Document - Les brésiliens de l'OM - Saison 1974/1975 -
Avril 1975 -
Comm FRA
Avril 1975 -
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00:00Que a mangueira vem aí, é bom se segurar, a gente vai sair, é isso aí, vem capoeira, na maria, na mangueira, capoeira tem, vem capoeira, na maria, na mangueira, quem mandou você sair, capoeira, cuidado senão você pode cair, é, capoeira,
00:28cuidado que a mangueira vem aí,
00:31On peut définir les Brésiliens comme un peuple pour lequel tout commence et fini par des chansons, par des danses et par du football.
00:38Dans le sillage des dieux du stade, Jair Zino et Paulo César, nous avons vérifié la grande part de vérité engendrée par cette définition, pourtant très sommaire.
00:49Le démon du rythme semble guider tous leurs faits et gestes, et nous n'avons pu échapper à l'envoûtement de la mélopée obsédante.
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01:15C'est parti !
01:45C'est parti !
02:15Tout comme le spectacle, l'école de football est dans la rue ou sur la plage.
02:31Des millions d'enfants brésiliens rêvent de marcher sur les traces du roi Pelé ou de ses dauphins, Jair et Paolo.
02:37Je crois que mon pays, quand on est à l'âge de 7 ou 8 ans, ça commence à changer la vie.
02:50Donc, il y a des gens qui sont pauvres, qui n'ont pas de conditions pour faire les études, pour travailler, pour gagner de l'argent.
02:57Donc, ils jouent toujours le football à la rue.
03:00Dans la rue ?
03:00Dans la rue.
03:01Et c'est pour ça que j'ai commencé comme ça.
03:03Je crois que Jair aussi, Rildo aussi.
03:05Et peut-être que tous les joueurs brésiliens ont fait comme moi, comme Jair, comme Rildo.
03:10Commencer à jouer au football dans la rue.
03:12Parce que pas de conditions pour étudier, parce que la vie, c'est très difficile.
03:17Et tu commences à jouer au football, c'est une chose pour changer la vie.
03:20Pour passer d'une condition modeste, éventuellement, à une meilleure condition.
03:26Oui, au départ, ils sont des millions de candidats à rêver d'accéder aux vodétariens.
03:51A l'arrivée, il y a peu d'élus.
03:53Le rêve envolé, les Brésiliens s'accommodent de leurs modestes conditions.
03:57Fatalistes, ils ont accepté d'avance leur destin.
04:04Ils oublient leur misère présente en chantant et en dansant.
04:23Donc, que le vieux, il est rendu, mais que pas tous les joueurs, tous les enfants qui jouent à la plage, à la rue,
04:30ils ne sont pas des garçons qui peuvent arriver à leur niveau international.
04:35Mais enfin, on a l'impression, vu de l'Europe, que cette école de la plage et de la rue fournit quand même un grand nombre de joueurs de qualité.
04:44C'est certaine, c'est très important.
04:46C'est certaine, c'est certaine, c'est certaine.
05:16C'est certaine, c'est certaine.
05:19...
05:19C'est parti !
05:49C'est parti !
06:19Terre luxuriante, le Brésil favorise le jaillissement des passions, le jaillissement de la joie collective.
06:31Qu'on ne s'y méprenne pas, cette joie est toujours voilée d'une tristesse rêveuse.
06:34C'est la musique brésilienne, que tous les ans, tous les carnavals, se change.
06:47Et c'est la meilleure musique de l'école de Sam, des filles de l'école de Sam.
06:54C'est ça que tous les moments, moi, Jair, Vildo, Antoine, Fexat, tous les amis brésiliens, chante.
07:01C'est la vie du pays, c'est le futebol et c'est la musique.
07:04C'est parti !
07:34Vous demandez ce que représente la samba pour vous, parce que pour nous, Français, c'est une danse, mais pour vous, c'est plus que ça, c'est un rite.
07:43Non, c'est un rite, c'est un rythme, c'est un rythme de couleur noire, excusez-moi à tous les blanches.
07:48Je pense que c'est la vie du pays, du Brésil, c'est le futebol, c'est la musique, c'est le défil, c'est le carnaval, c'est ça.