NICE - 1981 - SAISON 1981/1982 -

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Reportage -
Septembre 1981 -
Comm FRA

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Sport

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00:00Si Monaco a déçu en Coupe d'Europe, son voisin, Nice, lui déçoit en championnat.

00:07Aussi, pour sortir du creux de la vague, les dirigeants niçois ont remercié leur entraîneur,

00:13le Yougoslave Markovic, pour le remplacer par Marcel Domingo.

00:17Pas tellement, mais enfin, je ne sais pas pourquoi, mais tous les clubs,

00:21parce qu'en difficulté, ont toujours fait appel à moi pour essayer de sortir de l'ornière où ils sont.

00:26Nice, c'était mon ancien club, c'était une situation assez critique.

00:31Vous aimez les paris ?

00:34Dans le football, nous avons beaucoup de difficultés parce que c'est notre métier.

00:38Mais j'aime bien parier, surtout gagner surtout.

00:56C'est mardi, à l'occasion de la venue de Metz, que Marcel Domingo a pris véritablement en main la direction technique de l'OGC Nice

01:07et donné sa première conférence d'avant match.

01:10Marcel Domingo a donc retrouvé un stade duré tout neuf et un banc de touche qu'on lui a gentiment indiqué.

01:18C'est normal après 30 ans d'absence.

01:21En effet, en 1952, Marcel Domingo remportait avec Nice le championnat et la Coupe de France comme gardien.

01:31Après une carrière d'entraîneur bien remplie en Espagne où il a dirigé des clubs aussi prestigieux que l'Atletico de Madrid et Valence,

01:40Marcel Domingo est revenu à Nice car il a été préféré à Lucien Muller, autre français de l'étranger, jugé trop cher par les dirigeants.

01:49La mission de Domingo, sauver bien sûr l'OGC Nice.

01:55Je pense que les joueurs n'ont pas eu le temps de s'adapter surtout au club, à la ville, parce que vivre à Nice, ça ne veut pas vivre par exemple dans le Cueil du Nord.

02:03Tout change le climat, le soleil, l'ambiance surtout, le climat latin qu'on respire ici, il faut s'adapter à ça.

02:09Et je pense que les joueurs qui ont été recrutés par Nice pourront s'adapter très rapidement.

02:15Vous avez signé simplement jusqu'à la fin de la saison, pour quelles raisons ?

02:19Seulement la fin de saison parce que je n'ai pas voulu non plus trop compromettre les dirigeants d'histoire.

02:24Je pense, je sais qu'ils ont quand même un contrat payé à Markovic.

02:27Je sais qu'ils sont un petit peu inquiets aussi au sujet de l'équipe et je n'ai pas voulu non plus les forcer la main comme on dit.

02:32Je préférais qu'ils réfléchissent, qu'ils pensent bien ce qu'ils doivent faire.

02:36Mais surtout le résultat actuel c'est sauver le club, sauver la situation au point de vue du classement.

02:43Ensuite après nous aurons le temps de discuter, nous aurons le temps de voir et surtout d'organiser l'équipe en mieux.

02:50Parce que Nice doit disputer chaque année une Coupe d'Europe.

02:54Ça c'est indispensable pour Nice parce que Nice, par son histoire du football, doit le faire.

03:00Et donc malheureusement pour l'instant c'est avant tout les résultats et le spectacle ça sera pour après.

03:06Je veux dire hélas, je dis bien hélas parce que vraiment maintenant nous devons chercher d'abord le résultat, d'abord le résultat puis le spectacle après.

03:12Mais évidemment quand une équipe a un classement vraiment confortable, commode, alors l'équipe joue mieux, il n'y a plus de confiance et on joue mieux au football.

03:21Maintenant l'équipe doit jouer une finale chaque dimanche, une finale à tout prix chaque dimanche mais surtout gagner des points.

03:27Voilà c'est ça le principal et le spectacle doit venir après sûrement.

03:31Quelles sont les différences qui peuvent exister entre le football espagnol et le football français ?

03:36Oui, il y a une très grande différence. En Espagne on vit le football tous les jours à chaque heure.

03:41Il y a une passion pour le football qui est hors commun.

03:46Une passion que l'on vit le football à chaque heure, à chaque moment, à tous les jours.

03:51Et puis il y a surtout les clubs qui sont très bien organisés mais surtout ce sont des clubs qui ont des pouvoirs financiers énormes.

03:56Énormes, qui font beaucoup plus de sacrifices que les clubs français, qui ont des moyens plus modestes.

04:03Et surtout en Espagne il y a des sociaux dans tous les clubs de 30, 40, 100 000 sociaux.

04:09Qui obligent vraiment les joueurs à jouer à fond chaque dimanche.

04:13Il y a une ambiance en Espagne qui n'existe pas en France.

04:17Mais je crois qu'en France, le joueur même, j'ai découvert récemment que le pouvoir français n'est pas aussi mauvais que l'on dit.