Ce soir, c'est 3 histoires d'horreur réelles et... vraiment terrifiantes ! Plongeons ensemble dans 3 threads horreur inédits, flippants et réels qui vous feront froid dans le dos… Ces histoires d'horreur sont TERRIFIANTES et VRAIES, alors préparez vous pour ces 3 histoires réelles. Ce soir, c'est thread horreur !
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AmusantTranscription
00:00Ah, la France, notre beau pays rempli de magnifiques paysages, d'une incroyable gastronomie et d'un peuple de passionnés.
00:07Et bien ce soir, oubliez tous ces aspects parce que vous vous apprêtez à entendre trois histoires vraies complètement tordues qui sont réellement arrivées, peut-être proches de chez vous.
00:16En lisant certains de ces récits, on a parfois vraiment halluciné et d'ailleurs, vous allez le voir, les thèmes abordés sont complètement différents des traits d'horreur habituelles qu'on vous raconte.
00:24Perso, on trouve que c'est fou que des choses comme ça puissent arriver, alors on attend vraiment que vous nous disiez en commentaire si vous avez déjà entendu des mécanismes similaires.
00:33Bref, on ne vous fait pas plus attendre, on compte sur vous pour le like et l'abonnement si bien sûr vous appréciez la vidéo, ça nous aide de ouf, merci du fond du cœur.
00:41On vous affiche juste là tous nos réseaux et sur ce, on est parti pour cette première histoire.
00:54Cette histoire, c'est celle de Léo, un jeune gars de 26 ans qui habite près de la frontière suisse mais qui est originaire de Grenoble.
01:04Ce dimanche 29 octobre 2022, oui c'est très précis, il rentre chez lui après un week-end tranquille avec sa copine.
01:11Et ils sont partis voir leur famille respective comme à leur habitude.
01:14Sa famille à lui est composée de ses parents qui vivent en périphérie de Grenoble et sa sœur qui habite en ville.
01:20Bref, après une petite heure et demie de route, Léo et sa copine s'arrêtent pour prendre un fast-food avant de finalement rentrer et s'installer devant une série.
01:28Un moment de détente après pas mal de route, rien de plus normal.
01:32Mais à 21h précise, le téléphone de Léo sonne et c'est un numéro inconnu.
01:37C'est même un 07 pour être plus précis, donc un téléphone portable.
01:40Et là, tranquillement posé dans son canapé, il hésite.
01:44En soi, il répond rarement au numéro inconnu, surtout à cette heure-là.
01:47Pour cause des séquelles d'une époque pas super joyeuse de sa vie, où il était au collège et avait subi du harcèlement, c'est assez triste.
01:55Mais là, il y a un truc, une sorte d'intuition, il sent que c'est peut-être important, alors il répond.
02:01Léo décroche et direct après son halo, une voix lui demande.
02:05Êtes-vous le fils de Daniel ?
02:07Léo répond que oui sans trop se poser de questions.
02:10En soi, ça ne l'étonne pas puisque ça qu'on tombe sur lui, parce que son père, Daniel du coup, est commercial depuis 35 ans dans la même boîte.
02:16Il a même hérité de son ancien numéro de téléphone.
02:18Et donc, ça lui arrive encore de recevoir des appels de vieux clients de son père, pas de soucis à se faire.
02:24Mais tout à coup, tout bascule.
02:26Parce que la personne à l'autre bout du fil lui dit
02:29Votre père a eu un grave accident de voiture.
02:32Là, c'est la panique directe.
02:34C'est vraiment l'une des pires choses qu'on peut entendre d'ailleurs.
02:37Léo se fige, il commence à trembler et on le comprend.
02:40Sa copine qui est assise à côté de lui sent tout de suite que quelque chose ne va pas.
02:43Et le ton de la voix au téléphone, c'est pas celui de quelqu'un qui donne des bonnes nouvelles.
02:48C'est même plutôt au contraire un ton qui lui fait comprendre, sans le dire explicitement, ton père est mort.
02:54Léo, complètement sous le choc et paniqué, commence à balbutier des mots.
02:57Il demande mais où, comment, qui êtes-vous ?
03:00Et la personne lui répond qu'il est un témoin de l'accident et que son père a été transporté à l'hôpital.
03:04Clairement, en entendant ça, il est au bord de l'explosion et sent les larmes monter.
03:09A ce moment-là, il hurle presque dans le téléphone et demande où ça s'est passé et comment.
03:13En fait, il veut des détails.
03:14Et à l'autre bout du fil, on lui explique que la voiture s'est retournée sur la route avec son père dedans.
03:19D'une voix tremblante, Léo commence à expliquer la situation à sa copine qui est également sous le choc.
03:24Et pendant ce temps, l'inconnu au téléphone dit qu'il doit appeler sa femme et qu'il doit le laisser.
03:29Léo raccroche donc directement juste après.
03:31Bon, petite pause, mais sérieux, imaginez, il vient à peine de rentrer, complètement crevé.
03:35Et là, on lui annonce que quelque chose de grave est arrivé à quelqu'un de sa famille.
03:39Vraiment, on ne souhaite ça à personne.
03:41Et justement, à ce moment-là, dans la tête de Léo, tout s'emballe.
03:44Il en conclut que sa mère n'était pas avec son père à ce moment-là,
03:47parce qu'il faut savoir que ses parents se disputent souvent
03:49et parfois son père sort faire un tour pour se calmer.
03:52Sa mère, elle, est malade depuis des années
03:54et du coup, elle se couche tôt, vers 18h tous les soirs.
03:57Léo donc, il sait très bien qu'il n'arrivera pas à la joindre,
04:00mais il tente quand même, il appelle sa mère, sans succès comme prévu.
04:04Littéralement, au bord de la crise de nerfs, il laissait sa soeur.
04:07Mais elle, qui en plus est une grande sensible de base,
04:10manque littéralement de tomber sur le côté.
04:12Elle hurle dans le téléphone et Léo lui dit d'aller réveiller leur mère immédiatement.
04:16Et pendant tout ce temps, sa copine, qui essaie de garder la tête sur les épaules,
04:20appelle sa propre mère pour lui demander de contacter les hôpitaux autour de Grenoble
04:24pour savoir où pourrait être hospitalisé son père.
04:27Et immédiatement après, Léo rappelle le numéro inconnu pour obtenir plus d'informations
04:31et l'individu décroche.
04:33Il insiste vraiment et demande de donner des détails,
04:36où ça s'est passé exactement, comment va son père, etc.
04:39En vrai, ça doit être ultra frustrant pour lui de ne pas avoir la réponse à ses questions
04:43et de se sentir complètement impuissant.
04:45Mais la personne contourne toujours les questions, sans trop qu'on sache pourquoi.
04:49Bon, elle finit quand même par lui donner un numéro de route,
04:52mais ça ne lui dit rien.
04:53Léo est clairement à bout et hurle que de toute façon,
04:55personne ne connaît par cœur les numéros de route.
04:57Et donc, il demande une dernière fois vers quelle ville s'est produit l'accident.
05:01Et là, d'une voix totalement neutre, l'homme répond vers Angers.
05:05Là, c'est le déclic de la tête de Léo.
05:07Il se dit, attends, j'étais avec mon père à 17h,
05:09c'est impossible qu'il ait fait un Grenoble-Angers en 4h.
05:12Sa copine, en entendant ça, compose directement le numéro du père,
05:16que les deux n'avaient même pas pensé à appeler d'ailleurs.
05:18Et là, le fameux Daniel répond à la première sonnerie,
05:21presque comme s'il venait de se réveiller d'une sieste.
05:23Elle lui demande en panique s'il va bien, s'il n'a pas eu d'accident par hasard.
05:26Mais là, il rigole en disant,
05:28« Absolument pas, je suis dans mon canapé, je regarde le foot. »
05:31Léo, complètement sous le choc,
05:33annonce à la personne au téléphone que son père est sain et sauf,
05:36en ligne avec lui.
05:37Et là, l'autre lui répond,
05:39« Ah, mais vous n'êtes pas Mathéo ? »
05:41Léo, surpris, lui dit que non et lui dévoile son prénom.
05:44Puis, silence radio pendant quelques secondes.
05:47L'individu s'excuse, mais ça sonne vraiment faux.
05:50En fait, c'est comme s'il avait obtenu ce qu'il voulait
05:52et qu'il avait pris un malin plaisir à l'entendre paniquer.
05:55Autant soulagé qu'en colère,
05:56Léo lui demande cinq fois comment il a obtenu son numéro.
05:59Et à chaque fois, la personne esquive la question.
06:01Et avant de raccrocher pour la dernière fois,
06:04il lâche un simple,
06:05« Désolé de vous avoir fait peur »,
06:07complètement cynique.
06:08Enfin, Léo raccroche à son tour
06:10et il essaie de calmer sa sœur,
06:12qui, elle, est toujours en panique.
06:13Bref, les jours passent
06:15et Léo repense à toute cette histoire chaque jour.
06:17Il décide d'envoyer des messages à ce type
06:19pour essayer de comprendre qui il était
06:21et comment il avait obtenu ce numéro.
06:23Mais les réponses,
06:23parce que oui, il y aura des réponses,
06:25sont toujours étranges et nébuleuses.
06:28L'inconnu lui dit que son numéro
06:29était en première page sur Google,
06:31sur un annuaire,
06:32une sorte d'excuse chelou.
06:34Et donc, Léo va passer toute sa nuit
06:35à fouiller Internet de fond en comble
06:37avec sa copine,
06:38mais il ne trouve rien.
06:39Son numéro est absolument introuvable en ligne.
06:42Et dans les messages,
06:44les choses deviennent encore plus bizarres.
06:45L'inconnu mentionne un certain Laurent
06:48alors qu'il avait bien dit
06:49le prénom de Daniel au téléphone.
06:51Plusieurs fois,
06:51il va s'excuser maladroitement,
06:53dire qu'il a finalement réussi
06:54à contacter la femme de Mathéo
06:56et que cette personne est bien décédée.
06:58Mais encore une fois,
07:00tout sonne complètement faux.
07:02Léo en parle donc quelques jours plus tard
07:03à sa belle-sœur qui est chirurgienne
07:05et cette dernière lui explique
07:07que ce sont les pompiers
07:08qui contactent les familles
07:09en cas d'accident grave,
07:10jamais un témoin au hasard,
07:12ce qui, avec le recul, fait sens.
07:13Et puis, lorsqu'il y a un décès sur la route,
07:15il y a toujours un article de presse
07:17ou un avis de décès,
07:18alors que là, rien.
07:20Bon, ayant tous ces éléments en tête
07:22et bien déterminé à savoir
07:23pourquoi une personne lui a menti
07:24sur un sujet aussi grave,
07:26Léo tente de rappeler le numéro
07:27une semaine plus tard,
07:29mais surprise,
07:30il n'est plus du tout attribué.
07:32Bref, encore aujourd'hui,
07:33Léo ne sait toujours pas
07:34ce qu'il s'est passé.
07:35Est-ce que tout ça
07:36était une mauvaise blague
07:37faite au hasard ?
07:38Mais en même temps,
07:39si c'était le cas,
07:40comment il a eu le bon prénom
07:41de son père comme par hasard ?
07:43Et d'ailleurs,
07:43comment cette personne a eu son numéro,
07:44d'autant plus que ça semblait
07:45très personnel ?
07:46Il n'en saura jamais rien
07:48et n'aura aucune piste.
07:50Tant de questions restent sans réponse
07:52et rien qu'en repensant à tout ça,
07:54Léo se dit que le monde
07:55est parfois vraiment tordu.
07:57Bon, la commu.
08:11Cette histoire,
08:12on vous prévient,
08:13est vraiment très particulière.
08:15Elle ne fait pas vraiment peur
08:16à proprement parler,
08:17mais par contre,
08:18elle est giga controversée
08:19et vous verrez,
08:20on a vraiment du mal
08:21à savoir où est le bon
08:22et où est le mal
08:23dans ce récit.
08:24D'ailleurs,
08:25c'est hyper important,
08:26mais on veut absolument
08:26votre avis.
08:27Est-ce que Lucas a pris
08:28la bonne décision ?
08:30Et justement,
08:30ce fameux Lucas,
08:31c'est un garçon qui a grandi
08:32dans une famille super riche,
08:34un peu comme celle
08:35qu'on voit dans les séries
08:36ou sur Instagram,
08:37avec tout le tralala,
08:38les grosses baraques,
08:39les voitures de luxe,
08:40tout ça.
08:41Son père,
08:41c'est un chimiste super connu
08:43et sa mère,
08:43elle vend des villas tricotées.
08:45Bref,
08:45matériellement,
08:46Lucas a tout ce qu'il veut.
08:48Mais,
08:48et c'est là que tout devient intéressant,
08:50même si tout paraît parfait
08:51de l'extérieur,
08:52à l'intérieur,
08:53c'est une autre histoire.
08:54Émotionnellement,
08:54il est tout seul et franchement,
08:56il ne se sent jamais à sa place
08:57dans ce décor de rêve.
08:58En fait,
08:59il faut savoir que depuis tout petit,
09:01Lucas,
09:01il est sous pression,
09:02mais genre vraiment.
09:03En gros,
09:04c'est le dernier de la famille,
09:05donc ses parents,
09:06ils misent tout sur lui.
09:07Ils veulent qu'il soit le meilleur
09:08et que tout le monde les envie.
09:10Dites-nous en commentaire
09:11si vous vous reconnaissez
09:12dans ce profil.
09:13Et pour ça,
09:13il le pousse à fond.
09:14Les cours,
09:15c'est vraiment tout ce qui compte.
09:17Travailler encore et encore,
09:18au point que Lucas
09:19en perde toute vie sociale.
09:21Aucun ami,
09:22pas de sortie,
09:23pas de game de League of Legends
09:24au lieu de faire ses devoirs,
09:26nada.
09:26Et le pire,
09:27c'est que quand il essaye
09:28d'exprimer ce qu'il ressent,
09:29de dire qu'il en a marre clairement,
09:31on lui balance des remarques
09:32hyper dures.
09:33Ses parents,
09:34ses profs,
09:34tout le monde lui dit
09:35qu'il devrait être content
09:36d'avoir une vie comme la sienne,
09:38qu'il a de la chance.
09:39Mais lui,
09:39au fond,
09:40il sent qu'il est en train
09:40de se noyer.
09:41Et là,
09:42petit à petit,
09:43la pression commence
09:43à laisser des marques
09:44indélébiles sur sa personnalité.
09:46Lucas développe des troubles anxieux,
09:48il devient hyper stressé
09:49tout le temps.
09:50Et pour couronner le tout,
09:51à l'école,
09:52c'est l'enfer.
09:53Harcèlement,
09:54moquerie,
09:55bref,
09:55ça part totalement en vrille.
09:57Et un fameux jour,
09:58il n'en peut plus
09:58et il se confie à son père.
10:00Et là,
10:00autant vous le dire,
10:01sa réponse est complètement froide.
10:03Il ne le soutient pas du tout
10:05et même au contraire,
10:06il le traite de lâche,
10:07lui dit de se bouger le cul
10:08s'il veut réussir dans la vie.
10:10Franchement,
10:10c'est dur,
10:11c'est vraiment pas drôle
10:11comme situation familiale.
10:13Dans tout ce marasme,
10:14il n'y a qu'une personne
10:15qui lui montre un peu d'affection,
10:16il s'agit de sa grande sœur,
10:18Sonia.
10:18Elle voit bien que Lucas,
10:20ça ne va avec personne,
10:21mais malgré ça,
10:22elle ne peut pas vraiment le protéger.
10:24Elle fait ce qu'elle peut,
10:24mais la pression familiale
10:25est tellement forte.
10:27Du coup,
10:27au fil des années,
10:28Lucas devient obsédé
10:29par une seule idée,
10:30disparaître,
10:31fuir cette vie
10:32qui l'étouffe.
10:33C'est quand même fou,
10:34imaginez-vous le truc.
10:35Il se met à sécher l'école,
10:36il traîne sans but,
10:37juste pour voir
10:38si ses parents vont enfin
10:39s'inquiéter pour lui.
10:40Mais non,
10:41tout ce qu'il récolte,
10:42c'est de la colère.
10:43À ce stade,
10:43il est complètement invisible
10:45à leurs yeux.
10:45Alors là,
10:46Lucas,
10:46il commence à chercher
10:47un moyen de s'évader
10:48au sens propre
10:49comme au sens figuré
10:50et malheureusement,
10:51il trouve refuge
10:52dans l'alcool.
10:53Ouais,
10:53c'est terrible,
10:54il cache des bouteilles
10:54dans les toilettes de l'école,
10:56il boit en cachette
10:57pour calmer son angoisse.
10:58Mais évidemment,
10:59ça ne passe pas inaperçu
11:00et quand il finit
11:01complètement bourré,
11:02c'est l'école
11:03qui appelle ses parents
11:04pour venir le chercher.
11:05Et devinez quoi ?
11:06Aucune compassion.
11:07Pas de tentative
11:07de comprendre ce qui ne va pas,
11:09juste de la colère
11:10encore une fois.
11:11Du coup,
11:11ça ne fait qu'accentuer
11:12son envie de fuir,
11:13de tout plaquer
11:14et cette fois,
11:14c'est pour de vrai.
11:15Lucas élabore alors
11:16un plan de malade.
11:18Il ne veut pas juste partir,
11:19il veut faire croire
11:20qu'il est mort,
11:21disparaître
11:21sans laisser aucune trace.
11:23Ouais,
11:23on est d'accord avec vous,
11:24c'est quand même
11:24assez drastique comme décision.
11:26Là,
11:26normalement,
11:27en écoutant ses mots,
11:28l'ambiance de l'histoire
11:29change complètement,
11:29vous ne trouvez pas ?
11:30Il passe des heures
11:31sur des forums anonymes
11:32à lire des trucs de disparition,
11:34des changements d'identité,
11:35c'est devenu
11:35une vraie obsession pour lui.
11:37Et le déclic,
11:38il arrive quand sa famille
11:39décide enfin
11:39de partir en vacances.
11:41Et bizarrement,
11:41à ce moment,
11:42c'est l'une des rares fois
11:43où sa mère
11:43montre un semblant
11:45d'intérêt pour lui.
11:45Mais rien à faire,
11:47Lucas voit ça
11:47comme l'opportunité parfaite
11:49pour mettre son plan
11:49à exécution.
11:50Alors,
11:51ce qu'il fait,
11:52c'est qu'il manipule ses parents
11:53pour qu'ils choisissent
11:53un pays bien précis.
11:55Il ne nous précise pas lequel,
11:56mais c'est un pays
11:57où les enlèvements
11:57et les disparitions
11:58sont vraiment fréquentes,
11:59malheureusement.
12:00Et il finit par réussir
12:01à les convaincre
12:01en disant qu'il charbonnera
12:02à fond pour la rentrée prochaine
12:04s'ils y vont.
12:05Ouais,
12:05franchement,
12:05on est d'accord avec vous,
12:06c'est une histoire horrible.
12:08Pendant les semaines
12:08qui précèdent les vacances,
12:09Lucas se prépare à fond.
12:11Il fouille dans les affaires
12:12de son père,
12:13il récupère des infos sensibles
12:14comme les codes
12:15des comptes bancaires.
12:16Et là,
12:16il commence à retirer
12:17de petites sommes
12:18histoire de ne pas trop
12:19attirer l'attention.
12:20Il est hyper prudent
12:21et espace les retraits
12:22de 24 heures
12:22pour éviter de se faire griller.
12:24A la fin,
12:24il a réussi à accumuler
12:25environ 25 000 euros.
12:27On est d'accord,
12:27c'est une sacrée somme.
12:28Il sait qu'il doit s'arrêter là,
12:30sinon la banque
12:30ou son père
12:31vont se rendre compte
12:32de quelque chose.
12:33Bref,
12:33il veut que tout soit parfait
12:35pour le moment
12:35où il va passer à l'action.
12:37D'autant plus
12:37qu'il est sur le point
12:38de devenir majeur,
12:39ce qui signifie
12:40qu'il pourra légalement
12:41quitter sa famille
12:41sans être forcé de revenir
12:43au cas où son plan échoue
12:44pile pendant les vacances.
12:46Et enfin,
12:47on arrive au jour du départ.
12:49Lucas et sa famille
12:49s'envolent vers leur destination,
12:51un hôtel de luxe évidemment.
12:52Ouais,
12:53vous savez,
12:53le genre d'endroit
12:54où tout est parfait,
12:55où tout est fait
12:56pour que vous vous détendiez
12:57et que vous profitiez.
12:58Mais Lucas,
12:59lui,
12:59il ne pense qu'à une seule chose,
13:00son plan.
13:01Il savoure ses derniers moments,
13:02mais sait au fond
13:03que c'est bientôt
13:04la fin de cette vie
13:05qu'il ne supporte plus.
13:06Tout ce qu'il souhaite,
13:07c'est de faire payer
13:07une dernière fois
13:08tout ce qu'il a enduré.
13:10Le fameux soir décisif,
13:11alors que ses parents
13:12et sa sœur sont occupés
13:13à dîner,
13:13Lucas prend sa sœur à part.
13:15C'est un moment
13:16hyper important pour lui
13:17parce qu'il avoue
13:18qu'il tient vraiment à elle,
13:19qu'elle est la seule personne
13:20qui l'a soutenue,
13:21même si c'était qu'un peu.
13:22Sa sœur est touchée,
13:23elle lui dit
13:24qu'elle tient aussi
13:24énormément à lui,
13:25mais ne comprend pas
13:26trop ce qu'il fait.
13:27Et en entendant ça,
13:28il a un petit moment de doute.
13:29Lucas se demande
13:30s'il doit vraiment partir,
13:31s'il doit abandonner
13:32la seule personne
13:33qui lui montre
13:33un peu d'amour.
13:34Mais au fond,
13:35il sait que ce n'est pas
13:36ses sentiments pour elle
13:36qui le retiennent,
13:37mais cette prison psychologique
13:39que ses parents ont créé
13:40autour de lui.
13:41Cet échange ne fait que
13:42renforcer sa décision,
13:43il doit absolument partir.
13:45Et donc,
13:45plus tard dans la nuit,
13:46Lucas prétexte vouloir
13:47aller nager à la piscine
13:48de l'hôtel
13:49qui est ouverte tard
13:50à cause des fêtes.
13:51Et là,
13:52il met son plan en marche.
13:53Tout est préparé,
13:54il a déjà caché son sac
13:55avec ses affaires
13:56près des murs de l'hôtel,
13:57dans un buisson
13:58quasiment invisible aux caméras.
14:00Franchement,
14:00c'est hyper bien calculé.
14:02En deux-deux,
14:02il escalade le mur
14:03et il disparaît dans la nuit
14:05son sac sur le dos.
14:06À ce moment-là,
14:07il ressent un mélange d'émotions.
14:09La peur,
14:09l'excitation
14:10et surtout cette sensation
14:11de libération,
14:12c'est le grand saut.
14:13Lucas sait exactement
14:14où aller,
14:15il a tout prévu.
14:16Il marche dans la nuit,
14:17loin de l'hôtel,
14:18jusqu'à un endroit
14:18où il disperse
14:19ses anciens vêtements.
14:20En fait,
14:21il veut que ça ressemble
14:22à un enlèvement
14:23que personne ne puisse soupçonner
14:24qu'il a tout organisé.
14:26Ensuite,
14:26il se change
14:27et se dirige vers un bar.
14:28Il sait que c'est un bon endroit
14:30pour se fondre dans la masse.
14:31Et même si l'alcool
14:32est devenu plus
14:33qu'un simple refuge pour lui,
14:34ce soir,
14:35c'est différent.
14:36C'est une célébration,
14:37un espèce d'adieu
14:38à sa vieille vie.
14:39Il reste dans l'ombre,
14:40invisible aux yeux des autres,
14:41mais intérieurement,
14:42c'est le moment
14:43où tout bascule.
14:44La nuit qui suit
14:45est longue,
14:46vraiment longue,
14:47Lucas erre dans les rues,
14:48le ventre noué.
14:49Il évite les regards
14:50et reste en mouvement.
14:51Il ne veut surtout pas
14:53attirer l'attention.
14:54Il a son plan en tête
14:55et il sait que la prochaine étape,
14:56c'est l'aéroport.
14:57Aéroport qui d'ailleurs
14:58n'est pas du tout à côté.
14:59Il doit marcher
15:00une bonne heure et demie
15:01tout en sachant
15:02que c'est maintenant
15:02ou jamais.
15:03Et finalement,
15:04il y arrive enfin.
15:05Le cœur qui bat à tout rompre,
15:07il se mêle à la foule
15:08des voyageurs,
15:08son billet d'avion
15:09bien planqué dans sa poche.
15:11Et ce billet,
15:11il ne l'a pas acheté
15:12sur un coup de tête.
15:13Non, non,
15:13il l'a réservé depuis longtemps
15:15en cachette
15:15avec l'argent volé
15:17de son père.
15:17Ouais, vraiment,
15:18il a tout prévu.
15:19Et tout se passe
15:20sans aucune encombre.
15:21Lucas monte dans l'avion,
15:23il s'assoit,
15:24regarde par le hublot
15:25et tout d'un coup,
15:26les lumières de la ville
15:27s'éloignent.
15:28A ce moment précis,
15:29il réalise vraiment
15:30ça y est,
15:30il l'a fait.
15:31Il s'est enfin échappé
15:32de cette vie
15:33qu'il bouffait de l'intérieur.
15:34Mais attention,
15:35c'est pas fini.
15:36De retour en France,
15:37il reste sur ses gardes.
15:38Il sait que tout peut encore foirer
15:39alors il voyage discrètement
15:41jusque chez lui
15:41avec son double des clés.
15:43Et là,
15:43vous êtes très certainement
15:44en train de vous dire
15:44mais pourquoi est-ce
15:45qu'il retourne chez lui
15:46alors qu'il a fui ?
15:47Eh bien,
15:47c'est uniquement
15:48pour récupérer
15:48quelques affaires importantes,
15:50des trucs qu'il ne peut pas abandonner.
15:51C'est un moment hyper bizarre pour lui
15:53et finalement,
15:54il ferme la porte derrière lui
15:55pour toujours.
15:56Avec l'argent qu'il a mis de côté,
15:57il trouve une colocation
15:58via des groupes d'étudiants
15:59sur Internet.
16:00Bon, au début,
16:01c'est vraiment pas la grande vie.
16:02Il vit presque comme un sans-abri
16:03mais franchement,
16:04il s'en fout.
16:05Il trouve un boulot,
16:06économise
16:07et petit à petit,
16:08il commence à reconstruire
16:08une nouvelle vie.
16:09Les années passent
16:10et Lucas devient
16:11quelqu'un de différent.
16:13Six ans après sa fuite,
16:14notre protagoniste
16:15est père de famille.
16:16Maintenant,
16:16il vit tranquille,
16:17loin de ses parents
16:18et de sa vie d'avant.
16:19Il a complètement coupé
16:20les ponts
16:21avec son ancienne famille.
16:22Ses parents ne savent
16:23absolument rien de lui
16:24ni même s'il est en vie en fait.
16:26Il a même pris soin
16:27de demander aux autorités
16:28de ne jamais divulguer
16:29d'infos le concernant.
16:30Mais,
16:31et là,
16:31il y a un gros mais,
16:32une petite ombre plane toujours.
16:34Une fois par an,
16:35Lucas retourne sur Facebook
16:36juste pour checker
16:37le profil de sa sœur.
16:38Mais là,
16:38on vous prévient,
16:39sortez les mouchoirs,
16:40c'est vraiment ultra triste.
16:41Mais elle laisse un message
16:42sur son mur chaque année,
16:44le jour de son anniversaire.
16:45Elle demande s'il est en vie,
16:47elle espère un signe
16:48et même si Lucas a tout coupé,
16:49ses petits messages,
16:50ça le touche.
16:51Ça le fait douter,
16:52il se demande
16:53s'il a bien fait
16:53de tout abandonner comme ça
16:55et il se fait donc une promesse.
16:56Un jour,
16:57il recontactera sa sœur.
16:58Mais pas maintenant
16:59parce que,
16:59attention,
17:00c'est encore plus triste.
17:01Il veut attendre
17:02que ses parents soient morts.
17:03À ce moment,
17:04il pourra peut-être
17:04lui offrir des explications,
17:06peut-être même
17:06se réconcilier avec elle.
17:08Mais pour l'instant,
17:08Lucas vit selon ses propres termes
17:10en ayant pris
17:11une des décisions
17:11les plus radicales
17:12qu'il soit.
17:25L'histoire que vous vous apprêtez
17:26à entendre est,
17:27on vous le rappelle,
17:28bien réelle.
17:29D'ailleurs,
17:30à chaque fois que Clara
17:31y repense,
17:32elle en a des frissons
17:32et des sueurs froides
17:33qui ne la quittent pas.
17:35Aujourd'hui,
17:35elle a 25 ans
17:36et est prof d'histoire
17:37dans un collège
17:38mais ce qu'elle a vécu
17:39à ses 19 ans,
17:40personne ne le croirait
17:41s'ils ne l'avaient pas vue
17:42de leurs propres yeux.
17:43Bon,
17:44notre Clara du jour
17:45a grandi dans une petite ville
17:46de la région centre
17:47à une petite heure de bourge
17:48pour les connaisseurs.
17:49De nature timide
17:50et plutôt réservée,
17:51elle a souvent été la cible
17:52de moqueries
17:53et de harcèlement
17:54du collège au lycée.
17:56Les insultes,
17:56elle pouvait encore
17:57les supporter
17:57mais se faire pousser
17:58sur la route
17:59juste au moment
17:59où le bus scolaire arrivait,
18:01ça c'est autre chose.
18:02D'ailleurs,
18:02petit point rapide
18:03étant donné qu'on est
18:04dans la période
18:05de la rentrée scolaire
18:05mais pour ceux
18:06qui sont toujours à l'école
18:07et qui nous regardent,
18:09on compte sur vous
18:09pour aider ces gens
18:10et faire en sorte
18:11que ça ne se reproduise pas.
18:12Honnêtement,
18:12ça fait vraiment de vous
18:13des super héros
18:14et des super oufs.
18:16Bref,
18:16Clara,
18:16elle n'a jamais eu
18:17cette aide si précieuse
18:19et n'en a jamais parlé
18:20à sa famille
18:20préférant garder tout ça
18:22pour elle,
18:22c'est super triste.
18:24Mais finalement,
18:25les années de lycée passent
18:26et vient enfin
18:26le moment tant attendu
18:28et redouté
18:29du bac.
18:29Et Clara,
18:30cette grande ouf,
18:31obtient son bac littéraire
18:32avec mention bien
18:33et elle en est extrêmement fière.
18:35L'enfer du lycée
18:36est enfin derrière elle
18:37et une nouvelle vie
18:38commence à Poitiers
18:39où elle s'inscrit
18:40en double licence
18:41histoire et psychologie.
18:42Et très vite,
18:43elle trouve un petit logement
18:44de 58 mètres carrés
18:45à moins de 10 minutes
18:46de l'université.
18:47C'est un nouveau départ
18:48et ça,
18:49elle en est certaine.
18:50Elle habite donc
18:51dans une vieille maison
18:51d'architectes
18:52transformée en plusieurs appartements.
18:54Pas d'ascenseur bien sûr
18:55et Clara habite au troisième étage
18:57avec son petit ami
18:58sur qui elle compte beaucoup.
18:59Et d'ailleurs,
19:00au même étage qu'eux,
19:01il y a trois autres appartements
19:02habités par deux étudiants
19:04dans la même fac qu'elle
19:05et un jeune serveur
19:06du centre-ville de Poitiers
19:07nommé Artus.
19:08Et en ces derniers jours
19:09de vacances,
19:10tout se déroule comme prévu.
19:12Juste avant la rentrée,
19:13Clara profite
19:13de quelques jours
19:14de liberté
19:14pour visiter la fac
19:16et la ville,
19:17faire ses courses,
19:18s'installer,
19:19rien de bizarre jusque là.
19:20D'ailleurs,
19:20dites-nous en commentaire
19:21si vous avez déjà vécu seul
19:22pendant vos études.
19:23Perso,
19:23pas du tout
19:24et on est grave curieux
19:25de savoir si c'est cool
19:26ou si on se sent un peu seul en vrai.
19:28Bref,
19:29le temps passe
19:29et le 9 septembre,
19:31c'est le grand jour,
19:32la rentrée universitaire.
19:34Clara est un peu nerveuse
19:35mais tout se passe
19:36plutôt bien le premier jour.
19:38Les cours sont un peu complexes
19:39au début
19:39mais elles s'adaptent vite
19:41et ça n'a clairement
19:41plus rien à voir
19:42avec le lycée.
19:43Et pendant l'un des cours,
19:44le prof responsable
19:45de la promo
19:46propose aux étudiants
19:47de désigner deux délégués
19:49ou plutôt
19:49les étudiants référents
19:51et les heureux élus
19:52seront finalement Sam et Candice,
19:54deux jeunes que Clara
19:54ne connaît pas.
19:55Et qui dit délégués,
19:56vous le savez,
19:57dit soirée d'intégration organisée.
19:59Tout le monde est grave content,
20:01c'est un jour
20:01que tout le monde
20:02dans sa promo
20:02a envie de vivre
20:03et cette fameuse soirée
20:04est prévue pour le jeudi
20:05de la semaine suivante.
20:07D'ailleurs, je vous l'avoue,
20:07perso, j'ai jamais fait
20:08de soirée d'inté
20:09donc n'hésitez pas à me dire
20:10si j'ai raté ma vie
20:11ou si au contraire
20:12j'ai rien raté,
20:13je compte sur vous.
20:13Bon, à mesure que les jours passent,
20:15Clara commence à ressentir
20:16une sensation étrange.
20:18Pourquoi à votre avis ?
20:19Bah, c'est pas du tout
20:20agréable comme sensation
20:21mais elle a le sentiment
20:22d'être suivie.
20:23Mais finalement,
20:24elle préfère mettre ça
20:25sur le compte du stress
20:26de la rentrée
20:26et n'y prête pas trop attention
20:28parce que c'est la première fois
20:29qu'elle ressent ça.
20:30Puis arrive enfin
20:31le jour de la soirée d'intégration.
20:35d'y aller pour faire plaisir
20:36à son petite amie
20:37qui est aussi étudiant
20:38en philosophie.
20:39Et la soirée
20:40se passe très bien.
20:42Elle fait notamment
20:43la connaissance de Martha,
20:44une Anglaise
20:45qui deviendra une amie proche
20:46au fil des années.
20:47Bref, la fête bat son plein
20:48jusqu'à 2h30 du mat
20:49avec tout ce que vous savez déjà
20:51alcool, délire chelou,
20:53danse et bizutage.
20:55Heureusement d'ailleurs
20:55que le lendemain,
20:56il n'en court que l'après-midi
20:57parce que clairement
20:58sinon ça l'aurait pas fait.
20:59Bref, après cette soirée
21:00plus que mouvementée,
21:01Clara et son copain
21:02rentrent à pied
21:03en passant devant des bars
21:04où des étudiants
21:05complètement torchés déambulent.
21:07Et à ce moment-là,
21:08tout ce que Clara veut,
21:10c'est rentrer,
21:11se mettre sous la couette
21:12et dormir
21:12et on la comprend.
21:14Mais en arrivant
21:14au pied de leur immeuble,
21:16ils trouvent la porte
21:16du rez-de-chaussée
21:17grande ouverte.
21:18Bon, c'est pas non plus
21:19un truc de ouf
21:20donc sans trop paniquer,
21:21ils se disent qu'un locataire
21:22ou le propriétaire
21:23a dû mal fermer
21:24et n'y accordent pas
21:25plus d'importance que ça.
21:26Quelques secondes plus tard,
21:27ils commencent à monter
21:28les escaliers
21:29vraiment épuisés.
21:30Mais à chaque palier,
21:32ils entendent des sortes
21:32de chuchotements.
21:34faibles, presque imperceptibles
21:36puis de plus en plus fort.
21:38Et au fur et à mesure,
21:39ils se rendent compte
21:40que ce ne sont pas vraiment
21:41des chuchotements
21:42mais plutôt des phrases répétées
21:43encore et encore.
21:45Et alors qu'elle est vraiment flippée,
21:47le copain de Clara
21:48essaie de la rassurer
21:49disant que ça doit être
21:50un voisin qui regarde un film
21:51avec le volume un peu trop fort.
21:53Bref, enfin arrivé au troisième étage,
21:55l'origine des bruits
21:56devient plus claire.
21:57Parce que devinez quoi ?
21:59Devant la porte
22:00de l'appartement d'Arthus,
22:01on vous le rappelle
22:02un de leurs voisins directs,
22:03une femme étrange
22:04vêtue très sobrement
22:06se tient là.
22:07Dans une main,
22:08elle tient un panier vide
22:09et dans l'autre,
22:10une sorte de cloche
22:11ou de sifflet.
22:12La femme est complètement
22:13voûtée et sale
22:15comme si elle venait
22:15de se rouler dans la boue.
22:17Et par-dessus tout,
22:18elle chantonne
22:18des chants déformés,
22:20des sortes de mélanges
22:21de comptines pour enfants
22:22comme petit papa Noël
22:23ou pomme d'habi
22:24force à tous ceux
22:25qui ont dû faire écouter ça
22:26à leur neveu
22:26ou leur nièce.
22:27Clara et son copain
22:28essaient de passer discrètement
22:29derrière elle
22:30pour rejoindre leur appartement
22:31au fond du couloir.
22:32Mais au moment où Clara
22:34insère la clé dans la serrure,
22:36la femme s'arrête de chanter
22:37et tourne lentement
22:38la tête vers eux,
22:39les fixant pendant
22:40de longues secondes
22:41qui paraissent être
22:42une éternité.
22:43Terrifié par son apparence
22:44et ne le sentant pas du tout,
22:46ils se précipitent
22:47à l'intérieur,
22:48ferment la porte
22:49et verrouillent
22:50tout ce qu'ils peuvent.
22:51Mais les chants reprennent
22:52plus fort,
22:53comme si la femme
22:54était maintenant
22:54juste derrière leur porte.
22:56Clara est vraiment terrorisée,
22:58elle ne comprend pas
22:59ce qui se passe
22:59et qui est cette dame ?
23:01Dame qui d'ailleurs
23:02va rester plantée là
23:03sans que le couple
23:03ne sache quoi faire.
23:05Et finalement,
23:06ils passent la nuit éveillés,
23:08écoutant les chants
23:08jusqu'à ce que tout se calme
23:10et que la voix disparaisse
23:11enfin très tard
23:13dans la nuit.
23:14On est d'accord,
23:14c'est vraiment giga glauque
23:16comme situation.
23:17Et le lendemain matin,
23:18en sortant pour aller en cours,
23:19ils ne trouvent plus personne.
23:21Mais au pied de leur porte,
23:22se trouve une rose fanée.
23:23Bon,
23:24Clara ne prend pas du tout ça
23:25à la légère
23:25et se dit que c'est le détail
23:27de trop.
23:28Avec son copain,
23:28elle se rend donc
23:29au poste de police
23:30pour raconter ce qu'il s'est passé.
23:32Et la policière
23:32qui va les réceptionner
23:33les rassure en disant
23:34que c'était probablement
23:35une personne perdue
23:36et qu'il ferait des rondes
23:37dans le quartier.
23:38Ils avertissent également
23:39leurs voisins,
23:40mais personne ne comprend vraiment
23:41ce qui a pu se passer
23:42et surtout pas Arthus
23:43qui était absent à ce moment-là.
23:45Et finalement,
23:46les semaines passent
23:46sans incident,
23:47pas de nouvelles de la police,
23:49tout semble redevenu
23:50calme et normal.
23:51Et puis vient
23:52le 31 octobre,
23:54le soir d'Halloween.
23:55Bon, Clara pose les bases
23:56et nous le dit,
23:57elle n'est pas comme nous
23:58et n'est pas fan
23:59des films d'horreur
24:00même si elle adore se déguiser.
24:01Et ce soir-là,
24:02son copain est parti
24:03chez ses parents
24:03pour récupérer des affaires.
24:05Vous l'aurez compris,
24:06elle passe donc
24:06la soirée seule
24:07dans un immeuble
24:08complètement vide
24:09parce que tout le monde
24:10est sorti.
24:11Mais heureusement,
24:13rien ne se passe
24:13et l'histoire s'arrête là.
24:16Eh bien non,
24:16malheureusement,
24:17ce n'est pas vrai,
24:18bien au contraire.
24:19Parce que c'est durant
24:20cette fameuse soirée
24:21que le cauchemar recommence.
24:23Après une brève balade
24:24avec son chiot
24:24et quelques courses,
24:26Clara rentre chez elle.
24:27Et en montant les escaliers,
24:29elle entend à nouveau
24:29les chants flippants.
24:31Cette fois,
24:31la femme chante
24:32et siffle
24:33à la fin de chaque phrase.
24:34C'est vraiment chelou.
24:35Clara sent vraiment
24:36son cœur battre plus vite.
24:38La peur monte en elle
24:39et elle a envie de vomir.
24:40Mais elle se dépêche
24:41de monter,
24:42quatre marches à la fois.
24:43Et en passant près de la femme,
24:44elle lui lance
24:45un bonjour rapide
24:46essayant de paraître polie
24:47malgré la terreur
24:48qui est littéralement
24:49en train de la bouffer.
24:50Et une fois rentrée
24:51dans son appart,
24:52elle ne se sent toujours pas
24:53en sécurité
24:53et barricade tout
24:55comme la dernière fois
24:56en sentant quelque part
24:57toujours le regard
24:58de la femme
24:58à travers les murs.
25:00Mais le silence
25:00est très vite brisé
25:01par le chantonnement
25:03qui se rapproche
25:03dangereusement de sa porte.
25:05La femme,
25:06dans un sale état,
25:06est là,
25:07sur son palier,
25:08grattant le bois
25:09avec ses ongles
25:10et frappant des pieds.
25:11Elle répète en boucle
25:12qu'il faut la laisser entrer,
25:13que le chasseur
25:14va la tuer
25:15sans qu'on comprenne
25:15ce qu'elle veut dire
25:16et Clara est complètement pétrifiée,
25:19incapable de bouger
25:20et de réfléchir.
25:21En pleine crise de panique,
25:22elle sent que quelque chose
25:23de grave est sur le point d'arriver
25:25et parvient donc
25:26à appeler la police
25:27expliquant que la femme
25:28est revenue
25:28et qu'elle est juste
25:29devant chez elle.
25:30Pile à ce moment-là,
25:31les cris deviennent plus forts
25:32jusqu'à ce que la femme
25:34hurle l'alphabet
25:35frappant de toutes ses forces
25:36contre la porte
25:37qui menacent clairement
25:38de s'aider
25:38et que Clara va devoir
25:39subir ça pendant 10 minutes.
25:41Un très long moment
25:42où elle essaie
25:43de se cacher au milieu,
25:44se demandant
25:45si elle va réussir
25:45à s'introduire chez elle
25:47mais heureusement,
25:48elle n'y arrivera pas.
25:49Parce que 10 minutes plus tard,
25:51la police arrive
25:52et la femme
25:52a complètement disparu.
25:54Clara ouvre sa porte d'entrée
25:56et découvre l'horreur.
25:58Elle est complètement
25:59couverte de sang
26:00comme si la femme
26:01avait frappé sa tête
26:02contre le bois.
26:03Même la policière,
26:04la même d'ailleurs
26:04qui les avait reçus
26:05la première fois
26:06est choquée par la scène
26:07et dit qu'elle n'a jamais vu ça.
26:09Des prélèvements
26:09vont être faits
26:10mais la femme
26:11ne sera jamais retrouvée
26:12et révélation,
26:13c'est avec une boule
26:14dans la gorge
26:15que Clara et son copain
26:16vont apprendre
26:17que le sang sur la porte
26:18correspond à celui
26:19d'un homme recherché
26:20pour un meurtre
26:20lors d'un cambriolage.
26:22Bon,
26:22on a vraiment du mal
26:23à comprendre
26:23mais croyez-nous
26:24eux encore plus.
26:26Bref,
26:26jusqu'à aujourd'hui,
26:27on n'a plus jamais eu
26:28de nouvelles de cette dame
26:29ni de l'individu recherché.
26:31Clara a depuis déménagé
26:32avec son petit ami
26:33et son chien.
26:34Elle attend d'ailleurs
26:34bientôt leur premier enfant
26:36et donc tout va mieux
26:37dans leur vie
26:37même si cette histoire
26:38l'a fortement marqué.
26:39Parce qu'à chaque fois
26:40qu'elle entend des chants,
26:41des sifflements
26:42ou des clochettes,
26:43elle ne peut pas
26:43s'empêcher de repenser
26:44à cette nuit-là.
26:46Et quand ça arrive,
26:47elle sent encore
26:47cette peur glaciale
26:48à saisir
26:49comme si cette mystérieuse femme
26:50pouvait revenir
26:51à tout moment.
26:52Bon,
26:55la commu,
26:56on vous l'avait dit,
26:57ces trois histoires
26:57sont vraiment spéciales.
26:58On espère que vous avez
26:59aimé les entendre.
27:01Perso,
27:01on a kiffé les raconter
27:02et en les lisant,
27:03on s'est vraiment dit
27:04qu'il se passe des trucs
27:04de ouf parfois.
27:05D'autant plus que
27:06ces histoires sont arrivées
27:07en France,
27:07donc en vrai,
27:08ça peut rendre un peu parano.
27:10Mais comme on vous le dit
27:10très souvent,
27:11le caractère exceptionnel
27:12de ces histoires,
27:13c'est justement
27:14que ça arrive très rarement.
27:15Donc pas de panique
27:16les grands oufs,
27:17soyez prudents
27:17mais pas parano.
27:18En tout cas,
27:19n'hésitez pas à nous dire
27:19en commentaire
27:20ce que vous en avez pensé.
27:21Vous le savez,
27:21on répond absolument
27:22à tout le monde
27:23et on adore vous lire.
27:24Et surtout pour la deuxième histoire
27:25qui est vraiment différente
27:27et très spéciale,
27:28on attend d'avoir vos avis
27:29sur la décision de Lucas.
27:30En attendant,
27:30on espère que vous appréciez
27:32la reprise.
27:32Cette saison va vraiment
27:33être très importante pour nous
27:35donc n'hésitez pas
27:35à vous abonner
27:36et à liker
27:37si notre contenu vous plaît
27:38et d'appuyer sur la cloche
27:39pour ne rien louper.
27:40On vous affiche également
27:41tous nos réseaux
27:42que vous pouvez retrouver
27:43en description
27:44pour plus de Kratos et Joe
27:45et d'histoires incroyables.
27:46Et justement,
27:47c'était Kratos
27:47derrière la caméra
27:48et Joe
27:49et on vous dit à la prochaine
27:50pour une nouvelle vidéo.
27:51Ciao !
27:52Ciao !
27:53C'est la fin de tournage.
27:54Wouhou !
27:55Ok,
27:58thread pour Kratos.
27:59Là,
27:59je vais faire deux histoires
28:00des pires threads
28:01en France
28:02qui normalement
28:03on va sortir
28:04soit
28:05vendredi
28:08soit vendredi
28:10je ne sais plus quelle date.
28:11Il passe des heures
28:12sur des forums anonymes
28:13à lire des trucs
28:14sur les disparitions,
28:15les changements d'identité.
28:16En fait,
28:16ça devient
28:17d'identité.
28:18marasme
28:18veut dire quoi ça ?
28:19Dans tout ce marasme.
28:22Ce boogie-booga.
28:22dé слова.
28:24...
28:24...