Le debrief dans l'After Foot de la demi-finale aller de Ligue des champions. Arsenal a su se créer quelques occasions et est tombé sur un grand Donnarumma... mais Paris a globalement su "éteindre le feu" saluent Daniel Riolo et Manu Petit.
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00:00Mais moi ce que j'ai adoré par-dessus tout, c'est le pressing bien coordonné que je n'avais quasiment plus vu ces derniers temps du côté du Paris Saint-Germain.
00:08Et une des forces d'Arsenal, c'est sa sortie de balle. Ils ont été incapables.
00:12Alors est-ce que Partey, qui est essentiel dans ce voyage-là, au milieu de terrain, justement, dans le déplacement avec Odegaard et Rice,
00:18ça peut avoir un impact, mais ça n'enlève rien en fait à la qualité du pressing collectif, dans le bon timing et surtout dans l'intensité.
00:24J'ai trouvé que Paris Saint-Germain est issu pour ailleurs, à la fois techniquement, mais également dans l'intensité physique mise dans le pressing et aussi dans les courses.
00:32On parle là du nombre de kilomètres, mais je suis persuadé qu'en nombre de sprints, les parisiens sont largement au-dessus des gunners.
00:39Donc pour moi, cette première période, la demi-heure, elle est totalement maîtrisée.
00:43Ça me rappelle en fait les 25 premières minutes qu'ils ont fait à Aston Villa, où ils ont complètement mangé l'Evilens de la même manière.
00:50Après, il y a eu un relâchement que l'on connaît, mais pour moi, j'ai beaucoup apprécié le match des Parisiens, collectivement et tactiquement, mais aussi dans l'état d'esprit.
01:01J'ai cru à un moment qu'Aston Villa pouvait faire ce qu'a fait Aston Villa, c'est-à-dire après une première mi-temps où, à part le dernier quart d'heure, ils se sont fait quand même manger.
01:09La deuxième mi-temps, en plus avec ce but refusé sur le hors-jeu.
01:11Je les ai vus à ce moment-là avec un autre état d'esprit.
01:15Et je crois que la force des Parisiens, ça a été d'éteindre le feu assez rapidement, en surtout ne perdant pas le fil conducteur du calme, de la gestion.
01:25Je crois que c'est ce que dit le coach, il le répète très souvent, et de toute façon au haut niveau, c'est ça, c'est la gestion de l'émotion.
01:30C'est quand tu es en pression que ça devient bouillant dans un match, quand tu es encore capable de faire dans une zone inconfortable, une passe à 5 mètres propre, sans avoir peur parce que tu es près de ta surface, ça veut dire que tu maîtrises l'événement.
01:44Oui, mais encore une fois, j'en reviens avec l'absence de Partey qui pour moi est très préjudiciable.
01:47Moi, je pense qu'elle est essentielle, mais l'histoire est faite de ces matchs où il te manque un mec important.
01:51Rice, il est toujours dans les 30 derniers mètres adverses, c'est lui qui gagne les deuxièmes ballons, c'est lui qui impose un pressing et un impact physique.
01:58Et là, il était tellement loin en tant que Sentinelle, ça prenait l'eau à chaque fois au milieu de terrain.
02:03Mais de toute façon, chaque semaine de Ligue de Champions, on dit toujours, il n'y a plus la règle du but à l'extérieur.
02:08Les choses, elles sont très simples.
02:09C'est bien l'hommage.
02:10Ça veut dire qu'Arsenal, le 1-0 dans l'ancienne règle, franchement, je montais à 80-20.
02:15Là, oui, tu es obligé de te dire qu'en fait, c'est simple, il n'y a pas de casse-tête.
02:19Arsenal doit gagner le match.
02:20Peu importe comment, ils doivent le gagner pour s'offrir une prolongation.
02:22Avec l'ancienne règle, tu gagnais 2-1, tu étais qualifié.
02:24Là, tu vas en prolongation, tu vois, ce n'est pas pareil, c'est un avantage pour Paris, cette nouvelle règle, en l'état, après Spachalet.
02:28Oui, mais tu ne l'abordes pas d'un point de vue du calcul mental de la même façon.
02:31Avec l'ancienne règle, si Arsenal gagnait 2-1 au Parc, Arsenal était qualifié.
02:34Ce n'est pas le cas.
02:34Oui, mais tu ne l'abordes pas de la même façon quand même.
02:37Il y a une espèce de simplicité de calcul que tu n'avais pas avant parce que tu avais, ouais, mais l'autre, il a marqué là.
02:42Et si toi, tu marques là, bon, Arsenal doit venir en disant le match, on doit le gagner.
02:46Que ce soit 1-0, 2-1, 3-2, peu importe.
02:48Il n'y a pas de calcul.
02:49Ils savent ce qu'ils ont à faire.
02:50Moi, j'aimais bien le calcul parce qu'il y avait des choix tactiques à faire, il y avait une espèce d'intellectualisation un peu plus grande du coaching, machin.
02:57Bon, Arsenal, ils savent ce qu'ils ont à faire.
02:58Mais est-ce qu'ils sont capables de le faire uniquement parce qu'il y a le retour de Partey ? Je ne sais pas.
03:02Si j'apprends demain Partey est là, Dembélé est pas là, ça me fait un peu chier.
03:05Mais je continue à avoir le PSG maintenant en favori.
03:07Dembélé sera là, je pense.