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00:00C'est bienvenu à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:09Cette journée de manifestation du 1er mai a souligné combien l'extrême gauche est prête à tout pour incendier les esprits et pourquoi pas enflammer le pays.
00:18Jérôme Gage, une nouvelle fois, a été la cible des manifestants de cette gauche radicale et avec lui le parti socialiste.
00:25J'ai entendu Arthur Delaporte, député PS du Calvados, condamner ses militants de l'ultra-gauche.
00:33Il était moins regardant en juin 2024 quand il remportait l'élection législative sous la bannière du nouveau Front Populaire.
00:41Le PS est qualifié de traître à la cause parce qu'il marque ses distances avec la France Insoumise.
00:46Rappelons que nombre de députés socialistes doivent leur siège à Jean-Luc Mélenchon.
00:52La semaine qui s'achève confirme que l'extrême gauche souhaite jeter les Français les uns contre les autres dans la rue.
00:59Entre l'instrumentalisation et la récupération du meurtre d'Abu Bakar Sissé et la violence entrevue hier, l'extrême gauche avance ses pions.
01:09Elle accuse une extrême droite imaginaire qui n'existait plus ou subsiste à la marge d'embraser le pays quand la France Insoumise et ses camarades sèment le vent de la guerre civile.
01:20L'inversion accusatoire est un classique des trotskistes que Jean-Luc Mélenchon fréquenta dans sa jeunesse.
01:27Accuser l'autre de ce qu'on fait soi-même.
01:31Les réseaux sociaux démultiplient ces pratiques de manipulation et trouvent un écho auprès des communautés victimisées.
01:38Jean-Luc Mélenchon sait tout ça.
01:40Il bénéficie d'une immunité médiatique sidérante.
01:45Jusqu'à quand ?
01:46Voici une question intéressante.
01:48Et 9h, Shana Lousteau.
01:519h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:02Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:04L'auteur d'une agression antisémite est actuellement en garde à vue dans le Gard, alcoolisé.
02:09Il s'en est pris à un homme de 70 ans de confession juive mercredi dernier.
02:13Il l'a traité de celle juive, l'a frappée dans le dos et l'a rouée de coups de pied une trentaine de fois.
02:18Selon un témoin, la victime portait une kippa.
02:21Le caractère antisémite est avéré, selon le procureur.
02:24Le suspect a 45 ans.
02:26Il est français, sans emploi et était déjà connu pour des faits de vol.
02:29Marine Tondelier présente ses excuses à Jérôme Gage, la chef de file des écologistes, a même tenté de l'appeler ce matin.
02:37Il faut dire qu'elle a quasiment accusé le député socialiste d'être responsable de sa propre exfiltration hier pendant la manifestation du 1er mai.
02:45Elle a également refusé de parler d'antisémitisme d'extrême gauche dans cette affaire.
02:50Rétro-pédalage ce matin, donc, Marine Tondelier dit qu'elle n'avait pas toutes les informations et s'excuse pour son imprécision.
02:56Et puis, il y a toujours trop de refus d'obtempérer en France.
03:00Le Figaro dévoile ce matin le dernier bilan Interstat.
03:03On recense 25 000 refus d'obtempérer routiers l'année dernière, ce qui représente 70 faits par jour et 1 toutes les 50 minutes.
03:12Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
03:14Merci, Shana.
03:16Rachel Kahn est avec nous ce matin.
03:18Eugénie Bastier, André Valini, que vous connaissez.
03:20Joachim Lefloc, Ima, Thomas Bonnet.
03:23Abémousse Macron.
03:25Abémousse Macron, mais formidable.
03:28Mais moi, je trouve ça, en plus, je trouve ça très bien.
03:30Et moi aussi.
03:30Mais moi, je trouve ça très bien.
03:31Alors, franchement, je trouve ça très bien.
03:32A Rome, des rumeurs de complots ourdis par Emmanuel Macron pour influer sur le choix du futur pape.
03:38Moi, que M. Macron pousse, pourquoi pas, le cardinal Bustillo ou le cardinal...
03:44Aveline, le cardinal Aveline.
03:46Surtout pas Sarah.
03:47Mais pourquoi pas ?
03:49Parce qu'il y a plusieurs lignes dans l'église, sur Pascal.
03:51Il y a une ligne très conservatrice, très conservatrice avec Sarah et d'autres.
03:55Et puis, il y a une plus progressiste, notamment tous ceux qu'a nommé François.
03:59Et j'espère que ce sont eux qui vont faire la différence.
04:02Ils sont majoritaires.
04:03Avec un petit gestion enquéfié, c'est pas...
04:04Oui.
04:05Mais qu'est-ce que...
04:06Rachel, qui a arrêté avec pitié, on a toujours l'impression...
04:09Enfin, vous vous rendez compte comment vous parlez d'un homme d'église ?
04:11Pitié, pitié, comme c'est...
04:13Mais enfin, vous ne pouvez pas...
04:14Vous me sidérez.
04:16Pourquoi ?
04:17On a l'impression que le cardinal Sarah, pour vous, mais ce serait...
04:20Ah, ce serait...
04:20Pitié, pitié, vous êtes là.
04:22Vous vous rendez compte ?
04:23Ce serait un recul, oui.
04:24Un recul, mais bon, ça serait une autre...
04:26Ce serait une régression.
04:26Mais ça serait une autre ligne, pourquoi pas ?
04:28Oui, ça serait une régression.
04:29Mais ça reste quand même...
04:30Mais je ne trouve pas très...
04:31Je préfère la ligne de François.
04:32Mais vous avez raison, mais c'est votre réaction.
04:33Vous ne pensez pas qu'un pape africain, ce serait justement un beau symbole ?
04:36Je vous trouve, pour le coup, très réactionnaire de ne pas me donner à l'Afrique un pape.
04:39Je ne dis pas les gens sur leur couleur de peau, leur origine géographique.
04:43Ce que je veux, c'est un pape progressiste, qu'il soit d'Afrique.
04:45Vous voulez juger sur leur opinion politique, ce qui est encore pire, franchement.
04:47Mais pas du tout, mais pas du tout.
04:49Mais votre réaction est tellement significative, pitié, pitié.
04:52Aujourd'hui, le cœur battant du catholicisme est en Afrique ?
04:54En tout cas, le cardinal Sarra, je ne suis pas sûr qu'il ait beaucoup de chance.
04:58En revanche, le cardinal...
04:59Alors, est-ce vrai ou pas ?
05:00En fait, il a dîné, Emmanuel Macron.
05:02Il y a eu deux repas.
05:03Un, la veille, avec les représentants de la communauté de Saint-Edigio,
05:06qui sont un courant plutôt progressiste de l'Église.
05:10Et puis, le lendemain, il a rencontré les quatre des cinq cardinaux français qui vont voter.
05:13Le cardinal Bustio.
05:14Le cardinal Aveline, le cardinal Bustio.
05:15Écoutez, là, il est dans son rôle.
05:17Je crois que Giorgia Mélodie fait la même chose.
05:19En fait, il y a un lobbying, en effet.
05:21Mais ce n'est pas du lobbying.
05:22Ce n'est pas du lobbying, c'est ça, c'est du lobbying.
05:25Il y a 132 cardinaux.
05:28Enfin, que le président de la République dîne avec les cardinaux français avant un conclave...
05:33Parce que Trump a dîné avec les cardinaux américains.
05:34Mais bien sûr, tout ça...
05:35C'est la tradition, c'est la règle.
05:38Je ne suis pas du tout sûre que Trump ait dîné avec les cardinaux américains,
05:40que Mélodie intrigue auprès des cardinaux italiens.
05:42Ça vous choque ?
05:43Oui, ça me choque.
05:44Pourquoi ?
05:44Parce que l'ordre spirituel et l'ordre temporel, ce n'est pas la même chose.
05:46Non, Eugénie...
05:47Et qu'on doit distinguer les deux.
05:48Et je trouve que cette manière de vouloir se mêler de tout, c'est Emmanuel Macron,
05:52de vouloir faire valoir, de façon à remonter sa cote de sondage, de vouloir un pape...
05:57Les voix du Seigneur sont impénétrables.
06:01On n'est pas dans la petite course aux petits chevaux politiciennes, je trouve que c'est...
06:05Non, c'est désolé, je ne suis pas...
06:06Mais t'es président de la République, t'as des cardinaux français...
06:08Non, mais on n'est pas dans...
06:09C'est pas cocardienne, quoi, délivre un pape.
06:11Mais arrêtez...
06:12C'est pas cocardienne.
06:12Moi, franchement, en tant que catholique, je me fiche que le pape soit français.
06:15Ah bah, pas moi.
06:16Moi, j'aimerais bien que le pape soit français.
06:17Mais si c'est un mauvais pape ?
06:19Si c'est un mauvais pape ?
06:19Et il sera bon, parce qu'il sera...
06:21C'est une tradition, Eugénie, lorsqu'il y a une cérémonie officielle...
06:25André Valénie !
06:26De l'ultra-montanisme.
06:27Non, c'est une tradition.
06:29Moi, j'ai été, à un moment donné, au gouvernement.
06:31Je suis allé à Rome trois fois.
06:32Trois fois, j'ai rencontré le pape.
06:33Et une fois, j'y étais pour la création d'un cardinal français.
06:37Le cardinal Mamberti, Corse d'origine.
06:39Eh bien, la veille de sa création de cardinal, parce qu'on dit comme ça, on est créé cardinal,
06:44j'ai dîné, à l'initiative de l'ambassadeur de France au Vatican,
06:48j'ai dîné avec tous les cardinaux français, parce que c'est la tradition.
06:51Et heureusement qu'il est bon.
06:53Et juste un mot, Pascal, c'est pas une tradition de tous les pays,
06:56c'est une tradition spécifiquement française, ça m'appelle l'ultra-montanisme.
06:59Guillaume de Nogaré avait giflé le pape, on s'en souvient.
07:01Qui avait giflé le pape ?
07:02Au XIVe siècle, Guillaume de Nogaré.
07:03Vous m'avez fait peur, je n'ai pas entendu.
07:08Vous m'avez dit, qui est-ce que j'ai réagi ?
07:10Ça ronde un peu, je suis d'accord.
07:12Mais la tradition française de concurrence, d'antrisme politique,
07:17pour décider qui sera le pape, etc.
07:19Mais c'est pas de l'antrisme.
07:20D'ailleurs, je vais vous dire, si vous voulez...
07:21Écoutez, si vous voulez...
07:23Et la cassation de Henri VIII, ce sacré chef de l'église.
07:25Je vais vous dire quelque chose,
07:26s'il voulait vraiment influencer le conclave,
07:30il ne dînerait pas officiellement avec eux.
07:33C'est un peu plus malin quand tu veux faire passer des messages.
07:37Tu ne t'affiches pas avec les cardinaux français dans un dîner.
07:40Enfin, il me semble.
07:42Mais je trouve qu'il est vraiment dans son rôle.
07:45Vous êtes un ogariste.
07:47Un ogariste ? Guillaume de Nogaré ?
07:49Guillaume de Nogaré, c'était le maître des Templiers, non ?
07:52Non, c'est lui qui a persécuté les Templiers.
07:55Voilà, avec Maudit.
07:56C'est ça, Maudit.
07:57Jacques de Mollet.
07:59Maudit !
08:00Je vous maudis jusqu'à la 13ème génération.
08:02Vous serez avec Philippe Lebel.
08:03Georges Marshall.
08:05Vous jouez à Philippe Lebel dans les Rois maudits.
08:07Et Claude Barba.
08:09Attendez, vous rigolez.
08:10Maud Artrois.
08:11Hélène Duc.
08:13Et Jean-Pierre Henri-Carlat.
08:14Et Jean-Pierre.
08:15Jean-Pierre, bien évidemment.
08:17Attendez, nous connaissons nos classiques.
08:20Maudit !
08:21Il est effrayé.
08:22Bon, bref.
08:22Que dois-je vous dire ?
08:26Oui, Jérôme Gage.
08:27Alors, hier, la phrase de la journée a été dite par Geoffroy Lejeune.
08:33Il a dit, Guillaume Gage est mieux reçu à CNews, sur CNews.
08:39J'ai dit quoi ?
08:40Guillaume.
08:40Oui, Guillaume Gage.
08:41C'est Guillaume de Nogaret.
08:43Je confonds Guillaume de Nogaret et Jérôme Gage.
08:47Il est vendredi, il est temps que...
08:49Bon.
08:49Donc, il a dit, Geoffroy Lejeune, Jérôme Gage est mieux reçu sur l'antenne de CNews
08:54que par les gens de gauche dans une manifestation.
08:58Il a tout dit.
08:59Il a tout dit.
09:00Alors, on va voir le sujet de Chloé Tarka et on va en parler ensemble.
09:08Tout le monde déteste le PS.
09:11C'est le slogan scandé par certains manifestants ce 1er mai à Paris, dans un climat tendu.
09:16Sur cette vidéo publiée par la porte-parole socialiste Chloé Riedel,
09:20on voit un groupe habillé de noirs, parfois cagoulés ou masqués,
09:24sans prendre violemment à des élus du PS dans le 13e arrondissement.
09:28Ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles.
09:30On donnait des coups de pied, coups de poing, lancé des pétards.
09:33Un camarade a été traîné et lynché au sol.
09:35Un autre élu a été blessé.
09:38Parmi les élus visés, le député de l'Essonne, Jérôme Gage.
09:42Encerclé par un groupe de personnes, il a dû être exfiltré.
09:46Interpellé par un journaliste sur place, il affirme vouloir rester dans le cortège.
09:50Non, on ne quitte jamais la manif du 1er mai parce qu'il y a les ennemis des travailleurs qui sont là.
09:55C'est des gens qui détournent et dénaturent un mouvement social.
10:00Le président du groupe PS à l'Assemblée, Boris Vallaud, a dénoncé des violences graves et inacceptables
10:06et annonce saisir le procureur.
10:09Réaction également du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
10:12qui accuse l'extrême gauche de chercher à imposer une violence politique dans le pays.
10:17Le chef des socialistes, Olivier Faure, a annoncé que plusieurs plaintes ont été déposées.
10:23Deux petits messages qui me sont arrivés sur le premier thème qu'on a développé.
10:26D'abord, Max Gouasini, que je salue, qui dit « Bravo, Eugénie Bastier ».
10:30Donc, il est complètement d'accord avec vous et je le salue, Max.
10:32Moi, je suis là pour un...
10:33Bien sûr.
10:34Et puis, Guy Citruc, qui est journaliste de sport, de foot et que je cite très souvent,
10:39qui dit « Les ultras du Paris Saint-Germain ne souhaitent pas voir un pape marseillais ».
10:44Voilà, il faut rappeler aussi ce de M. Lobby.
10:49Bon, je referme la parenthèse.
10:53Vous voulez qu'on écoute M. Delaporte ?
10:55C'est très intéressant, M. Delaporte.
10:57Il est député du Parti Socialiste.
10:59Et je disais tout à l'heure, il a condamné ce qui s'est passé hier.
11:02Mais il s'est fait élire sur la bannière du nouveau front.
11:05Et demain, il se fera réélire.
11:06Il se fera réélire, pareil.
11:08Donc, en fait, les gens qui ont sorti Getsch, c'est les gens qui votent pour lui.
11:11Donc, c'est les mêmes.
11:11En tout cas, c'est l'extrême-gauche.
11:14Ils sont tous ensemble.
11:15C'est le nouveau Front populaire.
11:16C'est l'extrême-gauche.
11:17Alors, je trouve odieux ce que Getsch a subi hier, évidemment.
11:21Il a tout mon soutien.
11:22Je l'aime beaucoup.
11:22C'est un ami de longue date.
11:24J'ai entendu...
11:25André Valigny.
11:25Je vais me faire l'avocat du diable.
11:27Et je sais d'avance que je vais déplaire.
11:30Mais j'ai entendu Bonpart dire que ce n'était pas les Insoumis qui avaient fait ça.
11:33Ce sont des extrémistes de gauche.
11:35C'est bon.
11:35Des gens violents qui ne sont pas des Insoumis.
11:37Extrême-gauche, j'ai dit.
11:38Je n'ai pas dit France Insoumise, j'ai dit Extrême-gauche.
11:40Est-ce que Jean-Luc Mélenchon a condamné ?
11:41Je n'ai pas vu de condamnation de Jean-Luc Mélenchon.
11:42Il y a une condamnation, c'est Emmanuel Bonpart,
11:44parce que vraiment, quelqu'un lui demande sur les réseaux sociaux.
11:46Il finit par admettre qu'il faut condamner l'agression, mais c'est tout.
11:49C'est l'extrême-gauche, manifestement.
11:51Alors, est-ce qu'ils sont insoumis ?
11:52Est-ce qu'ils sont...
11:53Je n'en sais rien.
11:53C'est le résultat d'une violence d'atmosphère que LFI propage depuis trois mois par ailleurs.
11:57Ils ont créé un climat et on en voit les conséquences aujourd'hui.
11:59Mais c'est l'inversion accusatoire.
12:01L'inversion accusatoire, mais depuis Marx, c'est connu.
12:05C'est-à-dire que tu accuses l'autre de ce que tu fais toi-même.
12:08Tu dis, et avec toute la rhétorique d'extrême-droite,
12:11l'extrême-droite, elle n'existe pas en France ou plus.
12:13C'est ça la vérité.
12:14Depuis un an, et citez-moi, une manifestation d'extrême-droite depuis un an
12:19qui est dégénérée ou un fait qui qualifie l'extrême-droite.
12:22Il n'y en a pas ou il n'y en a plus.
12:23Alors, il doit être résiduel, il y a quelques personnes, sans doute,
12:26qui doivent exiter.
12:28Mais l'extrême-gauche, elle est active.
12:30Elle est active dans les universités,
12:32elle est active dans les manifestations,
12:34elle est active dans la place de la République,
12:36elle est active partout.
12:37Mais tu dis, le problème, c'est l'extrême-droite.
12:39Donc ça s'appelle l'inversion accusatoire.
12:42Et tous les médias, wow, tombent dedans.
12:44C'est sidérant.
12:45C'est sidérant, là.
12:46Alors, écoutez, monsieur Delaporte.
12:51C'est une condamnation absolue de ces attaques.
12:54Je veux dire, quand on va manifester le 1er mai,
12:57c'est qu'on soutient la cause.
12:58Et aujourd'hui, en fait, on a une bande d'individus
13:01qui, finalement, nuisent à la cause que nous défendons collectivement.
13:06Donc la réponse du Parti Socialiste est extrêmement claire.
13:10Il faut, face à ces black blocs, la plus grande fermeté.
13:13Moi, ce que je peux vous dire, c'est que c'est le Parti Socialiste dans son entier
13:18qui est attaqué quand Jérôme Guède voulait un de ses membres relé.
13:21Et donc, voilà, tous mes collègues qui étaient présents,
13:24les manifestants qui étaient présents, ont toute notre solidarité.
13:27Et les idiots utiles qui s'en prennent à nos membres
13:32n'ont pas compris pourquoi nous étions présents aujourd'hui.
13:34Nous étions présents aujourd'hui parce que nous défendons l'intérêt des travailleurs.
13:37C'est dingue.
13:41Cette cécité morale, cette instrumentalisation idéologique,
13:49ce clientélisme, au fond, et ce retard.
13:51C'est-à-dire que, normalement, on devrait avoir des leaders politiques
13:54qui sont en avance pour protéger l'ensemble des citoyens.
13:57Les personnes qui ont fait ça à Jérôme Guède hier,
14:00ce sont les mêmes personnes qui soutenaient ou qui soutiennent encore
14:04Médine invité aux journées d'été de LFI et d'Europe Écologie-Les Verts en août 2023.
14:12C'est absolument honteux ce calcul politique.
14:16Et par ailleurs, il dit qu'il soutient l'EPS ou que c'est l'EPS qui est attaqué.
14:20Normalement, cette manifestation, elle est pour l'ensemble des Français.
14:23Nous avons une extrême-gauche qui harcèle et qui viole notre devise.
14:30Elle viole la liberté, la liberté d'expression.
14:32C'est ce pourquoi Jérôme Guède est mieux reçu à ces news que par ses amis.
14:37Elle viole l'égalité, puisqu'on est dans l'égalitarisme,
14:40et plus dans l'égalité devant la loi,
14:42puisque vous êtes coupable parce que vous êtes, parce que juif.
14:45Elle alimente un judaïsme clandestin, et donc elle viole la fraternité.
14:52Et c'est fou d'avoir une personne représentant politique
14:54qui n'arrive pas à mettre des mots sur le réel.
14:57Mais il est élu grâce à ces gens-là, Rachel.
15:02Si M. Delaporte n'est pas avec l'extrême-gauche, il n'est pas député.
15:08C'est quand même sidérant.
15:09J'aimerais bien savoir quel était le score d'Anne Hidalgo à la présidentielle en 2022 dans le Calvados,
15:13puisque c'est précisément cette année-là qu'Arthur Delaporte a été élu député.
15:17Il a été réélu en 2024, il avait gagné pour la première fois en 2022.
15:23Maintenant, concernant Jérôme Gage, évidemment, ce qui s'est passé est inacceptable.
15:26Maintenant, si on essaye de réfléchir froidement, je pense qu'on peut en tirer deux conclusions à ce stade.
15:30La première est qu'il n'y a plus d'espace, vu la recomposition politique à l'œuvre,
15:33pour une ligne républicaine, une ligne laïque à gauche aujourd'hui.
15:37Et la deuxième, c'est que toutes les vieilles leçons de la Révolution française demeurent d'actualité.
15:41On trouve toujours plus pures que soi, et quand on joue avec le feu, on se brûle.
15:44Voilà, le PS, pour sauver quelques postes, c'est lié à des profils ayant un rapport extrêmement désinhibé à la violence.
15:49Même Gage, aujourd'hui, s'est désolidarisé de LFI, mais il a attendu le 7 octobre pour les élections européennes en 2024.
15:54Il était favorable à une liste d'union, initialement.
15:57Donc, bon, j'ai quand même du mal à avoir...
15:59Je voudrais quand même ajouter quelque chose.
16:00On a vu cette semaine qu'il y a eu des premiers sondages qui sont sortis sur la présidentielle,
16:05où la gauche est donnée, si elle est unie, à 25-30%.
16:07Qu'est-ce que vous appelez unie ?
16:09C'est-à-dire qu'il n'y a qu'un candidat de gauche.
16:11Oui, mais à LFI ?
16:12Et LFI, plus les Verts, plus les socialistes.
16:16Ben si, ils sont donnés.
16:17Ils seraient au second tour.
16:19Les sondages montrent...
16:20Je ne peux pas finir ma phrase, André Vallée ?
16:21Mais vous vous trompez, là ?
16:22Non, non, elle a raison.
16:22Vous vous trompez ?
16:23Non, elle a raison.
16:23C'est sans LFI.
16:25Non, la gauche ne fait pas 25 sans LFI.
16:27Ah non, non, non, sans LFI...
16:29Et Mélenchon fait 8.
16:30Donc, la gauche sans LFI est au deuxième tour.
16:32Elle va être 20, elle n'est pas sûre du tout d'être au deuxième tour.
16:35Pas du tout, pas du tout.
16:35Vous pensez qu'aujourd'hui, Mélenchon va faire 8 ?
16:38Aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il va faire.
16:40La gauche sans Mélenchon n'est pas au second tour.
16:42Ah ben non.
16:44Je demande à Marine Lançon de sortir le sondage cette semaine.
16:4720%, ça ne suffit pas.
16:48Edore Philippe est donné à 20%.
16:50Attendez, à 20%, si à 20%.
16:53Edore Philippe est à 20%, donc il peut se voyer en sa second tour.
16:55Il est à 18.
16:56À 20%, la possibilité que vous soyez au second tour à 20% est possible.
17:03La possibilité est possible.
17:04La gauche ne fait pas 20% sans Mélenchon aujourd'hui.
17:07Qu'est-ce qui va se passer en 2027 ?
17:10Vous allez avoir sans doute le candidat du Rassemblement National très haut.
17:13Ensuite, vous avez dans un mouchoir de poche un candidat du Bloc Central qui s'effondre.
17:19Nous sommes d'accord, le Bloc Central s'effondre.
17:21Oui, s'effondre.
17:22Vous avez un candidat de la gauche dite républicaine qui sera en place,
17:26qui ce sera Glucksmann, François Hollande, je ne sais pas.
17:30Nous sommes d'accord, ça c'est le deuxième candidat.
17:32Et vous aurez un candidat de l'extrême gauche avec M. Mélenchon.
17:36Vous êtes toujours d'accord avec moi.
17:38Et vous pouvez ajouter un candidat des Républicains.
17:41Bon, ça en fait 4, nous sommes d'accord.
17:43Tout ça va être dans un mouchoir de poche.
17:45C'est-à-dire que vous allez avoir entre 15 et 18, vous êtes peut-être au deuxième tour.
17:49Nous sommes encore d'accord.
17:52Bon, vous pouvez être très bien.
17:55En fait, le pari de Jean-Luc Mélenchon, c'est d'être au deuxième tour et de parier sur le troisième tour dans la rue.
18:00Parce que, voilà.
18:02Alors, il y a deux sondages en fait.
18:03Il y a le sondage, là où il y a la gauche unie avec LFI, 26%.
18:06Mais sans LFI, il y a un autre sondage.
18:08On exclut LFI de cette union.
18:10Et la gauche fait 20 et LFI, 10.
18:12Donc, force de gauche.
18:14Vous voyez, je vous dis 17, 16.
18:16C'est ce que je vous dis.
18:17Regardez le mouchoir de poche.
18:18Donc là, tout est possible.
18:20Ça va être très compliqué quand même pour la gauche.
18:21Il peut croire que la France insoumise va finir à 10% vu la dynamique de la campagne que Mélenchon avait imposée les deux derniers.
18:26Mais vous avez parfaitement raison.
18:26Il est toujours donné très bas et il grimpe.
18:28Vous avez raison.
18:29Si la gauche est divisée, elle ne sera pas au second tour.
18:31Elle le sait.
18:31Donc, elle s'unira.
18:32Elle sera à s'unir, vous verrez.
18:34Je salue Florian Bachelier.
18:36Florian Bachelier, il nous écoute tous les matins.
18:38Donc, c'est bien.
18:39Donc, il devrait venir de temps en temps.
18:40Il dit, pour un siège, tous ces gens se sont soumis à l'extrême-gauche en 2022 et 2024 en toute connaissance de cause.
18:45Et ils font semblant chaque jour de découvrir la profondeur de l'abîme.
18:48C'est Bossuet ou Olivier Faure qui disait,
18:50Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
18:53Bon, ces phrases-là, j'ai vu un excellent papier d'ailleurs de Samuel Fitoussi dans Le Figaro
18:58qui a noté toutes ces phrases qui sont dites en permanence.
19:03Le bingo de Camus, le bingo de...
19:05Voilà, mal nommé les choses.
19:07Et cette phrase-là, elle fait...
19:08C'est classique.
19:09Exactement, c'est un classique.
19:10Alors, Marine Tondelier, qui est d'une mauvaise foi terrible, elle s'est excusée tant mieux.
19:15Mais elle a dit qu'hier, lorsqu'elle avait parlé, elle n'avait pas toutes les informations.
19:18Si tu n'as pas toutes les informations que tu es députée en 2025,
19:23il faut que tu fasses autre chose avec...
19:25Voilà, il faut que tu fasses autre chose.
19:26Donc, écoutez ce qu'elle disait hier et visiblement, elle a rétropédalé ce matin.
19:30Est-ce qu'on peut parler d'un antisémitisme d'extrême-gauche ?
19:33Je ne vais pas répondre à cette question.
19:34Pourquoi ?
19:36Parce que je suis embêtée.
19:38Je suis embêtée parce que personne ne doit être révinçé des manifestations,
19:42mais je vois aussi comment Jérôme Gatch donne rendez-vous,
19:44vient avec 20 journalistes.
19:46Je pense qu'en fait, il faut faire attention.
19:49Il faut faire attention à ce qu'on dit surtout.
19:51Thomas Bonnet, elle a rétropédalé ?
19:54Elle a rétropédalé parce que là, ce qu'elle dit, en fait,
19:56c'est qu'elle l'accuse à demi-mot d'avoir presque organisé lui-même son exfiltration.
20:00Il a convié la presse.
20:01C'est terrible comme accusation.
20:03Donc, ce matin, elle publie un message sur les réseaux sociaux
20:05pour dire qu'elle avait fait preuve d'imprécision.
20:07Elle présente ses excuses.
20:09Et elle dit aussi qu'elle a tenté de joindre Jérôme Gatch,
20:11qui n'a pas encore répondu.
20:12Je ne sais pas comment les Français vont décoder toute cette semaine.
20:16Mais cette semaine, elle est importante.
20:19Entre la récupération, l'instrumentalisation XXL
20:22qui a été faite de la mort d'Aboubacar Sissé,
20:25entre ce qui s'est fait hier, entre Mme Tondelier,
20:27entre Jérôme Gatch, etc.
20:28Je vous assure,
20:29ou les Français comprennent ce qui peut se passer,
20:35ce danger de l'extrême-gauche,
20:37ou alors la révolution est en place.
20:39On aurait tort de cantonner ce rôle à LFI.
20:42On voit par la voix de Marine Tondelier
20:44que, évidemment, l'idéologie, elle est aussi chez les écologistes.
20:46Et dans la récupération dont vous parlez cette semaine,
20:49les écologistes ont été largement à la manœuvre.
20:51Donc, on se tromperait d'oublier leur rôle dans tout ça.
20:55Oui, d'ailleurs, on voit que la division entre gauche radicale
20:58et gauche soi-disant modérée s'efface
21:00dès lors qu'il y a, sous le sceau de l'antiracisme.
21:04L'antiracisme est devenu le dénominateur commun de toutes les gauches.
21:07Et au nom de ce combat instrumentalisé,
21:10ils sont prêts à oublier toute leur division.
21:12Et c'était la même chose pendant le nouveau Front populaire.
21:15La lutte contre l'extrême-droite et l'antiracisme instrumentalisé
21:18sont tous qui restent à la gauche pour s'unir.
21:20Il n'y a rien de commun entre eux à part ça.
21:21Mais ça va être difficile quand même de renouer.
21:24C'est aussi facile parce que c'est un carburant.
21:25Non, ça va être difficile d'être derrière.
21:27En fait, pour tout vous dire, je n'imagine pas
21:29Jean-Luc Mélenchon un candidat unique de la gauche
21:33avec François Hollande à côté de lui.
21:35Honnêtement, je n'imagine pas.
21:36François Hollande qui a disparu des radars.
21:37Je ne sais pas si vous avez des nouvelles.
21:39Donc il y aura deux candidats qui font chacun.
21:41Pas un mot.
21:43C'est extraordinaire.
21:45Il aurait pu aussi revenir sur la réforme des territoires
21:47qu'il a mis en place et qui coûte une blande.
21:49Mais paraît-il que vous êtes aussi responsable.
21:51Il faudrait un petit peu de temps pour en parler
21:52parce que la caricature est facile.
21:55Paraît-il que c'est vous qui étiez à l'origine de la manœuvre.
21:58Mais ça nous coûte plus cher.
21:59On a fait la moitié de ce qu'on voulait faire.
22:01À cause des conservateurs du Sénat comme de l'Assemblée,
22:03de droite comme de gauche.
22:04C'est jamais d'autre faute.
22:05Vous verrez la note que je vous en prie.
22:06C'est-à-dire que vous avez fond...
22:09Alors je le dis, il y a 13 régions qui ont été faites.
22:12C'était pour économiser de l'argent.
22:15Non.
22:15Ah, c'était pas pour ça ?
22:16Ah non, pas du tout.
22:16Ah bon ?
22:17Le premier objectif, c'était...
22:18Vous avez déjà vu la gauche vouloir économiser de l'argent, Pascal ?
22:20C'était pas fait pour ça.
22:21C'était pour simplifier le millefeuille territorial.
22:23Eh bien, c'est pire !
22:24On avait commencé avec Balladur,
22:25le comité Balladur dont je faisais partie,
22:27sous Nicolas Sarkozy,
22:28qui a fait voter une très bonne loi.
22:30Mais on est allé plus loin.
22:31Il fallait compléter cette loi.
22:32Ah, c'est de la faute des sénateurs.
22:34De droite comme de gauche,
22:35des sénateurs comme des députés.
22:37Vous êtes formidables, en fait.
22:38C'est jamais de votre faute.
22:39A eu pour résultat qu'on a fait la moitié de ce qu'on voulait faire.
22:41C'est jamais de votre faute.
22:42Loup, ça nous a coûté ?
22:43Je vous ai su, André.
22:43C'est de la faute de la gauche et de la droite réunis.
22:45Oui, c'est ça.
22:46C'est jamais de la faute de la gauche.
22:47C'est jamais de la faute.
22:48C'est jamais de votre faute.
22:49Mais c'est pas grave.
22:50On dirait des enfants.
22:51C'est pas moi, madame.
22:51Juste sur ton de lier, quand même.
22:54Oui.
22:55Il y a deux ans,
22:56cette personne a invité Médine
22:59aux journées d'été des verts.
23:03Et pour se dédouaner une nouvelle fois,
23:05donc effectivement, je suis d'accord avec vous,
23:07c'est que ça remonte à très loin,
23:09elle distingue le bon antisémitisme
23:11de gauche,
23:14déracisé,
23:14et le mauvais antisémitisme d'extrême droite.
23:18C'est absolument honteux et abject.
23:20Parce que la réalité,
23:22c'est qu'aujourd'hui, pardon,
23:23le carillon,
23:24mais c'est qu'aujourd'hui,
23:26les Juifs ont du mal à exister en France.
23:29Et vous avez tellement raison.
23:31Le carillon,
23:32et j'ai une petite surprise,
23:34une petite chanson pour vous.
23:37Voilà ce que je voulais vous dire.
23:40Voilà ce que je voulais vous dire,
23:41cher Thomas.
23:43Et pourquoi ?
23:44Je ne comprends pas ce message du tout,
23:46mais...
23:46Parce que...
23:49Pourquoi je vous chante ça,
23:51cher Thomas ?
23:52Parce que le 2 mai 1950,
23:56et qui n'est pas né,
23:58il y a Edith Piaf...
23:59Ma mère, oui.
24:02Edith Piaf enregistrait.
24:04Ce qui est peut-être la plus belle chanson française,
24:08en tout cas celle qui arrive généralement,
24:09en tête de tous les classements,
24:13et qui a immortalisé Céline Dion.
24:16Bien sûr, le soir,
24:18qui était le...
24:18J'allais dire le seul moment vraiment intéressant de cette soirée,
24:21mais bon,
24:22c'est uniquement pour provoquer que je dis ça,
24:24bien évidemment.
24:25Mais qui était, je dirais, le meilleur.
24:26Voilà, qui était le meilleur moment
24:28de cette soirée d'ouverture des Jeux Olympiques.
24:31Vous allez bien ?
24:32Ça me touche beaucoup,
24:33vous lanciez un hymne à l'amour comme ça.
24:35J'ai pensé à vous.
24:36C'est quoi votre programme aujourd'hui ?
24:38Alors aujourd'hui,
24:39on va parler de la santé mentale,
24:41notamment chez les personnalités.
24:43Bah écoutez,
24:43j'ai quelques noms à vous prendre.
24:45Vous avez des clients ?
24:46Vous avez des clients ?
24:47On a trois ou quatre.
24:48Il y avait eu un livre comme ça,
24:51« Ces malades qui nous gouvernent »,
24:53je crois,
24:53il y a quelques années.
24:55À la suite du décès du président Pompidou.
24:57Oui, alors ça,
24:58c'est des malades malades,
25:00si j'ose dire,
25:00mais les malades psychiques,
25:01psychologiques.
25:02Est-ce qu'il faut être fou,
25:03à votre avis,
25:03est-ce qu'il faut être fou
25:04pour être un homme de pouvoir
25:04ou est-ce qu'il faut être dérangé
25:06pour être un homme de pouvoir ?
25:06Pour être candidat à la présidentielle,
25:08il faut avoir un grain de folie.
25:09Un peu vrai.
25:10Oui, mais grain de folie,
25:10c'est positif.
25:11Oui.
25:12Moi, la vraie folie
25:14ou la vraie...
25:16On peut être un peu paranoïaque
25:17en politique, oui.
25:18Ah oui ?
25:18Oui, oui.
25:19Et vous trouvez que vous êtes paranoïaque ?
25:21Moi, je ne le trouve pas très paranoïaque.
25:27Non, mais c'est vrai.
25:28C'est pour ça qu'elle n'est pas encore président.
25:30Vous aussi, vous êtes normal.
25:31Oui, j'essaie de l'être le plus possible.
25:33Il y a des gens normaux dans nos métiers.
25:35Le président normal.
25:36Ça n'existe plus la normalité, Pascal.
25:38Non, mais c'est terminé.
25:39Il ne faut pas s'en aller de normalité.
25:40Allez, à tout à l'heure, Pascal.
25:41On va marquer une poussine.