Michel Drucker, animateur de télévision, était l'invité de Benjamin Duhamel, dans "Tout le monde veut savoir" sur BFMTV.
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00:00Vous avez toujours, et vous le racontez bien dans ce livre, ce rapport assez singulier au stress, à l'angoisse.
00:05Est-ce qu'aujourd'hui, avant d'enregistrer un numéro de Vivement Dimanche, vous avez toujours la même angoisse que le Michel Drucker de 1965 ?
00:13Mais même avant de venir ici ?
00:14Là, avant de venir sur ce plateau ?
00:15Oui, dans la salle d'attente, c'est comme si j'étais chez le médecin.
00:18J'espère que c'est moins douloureux quand même.
00:20Non mais, j'ai toujours eu ça depuis le début, mais je suis d'horizine slave, mes parents n'étaient pas des gens calmes.
00:28Mon frère Jean, qui n'est plus là, est mort d'une crise d'asthme, qui est une maladie psychosomatique.
00:36On n'est pas des calmes dans la famille.
00:38Le miracle, c'est que ça ne se voit pas.
00:40Le stress ne se voit pas.
00:42Mais j'ai beaucoup travaillé pour ça.
00:44Mais j'ai eu...
00:45Charles Aznavour, qui était mon voisin en Provence, me disait,
00:51contrairement à ce que disent ceux qui n'ont pas le trac, on a tous le trac.
00:54Johnny était blême avant d'entrer sur scène.
00:56Je ne vais pas revenir sur Jacques Brel, qui vomissait avant d'entrer en scène.
01:01Mais Aznavour me disait, soyez toujours aussi inquiet quand ça marche, quand ça ne marche pas.
01:06Donc, dans Mec d'un œil.
01:08Ce stress, ce doute, cette inquiétude, je ne m'ai jamais quitté.
01:13Jamais.
01:13Jamais.
01:14Jamais.