minutes au Brésil
14:02et on revient juste après
14:03avec Léa et son invité.
14:05Aujourd'hui, Laurent Ruquier.
14:06Sous-titrage Société Radio-Canada

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