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  • il y a 3 jours
Roberto De Zerbi constate une nette évolution de Mason Greenwood à l’OM. L'entraîneur italien souligne les progrès physiques et mentaux du joueur, notamment après ses récentes performances, marquant ainsi une rupture avec ses débuts plus difficiles sous le maillot olympien.

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Sport
Transcription
00:00Romain, pardon, Xavier. Bonjour coach, une petite question sur un élément que vous avez évoqué
00:11récemment et notamment la semaine dernière. Pour évoquer la passe un petit peu difficile que vous
00:16avez traversé, vous avez dit voilà moi je pense que c'est pas d'ordre tactique, c'est plus d'ordre
00:19mental et un peu physique. Vous avez notamment évoqué un contre-coup physique chez certains
00:24de vos joueurs et je voulais tout simplement savoir sur quoi vous le mettiez parce que c'est vrai que
00:28vous n'avez joué qu'un match par semaine donc est-ce que pour vous c'est un manque de rythme ? Est-ce que ça
00:32va être sur d'autres éléments ? Et je voulais savoir si aujourd'hui on arrive à un niveau à peu près
00:37homogène chez tous les joueurs pour le sprint final d'un point de vue physique. Merci.
00:41Je pense qu'au niveau physique maintenant tout le monde est revenu si on voit à Maison Greenwood la
00:53différence de vitesse, de rapidité qu'il a et qu'il a eu contre Montpellier par rapport au match par
01:01exemple contre Lens quand il était entre en jeu. C'était une baisse physiologique on va dire c'est
01:12normal sur dix mois, sur trente mois c'est normal qu'il y ait une baisse. Comme pour d'autres joueurs on a eu
01:20des joueurs qui se sont blessés, Mourillo contre Nantes s'est fait mal, il a été absent pendant un mois,
01:28Hubert Gossi absent un mois, Léo Balerdi. Donc il y a différentes raisons, en aucun cas des excuses, on devait, on pouvait faire mieux. Il y a beaucoup de situations qui nous ont porté à avoir cette baisse et du point de vue tactique.
01:43Ici aussi je pense qu'il faut prendre des décisions parfois ce sont les bonnes. Parfois moi je pense qu'il faut prendre
01:53aussi ces décisions au bon moment. Moi je suis jamais fermé à changer les choses quand on joue à 3, à 4, à 8 ou à 10, ça ne me dérange pas mais je pense que ces changements doivent être faits au moment où toutes les choses sont là pour pouvoir le faire.
02:07Et autre question très très simple, est-ce que vous avez décelé chez vos joueurs une prise de conscience de l'importance de jouer la Ligue des Champions parce que c'est quelque chose que vous vous répétez à longueur de prise de parole.
02:19Vous semblez très très sincère quand vous dites que vous avez vraiment envie de connaître la Ligue des Champions dans ce stade du Vélodrome.
02:24Voilà, est-ce que ces jours entre vous vous ont permis de vous rendre compte que les joueurs avaient pris conscience de cela ?
02:34Non, ça c'est quelque chose qu'ils ont toujours eu. Honnêtement, ce sont tous vraiment de bonnes personnes. Je mettrai ma main au feu.
02:41Ce sont de bonnes personnes, de bons gars. Après, quand les choses qui sont dites pendant nos réunions, pendant les causeries sortent,
02:51mais je sais que quand ça sort, ce n'est pas par mauvaise foi. Je sais que tout le monde a envie de jouer la Ligue des Champions l'an prochain.
03:00Mais après, c'est vrai qu'on a des limites, comme je le dis toujours. Les limites, on les a tous, moi le premier. Et on essaye de dépasser ces obstacles et ces limites et de faire toujours plus, d'aller toujours plus loin.
03:14Je suis à quel point.
03:30Je suis à quel point.
03:38Oh, ok !

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