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00:00Et comment, sur l'antenne d'Europe 1, par les footballs, sans être avec Jacques Vandrouk ?
00:11Impossible !
00:12Le pape !
00:13Et nous n'avons pas besoin de conclave pour l'élire.
00:17Pape, il est là, il a la fonction, il est irremplaçable, c'est Jacques Premier.
00:23Bonjour Jacques Vandrouk !
00:25Comment ça va mon Pascal ?
00:27Jacques Premier, pape du foot.
00:29Voilà, ça c'est bien.
00:30Ben oui, vous êtes déjà surpris.
00:31Et ben le pape du micro !
00:31Je fais hyper attention, hyper concentré.
00:38Jacques Premier, moi maintenant je vais vous appeler Jacques Premier, pape du football.
00:44Ça c'est pas mal.
00:45Et vous êtes en lien direct avec le Seigneur, déjà vous avez rencontré le vrai pape.
00:49Les deux, les deux derniers.
00:51Oui, et puis le futur.
00:53Parce que, disons les choses, celui qui sera élu ne peut pas être élu sans votre accord.
00:58Normalement.
00:59Bon, donc...
01:00On est chez les foufous !
01:05Vous influencez directement le conclave.
01:11Vous êtes en liaison quasi directe avec la chapelle Sixtine.
01:14Madame, monsieur, bonsoir, je vous en trouve dans quelques instants.
01:17J'y vais tous les après-midi.
01:19Au conclave ?
01:19Oui.
01:20Je demande mon avis, etc.
01:22Ben bien sûr, et vous faites l'aller-retour et vous revenez évidemment à Paris.
01:24Bon, sérieusement.
01:26Oui.
01:27Je sens bien l'affaire.
01:29Oui.
01:30Oh là, c'est ce qui m'a inquiète.
01:31Non, c'est ce qui m'a inquiète parce que vous êtes un pronostiqueur de...
01:37Je suis le plus nul.
01:39Non, parce que vous dites les choses, vous savez pourquoi ? Vous dites les choses telles que vous voudriez qu'elles soient.
01:43Moi, j'ai fait des rêves éveillés depuis que je suis né.
01:48Oui, non, mais sérieusement.
01:49Et donc là, je vois, je vais vous dire, tiens, vous pouvez l'enregistrer, j'assume, je vois ce soir un bon petit 0-0.
01:57Tranquille, voilà.
01:58Vous savez que Fabien, Anthony Helté nous écoute, on pourrait l'appeler, Fabien, puisqu'on parle de foot,
02:04et effectivement, il me dit, je suis dans ma voiture, on s'amuse au pigeon bleu !
02:08Et ça me fait rire, parce que c'est un vieux sketch.
02:11Bon, pourquoi un 0-0 ?
02:120-0, ça va être un super match, avec les attaquants de Paris et d'autres.
02:17Je vous le dis, à 12h21, c'est le dernier des scores possibles, 0-0.
02:20Moi, je vous dis, écoutez, Pascal, à ce moment-là, moi, je vous donne mon avis, 0-0,
02:25et le match retour dans 15 jours, ça va être la qualification.
02:28Je rêve d'aller à Munich le 31.
02:31On rêve tous, mais Paris reste sur un match nul, et puis une défaite.
02:37Une défaite qui a fait la joie, d'ailleurs, des Nantais, ils se sont tous appelés,
02:40puisque le record nantais de 32 matchs consécutifs sans défaite, tient toujours.
02:46Mais comment vous analysez cette baisse de forme ? Sérieusement ?
02:49Sérieusement, je pense que les joueurs du Paris Saint-Germain ont peur de ce match.
02:54Et ils pensent trop à ce match.
02:56Et c'est arrivé par le passé, c'est arrivé avec Marseille,
03:00avec le Paris Saint-Germain de Michel Denisot,
03:03avec des grandes équipes qui faisaient une demi-finale de Ligue des Champions,
03:07il n'y en a pas des kilomètres, d'accord ?
03:09Eh bien, la peur de la demi-finale impressionne les joueurs,
03:12quelle que soit leur qualité, quelle que soit leur talent.
03:15Mais ça veut dire quoi avoir peur ? Peur de quoi ?
03:16Ça veut dire qu'ils ont peur de se blesser,
03:18ils ont peur de ne pas être qualifiés pour la demi-finale,
03:21ils ont peur que l'entraîneur...
03:22Ils y sont en demi-finale.
03:23Oui, mais ils ont peur que l'entraîneur ne les sélectionne pas.
03:25Non mais attendez...
03:26Il y a une demi-finale, ils ne peuvent pas avoir peur de pas être...
03:27Mais non, mais ils sont qualifiés pour les demi-finales, bien sûr,
03:29mais après, il y a une deuxième étape pour les joueurs,
03:31il faut que les joueurs soient retenus.
03:32Regardez l'effectif Paris Saint-Germain,
03:34il y a tout le monde envie de jouer une demi-finale de Ligue des Champions,
03:38et Arsenal en plus.
03:39Bon, et il y a quand même un avantage,
03:41c'est le deuxième match,
03:42c'est ce que disait Robert Pires à votre micro,
03:44le deuxième match au Parc des Princes,
03:45c'est un avantage important à ce niveau de la compétition.
03:47C'est ce niveau de la compétition,
03:49le match allé qui a lieu là-bas,
03:52c'est pour ça qu'il faut limiter,
03:54même si ce n'est pas bien de le dire,
03:56il faut essayer de limiter les dégâts ce soir.
03:59C'est-à-dire que soit vous perdez 1-0,
04:02soit vous perdez 2-1,
04:03soit vous faites match le 0-0,
04:05c'est le but du Paris Saint-Germain,
04:06qui n'est pas le but d'Arsenal,
04:08c'est le but du Paris Saint-Germain,
04:09c'est-à-dire limiter les dégâts ce soir pour se qualifier.
04:12Mais vous faites rigueur Olivier Guedeck, pourquoi vous rigueur Olivier Guedeck ?
04:13Mais puisqu'il a crié sur Gérardine,
04:15elle était très surprise.
04:17Jacques Vendroux,
04:21Jacques Vendroux,
04:22vous célébrerez,
04:24vous allez vivre votre
04:2630e demi-finale d'un club français
04:28en Ligue des Champions, je ne sais pas,
04:30je pense que la première, comme journaliste,
04:33c'était Saint-Étienne.
04:34C'était Saint-Étienne ? Je me demande si je n'ai pas fait Nantes avant.
04:36Ah non, Nantes n'a jamais été en demi-finale
04:39de Ligue des Champions avant Saint-Étienne.
04:40En demi-finale, la première, c'est l'année Saint-Étienne.
04:42C'est l'année Saint-Étienne.
04:44Et la demi-finale était contre
04:46PSV Aïdoven, je pense.
04:48Aïdoven,
04:491-0 à Geoffroy Richard.
04:52Et puis le match retour avec Kurkovic.
04:54Retour 0-0 avec un Kurko extraordinaire.
04:57Diabolique, diabolique.
04:58Là, on peut parler d'un match qu'à 50 ans,
05:00vous êtes...
05:01Non mais attendez, je suis très excité pour le match de ce soir.
05:03Attention,
05:04jouer Arsenal, Arsenal, le match allé,
05:06attendez, c'est un grand match,
05:07parce qu'on parle du Paris Saint-Germain,
05:09on parle de Dembélé.
05:10Je voudrais quand même vous rappeler,
05:12en passant,
05:13la ligne d'attaque
05:14de l'équipe d'Arsenal,
05:17moyenne d'âge,
05:1818 ans.
05:18Elle est exceptionnelle.
05:20Moyenne d'âge, 18 ans.
05:20Oui, ils sont très jeunes.
05:22Regardez.
05:22Mais pas 18 ans.
05:2323 ans, Martinelli.
05:25Oui.
05:2530 ans,
05:26Tronsard.
05:27Oui.
05:27Saka,
05:28si ça ne fait pas 18 ans.
05:29Saka, 23 ans.
05:30Si ça fait 18 ans,
05:32il y en a qui.
05:32C'est une équipe très jeune.
05:34C'est une équipe très jeune.
05:34Répétez les trois noms.
05:38Martinelli sur le côté gauche.
05:39Oui, Martinelli.
05:40Très bon.
05:43Tronsard.
05:44Tronsard.
05:44Le Belge.
05:45Oui.
05:45Avancement des Diables Rouges.
05:47Le Diables Rouges.
05:47Le Diables Rouges.
05:48Le Diables Rouges.
05:49Voilà.
05:50Vous avez le petit jeune
05:51Lewis Skelly.
05:5318 ans.
05:54Il a 18 ans.
05:55C'est une équipe...
05:56Non, non, mais quand je dis très jeune,
05:57il n'y a pas que l'attaque.
05:58C'est une équipe qui est assez jeune
05:59et puis surtout,
05:59surtout,
06:00il y a Saliba
06:01qui est l'un des meilleurs défenseurs
06:03du monde actuellement.
06:04Le Français.
06:05Libérons, entre guillemets,
06:06de l'équipe de France de football.
06:08C'est une équipe Arsenal
06:09que nous aimons beaucoup.
06:10Pourquoi ?
06:10Parce que c'est l'équipe
06:11la plus Frenchie
06:12de l'histoire de l'Angleterre.
06:13Est-ce que vous savez...
06:14Il y a eu, je ne sais combien
06:15de joueurs qui sont passés
06:17d'abord avec Arsene Wenger.
06:19Mais évidemment...
06:20Henri Giroud,
06:21Vieira, Petit,
06:22Pires, Clichy.
06:23Et j'en oublie.
06:24C'est une équipe extraordinaire.
06:25Il avait sa place.
06:27Oui.
06:27Oui, il avait Clichy.
06:28C'est un rire.
06:29Il était très bon.
06:30Et tout ça,
06:31c'était grâce à Arsene Wenger.
06:34Il avait sa place.
06:35Bon, donc 0-0.
06:37Il y a un bon climat
06:39dans ce studio.
06:40Oui, j'aime bien.
06:41Avec Jacques Premier.
06:41Oui.
06:42Pape du football.
06:44Bon, 0-0.
06:45Et alors ce soir,
06:46on pourra...
06:47Demain matin, vous revenez ?
06:48Je reviens demain, oui.
06:49Je reviens demain
06:49en fin de matinée.
06:50Il n'y a pas de problème.
06:51Bon, écoutez,
06:52de toute façon,
06:53vous n'avez rien à faire.
06:54Pardon ?
06:55Je dis que vous n'êtes pas
06:56débordé.
06:57Je n'ai jamais dit
06:58que j'étais débordé.
06:58Je dis que j'étais passionné.
07:00Ce n'est pas pareil.
07:01Et quand vous êtes passionné
07:01par ce que vous faites,
07:02vous n'êtes donc forcément
07:03jamais débordé.
07:03Vous n'avez pas fait
07:07votre grand voyage
07:07aux Etats-Unis
07:08sur les tombes.
07:08Mais je vais le faire.
07:10Et cette année-là,
07:10il est reprogrammé ?
07:11Je pense que je vais le faire.
07:12Mais attendez, j'ai...
07:13Non, mais là,
07:13vous nous avez emmenés
07:14en bateau.
07:15Non, non, ça a été
07:15annulé au dernier moment.
07:16Non, non, non.
07:17Je dis que je faisais
07:17au dernier moment.
07:18Non, non.
07:19Mais attendez, attendez.
07:20Sur les tombes.
07:21Gordon, arrêtez.
07:23Comment c'est du cinéma ?
07:24Vous n'avez pas le droit
07:24de me parler comme ça.
07:25D'accord.
07:26Attention.
07:26Je trouve ça génial
07:28comme périnage.
07:28Là, c'est un vœu
07:30personnel.
07:30D'aller sur les tombes
07:31de Sinatra.
07:32Non, non, non.
07:33Gordon Banks.
07:33Meilleur gardien de but
07:34du monde en 1966.
07:36D'accord.
07:37Après, je fais le voyage
07:38à Chicago pour voir qui ?
07:40Capone.
07:41Alphonse Capone
07:41et son ami
07:42qui est enterré tout près,
07:44Frank Nitti.
07:45Ne l'oublions pas.
07:47Et on termine,
07:48et on termine,
07:49et on termine
07:50par Frank Sinatra
07:51d'Apple-Ring.
07:53Moi, j'aime bien l'idée.
07:54Eh bien, elle est marée.
07:54C'est de la flûte.
07:55Oui, mais bon,
07:56on va avoir le temps.
07:57On va avoir le temps
07:57et vous irez toute seule
07:59ou avec votre famille ?
07:59Non, mais personne
08:00ne veut venir avec moi.
08:01Isabelle, elle ne veut pas
08:02venir votre famille ?
08:02Mais Isabelle,
08:03elle travaille.
08:04Mais Isabelle,
08:04vous lui payez un petit avion ?
08:06Mais j'aimerais bien
08:08qu'elle vienne,
08:08mais en fait,
08:09personne ne veut venir
08:10avec moi.
08:11Surprenant.
08:12Il est 12h27.
08:13Personne.
08:14Jacques Vaudroux.
08:15On va rester avec nous
08:16et on va suivre
08:17Christian Morin.
08:18Ah, j'adore.
08:20Parce que vous,
08:21lui, il joue de la clarinette.
08:22Vous, c'est de la flûte.
08:23Mais lui, c'est de la clarinette.
08:25Et vous, c'est un peu de pipeau.
08:29On va pouvoir faire un orchestre.
08:31Il est 12h27.
08:32A tout de suite.
08:32Restez, restez.
08:33Christian Morin
08:34est notre invité
08:35dans un instant.
08:35Vous pouvez échanger
08:36avec lui,
08:37chers auditeurs.
08:3801-80-20-39-21.
08:41A tout de suite
08:41sur Europe 1.
08:43Sous-titrage Société Radio-Canada