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Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau invité de "L'heure des pros" sur CNews

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Transcription
00:00Deux questions pour terminer. Lorsque vous voyez une journaliste du service public poser, en l'occurrence à Sarah Knafow, une question, est-ce que le ministre de l'Intérieur est islamophobe ? Est-ce qu'il est raciste ? Est-ce que ça vous choque ?
00:10Bien sûr. Bien sûr. Ça, c'est le service public du militantisme. Et du pire du militantisme, qui relaie d'ailleurs les accusations, les manips, la récupération, l'instrumentalisation de l'extrême-gauche, des insoumis.
00:25Bien sûr que ça m'a choqué. Bien sûr. Profondément choquant. Et ça se déroule sur le service public.
00:31Est-ce que vous diriez, par exemple, que France Inter est une antenne militante ?
00:36Elle est, en tout cas, cette journaliste, quand elle pose cette question, en l'assumant d'ailleurs, en l'assumant, pas en posant un point d'interrogation, c'est du militantisme. Évidemment que c'est du militantisme.
00:47Mais est-ce que France Inter, est-ce que France Télévisions, Delphine Ernot sera sans doute reconduite dans quelques jours ? Est-ce que vous considérez que ces antennes sont wokistes, militantes, politiquement ?
00:57Tout dépend de ceux qui parlent. Vous savez parfaitement qu'en fonction des journalistes, il y a des journalistes, il y a des itérialistes qui conservent une sorte de ligne, une sorte d'indépendance. Mais malheureusement pas tous.
01:07Il y a des gens qui sont interdits sur le service public. Par exemple, j'ai Louis-Lamme Golnadel, je le cite souvent, c'est l'homme qui a vendu le plus de livres sur un sujet et il n'a pas le droit d'aller sur le service public.
01:17Donc, là aussi, l'impuissance du politique. On a l'impression que, en fait, vous ne vous battez pas vraiment sur des choses aussi importantes que sont l'espace médiatique.
01:25Et que France Inter, France Télévisions, diffusent matin, midi et soir, une pensée qui va contre parfois le politique.
01:32Quand on est à droite, on sait qu'on est en terre de mission. Ceci dit, lorsque je suis reçu le matin, en matinale, par Léa Salamé et par Nicolas Demorand, j'ai jamais eu à m'en plaindre.
01:44Les questions sont exigeantes, mais ce sont des vraies questions de journalistes. C'est pour ça que je ne veux pas généraliser.
01:51Simplement, la pluralité des médias aujourd'hui, il y a quelque chose qui a changé quand même parce qu'il y a les réseaux sociaux, parce qu'il y a une ouverture, il y a beaucoup, beaucoup plus de chaînes.
01:59Vous êtes là et d'autres aussi. Et heureusement, cette pluralité externe permet parfois de compenser ce qu'on appelle la pluralité interne, c'est-à-dire la diversité des opinions.
02:09Mais là, j'étais scandaleux. Franchement, quand j'ai entendu cette journaliste, j'ai eu après, je n'étais pas branché sur France Inter, vous voyez, à ce moment-là.
02:19Eh bien, non, franchement, ce n'est pas correct.
02:21Et dernière.

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