Karima Brikh à propos du choix du prochain pape : «Peut-être que maintenant certaines personnes voudront de l'apaisement».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00C'est intéressant. Vous savez, c'est toujours, on en revient au rôle du pape et du futur pape, qui est le chef de l'Église, qui est un chef spirituel et c'est aussi un chef politique. Il y a cet aspect-là. Donc, sur la question du chef politique, est-ce que ce sera un pape qui va être davantage, par exemple, vers une sorte de neutralité qui nous appelle à aller vers la paix, le cheminement vers la paix, ou c'est un pape politique qui a plutôt un parti pris?
00:27Et c'est parfois ce qui a été reproché au pape François de dire, est-ce qu'il prend un petit peu davantage, fait des causes pour tel camp ou tel camp, alors que son rôle pour certains, c'était plutôt d'indiquer des chemins de paix.
00:41Alors, il y a cet aspect-là. On est dans cette période qui est extrêmement trouble sur le plan international, que ce soit, on voit ce qui se passe avec la guerre en Ukraine, on voit ce qui se passe du côté Gaza, Hamas, Israël.
00:57Donc, il y a tous ces enjeux et bien sûr, il y a mille autres conflits, si on peut dire, à l'extérieur du monde. Donc, ça, c'est un aspect sur le côté politique et sur l'aspect comme tel spirituel, chef de l'Église.
01:10Vous avez mentionné le pape François qui posait des questions. Certains diront qu'il a été peut-être ambigu sur la question de l'homosexualité, par exemple, sur l'ordination des prêtres, des gens qui seraient mariés.
01:23Donc, il y a tout cet aspect-là. Je pense qu'il a fait poser beaucoup de questions. Ça a peut-être chamboulé l'Église, ça a chamboulé à l'extérieur de l'Église, mais dans les faits, il n'y a pas véritablement eu de révolution là-dessus.
01:35Donc, peut-être que maintenant, certains voudront davantage un apaisement, qu'on pose ces questions, on bouscule tout, mais finalement, qu'est-ce que ça a véritablement changé?