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Marine Le Pen et Jordan Bardella se sont exprimés ce jeudi lors d'un meeting à Narbonne en marge de la fête des travailleurs.

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00:00:00Chers Louis, chers Jordan, chers Frédéric, chers élus du Rassemblement National,
00:00:05je voudrais d'abord commencer par vous dire ma fierté de vous voir si nombreux,
00:00:10si nombreux aujourd'hui à Narbonne.
00:00:16La grande mobilisation populaire que vous incarnez en ce 1er mai,
00:00:21c'est la plus belle qui soit et c'est sans doute la plus précieuse pour notre démocratie.
00:00:30Chers amis, le 1er mai est traditionnellement le jour où nous rendons hommage au miracle de la volonté
00:00:38et de la foi en notre nation, incarné par Sainte-Jeanne d'Arc, patronne de la France,
00:00:44dont la vie et l'œuvre est une des pages les plus extraordinaires de notre histoire nationale.
00:00:52Mais si cette date est si importante, c'est aussi parce que le 1er mai,
00:00:57est la fête du travail et qu'elle témoigne de l'hommage que nous voulons rendre aux travailleurs de ce pays,
00:01:03à ses forces vives.
00:01:05Ce n'est pas une fête où nous nous limitons à célébrer les conquêtes sociales des travailleurs,
00:01:09souvent obtenues lors de douloureux conflits où ont été perdus de nombreuses vies humaines.
00:01:15C'est aussi l'occasion de célébrer le travail et l'effort eux-mêmes,
00:01:19en tant que levier d'émancipation individuelle et d'ascension sociale.
00:01:25Voilà pourquoi, mes chers amis, chers militants,
00:01:28je suis si heureuse de vivre ce 1er mai avec vous.
00:01:30Parce qu'à travers le travail, disais-je, c'est la nation elle-même, en fait,
00:01:59que nous célébrons aujourd'hui, et puis la solidarité des citoyens qui la composent entre eux.
00:02:06Mais il faut le reconnaître, ce pacte, ce contrat social,
00:02:09sont aujourd'hui plus fragiles que jamais,
00:02:12après des décennies de désindustrialisation et donc d'appauvrissement collectif.
00:02:18Et je vous dis cela avec une gravité particulière,
00:02:20alors que la France fait face, vous le savez,
00:02:23à une nouvelle vague malheureusement prévisible de fermeture d'usines et d'entreprises.
00:02:28C'est une véritable saignée sociale.
00:02:32Une saignée sociale qui s'abat aujourd'hui sur des millions de Français
00:02:36frappés par l'insécurité économique et la précarité.
00:02:41Malgré cela, nous entendons chaque jour se le relayer dans les médias
00:02:45les ministres de messieurs Bayrou et Macron
00:02:49en direct d'un monde parallèle pour expliquer,
00:02:55sourire auto-satisfait, vissé aux lèvres,
00:02:59que la France est en train de gagner la bataille de la réindustrialisation.
00:03:05Mais ce n'est même plus un mensonge d'État,
00:03:08c'est une énormité,
00:03:10c'est une véritable forfaiture.
00:03:12En effet, c'est aujourd'hui l'inverse qui se passe.
00:03:16La France est en train d'accélérer sa désertification industrielle.
00:03:21L'industrie manufacturière pèse désormais moins de 10%
00:03:24de notre produit intérieur brut,
00:03:27un niveau comparable à celui de la Grèce.
00:03:30La patrie des lumières,
00:03:32la patrie du positivisme,
00:03:34la patrie de l'excellence scientifique,
00:03:36notre patrie est devenue un désert productif.
00:03:40Et cela se voit dans l'effondrement de notre balance commerciale,
00:03:44c'est-à-dire la différence, vous savez,
00:03:45entre les richesses que nous exportons
00:03:48et la production que nous importons en 20 ans.
00:03:52En 20 ans seulement,
00:03:54notre déficit est passé de 14 à près de 100 milliards d'euros.
00:03:59Cet effondrement productif n'est pas qu'un phénomène économique,
00:04:03c'est d'abord un drame social et humain.
00:04:06Car l'industrie est l'un des secteurs les plus rémunérateurs
00:04:08de toute économie développée.
00:04:11Et la France, évidemment, n'échappe pas à cette règle.
00:04:14Les emplois qu'on y détruit,
00:04:17eh bien, ils sont remplacés massivement,
00:04:20depuis 2017 en particulier,
00:04:23par des emplois de services à faible valeur ajoutée,
00:04:26mal payés,
00:04:27avec un faible niveau de protection sociale.
00:04:30Pour résumer,
00:04:31on ne construit pas.
00:04:51La gauche,
00:04:52La gauche n'est pas à un paradoxe près,
00:05:15parce qu'en l'occurrence,
00:05:17ils auraient dû applaudir mon propos,
00:05:18mais je pense qu'ils n'écoutent pas, en fait.
00:05:20Pour résumer,
00:05:28on ne construit pas la richesse d'un pays
00:05:30et la hausse des salaires
00:05:31en multipliant les chauffeurs
00:05:33et les livreurs Uber.
00:05:35D'où le terme d'uberisation,
00:05:38ce phénomène que nous dénonçons
00:05:39avec tant de force
00:05:40et que chérit tant Emmanuel Macron,
00:05:42puisqu'elle lui permet bien commodément,
00:05:44d'ailleurs,
00:05:44de manipuler les chiffres du chômage
00:05:46en multipliant les mini-jobs,
00:05:50ce nom élégant
00:05:51qui est aujourd'hui donné à la précarité salariée.
00:05:57Parce que,
00:05:58on ne va pas se tromper,
00:05:59ces mini-jobs,
00:06:01ils engendrent des mini-salaires,
00:06:03un mini-pouvoir d'achat
00:06:05et une mini-retraite,
00:06:07et ils contribuent au passage largement
00:06:08de l'effondrement de la productivité du travail.
00:06:11Ensuite,
00:06:13c'est un drame géopolitique.
00:06:17Lorsque notre capacité de production s'affaiblit,
00:06:20c'est la souveraineté nationale elle-même
00:06:22qui est menacée dans ses fondements.
00:06:24Nous avons tous encore à l'esprit
00:06:26l'humiliation de la pandémie du Covid.
00:06:30Lorsque des masques chinois
00:06:31nous étaient livrés par avion,
00:06:33alors qu'aucune entreprise française
00:06:35n'était en mesure d'en produire,
00:06:36pas plus d'ailleurs qu'un vaccin efficace.
00:06:41Aujourd'hui,
00:06:44c'est la reconquête de notre souveraineté
00:06:45en matière de défense, d'énergie
00:06:47ou de nouvelles technologies,
00:06:49à commencer d'ailleurs par l'intelligence artificielle
00:06:51qui est rendue impossible
00:06:53par la disparition de notre tissu industriel.
00:06:57Et enfin,
00:06:57je voudrais insister sur ce point
00:06:58car nous entendons chaque jour
00:06:59tant de mensonges sur cette question.
00:07:02Cette perte industrielle
00:07:03est un désastre écologique.
00:07:06Vous voyez, vous auriez dû rester.
00:07:11La moitié de l'empreinte carbone
00:07:22des Français est due aux importations.
00:07:24S'ils étaient un temps soit peu cohérent.
00:07:27Les Verts devraient d'ailleurs
00:07:28réclamer les relocalisations
00:07:30matin, midi et soir
00:07:33plutôt que de manifester en faveur de Gaza
00:07:35et de jeter des tomates
00:07:37sur les patrons de sociétés industrielles.
00:07:39Nous faisons venir
00:07:49de l'autre bout du monde
00:07:50des produits que nous,
00:07:52nous sommes rendus incapables
00:07:54de produire en France.
00:07:56Et dans le meilleur des cas,
00:07:58comme une économie
00:07:59de pays faiblement développés,
00:08:03dirais-je,
00:08:04nous exportons de la matière première
00:08:05comme le bois que nous réimportons,
00:08:08transformés dans le cas d'espèces
00:08:10sous forme de meubles.
00:08:12C'est pire que le reflet
00:08:14d'un logiciel daté,
00:08:16celui, vous vous souvenez,
00:08:17de la mondialisation heureuse
00:08:19et du doux commerce des années 90.
00:08:23C'est une régression majeure.
00:08:26Partout dans le monde,
00:08:27des États-Unis à la Chine,
00:08:29ce logiciel a été remplacé,
00:08:31balayé par des politiques nationales
00:08:33de puissance
00:08:34et de souveraineté industrielle.
00:08:36Mais dans cette galaxie parallèle,
00:08:39celle de la Commission européenne,
00:08:41celle d'Emmanuel Macron,
00:08:43cette nouvelle donne
00:08:44n'a manifestement pas encore été intégrée.
00:08:48Leur politique,
00:08:49sans la naftaline,
00:08:51elle est ringarde,
00:08:52vieillotte,
00:08:53usée,
00:08:54au point d'en devenir toxique
00:08:55pour nos pays.
00:09:04Le problème,
00:09:05c'est que c'est ce décalage impardonnable
00:09:07que nos entreprises
00:09:09et leurs salariés
00:09:09sont en train de payer
00:09:10par des plans sociaux
00:09:12qui sont autant de drames
00:09:13vécus dans leur chair
00:09:15par des milliers de familles.
00:09:17Les parents que nous sommes
00:09:18voyons bien nos enfants
00:09:20ne plus savoir
00:09:22vers quel secteur se tourner
00:09:24pour envisager sereinement
00:09:25leur avenir.
00:09:27Il faut le répéter inlassablement,
00:09:29le tableau que je viens
00:09:30de vous décrire
00:09:31n'est pas le fruit du hasard.
00:09:33Il n'est pas non plus
00:09:34un phénomène surnaturel.
00:09:36Il est le résultat
00:09:37de choix politiques,
00:09:38normatifs,
00:09:40fiscaux,
00:09:41environnementaux
00:09:42qui sont à la fois
00:09:43anti-travail,
00:09:44anti-production,
00:09:45anti-industrie
00:09:46et anti-national.
00:09:47qui parle d'un temps
00:09:58que les moins de 20 ans
00:09:59ne peuvent pas connaître.
00:09:59Mais enfin,
00:10:00hier,
00:10:00on a déjà sacrifié
00:10:01à ce petit jeu,
00:10:02entre autres,
00:10:03notre industrie métallurgique
00:10:04et notre capacité
00:10:05de production minière.
00:10:07Demain,
00:10:08grâce à la folie
00:10:09libre-échangiste
00:10:10de l'Union européenne,
00:10:11ce sont les voitures
00:10:12électriques chinoises
00:10:13gavées de subventions
00:10:15publiques.
00:10:16qui, évidemment,
00:10:19achèveront de tuer
00:10:20notre industrie automobile.
00:10:22C'est en effet,
00:10:22vous vous souvenez,
00:10:23la commission
00:10:23qui a décidé,
00:10:24avec la bénédiction
00:10:25d'Emmanuel Macron,
00:10:26d'interdire la vente
00:10:27de voitures thermiques neuves
00:10:28à partir de 2035
00:10:30dans le cadre
00:10:32du si mal nommé
00:10:33Green Deal,
00:10:35véritable manifeste
00:10:36de l'écologie punitive
00:10:38incarnée
00:10:38par la technocratie
00:10:39bruxelloise.
00:10:41Je vous rappelle
00:10:41qu'avant cette décision,
00:10:42il n'y a eu
00:10:43aucune étude d'impact.
00:10:44Rien.
00:10:46Nada.
00:10:46Ce que je vous dis là,
00:10:49d'ailleurs,
00:10:49s'applique à d'autres secteurs,
00:10:50vous le savez bien,
00:10:51et j'en veux pour preuve
00:10:52la honteuse signature
00:10:53par Mme von der Leyen
00:10:55du Mercosur,
00:10:56malgré l'opposition
00:11:00de la représentation nationale.
00:11:03Donc,
00:11:03à cause de la folie
00:11:04normative
00:11:05et libre-échangiste,
00:11:06notre agriculture
00:11:07aussi est en voie
00:11:08de désintégration.
00:11:10Mais,
00:11:10il faut être honnête,
00:11:12c'est aussi
00:11:12à Paris
00:11:13que se sont construites
00:11:14ces politiques toxiques
00:11:15pour notre tissu économique.
00:11:17Plusieurs analyses
00:11:18indépendantes indiquent
00:11:19que l'ensemble
00:11:20des surtranspositions
00:11:21de directives européennes
00:11:22ou d'ailleurs
00:11:24de normes franco-françaises
00:11:26ou trancières
00:11:26entraînent une perte
00:11:27de PIB
00:11:28comprise entre 3 et 4 points,
00:11:30soit plus de 100 milliards
00:11:31d'euros de richesses
00:11:32que nous nous interdisons
00:11:34de créer.
00:11:35A ce petit jeu,
00:11:36c'est vrai que la technocratie
00:11:37française est sans doute
00:11:38championne du monde.
00:11:40Et tant pis
00:11:41si le supplice réglementaire
00:11:42que nous faisons subir
00:11:43à nos acteurs économiques,
00:11:44agriculteurs,
00:11:45industriels,
00:11:46artisans,
00:11:47commerçants,
00:11:47se traduit par un appauvrissement
00:11:49collectif,
00:11:50par l'effondrement
00:11:51du pouvoir d'achat,
00:11:52par l'explosion
00:11:53de la dette publique
00:11:54et par voie de conséquence
00:11:55la disparition progressive
00:11:56des services publics
00:11:58et l'explosion
00:11:58des impôts
00:11:59et des taxes.
00:12:01Voilà la situation
00:12:02de ceux qui travaillent,
00:12:03de ceux qui entreprennent
00:12:04aujourd'hui en France.
00:12:07Je n'hésite pas à le dire,
00:12:09ces héros du quotidien
00:12:10qui ne subissent pas seulement
00:12:12l'absurdité
00:12:13des contraintes imposées
00:12:14mais de surcroît
00:12:14le mépris
00:12:15ou la haine
00:12:16d'une partie
00:12:17de notre classe politique.
00:12:19Or, le 1er mai,
00:12:20à mes yeux,
00:12:21est par excellence
00:12:22la fête de l'unité nationale
00:12:23et donc une occasion
00:12:24de rappeler cette vérité simple.
00:12:26Il ne peut exister
00:12:28de justice sociale
00:12:29sans justice économique.
00:12:31Ces deux justices
00:12:33ne sont pas antagonistes.
00:12:34elles sont indissolublement liées
00:12:40l'une à l'autre.
00:12:41Elles sont sœurs.
00:12:42La vision que je porte,
00:12:44cher ami,
00:12:44repose sur l'unité
00:12:45des forces productives
00:12:47et non leur opposition stérile.
00:12:49La justice sociale
00:12:50n'est pas une entrave
00:12:51au développement économique.
00:12:53Elle est l'une
00:12:53de ses conditions essentielles.
00:12:56C'est une vision
00:12:56profondément française
00:12:57et profondément gaullienne
00:12:59que je viens d'exprimer.
00:13:00C'est le génie de la France,
00:13:02terre de raisons,
00:13:03de mesures
00:13:03et de bon sens
00:13:05qui a permis
00:13:05de créer cet équilibre
00:13:07qui est notre identité économique.
00:13:10Pour l'extrême centre,
00:13:12tout droit social
00:13:13est une menace en soi
00:13:14pour la compétitivité économique.
00:13:16Pour l'extrême gauche,
00:13:18toute entreprise
00:13:19est par nature prédatrice
00:13:20et ne mérite que la punition
00:13:22par la fiscalité
00:13:23et les normes.
00:13:24Mais nous ne sommes pas condamnés
00:13:25à entrer dans ce schéma grossier,
00:13:28négation profonde
00:13:29de ce qu'est la France.
00:13:31Au sein d'une nation
00:13:32bien gouvernée,
00:13:33développement entrepreneurial
00:13:34et protection sociale
00:13:36sont liés.
00:13:37En effet,
00:13:39lorsqu'un État mal gouverné
00:13:40fait le choix
00:13:41de taxer la production industrielle
00:13:42deux fois plus
00:13:43que ses voisins
00:13:44au sein du marché unique européen,
00:13:46ce ne sont pas seulement
00:13:47les entreprises
00:13:47qui l'étouffent.
00:13:49Ce sont aussi les salaires
00:13:50que pourront verser
00:13:51ces entreprises
00:13:52à leurs travailleurs
00:13:53qui sont bloqués.
00:13:55Lorsqu'un État mal gouverné
00:13:56fait le choix
00:13:57de sacrifier son parc nucléaire
00:13:59pour implanter
00:14:00des énergies intermittentes
00:14:01ruineuses
00:14:02qui défigurent nos paysages
00:14:04et saccagent
00:14:05notre balance commerciale
00:14:06parce qu'elles viennent
00:14:07massivement de Chine,
00:14:09ce ne sont pas seulement
00:14:09les entreprises
00:14:10qui le ruinent,
00:14:12ce sont aussi
00:14:12les ménages français
00:14:13qui voient exploser
00:14:15leurs factures énergétiques
00:14:17et s'effondrer
00:14:18leur niveau de vie.
00:14:19Et cela,
00:14:21je vous le signale,
00:14:21le gouvernement
00:14:22s'apprêtait à l'aggraver
00:14:23en passant par décret
00:14:25300 milliards d'euros
00:14:27de subventions
00:14:28aux énergies éoliennes
00:14:30et solaires
00:14:30pour les dix prochaines années.
00:14:32envisageant,
00:14:35ils vont toujours
00:14:36dans le mauvais sens,
00:14:38vous regardez ce qu'ils font,
00:14:40vous vous dites
00:14:41qu'il faut faire
00:14:41exactement l'inverse,
00:14:42envisageant donc
00:14:43la baisse du nucléaire
00:14:44dans le mix énergétique,
00:14:46la multiplication
00:14:47par 4 du solaire
00:14:49et par 35
00:14:51de l'éolien en mer.
00:14:53Rien que ça.
00:14:54Alors que le prix
00:14:54de l'électricité
00:14:55a déjà augmenté
00:14:56de 120%
00:14:57ces dix dernières années.
00:14:59Alors je le dis
00:15:00avec une très grande
00:15:01fermeté
00:15:02et un grand calme,
00:15:04nous ne laisserons pas
00:15:05ça arriver.
00:15:06Applaudissements
00:15:29Mais c'est uniquement
00:15:33grâce au RN
00:15:34que ce décret
00:15:35n'a pas été signé
00:15:36et qu'une loi
00:15:37va être finalement
00:15:37débattue à l'Assemblée
00:15:39où nous pourrons
00:15:39vous défendre.
00:15:41Il a fallu menacer
00:15:42presque,
00:15:42pour que ça arrive.
00:15:47Lorsqu'un État
00:15:48mal gouverné
00:15:49fait le choix
00:15:49de laisser venir
00:15:50chaque année
00:15:50des centaines
00:15:51de milliers
00:15:52d'immigrés
00:15:52peu qualifiés
00:15:53dont une partie
00:15:54importante
00:15:54deviendront
00:15:55le lendemain
00:15:56des travailleurs clandestins
00:15:57sous-payés
00:15:58ou des chômeurs,
00:15:59ce ne sont pas
00:16:00non plus
00:16:00là aussi
00:16:01les salariés
00:16:02qui sont les seules
00:16:02victimes de cette pression
00:16:03à la baisse
00:16:04sur les salaires,
00:16:05ce sont aussi
00:16:05les entreprises
00:16:06enfermées
00:16:07dans le cercle vicieux
00:16:08de la course
00:16:09au bas salaire
00:16:10qui les empêchera
00:16:11demain de trouver
00:16:11de nouvelles recrues
00:16:12et puis elles viendront
00:16:13alors grossir
00:16:14les rangs
00:16:15des secteurs
00:16:16en tension.
00:16:18Et puis ce sont
00:16:19surtout les contribuables
00:16:20au passage
00:16:21auxquels on laissera
00:16:22le soin bien sûr
00:16:23de payer à fond perdu
00:16:24la charge budgétaire
00:16:26qui représente
00:16:26par leur faible
00:16:27taux d'activité
00:16:28ces centaines de milliers
00:16:29de personnes
00:16:29arrivant chaque année
00:16:31et qu'il faudra
00:16:32loger,
00:16:33soigner,
00:16:34former,
00:16:35etc.
00:16:36Au-delà des problèmes
00:16:40sécuritaires,
00:16:41identitaires,
00:16:42culturels,
00:16:44par son importance
00:16:45numérique,
00:16:45cette immigration
00:16:46massive fait
00:16:46véritablement
00:16:47chavirer
00:16:48notre système
00:16:48de protection sociale.
00:16:50Comprenez bien
00:16:51qu'avec cette immigration
00:16:52massive,
00:16:53en réalité,
00:16:53il déstabilise
00:16:54le marché du travail
00:16:55qui est un marché.
00:16:57C'est un marché
00:16:57fondé sur l'offre
00:16:58et la demande.
00:17:00Lorsqu'on fait
00:17:00artificiellement augmenter
00:17:02le nombre de gens
00:17:04qui cherchent un travail,
00:17:05mécaniquement,
00:17:06on fait baisser
00:17:07les salaires.
00:17:09A contrario,
00:17:10souvenez-vous,
00:17:11pendant le Covid,
00:17:12en Australie,
00:17:13puisqu'ils ont fermé
00:17:14durant, je crois,
00:17:1524 mois
00:17:15leurs frontières,
00:17:17mais que s'est-il passé ?
00:17:18Et bien immédiatement,
00:17:19les salaires ont
00:17:20considérablement augmenté.
00:17:22Mais revenons quand même
00:17:23à l'exemple
00:17:24des métiers en tension,
00:17:26parce que parfois,
00:17:26on perd son calme.
00:17:27ça fait 50 ans
00:17:30qu'on nous explique
00:17:31que les Français
00:17:32ne veulent plus rien faire,
00:17:33qu'ils sont feignants,
00:17:34qu'ils veulent venir travailler
00:17:35dans un certain nombre
00:17:36de secteurs,
00:17:37etc.
00:17:39Ça fait 50 ans
00:17:40que l'on fait venir
00:17:41des millions d'immigrés
00:17:43pour exercer
00:17:44ces emplois.
00:17:45Et ça fait 50 ans
00:17:46qu'on observe
00:17:47une aggravation
00:17:48des difficultés
00:17:49à pourvoir
00:17:50ces mêmes emplois.
00:17:51Cherchez l'erreur.
00:17:53La réalité,
00:17:54elle est bien plus simple.
00:17:55Si ces métiers
00:17:57sont en tension,
00:17:57c'est pas seulement
00:17:58à cause de la faiblesse
00:17:59des salaires.
00:18:00Ça l'est,
00:18:00mais pas seulement.
00:18:01C'est à cause
00:18:02de la difficulté
00:18:02à trouver un logement
00:18:03quand on souhaite
00:18:04changer de région.
00:18:06C'est la difficulté
00:18:07à trouver une crèche
00:18:08pour faire garder
00:18:08ses enfants
00:18:09à un prix abordable.
00:18:10C'est la difficulté
00:18:11à trouver un emploi
00:18:12pour son conjoint
00:18:13dans cette nouvelle région,
00:18:14à payer le transport
00:18:15quand il est individuel
00:18:17ou à assurer
00:18:18sa sécurité
00:18:19lorsqu'il est collectif.
00:18:24Voilà pourquoi
00:18:25la priorité nationale
00:18:27d'accès aux prestations
00:18:28sociales,
00:18:29au logement social,
00:18:31à l'emploi
00:18:31constitue un levier
00:18:33efficace de lutte
00:18:34contre la falsification
00:18:36du marché du travail
00:18:37qui a été mise en place
00:18:38dans les 50 dernières années.
00:18:40Je sais que ça écorche
00:18:48les oreilles
00:18:48de nos adversaires politiques.
00:18:50Je vais le dire quand même.
00:18:51Allez.
00:18:52L'appartenance
00:18:53à la communauté nationale
00:18:55ne peut pas seulement
00:18:56être un critère.
00:18:58Elle doit être un critère.
00:19:01C'est la nation
00:19:02qui donne un sens
00:19:03à la solidarité
00:19:04et donc au sacrifice
00:19:05que nous sommes prêts
00:19:06à consentir pour elle.
00:19:08Rien de tout cela
00:19:10ne peut exister
00:19:11sans le sentiment
00:19:12de notre appartenance
00:19:13commune.
00:19:14Voilà pourquoi
00:19:15l'ouverture
00:19:15de notre système
00:19:16de protection sociale
00:19:17au monde entier
00:19:18a entraîné
00:19:19son lent effondrement
00:19:21que nous observons
00:19:22aujourd'hui.
00:19:23Et cet effondrement,
00:19:25il voudrait maintenant
00:19:26le faire payer
00:19:26à tous les citoyens
00:19:27en déremboursant
00:19:29des médicaments
00:19:30ou des pansements
00:19:31plutôt que de revenir
00:19:32sur l'aide médicale d'État
00:19:33ou sur le RSA
00:19:34pour les étrangers inactifs.
00:19:38Alors je veux vous rappeler
00:19:39avec force,
00:19:40chers amis,
00:19:40pourquoi nous nous battons.
00:19:42Nous nous battons
00:19:43pour le retour
00:19:44d'un État capable
00:19:45par sa vision stratégique
00:19:46d'utiliser les leviers
00:19:48de protection économique,
00:19:49douaniers,
00:19:50normatifs,
00:19:52permettant de rétablir
00:19:53une concurrence internationale
00:19:54juste et loyale
00:19:55et de faire de la France
00:19:56un creuset
00:19:57où les bâtisseurs
00:19:58et les ambitieux
00:20:00pourront créer
00:20:00les richesses
00:20:01qui feront
00:20:01notre prospérité collective.
00:20:03Nous nous battons
00:20:05pour mettre un terme
00:20:06à des décennies
00:20:07d'errance
00:20:08qui ont revu
00:20:09les responsables politiques
00:20:10français sacrifiés
00:20:11par aveuglement,
00:20:13dans le meilleur des cas,
00:20:14par aveuglement,
00:20:15nos agriculteurs,
00:20:17nos patrons,
00:20:17nos usines
00:20:18et nos travailleurs.
00:20:20Nous nous battons
00:20:21pour que notre pays
00:20:21redevienne
00:20:22ce qu'il n'aurait jamais
00:20:23dû cesser d'être,
00:20:25une nation
00:20:25qui assume
00:20:26de défendre
00:20:26ses intérêts
00:20:28qui sont également
00:20:29en démocratie.
00:20:30Je me permets
00:20:30de le rappeler
00:20:31car certains
00:20:32semblent l'avoir oublié
00:20:33depuis tant d'années
00:20:34les intérêts
00:20:35de son peuple.
00:20:37Or,
00:20:38tous les Français
00:20:42sont aujourd'hui
00:20:43victimes
00:20:43de la terrible injustice
00:20:45qu'il aurait faite
00:20:45depuis 50 ans.
00:20:47Cette injustice
00:20:47est la destruction
00:20:48méthodique
00:20:49par l'immigration
00:20:50de masse,
00:20:51par la fédéralisation
00:20:52européenne,
00:20:53par l'effondrement
00:20:54assumé
00:20:55de notre potentiel
00:20:55productif,
00:20:56industriel,
00:20:57énergétique,
00:20:57par l'abandon
00:20:58de l'école
00:20:59de la République,
00:21:00la destruction
00:21:00méthodique
00:21:01de notre contrat
00:21:02social.
00:21:03La cause première
00:21:04de cette injustice
00:21:05subie par tous,
00:21:06c'est la faillite
00:21:06collective
00:21:07des gouvernements
00:21:08qui ont successivement
00:21:10exercé le pouvoir
00:21:10en France
00:21:11depuis 50 ans.
00:21:13Une construction
00:21:14multiséculaire
00:21:15dévastée
00:21:16en 50 petites années.
00:21:19Voilà leur bilan.
00:21:21Malgré cela,
00:21:22aucun examen
00:21:22de conscience,
00:21:23je vous rassure,
00:21:23n'a été fait
00:21:24par ce personnel
00:21:24politique
00:21:25de l'invraisemblable
00:21:27succession
00:21:27d'erreurs stratégiques
00:21:28qui ont placé
00:21:29notre pays
00:21:29dans la situation
00:21:31dramatique
00:21:31qu'ils connaissent.
00:21:33Mais vous le savez,
00:21:33mes chers compatriotes,
00:21:34la résignation
00:21:35et le fatalisme
00:21:36n'ont jamais fait partie
00:21:36de mon paysage mental.
00:21:38Je suis convaincue
00:21:39que l'oeuvre
00:21:40de notre génération,
00:21:42celle dans laquelle
00:21:42je me suis engagée
00:21:43si passionnément
00:21:44à vos côtés
00:21:45depuis tant d'années,
00:21:46reste à mener.
00:21:48Cette oeuvre,
00:21:49c'est le grand redressement
00:21:50de la souveraineté,
00:21:51de l'économie
00:21:52et de la cohésion sociale
00:21:53du plus beau pays du monde,
00:21:55la France.
00:21:55Paradoxalement,
00:22:06le peuple de France
00:22:07a ce site particulier
00:22:09qui n'est jamais
00:22:10si fort,
00:22:11si pugnace,
00:22:11si audacieux
00:22:12que dans l'adversité.
00:22:15Le redressement productif
00:22:16de notre grande nation
00:22:17fait partie des défis
00:22:18que nous relèverons.
00:22:19Nous aurons besoin
00:22:20pour cela
00:22:20de l'implication
00:22:21de tous les Français,
00:22:23de leur talent,
00:22:24de leur créativité,
00:22:25de leur audace.
00:22:27La première de nos priorités
00:22:29sera le rétablissement
00:22:29de notre modèle énergétique
00:22:31fondé avant tout
00:22:31sur une électricité
00:22:32abondante,
00:22:34décarbonée,
00:22:35la moins chère
00:22:35et la moins polluante
00:22:36de tout le continent européen.
00:22:38Ça tombe bien,
00:22:39c'est le choix
00:22:39qui avait été fait
00:22:40et qui a depuis été abandonné.
00:22:42C'est cela qui nous permettra
00:22:43de retrouver notre rang
00:22:44de grande puissance industrielle,
00:22:45d'être la première puissance européenne
00:22:47en matière d'intelligence artificielle
00:22:49et de répondre
00:22:50aux défis
00:22:50des siècles à venir.
00:22:52Nous le ferons.
00:22:52La deuxième de nos priorités
00:22:55sera l'abrogation immédiate
00:22:57par une loi spéciale
00:22:58de l'ensemble
00:22:59des surtranspositions
00:23:00aux normes européennes
00:23:00mais aussi des normes
00:23:01nationales absurdes
00:23:02qui rendent aujourd'hui
00:23:03quasi impossible
00:23:04la création de richesses
00:23:06sur notre sol.
00:23:09Nous le ferons.
00:23:11La troisième grande priorité
00:23:13ce sera la remise en ordre
00:23:14de notre système fiscal.
00:23:16Nous devrons engager
00:23:17en quelques mois
00:23:17le passage d'une fiscalité
00:23:19anti-travail
00:23:20et anti-industrie
00:23:21à une fiscalité
00:23:22toujours plus favorable
00:23:23à l'investissement
00:23:24et à la juste rémunération
00:23:25de l'effort
00:23:27à la digne récompense
00:23:28de l'ambition
00:23:29et de l'audace
00:23:30en ayant préalablement
00:23:31fait la chasse
00:23:32aux dépenses toxiques
00:23:34ou inutiles
00:23:35qui s'accumulent
00:23:36depuis des décennies.
00:23:37Nous le ferons.
00:23:38Mais il y a une quatrième priorité
00:23:49sans laquelle les trois premières
00:23:50seront difficiles
00:23:51à mettre en oeuvre
00:23:52c'est la remise à flot
00:23:53de notre système
00:23:54d'éducation
00:23:55et de formation
00:23:56fragilisée par cinq décennies
00:23:58de règne du nivellement
00:24:00par le bas
00:24:01de perte d'ambition
00:24:02en matière scientifique
00:24:03de promotion
00:24:04du relativisme
00:24:05en lieu et place
00:24:06de la quête
00:24:07de l'excellence.
00:24:08Il nous faudra
00:24:09pour cela
00:24:10maîtriser drastiquement
00:24:12l'immigration
00:24:12mieux rémunérer
00:24:14les professeurs
00:24:15remonter notre niveau
00:24:16d'exigence
00:24:16et relier bien plus directement
00:24:18le monde de l'entreprise
00:24:20à nos établissements scolaires.
00:24:22Nous le ferons.
00:24:26Ce chemin
00:24:27ce chemin
00:24:30mes chers compatriotes
00:24:31ce sera notre aventure collective
00:24:33pour que renaisse
00:24:34le contrat social gaullien
00:24:36auquel nous sommes tous
00:24:37en tant que français
00:24:37si viscéralement attachés
00:24:39c'est à cette condition
00:24:41que nous pourrons
00:24:41projeter
00:24:42avec confiance
00:24:43la France
00:24:44ses entrepreneurs
00:24:44ses ouvriers
00:24:45ses employés
00:24:46ses artisans
00:24:47ses agriculteurs
00:24:48dans les siècles
00:24:49qui viennent.
00:24:51Vous savez
00:24:52chers amis
00:24:52je n'ai jamais
00:24:53compté mes efforts
00:24:55pour porter
00:24:56votre voix
00:24:57et vos espoirs
00:24:58dans le débat
00:24:58public national.
00:24:59créant d'ailleurs
00:25:13avec vous
00:25:13un lien
00:25:14qui est à la fois
00:25:15mon armure
00:25:17et mon réconfort
00:25:17il est la source
00:25:19de ma combativité
00:25:20autant
00:25:21que de mon espoir.
00:25:23Je vous ai parlé
00:25:24aujourd'hui
00:25:24de l'injustice
00:25:25que constituait
00:25:25depuis 50 ans
00:25:26la destruction méthodique
00:25:28des piliers
00:25:28de notre souveraineté
00:25:29de notre cohésion nationale
00:25:30et de notre prospérité
00:25:31depuis
00:25:32bientôt 30 ans
00:25:35je lutte
00:25:36chaque jour
00:25:36sans compter mes efforts
00:25:38pour vous rendre justice.
00:25:40Depuis
00:25:41depuis 30 jours
00:26:03c'est pour mon honneur
00:26:05et pour mon innocence
00:26:06que j'ai dû m'engager
00:26:07dans une nouvelle bataille
00:26:08avec pour seul horizon
00:26:10la possibilité
00:26:11de vous représenter
00:26:12dans deux ans
00:26:13à la prochaine élection présidentielle.
00:26:21Ce combat
00:26:23ce combat pour la justice
00:26:38ce combat pour la démonstration
00:26:41de notre innocence
00:26:41vous pouvez être
00:26:42certains d'une chose
00:26:43je vais le mener
00:26:45avec toute l'énergie
00:26:46que vous me connaissez
00:26:47je vais le mener
00:26:48avec le soutien
00:26:49de Jordan Bardella
00:26:50de tous nos élus nationaux
00:26:52et locaux
00:26:53et par-dessus tout
00:26:58je vais le mener
00:26:59avec vous
00:27:00aux législatives
00:27:06de 2024
00:27:07ils vous ont volé
00:27:08la victoire
00:27:09aujourd'hui
00:27:12ils veulent vous voler
00:27:14celle de 2027
00:27:15mais ils n'y arriveront pas
00:27:20et pour cela
00:27:26on va le mener
00:27:28on va le mener
00:27:30on va le mener
00:27:32on va le mener
00:27:34on va le mener
00:27:36on va le mener
00:27:38on va le mener
00:27:40pour cela
00:27:41j'ai besoin de vous
00:27:43j'ai besoin de vous
00:27:44maintenant
00:27:44parce que
00:27:48il y a quand même
00:27:49une chose
00:27:49qu'ils sentent ignorer
00:27:50c'est qu'une élection
00:27:52nous sépare de 2027
00:27:53dans un an
00:27:54en 2026
00:27:55ce sont les élections municipales
00:27:56ce sont elles
00:27:58qui vous donneront
00:28:00l'occasion
00:28:00de vous lever
00:28:01contre leur entreprise
00:28:02de confiscation
00:28:03de la démocratie
00:28:04pour la reprendre en main
00:28:05au plus près
00:28:06de chez vous
00:28:07rien ne les effraie plus
00:28:09écoutez-moi bien
00:28:10que le fait que vous
00:28:11peuple de France
00:28:12fassiez de la politique
00:28:13car notre peuple
00:28:15a ce site particulier
00:28:16qu'il a
00:28:16souvent su
00:28:18dans son histoire
00:28:19reprendre son destin en main
00:28:20lorsqu'on tentait
00:28:21de le lui confisquer
00:28:23je vous appelle
00:28:24à le faire
00:28:25dès maintenant
00:28:25car si le système
00:28:27veut m'empêcher
00:28:28d'être candidate
00:28:29à l'élection présidentielle
00:28:30après avoir voulu empêcher
00:28:32Jordan Bardella
00:28:33d'être premier ministre
00:28:35il ne pourra pas
00:28:40empêcher
00:28:41des milliers
00:28:42de français
00:28:43partout dans notre pays
00:28:44d'agir
00:28:45de s'engager
00:28:46de prendre
00:28:47des responsabilités
00:28:48nous allons
00:28:55nous allons
00:29:10précisément
00:29:10faire ce qu'il n'avait
00:29:12pas prévu
00:29:12non pas
00:29:14attendre
00:29:15mais construire
00:29:16non pas
00:29:17nous résigner
00:29:18mais nous organiser
00:29:19non pas
00:29:21protester
00:29:21mais agir
00:29:23partout
00:29:23où nous pouvons le faire
00:29:25c'est à dire
00:29:25partout
00:29:26redresser notre pays
00:29:31est une mission
00:29:33qui ne commence pas
00:29:34aux portes de l'Elysée
00:29:35de Matignon
00:29:35ou de l'Assemblée
00:29:36elle commence à l'échelle
00:29:37la plus proche des français
00:29:38celle de leur commune
00:29:40les écoles
00:29:41le respect de nos paysages
00:29:42de notre patrimoine
00:29:43le respect des français
00:29:44et de leur argent
00:29:45la lutte contre le communautarisme
00:29:47passe aussi
00:29:48par vos villes
00:29:49et vos villages
00:29:50voilà ce que nous allons faire
00:29:52construire
00:29:53un mouvement
00:29:54d'élus
00:29:55de citoyens
00:29:56d'hommes et de femmes
00:29:57de bon sens
00:29:58qui veulent une chose simple
00:30:00changer la vie autour d'eux
00:30:01cette ambition
00:30:02nous allons la porter
00:30:03ensemble
00:30:04commune
00:30:05par commune
00:30:06regardez ce que nous avons
00:30:08déjà accompli
00:30:08à Hénin-Beaumont
00:30:09à Bocaire
00:30:09à Perpignan
00:30:10à Ayange
00:30:11à chaque fois
00:30:12les mêmes résultats
00:30:14des finances redressées
00:30:16une sécurité retrouvée
00:30:17une identité assumée
00:30:19des services publics
00:30:20renforcés
00:30:21une vie locale
00:30:22dynamisée
00:30:23et bien fort
00:30:23de cette expérience
00:30:24c'est à vous
00:30:25de porter ce modèle
00:30:27dans des centaines
00:30:28de communes
00:30:29le Rassemblement National
00:30:30vous savez
00:30:30à beau
00:30:31être aujourd'hui
00:30:33la première force politique
00:30:35du pays
00:30:36dans les urnes
00:30:36il ne gagnera
00:30:38la bataille des communes
00:30:39qu'avec un élan populaire
00:30:40cet élan
00:30:41c'est vous
00:30:42qui pouvez le créer
00:30:43le pouvoir
00:30:44dont il cherche
00:30:44à nous priver
00:30:45à Paris
00:30:45c'est à vous
00:30:46de l'obtenir
00:30:47chez vous
00:30:47par les urnes
00:30:49je serai pour cela
00:30:50à vos côtés
00:30:51car je ne suis plus
00:30:52que jamais avec vous
00:30:53pour que vous soyez
00:31:03prenez votre destin en main
00:31:05et ensemble partout
00:31:06nous préserverons
00:31:07et nous rebâtirons
00:31:08la France
00:31:08que nous aimons
00:31:09chers amis
00:31:11vous êtes venus
00:31:12aujourd'hui
00:31:13en ce 1er mai
00:31:14si nombreux
00:31:16que je voudrais
00:31:17m'arrêter
00:31:18en conclusion
00:31:18sur ce miracle
00:31:20de l'engagement politique
00:31:22qu'est-ce qui pousse
00:31:24des hommes
00:31:25et des femmes
00:31:26à distribuer
00:31:27des tracts
00:31:28à sacrifier
00:31:30des moments
00:31:30de loisirs
00:31:31pour aller
00:31:32porte après porte
00:31:33convaincre
00:31:34à coller des affiches
00:31:36par tous les temps
00:31:37plutôt que d'aller faire
00:31:38une partie de pêche
00:31:40un apéro
00:31:42avec les copains
00:31:42plutôt que de profiter
00:31:45de leurs enfants
00:31:47ou de leurs petits-enfants
00:31:48s'adonner à leur sport
00:31:50ou à leurs loisirs
00:31:51préférés
00:31:52qu'est-ce qui vous pousse
00:31:54par une si belle journée
00:31:56à être là
00:31:57plutôt que de bouquiner
00:31:59dans votre jardin
00:32:00ou d'aller à la plage
00:32:02ou en forêt
00:32:02vous promener
00:32:03qu'est-ce qui pousse
00:32:08les hommes
00:32:09et les femmes
00:32:10à se présenter
00:32:11aux élections
00:32:11en sachant
00:32:12qu'ils seront souvent
00:32:13diffamés
00:32:15malmenés
00:32:15brutalisés
00:32:16au mieux
00:32:17dans leur honneur
00:32:18et leurs considérations
00:32:19par une extrême gauche
00:32:21de plus en plus hargneuse
00:32:22soutenue par un système
00:32:24aux abois
00:32:24c'est d'abord
00:32:28c'est d'abord
00:32:30je le crois
00:32:30votre profonde aspiration
00:32:32à la justice
00:32:33tant l'injustice
00:32:35crée de souffrance
00:32:36dans une âme bien faite
00:32:38c'est aussi la générosité
00:32:40qui vous contraint
00:32:42à ne pas espérer
00:32:43et vouloir produire
00:32:44le meilleur
00:32:45que
00:32:45pour vous-même
00:32:46et les vôtres
00:32:47mais pour le pays
00:32:49tout entier
00:32:49parce que la souffrance
00:32:51des français
00:32:51vous est insupportable
00:32:52et que vous partagez sûrement
00:32:54cette conviction
00:32:55avec moi
00:32:56qu'en tant que patriote
00:32:58on ne peut se contenter
00:33:00d'être heureux
00:33:01tout seul
00:33:01c'est donc aussi
00:33:03l'amour
00:33:05l'amour que vous portez
00:33:07au peuple
00:33:08dont vous faites partie
00:33:09et au pays
00:33:10qui est le vôtre
00:33:11qui vous motive
00:33:12c'est enfin l'espérance
00:33:15le refus de la fatalité
00:33:17la conscience profonde
00:33:18que ce gâchis gigantesque
00:33:20ne peut pas être
00:33:21notre horizon
00:33:22que l'absurdité
00:33:24ne peut pas être
00:33:25notre boussole
00:33:26que le bon sens
00:33:27doit être victorieux
00:33:29du mauvais sens
00:33:30qu'il n'y a d'ailleurs
00:33:31de sens de l'histoire
00:33:32que celui que les hommes
00:33:35veulent bien lui donner
00:33:37je suis comme vous
00:33:38je suis comme vous
00:33:41je trouve
00:33:41parfois
00:33:42que le fardeau est lourd
00:33:44mais une force
00:33:45irrépressible
00:33:46me redresse
00:33:47dans ces moments-là
00:33:49et me remet en mouvement
00:33:50parce que fondamentalement
00:33:52je suis imprégnée
00:33:53de l'idée
00:33:54que notre pays
00:33:55mérite mieux
00:33:56que vous méritez mieux
00:33:58que nous méritons mieux
00:34:00que cette lampe
00:34:01descente aux enfers
00:34:02nous méritons mieux
00:34:09que ce saccage
00:34:11des réalisations
00:34:13de ceux qui nous ont précédés
00:34:14nous méritons mieux
00:34:16que la spoliation
00:34:17culturelle et patrimoniale
00:34:19de ceux qui vont nous suivre
00:34:20nous méritons mieux
00:34:22que cet affaissement moral
00:34:24où le cynisme
00:34:25l'orgueil
00:34:26la négligence
00:34:28la défense
00:34:29de l'intérêt strictement personnel
00:34:31le mensonge assumé
00:34:32le mépris
00:34:33serait brutalement devenu
00:34:35des qualités
00:34:36dans la direction
00:34:37de la cité
00:34:38vous savez
00:34:39je ne suis pas particulièrement
00:34:41une adepte
00:34:41du c'était mieux avant
00:34:42j'ai au contraire
00:34:44la faiblesse de penser
00:34:45que nous pouvons faire mieux
00:34:47qu'avant
00:34:47que c'est à la renaissance
00:34:50de la France
00:34:50que nous oeuvrons
00:34:51que la direction
00:34:53que nous devons prendre
00:34:54n'est pas vers l'arrière
00:34:56et pas seulement
00:34:57non plus vers l'avant
00:34:59mais vers le haut
00:35:00cette direction
00:35:05nous devons la montrer
00:35:07à nos compatriotes
00:35:08qui bien souvent
00:35:09n'y croient pas
00:35:10ou n'y croient plus
00:35:11qui pour certains
00:35:12rêvent même
00:35:13de l'immobilisme
00:35:14en se disant que
00:35:15tout s'aggravant
00:35:17jour après jour
00:35:18l'immobilisme
00:35:18pourrait être
00:35:19somme toute
00:35:20un moindre mal
00:35:20c'est cette espérance
00:35:23mes amis
00:35:24cette espérance
00:35:26du plus grand
00:35:27du plus juste
00:35:29du plus puissant
00:35:30du plus uni
00:35:31du plus beau
00:35:32que nous devons porter
00:35:34pour réussir
00:35:34à convaincre
00:35:35des dizaines
00:35:36de millions
00:35:37de français
00:35:38de participer
00:35:39à cette merveilleuse mission
00:35:40et c'est notre pays
00:35:42plus haut
00:35:43vive la république
00:35:45et vu la France
00:35:46et ces mots donc de
00:36:08Marine Le Pen
00:36:08en meeting à Narbonne
00:36:10j'ai besoin de vous
00:36:11pour défendre mon honneur
00:36:13Marine Le Pen
00:36:13qui a appelé
00:36:14ses partisans
00:36:15à se mobiliser
00:36:16à se lever
00:36:17contre l'entreprise
00:36:18de confiscation
00:36:19de la démocratie
00:36:20allusion évidemment
00:36:21à sa condamnation
00:36:22à une peine
00:36:23d'inéligibilité
00:36:24Maurice Safran
00:36:25elle évoque notamment
00:36:27la possibilité
00:36:27de se mobiliser
00:36:28dès 2026
00:36:29sans attente
00:36:29donc 2027
00:36:30dès 2026
00:36:31aux municipales
00:36:32pour lancer un message
00:36:33les municipales
00:36:34mais très rapidement
00:36:34pas de plombée
00:36:36elle n'évoque pas
00:36:37à une seule seconde
00:36:39ce qu'a dit
00:36:39Jordan Bardet
00:36:40là dans le Parisien
00:36:41il y a quelques jours
00:36:42pas une seconde
00:36:43elle dit
00:36:43je suis plus que jamais
00:36:44avec vous
00:36:45alors c'est une formule vague
00:36:47mais ce qui est
00:36:49ce qui est très
00:36:49juste avant le meeting
00:36:51un des militants
00:36:52disait sur l'antenne
00:36:53de BFM
00:36:54il faut qu'elle nous dise
00:36:55cet après-midi
00:36:55ce qu'il en est
00:36:56du plan B
00:36:57nous sommes là
00:36:58notamment et surtout
00:36:59pour ça
00:37:00et ce qui est frappant
00:37:01je ne sais pas
00:37:02ce qu'Anthony
00:37:02on dira
00:37:04pas un mot
00:37:05rien
00:37:06sur le fameux plan B
00:37:07oui effectivement
00:37:08on l'a entendu
00:37:09remercier
00:37:10Jordan Bardet
00:37:11pour son soutien
00:37:11mais le message
00:37:12c'était
00:37:13je suis la candidate
00:37:14naturelle
00:37:14ça ne change rien
00:37:15retour en arrière
00:37:16quelque part
00:37:16oui il fallait
00:37:17au fond afficher
00:37:18cette unité là
00:37:19parce qu'il y avait
00:37:20effectivement un doute
00:37:20avec les récentes déclarations
00:37:22de Jordan Bardet
00:37:22dans les colonnes
00:37:23du Parisien
00:37:23en fait Marine Le Pen
00:37:24vient rappeler
00:37:25que le plan A
00:37:25c'est-à-dire elle-même
00:37:26est toujours d'actualité
00:37:28pour 2027
00:37:30et elle le dit
00:37:30face à son plan B
00:37:31qui est Jordan Bardet
00:37:32elle ne mentionne
00:37:33Jordan Bardet
00:37:34que pour le remercier
00:37:34pour son soutien
00:37:35et elle dit effectivement
00:37:36cette phrase
00:37:37appelant ses partisans
00:37:38à se lever
00:37:39contre la confiscation
00:37:41démocratique
00:37:41et se projette justement
00:37:42sur les municipales
00:37:43où le RN
00:37:44a des chances
00:37:45de gagner notamment
00:37:45des villes moyennes
00:37:47grâce à la proportionnelle
00:37:48alors que l'on voit
00:37:48effectivement ces images
00:37:49du plan B
00:37:50il s'appelle lui-même
00:37:51le plan B
00:37:52c'est ce qu'il a dit
00:37:52dans les colonnes du Parisien
00:37:53Jordan Bardet
00:37:54le président du parti
00:37:57qui va s'exprimer
00:37:58un proche de Marine Le Pen
00:37:59nous disait d'ailleurs
00:37:59que ce meeting
00:38:01sera important
00:38:01pour la répartition
00:38:03des rôles
00:38:04parce que c'est vrai
00:38:04qu'on avait en tête
00:38:06ce ticket
00:38:06qui était vendu
00:38:07par le Rassemblement National
00:38:08Marine Le Pen
00:38:09présidente de la République
00:38:10Jordan Bardet
00:38:12la première ministre
00:38:12or c'est vrai
00:38:13avec cette actualité judiciaire
00:38:15Jordan Bardet la
00:38:16veut aussi préparer
00:38:17les esprits
00:38:18veut montrer
00:38:19que le parti
00:38:19réfléchit
00:38:21à cette éventualité
00:38:24que Marine Le Pen
00:38:24soit entravée
00:38:25pour l'élection présidentielle
00:38:26en attendant bien sûr
00:38:27le procès en appel
00:38:28en 2026
00:38:29après sa condamnation
00:38:30à 5 ans d'inéligibilité
00:38:31on sera attentif
00:38:33à ses propos
00:38:33évidemment
00:38:34voir si lui va dire
00:38:35ce que Marine Le Pen
00:38:36n'a pas dit
00:38:36et tout le monde
00:38:37qu'est-ce qu'il faut guetter
00:38:38dans ce que disait
00:38:39Gaëtan tout à l'heure
00:38:40toute la semaine
00:38:40elle a circulé
00:38:41dans les milieux politiques
00:38:42Jordan Bardet la président
00:38:44Marine Le Pen
00:38:45Premier ministre
00:38:46ça c'est plutôt écarté
00:38:47par le RN
00:38:48c'est écarté clairement
00:38:49mais ça a circulé
00:38:50dans Paris
00:38:51donc c'est une question
00:38:53sur le plan politique
00:38:54qui est centrale
00:38:55aujourd'hui
00:38:55oui il y a ce dilemme
00:38:56effectivement
00:38:57du rassemblement national
00:38:58comment ne pas enterrer
00:39:00Marine Le Pen
00:39:00en faisant monter
00:39:01Jordan Bardet la trop tôt
00:39:02mais aussi pour
00:39:03Jordan Bardet la
00:39:03un problème
00:39:04parce qu'en disant
00:39:05finalement
00:39:06qu'il n'en est pas question
00:39:07pour l'instant
00:39:08c'est une manière aussi
00:39:09de sous-entendre
00:39:10qu'il ne serait pas encore
00:39:11tout à fait prêt
00:39:12qu'est-ce qu'on doit guetter
00:39:13justement dans les mots
00:39:14qu'il va prononcer
00:39:15Jordan Bardet la tout à l'heure
00:39:16de mon point de vue
00:39:17il ne parlera évidemment
00:39:18pas du plan B
00:39:20il va essayer de faire
00:39:21le discours
00:39:21le plus présidentiable possible
00:39:23parce que justement
00:39:24c'est ce que vous venez de dire
00:39:25beaucoup s'interrogent
00:39:26y compris au sein
00:39:27du rassemblement national
00:39:28sur sa capacité personnelle
00:39:31à être candidat
00:39:31à la présidence
00:39:33de la République
00:39:33donc il faut qu'il
00:39:34il faut qu'il se présente
00:39:36présidentialise
00:39:37rapidement
00:39:38dans les mois qui viennent
00:39:39justement
00:39:39ce message là
00:39:40mobilisez-vous
00:39:41pour les municipales
00:39:42est-ce que c'est peut-être
00:39:43la formulation
00:39:45qui a été trouvée
00:39:46pour ne pas évoquer
00:39:46en détail le sort
00:39:48de Marine Le Pen
00:39:48mais en même temps
00:39:49pour galvaniser les troupes
00:39:50oui et d'ailleurs
00:39:51moi je me souviens très bien
00:39:52qu'après la condamnation
00:39:53de Marine Le Pen
00:39:54le RN avait appelé
00:39:55à une mobilisation pacifiste
00:39:56et populaire
00:39:56là aussi c'est dans les urnes
00:39:57qu'ils appellent
00:39:58leurs partisans
00:39:59à se mobiliser
00:40:00dans le cadre
00:40:00de ces municipales
00:40:02où il y a un scrutin
00:40:03où il y a un scrutin
00:40:03à proportionnel
00:40:04avec prime majoritaire
00:40:05ce qui est ce que veut
00:40:06le RN
00:40:07pour la législative
00:40:07mais on écoute
00:40:08Jordan Barnet
00:40:08merci mes amis
00:40:14mes chers compatriotes
00:40:17ma chère Marine Le Pen
00:40:20mon cher Louis Alliot
00:40:22monsieur le député
00:40:24mon cher Frédéric
00:40:25merci d'être là
00:40:27merci d'être rassemblés
00:40:29si nombreux
00:40:30ici
00:40:31à Narbonne
00:40:32pour célébrer
00:40:34le 1er mai
00:40:35le 1er mai
00:40:39mes amis
00:40:40et cette date
00:40:42singulière
00:40:43où nous nous inclinons
00:40:45devant le travail
00:40:46comme valeur
00:40:46ce jour
00:40:48où nous rendons hommage
00:40:49à l'effort
00:40:50au mérite
00:40:51et au courage
00:40:52des millions
00:40:53de travailleurs français
00:40:54le 1er mai
00:40:57et ce jour
00:40:58où nous honorons
00:40:59les générations
00:41:00de femmes et d'hommes
00:41:01qui ont édifié
00:41:02avec une force
00:41:03et un génie sans égale
00:41:05la plus grande
00:41:06et la plus belle nation
00:41:08du monde
00:41:09parce que nous aimons
00:41:17la France
00:41:18plus que tout
00:41:19parce que nous aimons
00:41:21ses régions
00:41:21et ses terroirs
00:41:23nous avons
00:41:24choisi
00:41:25de nous donner rendez-vous
00:41:26dans cette belle terre
00:41:28de l'Aude
00:41:29ici même
00:41:35ou lors des dernières
00:41:37élections législatives
00:41:38les français ont choisi
00:41:40d'écrire l'histoire
00:41:41en faisant élire
00:41:43des députés RN
00:41:44dans les trois
00:41:45circonscriptions
00:41:45du département
00:41:46et je veux ici
00:41:56les saluer
00:41:56Frédéric Falcon
00:41:58Christophe Barthès
00:42:00et bien sûr
00:42:01Julien Rancoule
00:42:02alors mes amis
00:42:09nous avons choisi
00:42:10l'Aude
00:42:10mais nous avons
00:42:11surtout choisi
00:42:12Narbonne
00:42:13pour célébrer
00:42:13le 1er mai
00:42:14tout ici
00:42:16autour de nous
00:42:19y est chargé
00:42:21de valeurs
00:42:21et d'histoire
00:42:22Narbonne
00:42:25est la plus ancienne
00:42:26colonie romaine
00:42:27en Gaule
00:42:27c'est ici
00:42:28que les romains
00:42:29ont construit
00:42:30des routes
00:42:30que nous empruntons
00:42:31encore
00:42:31prouvant que le travail
00:42:33façonne la nation
00:42:34autant qu'il la rend
00:42:35plus habitable
00:42:36pour les générations
00:42:37futures
00:42:38Narbonne
00:42:39c'est aussi
00:42:40nos racines chrétiennes
00:42:41et européennes
00:42:42profondément
00:42:43ancrées dans le paysage
00:42:44ici
00:42:52autour de nous
00:42:54les clochers
00:42:54se dressent
00:42:55entre les vignes
00:42:56et les collines
00:42:57les abbayes
00:42:59veillent sur les plaines
00:43:02et le souffle
00:43:02des prières anciennes
00:43:03semble flotter encore
00:43:05entre les cyprès
00:43:06et jusqu'au littoral
00:43:07pour le dire
00:43:16plus simplement
00:43:17mes amis
00:43:17Narbonne
00:43:19est un reflet
00:43:19de l'âme
00:43:20de la France
00:43:21en voyant
00:43:27cette ville
00:43:28on comprend
00:43:29comment Charles
00:43:30Trenet
00:43:30l'enfant
00:43:31de Narbonne
00:43:32a pu chanter
00:43:33avec tendresse
00:43:34cette douce France
00:43:35cher pays
00:43:36de son enfrance
00:43:37que tant de français
00:43:38gardent encore
00:43:39et toujours
00:43:40dans le coeur
00:43:41oui
00:43:50mes amis
00:43:51la France
00:43:51que nous aimons
00:43:52est douce
00:43:53la France
00:43:54que nous aimons
00:43:54est grande
00:43:55est belle
00:43:56et reste surtout
00:43:58et malgré
00:43:59les tempêtes
00:44:00ce pays
00:44:00a nul autre pareil
00:44:02à l'heure
00:44:22des grands bouleversements
00:44:23mes amis
00:44:23qui rendent le monde
00:44:24méconnaissable
00:44:25l'identité de la France
00:44:27est un repère
00:44:29c'est un socle
00:44:31c'est un point
00:44:32de ralliement
00:44:33qui n'a eu de cesse
00:44:34de part le temps
00:44:35que d'unir
00:44:35les français
00:44:36entre eux
00:44:36cette identité
00:44:38française
00:44:39forme l'histoire
00:44:40les valeurs
00:44:41de chacune
00:44:42et de chacun
00:44:43d'entre vous
00:44:43alors soyez-en fiers
00:44:45toujours
00:44:46et ne baissez
00:44:48jamais les yeux
00:44:48devant ceux
00:44:49qui aimeraient
00:44:49la réécrire
00:44:50la remplacer
00:44:51ou bien purement
00:44:52et simplement
00:44:53la faire disparaître
00:44:54en célébrant
00:45:13le 1er mai
00:45:14et la fête du travail
00:45:15nous célébrons
00:45:16d'abord
00:45:17les avancées sociales
00:45:18conquises de haute lutte
00:45:19par le peuple de France
00:45:20au cours de son histoire
00:45:21récente
00:45:21c'est par la lutte
00:45:23par l'engagement
00:45:25que la sécurité sociale
00:45:27la journée de travail
00:45:28à 8h
00:45:29les libertés syndicales
00:45:30ou encore
00:45:30les congés payés
00:45:31ont été obtenus
00:45:32et gravés
00:45:33dans le marbre
00:45:33de notre modèle social
00:45:35depuis plusieurs années
00:45:37et plus
00:45:38depuis l'arrivée
00:45:39au pouvoir
00:45:40d'Emmanuel Macron
00:45:40vous savez même pas
00:45:46ce que je vais dire encore
00:45:47la marche
00:45:51la marche
00:45:51la marche du progrès social
00:45:55s'est incontestablement
00:45:56arrêtée
00:45:57les grandes conquêtes
00:46:00d'hier
00:46:00les droits
00:46:01autrefois
00:46:02arrachés
00:46:03par la lutte
00:46:04sont désormais
00:46:05fragilisés
00:46:05par des réformes
00:46:06technocratiques
00:46:07et injustes
00:46:08et pendant ce temps
00:46:09mes amis
00:46:10la France qui travaille
00:46:11a le sentiment
00:46:12d'être sacrifiée
00:46:13de crouler sous les impôts
00:46:15de crouler sous les charges
00:46:17de crouler sous les normes
00:46:19de porter seul
00:46:20sur ses épaules
00:46:21l'effort de la société
00:46:22tout entière
00:46:23le 1er mai
00:46:28le 1er mai
00:46:30ne doit plus être
00:46:31uniquement
00:46:32mes amis
00:46:32la célébration
00:46:33des acquis passés
00:46:34nous entendons
00:46:36qu'ils redeviennent
00:46:36la fête
00:46:37des nouvelles conquêtes
00:46:38sociales
00:46:38pendant que la gauche
00:46:40revendique
00:46:41le droit à la paresse
00:46:42alors que la droite
00:46:45s'est dissoute
00:46:46dans le macronisme
00:46:47qui a mis l'économie
00:46:48à l'arrêt
00:46:48le rassemblement national
00:46:51soyez-en fiers
00:46:52devient chaque jour
00:46:53un peu plus
00:46:54dans le cœur
00:46:54des français
00:46:55le parti
00:46:56de la France
00:46:56du travail
00:46:57le parti
00:47:09de la France
00:47:11qui se lève tôt
00:47:12le parti
00:47:13de la France
00:47:13qui se couche tard
00:47:14le parti
00:47:16de la France
00:47:16qui ne compte
00:47:17ni ses heures
00:47:18ni ses efforts
00:47:19qui œuvre
00:47:20qui travaille
00:47:21qui bosse
00:47:22en silence
00:47:23et sans jamais
00:47:23se plaindre
00:47:24notre France
00:47:34mes chers amis
00:47:35c'est la France
00:47:37des artisans
00:47:38des agriculteurs
00:47:40des soignants
00:47:41des ouvriers
00:47:42des salariés
00:47:44des policiers
00:47:45mais c'est aussi
00:47:53la France
00:47:53des chefs
00:47:55d'entreprise
00:47:56des commerçants
00:47:57des indépendants
00:47:59de tous ceux
00:48:00qui prennent des risques
00:48:01qui innovent
00:48:02et qui créent
00:48:03de la richesse
00:48:04dans ce pays
00:48:04notre France
00:48:07c'est la France
00:48:08du mérite
00:48:09c'est la France
00:48:10du courage
00:48:11c'est la France
00:48:12du devoir
00:48:13notre France
00:48:14c'est celle
00:48:15que tant
00:48:16de gouvernements
00:48:17successifs
00:48:18ont ignoré
00:48:19ou méprisé
00:48:20notre France
00:48:22c'est celle
00:48:24qui a
00:48:26l'injuste
00:48:26sentiment
00:48:27de reverser
00:48:29l'intégralité
00:48:30de ce qu'elle a gagné
00:48:31par son travail
00:48:32à un état
00:48:33de plus en plus
00:48:34intrusif
00:48:34et de moins en moins
00:48:35protecteur
00:48:36cette France
00:48:47
00:48:47mes chers compatriotes
00:48:49ne supporte plus
00:48:51de faire toujours plus
00:48:52et de recevoir
00:48:53toujours moins
00:48:54alors
00:48:56elle demande justice
00:48:58elle demande reconnaissance
00:49:00et elle demande
00:49:01par dessus tout
00:49:02à ce que l'effort
00:49:04paye enfin
00:49:05on a perdu
00:49:24la liaison
00:49:25avec
00:49:25on suivra tout à l'heure
00:49:27évidemment
00:49:27la suite du discours
00:49:28de Jordan Bardella
00:49:29on évoquait
00:49:30Maurice Safran
00:49:31les déclarations
00:49:32de Marine Le Pen
00:49:33qui a été très claire
00:49:34en appelant ses partisans
00:49:36à se mobiliser
00:49:36pour défendre son honneur
00:49:38on guette toujours
00:49:39à l'instant
00:49:39c'est pas venu pour l'instant
00:49:40évidemment
00:49:40la façon dont Jordan Bardella
00:49:42évoquera ou pas
00:49:44un éventuel plan B
00:49:45pour l'instant
00:49:46c'est pas le cas
00:49:47mais ça va être compliqué
00:49:47il a construit son discours
00:49:48comme Marine Le Pen
00:49:49il commence par une partie
00:49:50économique et sociale
00:49:52assez longue
00:49:53ce qu'elle a fait
00:49:53et puis
00:49:54et puis et puis
00:49:55le fameux plan B
00:49:56mais là
00:49:56rien de certain
00:49:57rien de certain encore
00:49:58et on va voir
00:49:59s'il le dit maintenant
00:50:00on écoute Jordan Bardella
00:50:01avec l'instauration
00:50:07de la priorité nationale
00:50:09nous voulons
00:50:10que la solidarité
00:50:11à l'égard
00:50:12des plus fragiles
00:50:13permise par le travail
00:50:15de chacun
00:50:16et de chacune
00:50:16redevienne
00:50:18réellement nationale
00:50:19ainsi
00:50:21nous assumons
00:50:22et nous le ferons
00:50:24de vouloir réserver
00:50:25les aides sociales
00:50:26aux citoyens
00:50:27de nationalité française
00:50:29en s'attaquant
00:50:54aux règles injustes
00:50:56du marché européen
00:50:57de l'électricité
00:50:58nous voulons également
00:51:00faire baisser
00:51:00les factures d'énergie
00:51:01pour les français
00:51:02comme pour nos
00:51:03valeureuses entreprises
00:51:04car mes amis
00:51:11que vaut une politique
00:51:12de justice sociale
00:51:14si elle laisse
00:51:15les français
00:51:15au bord
00:51:16de l'asphyxie énergétique
00:51:17que vaut un salaire
00:51:19plus élevé
00:51:20si chaque hiver
00:51:20la peur
00:51:21de la facture d'énergie
00:51:22vient éteindre
00:51:23toute espérance
00:51:24l'énergie
00:51:26n'est pas un luxe
00:51:27elle est la condition
00:51:28de la dignité
00:51:29de la compétitivité
00:51:31et de la souveraineté
00:51:32du peuple français
00:51:33avec la motion
00:51:43de censure votée
00:51:44il y a quelques mois
00:51:45nous avons obtenu
00:51:48au bénéfice
00:51:48de 80%
00:51:49des ménages français
00:51:51une baisse
00:51:52de 15%
00:51:53des tarifs
00:51:53de l'électricité
00:51:54j'y vois
00:51:56j'y vois la preuve
00:52:01concrète
00:52:02de notre influence
00:52:03au service
00:52:04des français
00:52:04et qu'il me soit
00:52:06permis ici
00:52:07solennellement
00:52:08de remercier
00:52:09tous les députés
00:52:10du rassemblement
00:52:11national
00:52:12et de ses alliés
00:52:13de l'UDR
00:52:13pour cette victoire
00:52:14décisive
00:52:15mais il faudra
00:52:27aller plus loin
00:52:27mes amis
00:52:28l'enjeu
00:52:30est immense
00:52:31il s'agit
00:52:32de rendre
00:52:33à la France
00:52:33son or énergétique
00:52:35son avantage
00:52:36historique
00:52:37son indépendance
00:52:39celle
00:52:39permise
00:52:41par son parc nucléaire
00:52:42c'est par une électricité
00:52:47abondante
00:52:47fiable
00:52:49et bon marché
00:52:50que nous pourrons
00:52:51reconstruire notre industrie
00:52:52recréer des emplois
00:52:53rémunérateurs
00:52:54redonner vie
00:52:55à nos territoires
00:52:57oubliés
00:52:57le nucléaire
00:53:06est la sève
00:53:07de la réindustrialisation
00:53:08la clé
00:53:09de la prospérité
00:53:11française
00:53:11tant que nous
00:53:13resterons enchaînés
00:53:13aux règles folles
00:53:14du marché européen
00:53:15de l'électricité
00:53:16ce potentiel
00:53:17restera bridé
00:53:18pire encore
00:53:20notre pays
00:53:21continuera
00:53:21à subir
00:53:22les destructions
00:53:23d'emplois
00:53:23je veux dire ici
00:53:26devant vous
00:53:26ma solidarité
00:53:27avec
00:53:28les 600 salariés
00:53:30licenciés
00:53:30du métallurgiste
00:53:31Arcelor Mittal
00:53:32victime
00:53:34victime à la fois
00:53:40de la déloyauté
00:53:41d'un grand groupe
00:53:42qui n'a pas respecté
00:53:43ses obligations morales
00:53:45mais victime aussi
00:53:46d'une flambée
00:53:47des prix de l'énergie
00:53:48qui en silence
00:53:49chaque jour
00:53:50un peu plus
00:53:50la mine
00:53:51nos industries
00:53:52voilà les faits
00:53:54concrets
00:53:54dévastateurs
00:53:56d'une énergie
00:53:57trop chère
00:53:57notre pays
00:53:59se vide
00:53:59de ses forces
00:54:00productives
00:54:01des territoires
00:54:02se mettent
00:54:03à vivre au ralenti
00:54:04des familles
00:54:05perdent leurs moyens
00:54:06de subsistance
00:54:07des millions
00:54:08de français
00:54:08modestes
00:54:09sont contre
00:54:09à des choix
00:54:10indignes
00:54:11renonçant
00:54:11à se chauffer
00:54:12ou renonçant
00:54:13à se déplacer
00:54:14l'énergie
00:54:15c'est le sang
00:54:17de notre économie
00:54:18comme l'a très justement
00:54:19rappelé Marine
00:54:20au cours de la campagne
00:54:21présidentielle
00:54:22si nous ne voulons
00:54:23plus vivre
00:54:24ces situations
00:54:25qui crèvent le coeur
00:54:26il faut agir
00:54:27vite
00:54:28et maintenant
00:54:29pour la souveraineté
00:54:30énergétique
00:54:30de la France
00:54:31pour renouer
00:54:41avec la croissance
00:54:43et c'est notre projet
00:54:44pour renouer
00:54:45avec des salaires dignes
00:54:46et recréer de l'emploi
00:54:47notre pays
00:54:48doit aussi
00:54:49devenir un paradis
00:54:50pour ceux
00:54:51qui entreprennent
00:54:51qui prennent des risques
00:54:53qui s'engagent
00:54:54et qui font le choix
00:54:55de produire
00:54:55dans ce département
00:54:57agricole de l'Aude
00:54:58frappé par les crises
00:55:00je veux en profiter
00:55:02pour redire
00:55:02mon soutien total
00:55:03à nos agriculteurs
00:55:05disons-le fièrement
00:55:18mes amis
00:55:19nous aimons
00:55:20nos agriculteurs
00:55:21nous aimons
00:55:23la belle agriculture
00:55:24française
00:55:24nous aimons
00:55:26ses produits
00:55:27et nous considérons
00:55:29avec beaucoup
00:55:30de fierté
00:55:30et parfois un peu
00:55:31de chauvinisme
00:55:32qu'ils sont
00:55:32les meilleurs
00:55:33au monde
00:55:33sans agriculteurs
00:55:43français
00:55:44il n'y a pas
00:55:45de souveraineté
00:55:46alimentaire possible
00:55:47il est
00:55:49inacceptable
00:55:50pour nous
00:55:51patriotes
00:55:52que la France
00:55:53dépende demain
00:55:54de puissances étrangères
00:55:55pour le besoin
00:55:56le plus élémentaire
00:55:57qu'est celui
00:55:57de nourrir sa population
00:55:58alors nous avons besoin
00:56:00d'une agriculture
00:56:01forte
00:56:01productive
00:56:02protégée
00:56:03de la concurrence
00:56:04déloyale
00:56:05protégée
00:56:05de l'écologie
00:56:06punitive
00:56:07nous avons besoin
00:56:09de protéger
00:56:10nos agriculteurs
00:56:11contre les militants
00:56:12de l'éco-terrorisme
00:56:13contre ceux
00:56:15qui ternissent
00:56:17leur image
00:56:18qui s'introduisent
00:56:20dans leur ferme
00:56:20ou piétinent
00:56:21les chambres
00:56:21de nos agriculteurs
00:56:22car lorsqu'un militant
00:56:28d'extrême gauche
00:56:29s'introduit
00:56:29illégalement
00:56:30dans une ferme
00:56:31lorsqu'il détruit
00:56:36une culture
00:56:37sabote
00:56:39un élevage
00:56:40vandalise
00:56:41des équipements
00:56:42ce n'est pas seulement
00:56:44une propriété
00:56:45qu'il attaque
00:56:46c'est un pan entier
00:56:47de la souveraineté
00:56:49de notre nation
00:56:50c'est pourquoi
00:57:01toute intrusion
00:57:03malveillante
00:57:04dans une exploitation
00:57:05tout acte
00:57:07de sabotage
00:57:07contre l'activité
00:57:08agricole
00:57:09doit être traité
00:57:11pour ce qu'il est
00:57:12une atteinte
00:57:13gravissime
00:57:14à l'intérêt
00:57:15de la nation
00:57:16et la justice
00:57:18doit répondre
00:57:19à chaque fois
00:57:20avec une fermeté
00:57:22exemplaire
00:57:23en qualifiant
00:57:24ces actes
00:57:24pour ce qu'ils sont
00:57:25des actes
00:57:26de terreur
00:57:27contre ceux
00:57:28qui nourrissent
00:57:29notre peuple
00:57:29et notre nation
00:57:30au parlement européen
00:57:42nous avons demandé
00:57:44la suspension
00:57:44vous le savez
00:57:45nous sommes beaucoup
00:57:46mobilisés sur ce sujet
00:57:48pendant la campagne
00:57:48européenne
00:57:49la suspension
00:57:50du pacte vert
00:57:51autrement connu
00:57:52sous le nom
00:57:52de Green Deal
00:57:53le pacte vert
00:57:55est inspiré
00:57:56de l'écologie punitive
00:57:57qui persécute
00:57:58nos agriculteurs
00:57:59et réduisent
00:57:59leur travail à néant
00:58:00si malgré
00:58:02nos pressions
00:58:03et notre action
00:58:04le pacte vert
00:58:06n'était pas suspendu
00:58:07alors nous en faisons
00:58:08la promesse
00:58:09à nos agriculteurs
00:58:10c'est à la tête
00:58:11de l'état
00:58:12demain
00:58:12que nous mettrons fin
00:58:13à cette absurdité
00:58:14à cette logique
00:58:16de décroissance
00:58:16qui pousse la France
00:58:17et l'Europe
00:58:18à réduire
00:58:19leur rendement
00:58:19tout en important
00:58:20des denrées alimentaires
00:58:21venues du bout du monde
00:58:22je me pose une question simple
00:58:34comment nos dirigeants
00:58:37peuvent-ils encore oser
00:58:38regarder un agriculteur
00:58:39dans les yeux
00:58:40lui promettre soutien
00:58:42reconnaissance
00:58:44à Paris
00:58:45tout en le condamnant
00:58:46à Bruxelles
00:58:47à affronter
00:58:47une concurrence déloyale
00:58:49venue de pays
00:58:50qui ne respectent
00:58:50ni nos normes
00:58:52ni nos exigences sanitaires
00:58:53et bien sûr
00:58:54ni nos règles sociales
00:58:55nous
00:58:57nous ferons l'inverse
00:58:58nous garantirons
00:59:00à nos producteurs
00:59:00un revenu digne
00:59:01et stable
00:59:02à la hauteur
00:59:03de leur travail
00:59:04et parce qu'un pays
00:59:15digne de ce nom
00:59:16soutient d'abord
00:59:17les siens
00:59:17nous instaurerons
00:59:19une véritable priorité nationale
00:59:21dans les marchés publics
00:59:22dans les cantines scolaires
00:59:24nos enfants mangeront français
00:59:26pas par chauvinisme
00:59:42mais par cohérence
00:59:45parce qu'acheter français
00:59:47c'est défendre nos terroirs
00:59:49c'est défendre notre économie
00:59:51c'est défendre notre santé
00:59:53et c'est encore une fois
00:59:54défendre la souveraineté
00:59:56de la France
00:59:57et des français
00:59:58protégez-vous
01:00:00protégez-vous
01:00:12protégez le travail
01:00:14protégez-vous
01:00:16protégez-vous
01:00:18protégez-vous
01:00:19protégez-vous
01:00:21protégez-vous
01:00:23protégez-vous
01:00:25protégez-vous le travail
01:00:27c'est aussi préserver
01:00:29pour chaque française
01:00:30et pour chaque français
01:00:31le droit de circuler librement
01:00:33sur les routes de France
01:00:35en la matière
01:00:37chaque jour apporte son lot
01:00:39de persécutions
01:00:40dernière folie en date
01:00:42l'Union Européenne
01:00:44d'Ursula van der Leyen
01:00:45veut instaurer
01:00:46un contrôle technique
01:00:53obligatoire
01:00:55tous les ans
01:00:56pour les véhicules
01:00:57de plus de 10 ans
01:00:58plus de 22 millions
01:01:06d'automobilistes
01:01:07soit 50%
01:01:08du parc automobile français
01:01:10serait alors concerné
01:01:11par une telle mesure
01:01:12qui pèsera lourd
01:01:13sur votre pouvoir d'achat
01:01:15et tenez-vous bien
01:01:17ce n'est pas l'unique folie
01:01:19que nous prépare Bruxelles
01:01:20avec une nouvelle taxe
01:01:23sur le CO2
01:01:24prévue à l'horizon 2026
01:01:25l'Union Européenne
01:01:27s'apprête
01:01:28à engager
01:01:29une nouvelle saignée fiscale
01:01:30contre les automobilistes
01:01:31si rien n'est fait
01:01:33si la France
01:01:35ne la dénonce pas
01:01:37avec force
01:01:38alors cette nouvelle
01:01:39réglementation
01:01:40venue de la bureaucratie
01:01:42de Bruxelles
01:01:42fera flamber
01:01:43le prix des carburants
01:01:44d'environ
01:01:45d'après les études
01:01:46600 euros supplémentaires
01:01:48par an
01:01:48et par foyer
01:01:49Les automobilistes
01:01:56nous le dénonçons
01:01:58depuis très longtemps
01:01:59sont devenus
01:02:00les boucs émissaires
01:02:01d'une idéologie verte
01:02:02qui méprise
01:02:03la réalité quotidienne
01:02:04des millions
01:02:05de nos compatriotes
01:02:06qui n'ont d'autre choix
01:02:07que d'utiliser
01:02:08leur voiture
01:02:09pour se rendre
01:02:10au travail
01:02:10ou pour aller voir
01:02:11leur famille
01:02:12le week-end
01:02:12qu'il s'agisse
01:02:21des zones
01:02:22à faibles émissions
01:02:23que nous combattons
01:02:24en ce moment même
01:02:25à l'Assemblée nationale
01:02:26des hausses
01:02:28de carburant
01:02:29des contrôles techniques
01:02:30toujours plus fréquents
01:02:31ou simplement
01:02:32de cette taxation massive
01:02:33tout est fait
01:02:35pour culpabiliser
01:02:36punir
01:02:37et restreindre
01:02:38Alors nous le disons
01:02:40clairement mes amis
01:02:40il est temps
01:02:41d'en finir
01:02:42avec cette écologie
01:02:44de la sanction
01:02:44La liberté
01:02:46de se déplacer
01:02:48surtout dans nos zones
01:02:49rurales
01:02:50et périurbaines
01:02:51est une condition
01:02:52essentielle
01:02:53de la dignité
01:02:54et de l'égalité
01:02:55de tous les français
01:02:56Les français au volant
01:02:58ne sont pas
01:02:59des délinquants
01:03:00et je veux leur redire
01:03:01que le Rassemblement
01:03:02national se tiendra
01:03:03toujours
01:03:04aux côtés
01:03:05des millions
01:03:05d'automobilistes français
01:03:07en combattant
01:03:07ces textes absurdes
01:03:08qu'une majorité
01:03:09d'entre nous rejette
01:03:10Enfin
01:03:24mes amis
01:03:25je me dois
01:03:27d'évoquer
01:03:27l'autre grande
01:03:28régression sociale
01:03:29qui mine chaque jour
01:03:30davantage notre nation
01:03:31la régression
01:03:33d'un droit
01:03:35qui devrait être
01:03:37la première
01:03:38des libertés
01:03:39pour chacun
01:03:40et pour chacune
01:03:41d'entre vous
01:03:42Ce droit
01:03:43cette liberté
01:03:45c'est votre sécurité
01:03:47L'actualité
01:03:57nous rappelle
01:03:59combien il est urgent
01:04:00d'agir
01:04:00pour protéger
01:04:01le peuple français
01:04:02d'un ensauvagement
01:04:03d'atmosphère
01:04:04qui n'épargne plus
01:04:05aucun territoire
01:04:06plus aucune ville
01:04:07plus aucun village
01:04:09Les faits divers
01:04:11s'accumulent
01:04:11et laissent derrière eux
01:04:13des vies brisées
01:04:14des familles endeuillées
01:04:15des parents
01:04:16qui vivent l'angoisse
01:04:17d'imaginer leur enfance
01:04:18se trouver au mauvais endroit
01:04:20le mauvais jour
01:04:21au mauvais moment
01:04:22Les lieux
01:04:24censés incarner
01:04:26l'autorité de l'Etat
01:04:27sont devenus des cibles
01:04:28comme nous l'ont montré
01:04:29ces nouvelles attaques
01:04:30inacceptables
01:04:31contre nos prisons
01:04:32et contre nos agents
01:04:34pénitentiaires
01:04:34ces derniers jours
01:04:35Ne n'oublions pas
01:04:47qu'il y a un an
01:04:49en mai 2024
01:04:50deux d'entre eux
01:04:52Arnaud Garcia
01:04:53et Fabrice Moello
01:04:55sont tombés
01:04:55froidement
01:04:56assassinés
01:04:57lors d'une mission
01:04:58de transfert
01:04:58à un carville
01:04:59Leur mémoire
01:05:01nous oblige
01:05:02leur engagement
01:05:04nous honore
01:05:05et je veux
01:05:06ici
01:05:07leur rendre
01:05:08hommage
01:05:08Applaudissements
01:05:12Des villes
01:05:27autrefois paisibles
01:05:28basculent à leur tour
01:05:30dans l'horreur
01:05:31Le drame
01:05:32qui s'est produit
01:05:33à la grand comble
01:05:33dans une petite mosquée
01:05:34de cette commune
01:05:35du Gard
01:05:35en est le dernier exemple
01:05:37dramatique
01:05:38Trop de familles
01:05:39connaissent la souffrance
01:05:40d'une agression
01:05:41Le drame terrible
01:05:43de la perte
01:05:43d'un proche
01:05:44Cette situation
01:05:46n'a rien de normal
01:05:47et jamais
01:05:48aucun français
01:05:49jamais personne
01:05:51ne devrait
01:05:52s'y habituer
01:05:53Alors là encore
01:05:54au pouvoir
01:05:55nous ferons
01:05:56absolument
01:05:57tout ce qui
01:05:58nous est possible
01:05:58pour rétablir
01:06:00l'autorité
01:06:00de l'Etat
01:06:01Nos seuls mots
01:06:02d'ordre
01:06:03seront la tolérance
01:06:04zéro
01:06:05la fermeté
01:06:06à l'égard
01:06:07des criminels
01:06:07et bien sûr
01:06:08le soutien
01:06:09indéfectible
01:06:10à nos forces
01:06:10de l'ordre
01:06:11Contrairement à certains
01:06:25nous n'aurons jamais
01:06:26aucune espèce
01:06:27de compréhension
01:06:28pour ceux qui agressent
01:06:30pour ceux qui volent
01:06:31les honnêtes citoyens
01:06:32Il n'y a aucune excuse
01:06:34à ces comportements
01:06:35aucune justification
01:06:37qui tienne
01:06:38Dès le premier acte
01:06:40de délinquance
01:06:40nous souhaitons
01:06:41que la sanction
01:06:41tombe
01:06:42comme un coup près
01:06:43Nous généraliserons
01:06:45les centres éducatifs
01:06:46fermés
01:06:46comme cela existe
01:06:47aux Pays-Bas
01:06:48avec des succès
01:06:49remarquables
01:06:50contre la récidive
01:06:51Nous procéderons
01:07:03à l'expulsion
01:07:04systématique
01:07:07des délinquants
01:07:08et des criminels
01:07:09étrangers
01:07:10nous rétablirons
01:07:12les frontières
01:07:14nationales
01:07:16Nous rétablirons les frontières nationales dans leurs fonctions protectrices.
01:07:41La justice sera remise à l'endroit, à sa place d'une institution qui doit punir le délinquant et protéger l'honnête citoyen.
01:07:52Plus un seul Français, plus une seule Française ne devra craindre pour sa sécurité, quelle que soit sa religion, sa couleur de peau, sa profession.
01:08:12Et je dis bien, personne ne devra craindre pour sa sécurité.
01:08:16Mesdames, Messieurs, toutes ces nouvelles conquêtes sociales, toutes ces libertés restaurées, ces réformes de bon sens que je viens d'évoquer n'ont qu'une seule ambition.
01:08:37Remettre la France sur le chemin de la croissance, de la puissance, de la sérénité, du bonheur et par-dessus tout de la sécurité.
01:08:47La France, notre France, a été grande lorsqu'elle a été juste.
01:09:07Notre France a été prospère lorsqu'elle a été libre.
01:09:12Notre France a été invincible lorsqu'elle a cru en elle-même.
01:09:16Je nous appelle à renouer avec cet optimisme.
01:09:21Car si nous ne le faisons pas, nous, patriotes, alors personne ne le fera jamais.
01:09:33Une petite coupure encore dans ce discours de De Jordan Bardella.
01:09:36Un long discours.
01:09:38Alors, on entend égrener les uns après les autres les thèmes chers au Rassemblement National.
01:09:42Souveraineté, insécurité.
01:09:43Là, il évoquait la question notamment des frontières à l'instant et de l'autorité.
01:09:48Pour l'instant, on n'a pas abordé encore une fois la situation politique.
01:09:51Ce qui est assez curieux dans son discours, c'est que dans un moment de crise française, européenne, mondiale,
01:09:57c'est un discours programmatique assez plat qu'on aurait pu attendre la veille d'une élection législative.
01:10:04Donc, c'est assez surprenant, il ne répond pas aux attentes des Français et sans doute de ses propres militants.
01:10:10C'est ça qui est curieux.
01:10:11Et la liaison rétablie, on écoute la suite du discours de De Jordan Bardella.
01:10:15Il y a un petit décalage entre le côté gauche et le côté droit de la salle.
01:10:39Depuis des décennies, la France se meurt des petits arrangements entre amis, des jeux d'appareils, de ses fronts républicains absurdes et injustes,
01:10:52des plans de communication creux, des promesses jetées à la va-vite sur les plateaux de télé.
01:10:55Qui peut encore accepter ce théâtre politique sans conviction ni courage ?
01:11:02Qui peut encore tolérer que ceux qui tiennent le destin de la nation entre leurs mains pensent d'abord à rester en place
01:11:09au lieu de se dévouer corps et âme au peuple français ?
01:11:14Quelle image offrent nos dirigeants quand ils cèdent face à toutes les humiliations que subit notre pays ?
01:11:21Quand l'Algérie refuse de reprendre ses ressortissants.
01:11:25Quand l'Algérie pratique chantage et intimidation à notre égard, le gouvernement français se couche et ne dit rien.
01:11:38Où est donc passée la fameuse riposte graduée promise par le ministre de l'Intérieur de façon martiale sur les plateaux de télévision,
01:11:52sans doute pour espérer gagner du temps ?
01:11:54Encore une promesse non tenue.
01:11:55Je veux le dire ici, la place de la France n'est ni sur le banc des accusés, ni dans le box des impuissants.
01:12:07A la tête de l'État, nous engagerons un rapport de force diplomatique avec le régime algérien.
01:12:15Nous couperons...
01:12:16Nous couperons, mes amis, deux robinets.
01:12:28Celui de l'immigration et celui des subventions.
01:12:31Pas un centime d'argent du contribuable français.
01:12:47Pas un euro d'aide publique ne doit aller à un régime qui a fait de la détestation de la France à raison d'être.
01:12:53Pas un seul visa ne sera délivré aux ressortissants algériens.
01:13:08Et nous supprimerons, nous supprimerons ce scandaleux visa pour soins unique au monde
01:13:23qui permet à des ressortissants étrangers de venir se faire soigner en France à vos frais.
01:13:33Croyez-moi, mes amis, le monde entier regarde la France céder sur à peu près tout.
01:13:48Tout accepter, tout tolérer, tout excuser.
01:13:53Et ne croyez pas qu'ils ne chercheront pas demain à profiter de cette faiblesse.
01:13:58La France, parce qu'elle est la France, n'est elle-même qu'au premier rang.
01:14:05Elle mérite, la France, tellement mieux que des dirigeants qui ont renoncé à défendre ses intérêts et à protéger son peuple.
01:14:14A tous les Français, à tous les Français qui veulent vivre de leur travail, mais qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts.
01:14:22A tous les Français qui ne demandent rien d'autre que du respect et de la dignité.
01:14:29Aux citoyens désespérés par l'image que donne chaque jour notre pays.
01:14:36Je veux leur dire, le Rassemblement National est votre espoir.
01:14:40Le Rassemblement National est votre vote.
01:14:43Le Rassemblement National est le moyen de changer les choses.
01:14:46L'ordre, le respect, la prospérité, voilà le chemin que nous proposons avec Marine,
01:15:06avec le Rassemblement National à la France et aux Français.
01:15:09Comme Marine, mes amis, je ne peux finir ce discours sans évoquer ce qui sera peut-être
01:15:26le prochain rendez-vous électoral de la nation s'il n'y a pas de nouvelles législatives,
01:15:31les élections municipales de mars 2026.
01:15:34En 2024, le Rassemblement National, grâce à vous, a battu tous les records.
01:15:41Aux élections européennes, où il est devenu la première délégation du Parlement européen.
01:15:47Aux élections législatives, où il est devenu le premier groupe de l'Assemblée Nationale.
01:15:52Il n'a, dans son histoire, jamais compté autant d'adhérents, d'électeurs, de soutiens, de sympathisants, de députés, d'élus.
01:16:11Et vous avez raison, ça ne fait que commencer.
01:16:12Les élections municipales, vous le savez, doivent marquer la nouvelle étape de notre enracinement dans le paysage français.
01:16:31Je souhaite, comme président de notre mouvement, que le Rassemblement National marque à nouveau l'histoire,
01:16:37en remportant le plus de mairies possible, en faisant rentrer partout des centaines de conseillers municipaux patriotes.
01:16:47Dans le département voisin, à Perpignan,
01:16:52Louis Alliot, l'enfant du pays, nous montre l'exemple à suivre.
01:16:58Et vous pouvez l'applaudir, il le mérite.
01:17:15Sa gestion est celle d'un maire rigoureux avec l'argent des contribuables,
01:17:19mais par-dessus tout soucieux des gens et de leur quotidien.
01:17:23Ce qui a été fait à Perpignan, je le dis depuis l'élection de Louis, doit nous inspirer.
01:17:28Dans le cadre des pouvoirs d'une mairie, nos maires, Rassemblement National,
01:17:32se battront pour la sécurité de leurs administrés,
01:17:35pour une gestion saine de l'argent public et pour la paix fiscale.
01:17:48Vous avez peut-être entendu récemment,
01:17:51le patron de la grande entreprise aéronautique et militaire Safran,
01:17:55l'un des fleurons industriels de la France,
01:17:57a déclaré qu'il ne souhaitait plus investir dans les villes dirigées par des maires écologistes.
01:18:09Je le regrette sincèrement pour les habitants de ces villes,
01:18:12mais je comprends l'inquiétude de ce chef d'entreprise.
01:18:16Il n'a fait que constater le mépris des prétendus écologistes
01:18:20pour tous ceux qui produisent de la richesse et pour tous ceux qui se lèvent tôt.
01:18:24Le message que les maires du Rassemblement National envoient aux chefs d'entreprise
01:18:28est le suivant.
01:18:30Vous êtes les bienvenus.
01:18:32Venez créer de la richesse et de l'emploi dans nos communes.
01:18:46Venez irriguer nos territoires du savoir-faire français.
01:18:50Nous vous respectons, nous vous accueillons,
01:18:52et par-dessus tout et à la différence des autres,
01:18:55nous vous faisons confiance.
01:18:56Pour conclure,
01:19:10nous nous reverrons.
01:19:13Pour conclure, mes amis,
01:19:21les victoires que nous engrangerons lors des municipales
01:19:26pavront la route qui mène à la mer des batailles,
01:19:29celle de l'élection présidentielle.
01:19:32Qu'il y ait une dissolution de l'Assemblée ou non,
01:19:37nous sommes prêts,
01:19:39nous sommes déterminés à rendre possible
01:19:41l'alternance que les Français attendent.
01:19:45Aujourd'hui,
01:19:46en cette terre de Narbonne,
01:19:57en cette terre de l'Aude,
01:20:00en ce Sud-Ouest que nous aimons,
01:20:04en ce 1er mai qui célèbre le travail
01:20:06et l'héroïsme,
01:20:08nous rendons aussi hommage
01:20:09à notre histoire
01:20:11et nous rendons aussi hommage
01:20:13à Jeanne d'Arc.
01:20:14Jeanne n'est pas seulement une figure de l'histoire de France.
01:20:39C'est une leçon de courage
01:20:42que le temps n'a pas effacée.
01:20:45Jeanne d'Arc n'aura pas attendu
01:20:47que les puissants lui tendent la main
01:20:48pour monter à cheval.
01:20:51Quand tout semblait fini,
01:20:53Jeanne s'est levée
01:20:54pour brandir l'étendard de la patrie
01:20:57pendant que d'autres baissaient les yeux.
01:21:01Jeanne n'était rien pour les puissants.
01:21:05Elle n'avait ni titre ni fortune.
01:21:07Elle était le peuple
01:21:09et n'avait pour elle que sa foi indéfectible
01:21:12en la France.
01:21:14Cela a suffi pour sauver la patrie.
01:21:27Les siècles d'histoire sont passés
01:21:29mais l'enjeu est aujourd'hui le même.
01:21:31Que la France vive,
01:21:33qu'elle demeure libre
01:21:34et qu'elle reste grande.
01:21:35Alors, mes amis,
01:21:37je vous le dis avec gravité
01:21:38et une foi inébranlable en l'avenir,
01:21:41si nous voulons rendre à notre peuple
01:21:43sa fierté,
01:21:44à notre jeunesse française un avenir,
01:21:47à notre pays sa grandeur,
01:21:48il est temps de se lever.
01:21:50Il est temps de se lever,
01:21:52de braver les tempêtes
01:21:53et les obstacles encore et toujours.
01:21:56Mais comme Jeanne,
01:21:58nous avons chevillé au corps
01:21:59l'amour de la patrie,
01:22:00la droiture des humbles
01:22:02et la force tranquille des justes.
01:22:05Plus que jamais,
01:22:06mes chers compatriotes,
01:22:07soyez conscients de ce que nous sommes
01:22:09et de ce que nous allons devoir accomplir
01:22:12pour redresser le pays.
01:22:14Nous ne sommes pas n'importe qui.
01:22:16Nous ne sommes pas n'importe quel peuple.
01:22:19Nous sommes le peuple de France.
01:22:21Nous sommes le peuple
01:22:24qui a bâti des cathédrales,
01:22:27dressé des révolutions,
01:22:29fait tomber des empires,
01:22:31conquis des libertés encore et toujours.
01:22:34Nous sommes le peuple de Jeanne,
01:22:36le peuple d'Austerlitz et de Verdun,
01:22:39un peuple qui souffre parfois,
01:22:41mais qui ne plie jamais,
01:22:43un peuple qui doute parfois,
01:22:45mais qui ne renonce jamais,
01:22:47un peuple qui,
01:22:49chaque fois que l'histoire l'appelle,
01:22:51se lève, combat et triomphe.
01:22:54Vive le travail !
01:22:55Vive le peuple français !
01:22:57Vive nos entrepreneurs !
01:22:59Vive la République !
01:23:00Et vive la France !

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