Ça me regarde saison 11 Épisode 30
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ca me regarde saison 11 episode 30
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ca me regarde saison 11 episode 30
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00:00On débute l'émission avec Kim Plourde, récipiendaire de la Bourse de la Fondation
00:13Réa. Tout d'abord, félicitations Kim! Merci! Surtout que je suis vraiment contente. Ça
00:19arrive à la toute fin de mon parcours, alors que je suis finissante au bac en droit. Juste
00:27le dire, je pense que je vais pleurer. C'est un bel accomplissement. En fait, juste avant
00:33qu'on aille plus loin, qu'est-ce que c'est la Fondation Réa? La Fondation Réa, en fait,
00:40elle s'occupe de la réhabilitation de gens qui ont certains handicaps, entre autres les
00:48déficiences motrices ou par exemple les déficiences auditives ou visuelles. Et ils donnent des
00:56bourses à des étudiants qui ont des difficultés dans leur parcours, en fait, pour leur permettre
01:04d'avoir accès à des aides qui vont rendre leur parcours plus facile et favoriser leur réussite.
01:12Oui, parce que j'imagine que d'étudier justement en droit, puis effectivement, je suis curieuse
01:17de savoir pourquoi tu t'es dirigée vers le droit en particulier?
01:21Bien, parce que je trouve que c'est vraiment une bonne façon d'avoir une société qui correspond
01:27à nos valeurs, puis de faire des changements, même si ce sont très souvent des petits changements
01:34qui vont prendre beaucoup de temps à faire. C'est quand même une super belle façon de
01:40faire des changements puis de refléter ce qui est important pour nous. Donc, c'est pour
01:45ça que je fais du droit et pour aider à défendre aussi les personnes les plus vulnérables
01:52qui ne sont pas nécessairement en moyen d'être défendues tout le temps. Donc, c'est bien
01:58de pouvoir les aider.
02:01Oh, une noble cause! Évidemment, durant tout le parcours, il y a dû avoir plusieurs défis
02:06à relever. Quels sont les obstacles que tu as rencontrés pendant tes études?
02:10Oh mon Dieu! Il y en a eu une multitude. Je dirais que le plus grand obstacle était
02:19vraiment de nature structurelle parce qu'en fait, j'ai fait mes études à l'UQAM et les
02:27infrastructures sont, au niveau des adaptations, c'est plus difficile. Donc, les portes adaptées
02:35ne sont souvent pas fonctionnelles. Les toilettes adaptées sont difficiles d'accès également.
02:44Puis, ce n'est pas un établissement qui est neuf. Donc, c'est parfois difficile de rendre
02:53ça accessible et tout. Mais c'est ça qui est difficile surtout. Puis, c'est le niveau
03:01d'énergie parce que moi, ce que j'ai, c'est une paralysie cérébrale. Donc, mon plus
03:07grand défi, c'est vraiment de gérer mon énergie au quotidien et de faire en sorte que je suis
03:13capable de remplir toutes mes obligations. Et quand on est au bac, il y en a beaucoup.
03:20Il y a beaucoup de lectures à faire. On a beaucoup de jurisprudence à lire, de travaux
03:25d'équipe. Donc, la gestion d'énergie devient difficile. Puis, si en plus, au niveau
03:31infrastructurel, ce n'est pas super, bien, ça demande encore une coche de plus d'énergie.
03:38Tout à fait.
03:39Donc, ça devient difficile de performer dans un contexte comme ça. Mais je suis très
03:46contente au final. J'ai vraiment bien performé. Puis, j'ai réussi en fait. Donc, je suis
03:53tellement heureuse de ça. Il n'y a même pas de mots.
03:58Oui. Puis, pour arriver à traverser tout ce parcours-là, quoi, tu as eu quelques aides
04:03aussi. Il y a des organismes qui t'ont aidé, je crois, tout au long.
04:07Oui, pas seulement des organismes. En fait, le souci le plus significatif que j'ai eu venait
04:14vraiment du personnel enseignant et du personnel administratif de l'UQAM, surtout mes enseignants
04:23qui ont été très, très compréhensifs en regard de ma condition et très, très inclusifs
04:31aussi, qui m'ont permis de bien réussir, qui m'ont permis de mettre en place des aménagements
04:39pour que je puisse performer à la hauteur de ce que je vaux. En fait, en plus, il y a
04:47eu le BIRÉ, donc le Bureau pour l'inclusion et la réussite étudiante qui m'ont aidé
04:54à mettre en place des aménagements aussi pour que ce soit plus facile pour moi de performer.
05:01bien entendu, mes collègues, mes collègues et amis avec qui j'ai partagé tout au long
05:10du bac, qui m'ont soutenue, qui m'ont empêchée de lâcher, qui m'ont dit qu'ils trouvaient
05:17ça beau mon parcours, qui voulaient me voir terminer, qui voulaient me voir arriver au bout
05:25de ça et qui se portaient toujours disponibles pour faire quelque chose si j'avais besoin,
05:31qui m'ont écouté pleurer à quelques reprises et tout.
05:37Ils ont été importants pour toi dans tout ça.
05:40Oui, vraiment.
05:40C'est important d'être bien entourée. Et puis, en terminant, écoute, l'argent que
05:45tu as reçu de la bourse, as-tu déjà une petite idée de comment tu vas la dépenser?
05:49Oui, bien sûr. J'ai déjà un super projet. Je vais m'acheter des roues de suspension
05:58pour mettre sur mon fauteuil manuel parce que, justement, comme je disais, il y a souvent
06:05des trous devant les portes adaptées ou des craques sur les trottoirs. Ça fait qu'à
06:11la longue, ça vient que ça crée des douleurs au dos et aux épaules. Donc, je vais m'acheter
06:16un équipement de suspension pour mettre sur ma chaise pour rendre les déplacements
06:22plus faciles.
06:24Plus confortables.
06:25Très bien.
06:26Ah, chouette.
06:26Écoute, merci beaucoup, Kim. Puis, on te souhaite vraiment la meilleure des chances
06:31pour le barreau.
06:32Merci.
06:34Et pour les autres étudiants qui sont en situation de handicap et qui souhaitent postuler
06:38pour la bourse de la Fondation Réa, vous avez du 1er avril au 1er juin inclusivement
06:44pour le faire. Et vous pouvez aller voir toutes les informations sur le site internet
06:48lafondationrea.ca.
06:51Et ensuite, nous, on continue. En fait, on s'en va dans le Bas-Saint-Laurent, la magnifique
06:56région à Rimouski. Et là, je vous mets au défi de ne pas chanter ni fredonner durant
07:03tout le reportage.
07:04Je m'appelle Philippe Côté. J'ai 28 ans. Il corriste auprès de l'ensemble
07:20vital diapason. Et je suis atteint de la parole cérébrale.
07:24Je m'appelle Josée Fortin. Je suis chef de chœur de l'ensemble vocal diapason.
07:37C'est un chœur communautaire qui s'adresse aux adultes. Et puis, c'est de chanter tous
07:43ensemble, d'avoir le goût de chanter, de se dépasser.
07:46Je l'ai perdu, un peu vendu. Faut bien se faire autant.
07:58C'est énorme. Placez le « A » toujours à la même place. Les basses attendent ça
08:03quand vous faites votre montée, de vous rendre jusqu'au ci et jusqu'au là.
08:06Philippe s'est intégré au chœur peu à peu. Donc, déjà en participant aux activités
08:14de fin de semaine, quand il était tout petit.
08:17J'ai vraiment eu la piqûre. Écoute, j'ai pas manqué un concert.
08:26Alors, quand est arrivé le temps d'intégrer le chœur, qui est un chœur d'adulte, donc
08:31il le fait comme tout le monde. Il a passé son audition et il a réussi son audition.
08:35Et puis, chacun amène sa voix. C'est ce qui fait la beauté de l'ensemble.
08:45Philippe, quand il s'engage, il s'engage vraiment. Et puis, c'est quelque chose qui est à
08:48cœur, le chant choral, puis la musique de toute façon. Donc, il s'implique dans son
08:53apprentissage. Il se fait un souci vraiment d'être bien préparé.
09:01On se retrouve, comme à chaque mercredi, dans notre local à l'École de musique.
09:05Pour moi, mon cours est bonne à l'air.
09:08On est en cours de chambre.
09:10On est en pierre aussi.
09:12Donc là, t'es en avant de moi dans ton fauteuil.
09:15Puis, ça part. Qu'est-ce que t'en penses?
09:18OK, on part ça.
09:19Il y a des petits défis autres. Elle, je dois faire face. Ils ont un enjeu de respiration.
09:31Aussi, de garder mon appareil vocal le plus détendu bossier. Et Natacha pourrait en témoigner,
09:41d'ailleurs.
09:43On va essayer de prendre le temps de relâcher les bras.
09:48Ouais.
09:51Oh, c'est relaxant.
09:53Deux points plus détendus.
09:54OK. On fait la même chose avec le V.
09:56C'est bon. Maintenant, on va aller dans les « You ».
10:08Oui, tu l'aimes beaucoup. On va faire faim de notes aussi.
10:32Là aussi, il n'y a pas de « You ».
10:38C'est sûr qu'au début, c'était la peur d'être jugé ou de ne pas être à l'auteur.
10:51Et là, maintenant, tu vois, je suis vraiment à l'aise.
10:54Il faut plonger parce que c'est vraiment une drogue. On fait ça une année. Et puis, l'année suivante,
11:11les gens reviennent instantanément parce qu'on a trouvé ça. Et c'est très libérateur.
11:20J'ai trouvé un sentiment d'appartenance.
11:27C'est ma vie. C'est la musique. C'est le chant.
11:33Je ne me vois pas arrêter.
11:35Avoir la détermination de Philippe et le plaisir et le bonheur évident qu'il en retire de chanter,
12:01bien, moi, ça me touche. Après la pause, on parle d'injustice reproductive.
12:07Quand votre dos vous fait mal, la vie vous fait mal.
12:22La formule à double action de Robax soulage la douleur et relaxe les muscles tendus.
12:27Votre dos, comme avant, avec Robax.
12:29Je voulais être avocate. Donner tort aux médecins qui avaient dit à mes parents que je serais morte.
12:36Pour Virginie, la vie est un combat quotidien.
12:39On l'a tellement guiée qu'elle ne pourrait pas faire certaines choses que maintenant elle veut prouver à tout le monde le contraire.
12:45Si on a l'habitude de nous battre, on a l'habitude des situations difficiles, on peut être comme les autres.
12:51Je me suis beaucoup cherchée.
12:53Le documentaire « L'éloquence des sourds » dimanche 18h sur AmiTélé.
12:59Dans le prochain épisode, des critiques atypiques.
13:03C'est des gens qui vont faire attention aux détails et qui voient des choses que peut-être les gens, quand ils viennent au Mousseau, ne voient pas.
13:10Ça m'a fait une explosion de je ne sais pas quelle saveur, mais un goût de...
13:14Ça file une bouchée du froid gras, quelque chose comme ça.
13:17Ça explose de bonheur dans la bouche.
13:20Si, j'en peux encore.
13:22Je pense qu'elle a aimé ça.
13:23Les critiques atypiques.
13:25Nouvel épisode lundi 20h sur AmiTélé.
13:29Des visions qui se confrontent.
13:32Des idées qui s'entrechoquent.
13:34Un débat pour y voir clair.
13:36Aliné par Patrice Roy.
13:38Le débat des chefs.
13:39Mercredi 20h sur AmiTélé.
13:44Un membre de ma famille m'a dit
13:46« Tu serais tellement une bonne danseuse, mais à cause que tu ne marches pas, tu ne pourras jamais te voir ça. »
13:52Les invités en savent quelque chose.
13:54Il n'y a parfois pas meilleur moyen d'être pleinement soi-même que de devenir quelqu'un d'autre sur la scène d'une salle de spectacle ou même entre les quatre coins d'un ring de lutte.
14:01La lutte a m'a aidé beaucoup, tu sais.
14:03Je me disais « Mais je suis une petite personne, mais je vais foncer. »
14:08Bien souper, saison 4.
14:10Nouvel épisode, jeudi 20h sur AmiTélé.
14:16Au niveau international, il faut être excellent dans l'exécution, mais aussi dans les décisions stratégiques.
14:22Charles, Elodie, Anthony, Alison, William, Priscilla, Patrice, Aurélie.
14:29Je veux m'approcher le plus possible de mes regards du monde, sinon les battre.
14:34Parce qu'à mon tir, de dire que je ne pense pas à mes médailles, c'est pour ça que je m'entraîne.
14:38Huit Paralympiens canadiens de haut niveau.
14:41Suivez leur long parcours vers l'objectif ultime, se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris 2024.
14:47Il y a seulement une place pour se qualifier.
14:49Je vais voir si ça paye de travailler.
14:52La série « Nos champions paralympiques », accessible en tout temps sur amiplus.ca.
15:00Vous voulez avoir un impact direct sur nos émissions?
15:03Faites comme moi et inscrivez-vous au panel de recherche AmiTélé.
15:06Ici Audrey Metcalfe, AmiTélé veut connaître votre avis sur sa programmation, peu importe votre handicap.
15:11En participant au panel, vous pourrez répondre à nos sondages en ligne ou au téléphone, et vous serez payé pour le faire.
15:17Grâce à votre feedback, nous faisons une télé de qualité qui vous ressemble.
15:21Pour en savoir plus, visitez AmiTélé.ca paroblique recherche.
15:26AmiTélé, c'est votre télé.
15:29Tout le monde veut des dents super blanches, super droites, c'est le sourire Hollywood comme les vedettes.
15:35Le nouveau Clinical White de Sonsodine pour des dents deux temps plus blanches et une protection contre la sensibilité dentaire, c'est un excellent produit.
15:42Ça va aider beaucoup de patients.
15:44Salut les Magali!
15:45C'est-tu lui qu'on l'entend quand il nous insulte ou tout?
15:48Plonger dans les aventures du club de nage le plus inclusif.
15:51Comme ça, tu es trésorerie.
15:53Oui.
15:53C'est parfois, on n'en avait pas notre sourire.
15:55Vestiaire saison 2. Nouvel épisode, dans un instant, sur AmiTélé.
15:59La communauté des personnes en situation de handicap et la communauté LGBTQ+,
16:10vivent des enjeux similaires quant aux soins reçus en lien avec la santé sexuelle et reproductive.
16:17Aujourd'hui, je reçois Geneviève Pagé, enseignante à l'UQAM, et Raphaël Jacques, auxiliaire de recherche.
16:24Bonjour à vous deux.
16:25Bonjour.
16:25Avant d'aller plus loin, est-ce qu'on peut éclaircir un petit peu le sujet, savoir d'où est venue cette idée-là de recherche?
16:32Donc, la recherche, elle a été démarrée par un de nos partenaires, qui est la Fédération du Québec pour le planning des naissances,
16:40qui travaille sur les enjeux d'accès à la santé sexuelle et reproductive et la parentalité,
16:45et particulièrement avec les populations de la diversité capacitaire depuis une dizaine d'années.
16:52Et on a voulu croiser ça avec aussi, justement, comme vous l'avez dit, les enjeux vécus par les communautés LGBT,
16:58sachant qu'il y a aussi une certaine, il y a des personnes en situation de handicap qui sont aussi des personnes LGBTQ,
17:05et l'inverse, donc en réfléchissant à cette interaction-là.
17:10Et donc, on s'est mis avec cinq partenaires différents, la FQPN, mais aussi Execo,
17:16également le réseau d'action pour les femmes en situation de handicap,
17:22Dawn Canada, qu'on appelle souvent, et la QPPT, l'Association québécoise pour les personnes de petite taille,
17:30ainsi que le Centre de solidarité lesbienne.
17:32Donc, c'est nos cinq partenaires qui ont approché les chercheurs pour qu'on réfléchisse aux obstacles
17:37à l'accès à la santé sexuelle et reproductive et à la parentalité au Québec,
17:43pour qu'on puisse documenter vraiment qu'est-ce qui est, c'est quoi les discriminations auxquelles font face ces personnes-là,
17:50et les stratégies de résistance qui sont mises en place par les individus pour contourner les obstacles,
17:57puis arriver à avoir accès.
17:59Et donc, comment s'est fait le lien entre les deux communautés, de réaliser que les enjeux étaient similaires?
18:06– Bien, la FQPN, donc, travaille avec les deux communautés.
18:12Donc, c'est eux qui étaient plus fédérateurs de ces liens-là.
18:16Il y avait déjà des partenariats avec les organismes en défense de droits pour les personnes en situation de handicap,
18:23et avec des organismes de défense de droits pour la communauté LGBT.
18:27Puis, c'était vraiment leur idée de dire, bien, on va travailler ces deux volets-là ensemble
18:31pour voir où ça se croise, puis où c'est différent.
18:34Même si les enjeux sont souvent les mêmes, des fois, le spécifique des obstacles n'est pas exactement le même.
18:40– Le titre de la recherche est assez évocateur.
18:43Déjà, c'est s'attaquer aux injustices reproductives.
18:47Raphaël, quels sont les objectifs de cette recherche-là?
18:50– Il y a deux objectifs centraux.
18:52Bien, d'une part, comme le titre l'a dit, de documenter, c'est quoi ces injustices-là?
18:56Comment les personnes en handicap, les personnes lesbo-queer, vivent des obstacles
19:00lorsqu'elles veulent accéder aux services de santé sexuelle et reproductives?
19:04L'autre volet, c'est aussi de documenter les stratégies employées par les personnes concernées pour y répondre.
19:09Parce qu'on ne veut pas juste vocaliser sur ce qui se passe de difficile,
19:14mais aussi comment les gens développent des stratégies ingénieuses
19:17pour obtenir les soins qu'elles demandent.
19:20– OK. Et puis, pour arriver à justement formuler peut-être un jour des recommandations,
19:25partager toute cette information-là, c'est au fil des témoignages, en fait,
19:29c'est avec des groupes de personnes de différentes communautés.
19:32Vous recueillez des témoignages là-dessus?
19:35– On a fait plus de 50 entrevues individuelles avec des personnes dont au moins 40…
19:42On est en train de finir les dernières avec les personnes de la communauté sourde, notamment.
19:46Mais on va avoir 45 personnes qui s'identifient à la diversité capacitaire.
19:51Donc, il y a une forme de handicap quelconque où on inclut dans ça les maladies chroniques,
19:57on inclut les troubles de langage, la neurodiversité.
20:01On a des personnes aveugles, on a des personnes à mobilité réduite.
20:05On a différentes réalités pour essayer de voir qu'est-ce qui est commun à tout ça.
20:10Puis, on a 26 personnes qui s'identifient comme lesbo-queer.
20:15Puis donc, dans ça, il y en a qui sont dans les deux catégories.
20:19Mais au total, on va avoir 56 entrevues, je pense, si tout se passe bien.
20:24– Puis concrètement, qu'est-ce qu'exactement…
20:26Avez-vous des exemples de ce qu'on peut vivre comme injustice, justement, à ce niveau-là?
20:30– Les obstacles sont évidemment différents pour chacune des populations.
20:34Mais il y a des récits, par exemple, de personnes non-voyantes,
20:37de mères non-voyantes qui accouchent après l'accouchement.
20:43Le bébé ne sera pas remis directement dans leurs mains.
20:45Ça peut être remis au conjoint ou à la conjointe si la personne est voyante.
20:49Aussi, des récits de pères non-voyants qui, eux, vont rapporter
20:54qu'on ne laisse pas toucher leur enfant.
20:58Chez les personnes neurodivergentes, ça peut aussi être l'environnement
21:01qui n'est pas accessible, des grandes lumières,
21:04des touchés physiques qui vont créer des surcharges sensorielles.
21:09Les personnes lesbocures, souvent, on va plutôt présumer
21:13qu'elles sont hétérosexuelles.
21:15Donc, ça va être une nécessité de divulguer son orientation sexuelle
21:19ou de la cacher.
21:20Donc, beaucoup, beaucoup d'enjeux.
21:22– OK. Et puis donc, avec toute cette recherche-là,
21:26on va en venir à avoir des stratégies pour mieux répondre, en fait,
21:29aux besoins sans discriminer selon la communauté.
21:33– On va, oui, documenter les stratégies que les gens mettent déjà en place
21:36pour les partager, pour que plus de gens puissent les mobiliser
21:40en fonction de leur contexte particulier.
21:42Puis, peut-être, si les partenaires ont envie,
21:45on va continuer avec une deuxième étape
21:48où là, on va travailler avec les professionnels de la santé
21:50pour essayer de les sensibiliser avec des données scientifiques
21:54sur c'est quoi les impacts, en fait, des interventions qu'ils et elles font.
21:58Souvent, ça va être des interventions, par exemple,
22:01dans un but souvent bienveillant de prendre soin des personnes
22:05en situation de handicap, par exemple, en disant,
22:07« Ah, mais ça va être difficile pour toi d'avoir un enfant. »
22:09Sauf que tout ça, ça décourage.
22:11En fait, c'est un peu de renverser puis de dire,
22:13« Bien, comment on peut agir autrement ? »
22:16Puis de réfléchir à la diffusion d'informations
22:19qu'eux aussi se renseignent sur les impacts réels.
22:23Souvent, c'est beaucoup basé sur leurs préjugés,
22:25les limitations qu'ils anticipent pour ces personnes-là,
22:28mais ça ne s'avère pas nécessairement dans les faits,
22:32dans la prise de soins d'un enfant, par exemple.
22:35Donc, ça va être de travailler, on espère,
22:37avec les professionnels de la santé
22:39pour essayer de les sensibiliser à comment,
22:41peut-être sans le vouloir ou indépendamment de leurs intentions,
22:44ça pose des barrières,
22:45il perpétue des barrières d'accès,
22:47soit à la contraception, à l'avortement,
22:51mais aussi à la parentalité.
22:52C'est les deux volets de la justice reproductive
22:54qu'on essaie d'aller chercher,
22:57puisque c'est tout le même enjeu
22:58qui est lié à comment on contrôle notre corps,
23:01comment on peut faire des choix,
23:03puis pas juste des choix dans le sens libéral,
23:06mais qu'on a les ressources pour réfléchir
23:08à une reprise de pouvoir sur notre corps.
23:11Mais justement, pour les personnes qui nous écoutent,
23:13qui seraient en situation,
23:14soit de handicap ou de la communauté LGBTQ+,
23:17et puis qui vivent des enjeux, justement, de discrimination,
23:20avez-vous des ressources que vous pouvez leur nommer?
23:23Je pense que déjà, nos partenaires dans le cadre de la recherche
23:27sont des personnes qui font un travail
23:29pour beaucoup sur le terrain pour répondre à ces services-là.
23:32Le Centre de solidarité de lesbiennes est là
23:33pour toutes les personnes lesbo-queer.
23:35Aussi, les personnes,
23:36donc ça inclut les personnes non-binaires,
23:37les personnes transmasculines, transféminines,
23:39la QPPT, et là, pour également pour les personnes de petite taille.
23:44Et la Fédération du Québec pour le planning des naissances,
23:46qui est vraiment spécialiste en santé sexuelle et reproductile,
23:49donc qui fait, oui, qui travaille avec les personnes
23:50en situation de handicap et les personnes de la diversité sexuelle
23:54et de genre, mais pas seulement.
23:55Donc, c'est une ressource vraiment en termes de,
23:59juste d'avoir de l'information sur la contraception, par exemple.
24:02On n'a pas besoin d'avoir vécu une discrimination
24:04pour pouvoir s'informer.
24:06Même chose pour l'accès à la parentalité.
24:09Donc, ça peut être une autre ressource.
24:11Bien, super.
24:12Je vous remercie beaucoup pour toutes ces utiles informations.
24:16Et nous, de notre côté,
24:18on se prépare à recevoir Véronique Vézina via vidéoconférence.
24:27Bonjour, Véronique.
24:29Bonjour, Marisol.
24:30C'est un plaisir d'être avec toi.
24:31Oui, moi aussi.
24:32Puis aujourd'hui, tu nous parles d'une stratégie nationale
24:35concernant la santé oculaire.
24:37Est-ce que tu peux nous en apprendre plus?
24:39Effectivement, je viens de vous parler de la loi C-284
24:43qui a été adoptée le 7 novembre dernier,
24:46qui vise à élaborer une stratégie nationale
24:48pour favoriser la santé oculaire de la population canadienne.
24:52Il y a d'abord un portrait de la situation
24:54qui a été réalisé par le gouvernement fédéral,
24:57qui dresse un portrait assez dramatique,
25:01je dirais, de la santé oculaire des Canadiens.
25:03On dénote entre autres que 1,2 million de Canadiens
25:08ont une perte de vision,
25:10qu'il y a 8 millions de Canadiens
25:13qui sont atteints de 4 maladies oculaires principales,
25:20la rétinopathie diabétique,
25:21le glaucome, les cataracts
25:23et la dégénérescence maculaire.
25:25Et que le coût associé à ces différentes maladies-là
25:29puis au traitement,
25:30mais aussi à tous les impacts
25:32que ça peut avoir sur leur bien-être
25:35est de 32,9 milliards par année.
25:38Donc, considérant le portrait de la situation
25:41et les traitements que s'ils étaient faits
25:44de façon préventive permettra à 75 %
25:47des personnes qui vivent
25:49avec différentes maladies oculaires
25:51de ne pas vivre une perte de vision,
25:53le gouvernement canadien a décidé
25:55d'élaborer la stratégie nationale
25:58pour favoriser la prévention,
26:01les traitements,
26:02mais aussi la réadaptation visuelle
26:04pour ceux qui vont vivre une perte de vision.
26:07Puis j'insiste sur la réadaptation
26:08visuelle parce qu'on en parle très peu
26:11dans la stratégie.
26:13Par contre, elle en fait partie.
26:16Il y a quatre mesures principales
26:17qui ont été prises par le gouvernement canadien
26:20qui vont être élaborées dans la stratégie.
26:23Il y a d'abord toute la question
26:24des besoins des optométristes
26:26en termes de formation,
26:28mais de connaissance aussi
26:30des différents traitements.
26:32Il va aussi y avoir, bien sûr,
26:34une recherche de données
26:35pour qu'il y ait plus d'informations
26:37sur la santé oculaire.
26:39Il va y avoir aussi
26:40une collaboration étroite
26:42entre le gouvernement fédéral
26:44et les gouvernements provinciaux
26:46et territoriaux
26:47pour favoriser les connaissances
26:49sur la prévention
26:50et le traitement des maladies oculaires.
26:53Et il va y avoir des pressions
26:54ou des démarches
26:55qui vont être faites
26:56auprès de Santé Canada
26:57pour qu'on puisse introduire
26:58plus rapidement des médicaments
27:00ou des traitements,
27:01incluant aussi des appareils
27:03pour traiter certaines maladies
27:05qui seraient couverts finalement
27:07et qui pourraient être administrés
27:08aux personnes qui en ont besoin.
27:10Oui, et puis je pense
27:11que tu veux nous parler aussi
27:12de la santé oculaire
27:13principalement chez les enfants.
27:15Effectivement,
27:16quand on parle de santé oculaire,
27:17on va voir dans la prochaine stratégie
27:18ce qui va en ressortir.
27:19Mais au Québec,
27:20on a quand même des mesures
27:22qui ont été prises
27:23pour favoriser la santé oculaire
27:24des enfants
27:25parce qu'on sait
27:25que 80 % des apprentissages
27:27passent par la vision
27:29et très peu d'enfants encore
27:31passent des examens visuels
27:33en bas âge
27:33avant de rentrer à l'école.
27:35Donc, il y a deux mesures importantes.
27:37D'abord, il faut savoir
27:37que pour les enfants
27:38et les adolescents
27:39de moins de 18 ans,
27:42les traitements
27:43ou les rendez-vous
27:45chez les optométristes
27:45sont couverts gratuitement
27:47par la Régie
27:47de l'assurance maladie.
27:49Et il y a aussi une mesure
27:50pour venir soutenir,
27:51je vais dire,
27:52l'appareillage,
27:52donc l'achat de lunettes
27:54et de lentilles
27:55chez ces jeunes-là
27:56pour favoriser,
27:58je dirais,
27:59un apprentissage plus adéquat.
28:02Il y a 300 $
28:03aux deux ans
28:03qui est donné
28:04aux familles
28:05qui ont des enfants
28:06à bas âge
28:07avec des problèmes oculaires
28:09pour payer
28:10les lunettes
28:10et les lentilles.
28:12Donc, c'est un avantage
28:13qui est majeur
28:14et il n'y a plus de raison
28:15en 2025
28:16de ne pas favoriser
28:18une bonne santé oculaire
28:19chez nos enfants
28:20et de favoriser
28:21ainsi leur apprentissage.
28:23C'est effectivement
28:23très important
28:24de bien voir au tableau
28:26pour être capable
28:27de bien apprendre.
28:28Merci beaucoup, Véronique.
28:30Merci à toi
28:31une prochaine fois.
28:33Merci.
28:33Et à nous,
28:34on se dit
28:34une belle semaine
28:35et on se retrouve
28:36la semaine prochaine.
28:38Communiquez avec nous
28:39par courriel
28:40AmiTélé
28:41à commercial
28:42ami.ca
28:43ou par téléphone
28:44sans frais
28:45au
28:451-844-398-0947
28:49Animatrice
28:50Marisol Saint-Ange
28:52Collaboratrice
28:53Véronique Vizina
28:54Recherchiste
28:56Julie Châtelain
28:57Audrey Metcalfe
28:58et Catherine Théroux
28:59Équipe Reportage
29:01Marie-Ève Boisvert
29:02Thibault Laroche
29:04Réalisatrice
29:05Estelle Bouchard
29:07Pour AmiTélé
29:08Chef de la production originale
29:11Chantal Mondoux
29:12Vice-présidente
29:13développement de contenu
29:14et programmation
29:15Isabella Federici
29:17Federici
29:17Une production
29:19AmiTélé
29:202025
29:21AmiTélé
29:25La télé
29:26qui inclut
29:26tout le monde
29:27Cette émission
29:30s'adresse à un public
29:31de tous âges
29:32estelle
29:33à un public
29:33de tous âge
29:34et à un public
29:35de tous âge
29:35de la production
29:36est
29:37une production
29:38de la production
29:38de la production
29:38de la production