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  • hier
En ce troisième jour de combats, le championnat continental est à son pic, la mêlée est générale, et il faut être costaud pour tenir les lignes. La première impression qui émerge comme une évidence : le judo ne suffit pas, la tactique non plus, il faut une cohérence globale technique et tactique, physique et mentale pour l’emporter sur l’autre, abattre son jeu, comme au poker, et voir si l’adversaire a mieux.
Mais il n’y a pas de bluff possible, et tout le monde est « all in » à chaque main. Il faut faire tapis avec ce que l’on a, à commencer, c’est la base, par l’acceptation de la souffrance. C’est le premier des rapports de force, le premier des duels. Et des duels, il y en aura eu à la pelle dans ce Sportski Centar Morača, comme vous allez le comprendre en écoutant ce nouvel épisode de notre podcast Hajime.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00Professeur, entraîneur, expert, champion d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi judokas anonymes,
00:10le podcast de l'esprit du judo, c'est maintenant, à j'y met.
00:15Podgorika c'est chaud, en ce troisième jour de combat, le championnat continental est à son pic,
00:20la mêlée est générale et il faut être costaud pour tenir les lignes.
00:23La première impression qui émerge comme une évidence, le judo ne suffit pas, la tactique non plus,
00:29il faut une cohérence globale, technique et tactique, physique et mentale pour l'emporter sur l'autre,
00:34abattre son jeu comme au poker et voir si l'adversaire a mieux.
00:38Mais il n'y a pas de bluff possible et tout le monde est all-in à chaque main, il faut faire tapis avec ce qu'on a.
00:43A commencer, c'est la base par l'acceptation de la souffrance, c'est le premier des rapports de force, le premier des duels.
00:50Même avec du judo, même avec l'expérience, celui qui n'est pas prêt à souffrir n'a pas sa place dans l'équipe
00:56car s'il y a des tours faciles, ils ne font que reculer le premier choc, celui où on va être confronté à aussi dur, aussi fort que soi.
01:04C'est peut-être un peu ce qui a manqué à Marie-Ève Gaillet aujourd'hui,
01:07cet engagement assumé dans la souffrance qui permet de maintenir le cap quand on est secoué,
01:11de ne pas donner les avantages à l'adversaire qui les réclame.
01:14Sans doute encore un peu en deuil d'une année olympique qui ne s'est pas passée comme elle le souhaitait,
01:18à peine échauffée par un grand chelème de Paris que ne l'avait pas beaucoup poussé dans ses retranchements
01:23et dont elle sortait avec une médaille de bronze trop rassurante pour être honnête.
01:27Elle n'a pas eu à forcer non plus dans la matinée pour écarter avec son grand Osotogari,
01:31trois droitières trop modestes pour l'inquiéter.
01:33Le quart se jouant contre la très juvénile serbe Alexandra Andric,
01:37championne du monde en 2023 et championne d'Europe 2024 en cadette,
01:41génération Ninamuteba et Lucie Rulier, pour situer pour nos connaisseurs,
01:46ce sont nos meilleurs cadettes dans la catégorie.
01:47Et déjà troisième du championnat d'Europe junior la même année,
01:50sur le même podium que la française Theophila Tarbes Takam.
01:54Mais tandis que cet enfant des Balkans qui n'avait rien à faire là normalement,
01:57réussissait ensuite deux formidables exploits au-dessus de ses moyens originels,
02:02en crucifiant en repêchage l'allemande Boutkerheit,
02:04cinquième mondial et vice-championne olympique,
02:07et en épuisant la jeune portugaise Thaïs Pina,
02:10seizième mondial, pour remporter une médaille de bronze senior inenvisageable pour ses 17 ans,
02:15Marie-Eve Gaillet, pour qui tout roulait jusque là,
02:17se voyait privée en deux combats difficiles de la médaille conforme à son classement et à son autorité.
02:23La vie championne du monde 2024 avait pourtant une demi-finale
02:26qu'elle aurait dû gérer si on s'en référait à la logique statistique.
02:29Une adversaire qu'elle connaît bien pour l'avoir déjà dominée cinq fois
02:32lors de leurs cinq précédentes rencontres ces six dernières années.
02:35La grecque Elisabeth Teltsidou est une gauchère, ce que notre grande droitière n'apprécie guère,
02:40on le sait, mais elle n'a jamais été capable de résister à la garde et au rythme de la championne française jusque là.
02:47Cette fois, c'est elle qui la prenait un peu de haut,
02:50plaçant sa hanche de gauchère avec facilité pour marquer par deux fois.
02:53La numéro 4 mondiale pouvait sauver tout de même une médaille de bronze face à la croate Lara Zvechko,
02:59encore une fille des Balkans, encore un pays limitrophe,
03:02une gauchère elle aussi que Marie-Ève n'aimait pas beaucoup
03:04car elle l'a déjà écartée du podium sur un championnat d'Europe en 2021.
03:08Pas de sursaut pour sauver au moins la mise,
03:11elle était une nouvelle fois dominée et enroulée par deux fois.
03:14Cette médaille qui manque, ce podium centricolore en ce troisième jour,
03:18c'est une première pour les féminines qui avaient su placer l'une de leurs représentantes
03:21en moins de 48 kilos, en moins de 57 kilos,
03:24rappelons que nous n'avions pas de moins de 52 kilos engagés
03:27et en moins de 63 kilos.
03:30Marie-Ève Gaillet avait seule la responsabilité sur cette catégorie des moins de 70 kilos,
03:35mais sans doute pas les ressources de fraîcheur et de motivation.
03:39La souffrance, qui n'est pas consentie, prend ensuite une autre forme,
03:42celle de la frustration devant le fait accompli.
03:45En or, pour ces deux dernières sorties européennes,
03:48la parisienne n'est même pas sur la boîte en 2025
03:50et hypothèque peut-être ses chances pour une sélection au championnat du monde à venir.
03:55Car d'autres ont montré leur appétit et accèdent aux médailles.
03:59A 28 ans, la championne du monde 2019 a encore cependant beaucoup de titres à aller chercher
04:03et pourquoi pas jusqu'à Los Angeles.
04:05Il faudra juste retrouver en chemin une véritable envie de le faire.
04:09Ce n'est sans doute pas l'envie qui a manqué à Arnaud Aregba en cette journée,
04:13mais de l'expérience et avec elle le calme intérieur qui permet de gagner les parties serrées.
04:17Manifestement stressé pour sa première grande sélection,
04:20il vivait une sorte de cauchemar réveillé pour son premier combat.
04:23A 20 ans, le grec Aris Zaraka, c'est 205e mondial
04:26et n'a qu'une seule victoire à faire valoir dans le circuit à point du judo mondial
04:30au championnat du monde junior de Dushanbi contre l'Australien Keishin Oshii.
04:35Pourtant, c'est lui qui tourmentait le 31e mondial médaillé au Grand Prix de Croatie.
04:40Pris d'abord dans un petit croche-pied en Kosotogari,
04:42Aregba avait le mauvais réflexe de partir sur le dos comme pour enchaîner au sol,
04:46offrant ainsi un oise à Harry alors qu'il pouvait éviter le yuko.
04:49Déterminé ensuite à prendre le contrôle sur ce grec récalcitrant,
04:54il se prenait encore un yuko sur Kouchigari à quelques secondes de la fin.
04:58Le temps était quasiment égrainé, il restait 3 secondes.
05:01Quand il parvint à saisir à bras le corps ce Zarakas qu'il jetait sur le dos pour Wasahari,
05:06et le compteur affichait 0 minute et 0 seconde quand l'arbitre déclencha le Hosei Komi.
05:12Et il gagnait finalement ce combat comme on se réveille en sursaut d'un mauvais rêve.
05:15Malheureusement pour lui, c'est un drôle d'engin qui se présentait aux sources suivantes.
05:19La mauvaise rencontre du jour, le russe Timur Arbouzov, 21 ans, est déjà vice-champion du monde.
05:25Il est difficile de dire si Arnaud Aregba était mieux, c'est probablement le cas,
05:29mais il y a des circonstances où ce qu'on peut proposer n'est simplement pas suffisant.
05:33Il eut juste le temps de tenter un Seouenage et, confiant dans ses qualités d'arracheur,
05:37d'accepter la très haute garde croisée du jeune russe
05:40qui le déroulait alors dans un irrésistible Tsurigoshi qu'il suivait habilement au sol.
05:45Sortie prématurée pour Arnaud Aregba, entrée en piste de Timur Arbouzov.
05:50Il ne payait pas de mine avec son visage encore très jeune, un physique peu dessiné,
05:54mais il allait traumatiser cette prestigieuse catégorie toute la journée
05:58et peut-être bien, comme ses camarades d'équipe, tous un peu sortis du même moule,
06:03transformer le judo de demain.
06:05Sa proposition, comme tous les autres, des gardes très hautes et une stabilité impossible à prendre en défaut,
06:12de très forts mouvements sur la base de ce contrôle, de bonnes techniques de jambes,
06:16Tsumideishi Tsurigoshi, avec en background un niveau technique général au-dessus du lot.
06:21Mais ce qui impressionne, ce qui change la donne, c'est sa façon de gérer le travail au sol.
06:26Il allait l'emporter ce vendredi en passant sur les deux prestigieux,
06:29les stars belges et géorgiennes, Mathias Kass et Tato Grigalajvili,
06:33habitués à se partager l'or quand le japonais Nagazé n'est pas là.
06:37Il prenait le premier en demi-finale, l'agressait au sol sans lui laisser une seconde de répit
06:41et malgré son aisance dans ce secteur, le belge lui abandonnait un yuko sur immobilisation.
06:46En finale, le géorgien cherchait à échapper à la lessiveuse en se relevant,
06:51mais cramponné à lui, le jeune russe ne le laissait pas reprendre ses marques,
06:54le repoussait au sol pour une nouvelle séance et marquait même un yuko à cette occasion.
06:59Le belge comme le géorgien sortait vexé de leur défaite avec le goût de l'humiliation dans la bouche.
07:05Pas de français non plus sur ce podium des moins de 81 kg,
07:08et là aussi c'était une première après les médailles obtenues en moins de 60 kg,
07:12moins de 66 kg et moins de 73 kg.
07:15Mais un quatrième russe en finale et un deuxième en or, cela commence à se voir.
07:19Moins de 90 kg, c'était la dernière catégorie masculine pour nous
07:22et une belle catégorie avec une histoire à raconter,
07:25deux bons camarades aux caractères différents et aux propositions presque opposées.
07:29Une histoire qui s'entremêle avec, juste avant les Jeux,
07:32la sélection de Maxime Gaël Ngaïa Pambou, dit MG,
07:36devant son rival constant Alexis Mathieu.
07:38Le premier est un enfant d'Anière et de la squad,
07:41le groupe d'entraînement des juniors dans les années Covid.
07:44Le second est un fils de prof et de champion,
07:46heureux héritier judo d'Alice Dubois, ancienne internationale,
07:49et de son père Fabrice, ancien médaillé national junior et senior
07:53et responsable du pôle de la Nouvelle-Calédonie où Alexis est né.
07:58Ces deux-là devaient se rencontrer en quart, c'était espéré.
08:01La victoire pouvait bouger les lignes,
08:02affirmant la prise d'autorité du plus jeune,
08:05le formidable médaillé olympique
08:06ou du retour au devant de la scène d'un aîné de plus en plus séduisant et efficace.
08:11Du judo, Alexis Mathieu en a plein les mains,
08:14c'est la force de ce qu'il propose.
08:15Puissant, technique,
08:17mais il ne faut pas faire l'erreur non plus quand on lui tourne le dos
08:20car il est terrible dans ses Ouranagues.
08:22Comme pouvait d'ailleurs le constater l'Italien Bedel
08:24qu'il rencontrait au second tour
08:26et qui avait cru pouvoir le surprendre
08:28sur une combinaison de techniques de jambes.
08:31MG, de son côté, est plus buffet normand que comptoise Louis XV.
08:36Combattant inlassable, il se bat sur les mains
08:38jusqu'à imposer sa garde croisée pour des sumigaischi latéraux.
08:42Sa force, c'est surtout dans la tête.
08:44Leur affrontement fut constamment indécis.
08:46Aucune des deux propositions des deux cohérences ne semblant prendre le dessus.
08:50A 6 minutes de combat, Maxime Gaël a une pénalité de retard
08:54et un peu de mal à trouver la faille sur le technicien néo-calédonien
08:57de plus en plus libre de s'exprimer.
08:59C'est d'ailleurs lui qui enchaîne au sol,
09:01voit l'opportunité d'un étranglement
09:03et se glisse sous le corps adverse pour conclure
09:06sans penser que l'arbitre va donner le Hosei Komi
09:09et que 5 secondes plus tard, il va prendre le premier du coup.
09:11Manifestement, l'étranglement était bien placé.
09:14Mais l'idée de cet étranglement, franchement pas.
09:17Alexis Mathieu a tout pour lui,
09:19sauf la petite voix intérieure qui lui dit
09:20de rester concentré sur son schéma,
09:22de ne pas prendre un risque inutile.
09:24S'il la trouve, rien n'est encore écrit pour l'Olympiade.
09:27La leçon est en tout cas assez cuisante
09:29pour se mettre en urgence, en quête du moyen
09:31de ne plus refaire une telle erreur.
09:33Malgré la déception, il eut le grand mérite
09:35d'aller gagner un combat difficile de repêchage
09:38contre le georgien Jabniashvili
09:40auquel il administrait un uranage,
09:42un magnifique harigoshi en passant la tête sous le bras
09:45et une jolie clé toute en vivacité pour finir.
09:48De son côté, MG restait dans son registre
09:50et faisait exploser un top 3 mondial
09:52devant un public chaud pour lui
09:54et qui scandait son prénom,
09:56le serbe Nemanja Majdov.
09:58Champion d'Europe 2023,
09:59vit champion du monde encore en 2024
10:01qu'il jetait sur le dos en hausse autogarie.
10:03Deux propositions différentes de médailles potentielles
10:06dans cette belle catégorie,
10:07où la Russie n'avait certes pas cherché les Noises
10:09en ne nommant aucun représentant,
10:11mais où la Géorgie avait placé deux hommes forts,
10:14les deux Français étaient là.
10:16Comme hier, cependant,
10:17on allait finir le feu d'artifice
10:19sans le bouquet final.
10:21Alexis Mathieu resterait finalement au pied du podium,
10:23piégé par l'Azerbaïdjanais Fatyev
10:25qui se laissait soulever
10:27en glissant la jambe dans son uranage.
10:29C'est dur parce qu'on met tout
10:30en place pour le jour J.
10:34Je fais une boulette sur le car.
10:37J'ai saisi une opportunité
10:38qui n'était pas forcément au meilleur moment.
10:41Au Golden, c'était un peu compliqué,
10:42mais j'avais la main dessous
10:46et je ne sais pas,
10:49je suis parti parce que c'était instinctif.
10:51Je me suis retrouvé dessous
10:52et ça a été un peu compliqué
10:54parce que je n'avais même plus en tête
10:56que c'était 5 secondes au Golden.
10:58J'ai vraiment réagi à l'instinct sur le truc
11:01et je le paye cher.
11:04Derrière, sur cette place de 3,
11:06quelqu'un de très physique,
11:07on se connaît assez.
11:08Il a mis beaucoup de choses en place
11:09pour éviter que je m'exprime.
11:12Je n'ai pas forcément trouvé la solution.
11:14Et puis, je monte vite en pénalité
11:16donc ça a été un peu compliqué.
11:18Derrière, voilà,
11:19pareil, je monte une main
11:21et j'ai une opportunité
11:24donc j'y vais à fond.
11:26Je suis dans le combat,
11:27je ne vois même pas comment je tombe.
11:28Je sais juste qu'il tombe un peu sur la tête,
11:29je crois, il me semble.
11:30Je ne sais même pas
11:31s'il y a quelque chose d'accroché
11:32quand on est dedans.
11:33On ne sent pas forcément les choses.
11:34Je referai un point plus tard
11:35mais ça fait chier
11:38de passer encore à côté.
11:40Physiquement, on a vu que j'arrivais
11:43à enchaîner le combat même dans le dur.
11:46Que ce soit l'enchaînement
11:47du gros Golden sur Max,
11:48d'ailleurs enchaîner sur le Géorgien
11:50qui en plus de ça me connaissait
11:53parce qu'on s'était pris en Géorgie.
11:55Ils voulaient vraiment me massacrer.
11:57Et malgré un état un peu compliqué,
11:59j'ai réussi à répondre présent.
12:02Donc, ça progresse.
12:04Ce n'est pas encore ça.
12:05Quant à notre jeune médaille olympique,
12:07en finale, sa proposition de dureté
12:09allait un peu glisser sur les plumes
12:10du canard italien Parlati
12:12qui ne se laissait pas envahir
12:13ni saturer par son rythme
12:15qu'il parvenait facilement à brider
12:17pour se retrouver tranquillement
12:18dans sa zone.
12:19Il trouvait l'ouverture
12:20pour un Uchimata sans se forcer.
12:22L'occasion était belle
12:23pour un titre continental
12:24dont on a compris à quel point
12:25ils étaient durs à prendre
12:26mais c'est l'Italien
12:27qui la convertissait
12:28avec ses moyens.
12:29C'est le jeu
12:30et Maxime Gaël Ngaia Pambu
12:32devait l'accepter.
12:33Je serais déterminé
12:34d'avoir perdu cette finale.
12:36ça me déçoit beaucoup
12:38mais je sais que c'est quand même
12:39une belle médaille
12:40que ce n'est pas facile
12:41de faire une médaille
12:42en championnat d'Europe
12:43surtout après les Jeux Olympiques
12:44mais je vais aller travailler
12:46je vais aller bosser
12:47et je vais aller chercher des médailles.
12:49C'était une bonne occasion
12:49pour moi d'aller chercher un titre
12:51dans un championnat majeur en senior
12:53donc ouais, beaucoup de déceptions.
12:55Tomber, aucun judoka n'aime tomber
12:58donc ouais, beaucoup de déceptions
13:00mais je vais repartir au boulot
13:01pour aller chercher
13:02les plus belles des médailles.
13:03Je sais que je peux faire encore
13:05beaucoup plus de belles choses.
13:08Je travaille beaucoup sur ça
13:09sur ma palette technique
13:11et j'espère qu'un jour
13:12je serai assez complet.
13:15Nouveau venu sur la chaise
13:16chez les garçons
13:17l'ancien entraîneur des féminines
13:18Ludovic Delacote
13:19débriefait lui aussi cette finale.
13:21Il avait à faire face
13:22à un adversaire
13:23avec beaucoup d'expérience
13:24pas facile à manœuvrer
13:27et puis MG avec toute la volonté
13:32qu'il avait
13:33il a mis du temps à s'installer
13:35et puis l'autre est resté
13:37sur son rythme tranquillement
13:38alors que je pense qu'il fallait
13:39élever le rythme justement
13:42pour le perturber davantage.
13:45Maintenant voilà,
13:46il a fait une super journée
13:47il n'y a rien à dire
13:49dans l'engagement, dans l'attitude.
13:51Que ça soit MG sur la finale
13:52ou l'ensemble des garçons
13:53qu'ils soient médaillés ou pas
13:54ils ont une attitude exemplaire
13:56et pour le coup
13:57c'est un vrai bon indicateur
14:00en ce début de l'Olympiade.
14:01Ils étaient déjà habités
14:02maintenant la performance
14:04a fait qu'ils sont convaincus
14:06que c'est le beau chemin
14:06et ce doit être des locomotives
14:10pour le reste du groupe.
14:11Une fin un peu sèche
14:12une médaille au lieu de deux possibles
14:13à l'entrée du bloc final
14:14pas de deuxième titre
14:16attendu pour les garçons
14:17c'est la frustration
14:18de la dernière heure
14:19mais l'émotion passée
14:21le temps du bilan arrivé
14:22car aucun masculin n'est engagé
14:24dans les deux catégories restantes
14:26l'équipe de France
14:27remaniée après les Jeux
14:28peut se sentir confortée
14:30par ce premier rendez-vous
14:31continental
14:31avec cinq médailles
14:33dont le magnifique titre
14:34d'un nouvel homme fort
14:35nos masculins font
14:36leur meilleure performance
14:38depuis plus de dix ans
14:39les sept médailles
14:40à Montpellier en 2014
14:41et à Budapest en 2013
14:43en pleine époque
14:45Riner, Marais, Pietri
14:46Legrand et quelques autres
14:48de bonnes références
14:50pour ce groupe naissant
14:51plus solide à chaque sortie
14:52dont nous parle à sa façon
14:53le responsable des masculins
14:55Daniel Fernandez
14:56c'est un super championnat
14:57alors d'un point de vue comptable
15:00premièrement
15:01et puis au-delà de ça
15:02d'un point de vue état d'esprit
15:04c'est top
15:06alors il y a les médaillés
15:07évidemment
15:07on est tous contents des médailles
15:09moi je suis content
15:10de l'état d'esprit
15:12de leur engagement
15:13et puis c'est une bonne pierre fondatrice
15:17au projet Los Angeles
15:18de 2028
15:20comme je parlais tout à l'heure
15:21c'est l'état d'esprit
15:22c'est l'engagement
15:23c'est la manière d'être
15:24la manière de vouloir gagner
15:25alors même s'il faut savoir gagner
15:27par un troisième judo
15:28j'ai rien du tout contre ça
15:29mais moi ça me va
15:30qu'ils se battent jusqu'à la fin
15:33qu'ils essaient de faire tomber
15:33jusqu'à la fin
15:34et que ça marche
15:36tant mieux
15:36et parfois ça marchera moins bien
15:38mais l'essentiel
15:39il est la démarche
15:40il est ce que montrent les athlètes
15:42et c'est sur les compétitions
15:44sur les championnats
15:45et c'est au quotidien
15:46l'entraînement
15:46donc c'est bien
15:48ça valide certains choix
15:49ça valide
15:49un état d'esprit
15:51donc c'est bien
15:52la compétition s'arrête du côté de nos masculins
15:55mais elle est loin d'être finie
15:56puisqu'il reste
15:57les deux catégories masculines
15:58moins de 100 kilos
15:59et plus de 100 kilos
16:00les moins de 78 kilos
16:01et les plus de 78 kilos
16:03pour les féminines
16:044 médailles d'or qui se jouent
16:06avec la France
16:06toujours en tête du classement
16:07ce vendredi soir
16:084 finales
16:092 titres
16:10mais aussi 4 médailles de bronze
16:12la Russie s'est rapprochée
16:13elle est désormais juste derrière
16:15avec ses 4 finales masculines
16:16pour 2 titres
16:17elle aussi
16:18sans les médailles de bronze
16:19c'est une surprenante Italie
16:21qui vient s'intercaler ensuite
16:22avec 3 finales
16:23pour un titre
16:24comme la Géorgie
16:25mais 3 médailles de bronze en plus
16:27la Russie a le champ libre
16:28chez les masculins
16:29avec ses redoutables combattants
16:30dont le lourd Tasseuyev
16:31la Géorgie peut frapper très fort
16:34avec le moins de 100 kilos
16:35il y a sous la Manizé
16:36et son plus de 100 kilos
16:37tempétueux
16:38Gourham Tuchichvili
16:39la France devra finir
16:41au même rythme
16:42que le premier jour
16:42pour rester devant
16:43et convertir
16:44la bonne impression d'ensemble
16:46en verdict très positif
16:47c'est donc l'équipe féminine
16:49qui aura la responsabilité
16:50de défendre le collectif
16:51elle en a l'habitude
16:52et d'arrondir son propre bilan
16:55à la hauteur
16:55de ses meilleurs jours
16:56avec 4 combattantes
16:58qui visent toute l'or
16:59dans les 2 catégories de reste
17:01la médaillée de Paris
17:03de Tbilisi
17:03Fanny Estelle Posvit
17:05et la championne en titre
17:06Audrey Tchemeo
17:07en moins de 78 kilos
17:08Léa Fontaine
17:09victorieuse du Grand Chelem de Paris
17:11et médaillée européenne 2024
17:12la médaillée olympique
17:13Romane Dicot
17:14en plus de 78 kilos
17:15ça promet de beaux combats
17:17des médailles et de l'or tricolore
17:19pour ce samedi
17:20suivez-nous sur le site
17:21l'esprit du judo
17:22parce qu'à Porte Gorica
17:23c'est chaud
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