À l'occasion de la journée internationale des travailleurs, les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi 1er mai. Certains cortèges s'élancent dès 10h à Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque où plusieurs responsables de gauche sont attendus. Le Rassemblement national (RN) se mobilise lui à Narbonne. Jean-Luc Mélenchon s'exprime depuis le cortège parisien.
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00:00En ce moment, des filles à Dunkerque, les ouvriers d'ArcelorMittal, ces gens qui ont fait des bavardages, la droite et les autres, avec leur air important,
00:10ils veulent réindustrialiser. Mais pas un seul d'entre eux ne se donne le mal de dire quoi et comment. Parce que ça ne veut rien dire.
00:18Ça ne veut dire que si on désigne où et quoi et comment on veut redevenir souverain, eh bien je dis, on ne peut pas faire la bifurcation écologique.
00:29On ne peut pas fabriquer les milliers de machines dont nous avons besoin pour faire des énergies alternatives en mer, dans l'air et sous la luminescence
00:40si l'on n'est pas capable nous-mêmes de produire les aciers et les métaux spéciaux dont on a besoin dans ce pays.
00:48Je rappelle qu'Arcelor a été intégralement recapitalisé par le peuple français du temps où c'était une entreprise nationalisée.
01:01Et que les gros malins qui nous commandent et qui nous ont expliqué sur tous les tons que la propriété privée, c'était tellement mieux que la propriété de l'État,
01:11que le marché, c'était tellement génial. Oui, ils l'ont dit tout ça. Eh bien aujourd'hui, ArcelorMittal, qui s'est servi dans notre pays,
01:20avec la complicité de tous ceux qui, quelques mois auparavant, continuaient à gorger cette entreprise d'argent public
01:29et ont continué encore après. Alors, nous ne permettons pas qu'on vende ou qu'on ferme les usines d'Arcelor.
01:37C'est la raison pour laquelle nous demandons la nationalisation d'Arcelor.