Une convention citoyenne sur les "temps de l'enfant" sera lancée à partir du mois prochain. Mais cela fait déjà plusieurs années que ce sujet trotte dans la tête d'Emmanuel Macron.
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00:00Il disait dans ses voeux 2025 que des Français auraient à trancher des sujets déterminants.
00:04Nous y sommes, c'est la fin du suspense.
00:06Il ne s'agit donc pas d'un référendum, mais d'une troisième convention citoyenne sur la question de l'école
00:11et plus particulièrement sur la question du temps scolaire.
00:14Alors, à nos confrères du Parisien, le chef de l'État a listé une série de questions
00:19qu'il aimerait voir tranchées entre juin et l'automne par des Français tirés au sort.
00:23Est-ce que les journées scolaires sont trop longues ?
00:26Doit-on commencer les cours à 9h au collège ?
00:28Et puis surtout, est-ce qu'il faut raccourcir les vacances ?
00:31C'est le nerf de la guerre.
00:32Et particulièrement les vacances d'été.
00:33Alors, c'est une question un peu explosive.
00:35On peut croire que comme ça, c'est anecdotique.
00:37L'art des yens.
00:37Mais exactement, parce qu'il y a une grande pression du secteur du tourisme.
00:40Forcément, leurs résultats économiques sont liés à la durée des vacances.
00:44Et puis, il y a une résistance très forte des enseignants
00:46qui ne voient pas d'un bon oeil de voir leur temps de travail comme ça allongé.
00:50Alors, malgré le résultat plutôt mitigé des autres conventions citoyennes...
00:56Oui, il n'a pas toujours suivi ce qui en sortait.
00:57C'est ça. Les conclusions ont été complètement réécrites pour ce qui est de l'euthanasie
01:01et que partiellement appliquées pour le climat.
01:05Emmanuel Macron, pourtant, continue de présenter cette innovation démocratique,
01:08comme il l'appelle, comme le meilleur moyen d'avancer
01:11en temps où on n'a pas de majorité à l'Assemblée.
01:13Il y a juste un petit problème.
01:14C'est le temps. Il faut avoir le temps.
01:17La dernière convention a mis presque trois ans
01:19pour que ses conclusions arrivent à l'Assemblée.
01:22À ce rythme-là, ce n'est pas Emmanuel Macron,
01:24mais son successeur qui devra avoir la charge de faire adopter cette réforme.