Yaël Braun-Pivet raconte comment elle est devenue la première femme présidente de l'Assemblée nationale.
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00:00Vous dites quand même au tout début, lorsque vous allez postuler pour être présidente de l'Assemblée nationale, c'était à la page 23,
00:05mais je n'emploie pas l'argument féministe, je fais donc le choix de parler que de fonds et de compétences.
00:13Je trouve qu'il y a un certain paradoxe dans votre livre entre quand vous cherchez à avoir le poste, vous ne mettez pas le fait d'être femme en avant.
00:19Pourquoi ?
00:20Parce que ça se voit, il n'y a pas besoin d'appuyer sur cet élément-là.
00:24C'est criant et on sait qu'on a un certain nombre de parlementaires qui veulent élire une femme.
00:32Mais moi je mets en avant, et c'est normal, le projet que je porte pour l'Assemblée nationale.
00:36On est dans un moment, rappelez-vous, nous n'avons plus de majorité, nous sommes en majorité relative.
00:42On sait qu'on va devoir travailler ensemble, on est en juin 2022, il va falloir travailler avec les oppositions.
00:48Et moi je mets en avant l'expérience que j'ai justement à la commission des lois que je présidais juste avant.
00:54Où justement je travaillais régulièrement avec les oppositions, j'en avais même fait ma marque de fabrique.
00:58Et j'ai la conviction profonde que je peux être utile à cette Assemblée nationale.
01:03Vous voyez, je n'y vais pas parce que je crois que...
01:06Voilà, je n'y vais pas pour être la première femme.
01:08J'y vais parce que je pense que je peux servir à quelque chose, à cette place-là.
01:12Parce que je pense que je peux être utile à mon pays, à nos concitoyens qui ont élit cette Assemblée nationale.
01:18Qu'il va falloir faire fonctionner pour respecter la volonté du peuple.
01:22Et j'ai le sentiment, c'est peut-être un peu vaniteux, que je vais pouvoir faire fonctionner cette Assemblée.