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00:00Alors, de quoi on parle ce matin ?
00:02Écoutez, si je voulais faire une synthèse du jour, je dirais qu'il n'y a pas grand-chose de nouvel.
00:08Sans blague !
00:09Mais, il fait beau !
00:12Ah oui, c'est sûr !
00:13Mais ça ne va pas durer non plus !
00:15Alors, il est possible qu'aujourd'hui, l'actualité, effectivement, on pense au défilé du 1er mai,
00:20donne une actualité, sera peut-être plus dramatique, ces prochaines heures,
00:26s'il y a des incidents, bien sûr.
00:28Mais, globalement, nous n'avons pas, aujourd'hui, une actualité qui a beaucoup changé par rapport à hier.
00:36Alors, on pourra s'interroger sur Travaille-t-on assez en France,
00:39mais je crois qu'on s'est déjà interrogé la semaine dernière,
00:42et qu'on s'intéressera également l'année prochaine.
00:46Puisque c'est un marronnier, avec deux airs et deux n, comme disent les journalistes.
00:51Mais c'est vrai que cette affaire du travail, le 1er mai, elle est étrange, l'autre jour...
00:57Vous avez entendu Dominique Enrac, le boulanger, ce matin, qui nous explique qu'il n'y avait pas de problème,
01:01et puis voilà qu'un inspecteur du travail se point dans une boulangerie l'année dernière,
01:04et depuis, c'est l'incertitude juridique.
01:08Un petit homme gris, l'administration...
01:11Moi, je rêve d'un pays où il y aurait moins d'administration, mais bon, je dois être très libéral, sans doute.
01:15Ça doit être une bonne tendance.
01:18Au fond, les uns et les autres...
01:20Oui, les gens font ce qu'ils veulent.
01:23S'ils veulent travailler, vous travaillez le 1er mai ?
01:25Ah bah oui, mais nous, on fait partie des, je crois, secteurs essentiels.
01:28Bah oui, on est essentiels, vous parlez.
01:30C'est un rapport au monde.
01:35Alors, ce qui est extraordinaire, c'est que les supérettes, je crois, sont ouvertes,
01:39et les supérettes vendent du pain, et le boulanger ne peut pas ouvrir.
01:42Bon, bah, tout ça est grotesque, mais c'est pas grave, c'est la France.
01:46Bon, bah, les boulangers, vous les invitez donc à prendre la parole, ce matin, sur l'antenne d'Europe 1.
01:49Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
01:51Non, ce qui est fort, quand même, c'est ce que vient de dire Jérôme Gage.
01:55Ah, je vous attendais là-dessus.
01:56Je le trouve un peu, je trouve fort ce qu'il dit, mais bon, il découvre le Pérou à Orléans,
02:00si vous me permettez.
02:02Il est un peu naïf, Jérôme Gage.
02:04Il découvre que l'extrême-gauche ne le soutient pas.
02:05Ah bon ?
02:06Ah bon ?
02:07Parce qu'il est juif.
02:08Ah bon ?
02:08Oui, mais il a aussi des copains qui le soutiennent publiquement,
02:10et qui, dans son dos, lui disent, quelque part, Jérôme, tu l'as bien cherché.
02:13C'est quand même...
02:14Mais il croit quoi ?
02:16Il croit que l'extrême-gauche le soutiendra ?
02:18Mais ils le laisseront tomber.
02:20Et il est bien naïf, Jérôme Gage.
02:22Il est bien naïf.
02:23Mais en revanche, sa parole est intéressante à écouter.
02:26Découvre le monde.
02:28Bon, et bien découvrons le...
02:29Les gens ne sont pas tous gentils.
02:30Oui, découvrons cela tous ensemble, de 11h à 13h, sur l'entête d'Europe 1.
02:35Les gens ne sont pas tous gentils, monsieur.
02:36Et même, il y a des gens méchants, figurez-vous.
02:39Oui, c'est pas vrai.
02:40Vous en connaissez ?
02:41Oui, il y a des gens...
02:42Voilà, le mal.
02:44Ils sont mauvais, mais ils sont mauvais, comme on dit.
02:46Voilà.
02:47Il faut avoir un radar.
02:48Allez, le standard d'Europe 1, ça c'est le radar, pour les auditeurs.
02:51Attends, je termine juste, parce que c'est un peu trivial et très vulgaire.
02:54Mais Hemingway disait ça.
02:56Un écrivain, c'est quelqu'un qui doit avoir un radar à merde.
03:00Pardonnez-moi, c'est vulgaire.
03:02Mais ça veut bien dire ce que ça veut dire.
03:03Ah oui, c'est très clair.
03:04Il y a des gens, je vous assure, ils sont toxiques.
03:05Ils ne sont pas gentils.
03:06Allez, le numéro de standard pour intervenir.