À l'occasion de la journée internationale des travailleurs, la CGT revendique 300.000 manifestants à travers toute la France ce 1er mai. Le ministère de l'Intérieur en a recensé 157.000. À Paris, la manifestation s'est dans l'ensemble bien déroulée, s'est félicité Bruno Retailleau. Des députés socialistes se sont toutefois faits agresser, et le député Jérôme Guedj s'est fait évincer du cortège.
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00:00À l'instant, Olivier Faure dit, pour réagir à ces violences, nous ne laisserons rien passer.
00:06Ça veut dire quoi ?
00:06Oui, il a raison, ça veut dire qu'il faut utiliser tous les moyens légaux et démocratiques.
00:10Nous avons porté plainte pour ne pas laisser passer cela.
00:13Je pense qu'il y a un débat politique derrière qui est très important à gauche.
00:16Quelles plaintes ont été déposées ?
00:19Est-ce que, par exemple, Jérôme Guelge a entendu des propos antisémites ?
00:22On vous dit partitionniste, collabos, oui, je veux dire, c'est très très net.
00:27Et en plus, ce n'est pas la première fois.
00:29Encore une fois, ça fait plusieurs fois qu'il est ciblé.
00:31Mais je voudrais revenir, il y a un point qui vient d'être évoqué qui est très important.
00:35Derrière, il y a un débat politique de fond sur la gauche.
00:38Notre conviction, c'est que la gauche ne redeviendra crédible
00:42que si elle sort de cette espèce de stratégie de brutalisation du débat public.
00:49On a besoin, dans la droite républicaine aussi d'ailleurs, mais c'est très frappant à gauche,
00:53d'une gauche qui soit démocratique, qui soit républicaine,
00:57qui soit sans aucune ambiguïté, sur le refus absolu de toute brutalisation.
01:04Mais est-ce que vous faites un amalgame entre les partis de gauche et les black blocs,
01:09qui, on le rappelle, les black blocs, c'est une méthode.
01:12C'est une méthode qui brutalise évidemment, qui est à son propre agenda,
01:17avec parfois des profils d'individus qui sont parfois très éloignés, même du camp de gauche.
01:21Enfin, c'est-à-dire que l'objectif...
01:23Non, madame, madame...
01:23La cachette parlementaire de la députée soudée...
01:26Qu'on soit clair, je ne fais...
01:28Non, mais là, en l'occurrence, on parle...
01:29Enfin, là, on parle des black blocs.
01:30Est-ce que ça veut dire que pour vous, cette logique de brutalisation,
01:35elle est soutenue par une partie de la classe politique ?
01:38Je suis très précis.
01:39Je ne fais aucun amalgame en l'espèce.
01:42Je dis juste qu'il y a un climat politique.
01:44Il y a un climat politique qui n'est pas nouveau, qui date maintenant,
01:48et qui est entretenu parce que c'est une stratégie politique
01:52d'une partie de la gauche et de partie politique de la gauche
01:55de fracturer la société...
01:57Et qui permettent ce genre de choses.
01:58Et qui, effectivement, amène à ce qu'on ne condamne pas,
02:01à ce qu'on ne condamne pas ce soir, d'une façon catégorique, ferme, sans ambiguïté,
02:05des violences qui sont proprement inacceptables.
02:07Tous les partis républicains aujourd'hui, à gauche comme à droite d'ailleurs,
02:11devraient le dire très clairement.
02:12Ils ne le font pas.
02:14Mais ça, c'est inaccessible.