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00:00Point sur les blessés, donc dans les choses qui étaient déjà connues et d'actualité,
00:04je rappelle juste, Dylan Orega et Idriss Planex continuent leur progression sur la remise en forme individuelle
00:12et devraient réintégrer le groupe en début de semaine, en début de semaine prochaine.
00:18Donc ça c'est plutôt une bonne nouvelle, parce que pour Idriss c'est quand même une absence longue durée,
00:23et puis Dylan de plusieurs semaines, donc on les retrouvera la semaine prochaine avec le groupe.
00:30Après, Kali, Sidibé, donc ce sera toujours forfait ce week-end, tout comme Amine Emia, tout comme Lucas Marronnier.
00:43On a vu hier l'ennivalier qui s'entraînait à part, est-ce qu'il est à 100% ? Est-ce qu'il est disponible ?
00:50Alors l'ennivalier, c'est pas entraîné de la semaine, inflammation tendons,
00:54il doit s'entraîner cet après-midi, et on décidera à l'issue de l'entraînement,
01:02on décidera à l'issue de l'entraînement si sa participation au match de demain est envisageable ou pas.
01:08Voilà. Concernant Kali, Sidibé et Amine Emia,
01:17on espère, on espère, je dis bien on espère, sans pouvoir éventuellement les retrouver sur la deuxième partie de la semaine prochaine.
01:25En tout cas, c'est ce qu'on va essayer de faire.
01:31Et puis, Lucas Marronnier ressent toujours une gêne aux adducteurs,
01:37mais il a aussi un problème contractuel avec le club.
01:42Donc, ces deux raisons-là font qu'il ne sera pas disponible non plus.
01:47Du coup, pour revenir, après Amien, troisième défaite d'affilée,
01:52vous avez un peu énervé, on va dire, à la fin de la rencontre ?
01:56Agacé, parce que c'est un match sans manquer de respect du tout à Amien,
02:01mais sur la physionomie de la rencontre, je pense que c'est un match qu'on ne doit pas perdre et qu'on ne peut pas perdre.
02:07Parce qu'on a tout ce qu'il faut en première mi-temps,
02:10malgré une ouverture du score regrettable d'une action particulière,
02:14qui part quand même à 70 mètres de notre but.
02:18Malgré tout, la réaction qu'on a eue derrière et la bonne période de 25 minutes,
02:23on a quatre occasions franches de marquer,
02:26où là, on ne sanctionne pas suffisamment l'adversaire.
02:32Malgré tout, sur une cinquième, on arrive à égaliser,
02:35et puis on reprend un but juste avant la mi-temps.
02:40Et puis en deuxième mi-temps, c'est presque risible,
02:44parce que l'adversaire ne sort quasiment pas de sa moitié pendant 20 minutes,
02:48il sort deux fois et on prend deux coups francs, dont un poteau et un but.
02:52Donc c'est vrai que dans le ratio, on n'y est pas entre ce qu'on peut finaliser par rapport aux occasions qu'on a,
03:03et puis ce qu'on concède avec très peu de choses.
03:05Et à l'arrivée, ça donne un match qu'on perd et qu'on ne doit pas perdre.
03:12Et forcément, c'est agaçant.
03:14C'est agaçant parce que ce n'est pas la première fois qu'on connaît ce type de match.
03:19Des matchs où on est nettement inférieur, où l'adversaire nous met à mal et qu'on perd.
03:24On a toujours la possibilité de se dire que le score est logique et que l'adversaire, sur ce match-là, était meilleur.
03:31Je ne pense pas que c'était le cas sur ce match-là.
03:34C'était aussi le cas face à Lorient.
03:35Vous avez rivalisé aussi dans le jeu.
03:37Il peut paraître.
03:37Le sentiment, c'est quoi ?
03:39Est-ce que vous en attendez plus de vos joueurs ou est-ce que c'est juste de la frustration de ne pas avoir d'efficacité ?
03:44Un peu les deux.
03:46Un peu tout ça.
03:47Et puis aussi les interrogations sur notre tendance à être mis à mal sur, finalement, peu de choses.
03:57Un ou deux coups de pied arrêtés.
03:59Des ballons récupérés à 70 mètres de notre but par l'adversaire et qui, au final, se transforment en occasion.
04:06On n'a pas suffisamment de freins.
04:08Et tout ça donne une forme de déséquilibre un petit peu et quelque chose qui, sur les derniers matchs, cloche, en fait.
04:18Donc, à nous de trouver les solutions.
04:21Il y a trois matchs, c'est le sprint de finale.
04:23Vous l'abordez comment ces trois finales, dans votre tête ?
04:27Oui, alors ça, c'est l'expression à la mode.
04:30Mais en tout cas, c'est trois matchs qui sont capitaux pour donner à la saison la couleur qu'elle mérite.
04:37Voilà, on va dire ça comme ça.
04:38On avait un petit matelas d'avance qu'on a...
04:42Le terme, je ne sais pas quel est le bon, mais qu'on a probablement gaspillé.
04:46On a toujours la main sur cette cinquième place.
04:48On a toujours la main, mais il n'y a plus de temps à perdre, en fait.
04:50Voilà, on va recevoir Martigues, puisque c'est quand même le sujet du jour, qui est une équipe en pleine forme, qui a beaucoup de mérite.
04:58Je tiens à le signaler parce que c'est une équipe qui, pendant six mois, c'est-à-dire toute la poule allée, a joué tous ses matchs à l'extérieur, quelque part.
05:05On sait combien c'est difficile sur la longueur d'une saison.
05:10Et malgré tout, c'est une équipe qui est là, qui fait des résultats.
05:13Je crois qu'elle doit être huit ou neuvième sur la poule retour, me semble-t-il.
05:16Et quand on se retourne un peu sur leur saison, c'est une équipe qui a su aller gagner au PFC, qui a su aller gagner à Laval, qui a su aller gagner à Annecy, qui a su aller gagner à Caen, là, tout récemment, dans un match en jeu.
05:29Donc, c'est une équipe dont il va falloir grandement se méfier.
05:33Mais surtout, il va falloir s'y employer, nous, à faire mieux, faire mieux, en tout cas, qu'encore que ces dernières semaines, c'est-à-dire être plus efficace dans les deux situations.
05:48Quand on a le ballon avec ce qu'on se crée et quand on ne l'a pas, pour être moins exposé.
05:52Merci, but aussi pour se maintenir.
05:54Comment pour maintenir la cinquième place ?
05:57C'est aussi un match de volonté, entre guillemets.
06:01En tout cas, c'est un match avec des enjeux forts.
06:03On n'est pas dans le ventre mou, ou quoi qu'il arrive, il ne va pas se passer grand-chose.
06:08Là, pour les deux équipes, c'est un résultat à conséquence.
06:11Donc, nous, avec nos problématiques du moment, eux, avec leur dynamique aussi.
06:18Mais voilà, moi, je fais tout à fait confiance en notre groupe et en nos joueurs pour casser un petit peu cette série de trois matchs sans victoire.
06:27Est-ce qu'affronter Martig à ce moment-là de la saison, est-ce que c'est le pire moment d'affronter une équipe qui joue sa peau en 2 ?
06:33Le pire moment pour les affronter.
06:34Chacun a sa lecture de ça.
06:39Ce qui est sûr, c'est qu'on affronte une équipe de Martigues revigorée, certainement, qui a refait aussi le plein de confiance, qui est sur une dynamique forte.
06:49Mais j'ai envie de dire que ça, ce sont leurs facteurs à eux.
06:52Nous, on va s'occuper de ce qu'on peut mettre en place pour leur poser le maximum de problèmes et enrayer leur dynamique actuelle.
06:59Oui, sur les trois derniers matchs, on vous en fait quand même les deux prochains à domicile.
07:04Ça peut jouer sur...
07:05Je pense que c'est un avantage que de jouer à la dernière maison, ça c'est sûr.
07:08Surtout ici, au Roudou, on adore jouer parce qu'on aime bien notre stade, parce qu'on aime bien notre public.
07:12Et que forcément, ça doit être une force.
07:16Est-ce que ça le sera ? Je le souhaite, fortement.
07:18Mais ça, on n'aura la réponse qu'après.
07:19Mais en tout cas, on a deux matchs à domicile.
07:21Je pense que ça, c'est un point fort pour nous, en tout cas, qui doit être avantageux à l'aube de ces trois derniers matchs.