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Habitués à trouver de nombreuses morilles qui apparaissent en principe au printemps, les promeneurs et cueilleurs de champignons ne trouvent pas grand chose cette année près de Besançon. 

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Transcription
00:00Là, de chaque côté.
00:02Des deux côtés de ce chemin forestier,
00:04Christian trouvait il y a encore trois ans des maurilles.
00:07J'en trouvais tous les ans.
00:09J'en trouvais une cinquantaine quand même.
00:12Aujourd'hui, le constat a bien changé.
00:14Aucun signe de ce champignon
00:16qui commence pourtant à pousser au printemps.
00:19Première explication selon lui,
00:21les arbres, de moins en moins nombreux.
00:22Regarde, il n'y a pas un frêne,
00:24il n'y a pas un sapin, il n'y a pas un dépicé.
00:26Le frêne, à l'heure actuelle,
00:28il a atteint une maladie qui s'appelle la chalarose
00:30qui les détruis, qui les fait mourir.
00:33C'est pas dur, on en voit partout par terre.
00:35D'autres arbres, comme l'épicéa,
00:37sont eux victimes du réchauffement climatique.
00:40On a beaucoup moins d'eau.
00:41Les sources, on voit, elles sont taries.
00:43Dans le temps, il y avait des petites sources partout.
00:45Maintenant, il n'y a plus d'eau qui coule.
00:47Donc, c'est beaucoup plus sec.
00:49Ce jour-là, les deux Christians ont trouvé
00:51deux petits champignons.
00:53Champignons à lamelles.
00:55À lamelles qui ont une belle couleur.
00:56Mais pas une morie à l'horizon.
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