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Jean-Pierre Papin une légende du Football français à l'OM

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Sport
Transcription
00:00L'arbitre regarde sa montre
00:30Je suis arrivé à l'OM en 1986
00:58Et mon premier match, c'était contre l'AS mondial
01:00C'est magnifique, c'est magnifique
01:18Oh tu vois pas que c'est pas vrai, j'ai pépé
01:34Bonjour, c'est super pour nos jeunes
01:38C'est Jean-Pierre
01:42C'est marqué début
01:43C'était le patron
01:47C'était le patron
01:49Je vais faire quelques visites à Monaco
02:10Pendant mon année où j'étais à Bruges
02:11On se met d'accord sur pratiquement tout
02:14Et derrière, je rencontre Bernard Tapie, Michel Hidalgo
02:19Et je me met d'accord avec l'OM
02:21Moi j'étais jeune à l'époque
02:30Donc je dirais le choix a été très simple à faire
02:33Disons qu'on sentait qu'il y avait un vrai projet
02:37Qui se mettait en place
02:38Bernard Tapie était arrivé
02:40L'équipe qu'il était en train de construire
02:43Paraissait très impressionnante
02:45C'est alors que sur une combinaison d'Omergue-Gires-Papin
02:48Le libéraux marseillais signait le troisième but olympien
02:51Les garçons comme Siskovic, Domergue, Alain Gires
02:55Qui sont là pour te donner un peu le tempo
02:58Pour t'expliquer un peu les choses
02:59Donc c'est vrai que ça allait de bien
03:01Mon premier match c'était contre l'AS Monaco
03:06J'avais 22 ans
03:26Et oui, c'est vieux
03:31Le premier JPP c'était j'en peux plus
03:33L'Aco c'était tout simplement
03:34Beaucoup d'occasions et beaucoup d'occasions manquées
03:37Malgré cela j'avais marqué 13 buts
03:40On avait fini seconde du championnat
03:41Mais bon la première année
03:42Je dirais que c'était une année pour voir
03:45Et après il a fallu régler
03:47Deux, trois petits trucs qui allaient pas
03:51Notamment marquer plus de buts
03:52Sur toutes les occasions créées
03:56Et ça il n'y a pas eu 36 solutions
03:57Il a fallu travailler à l'entraînement
03:59A l'époque c'était à Lumini
04:02Et c'est vrai que la lumière marchait pas tout le temps
04:05Donc on finissait les derniers volets
04:09A la lumière des projecteurs
04:11Des phares pardon
04:12Pour l'anecdote c'est plutôt drôle
04:16Donc après c'était l'arrivée de Klaus Saloff
04:20Qui a été déterminante pour moi
04:21Il est plus âgé que moi
04:23Beaucoup plus d'expérience
04:25T'as l'impression que tout change
04:28Et que t'es pas sur la bonne route
04:29Ta route à toi est complètement différente
04:32Par rapport à la sienne
04:33Donc après pas faire la même chose
04:35Parce que c'est pas possible
04:35Mais au moins se calquer un petit peu
04:37Sur ce que lui il a mis en place
04:38Je suis resté chien fou
04:43Quoi qu'il arrive
04:43Mais ma mine ne laisse
04:45Tout simplement
04:47Et puis voilà
04:49J'ai appris à contrôler
04:51Certaines choses
04:53Qui étaient importantes
04:55J'ai gardé mon état d'esprit
04:56Mais je suis devenu peut-être un peu plus collectif
05:00Et puis je suis devenu déterminant pour l'équipe
05:03Donc ça me met en confiance
05:04Et à partir de là
05:06Tu deviens un des joueurs les plus importants
05:09Et ça change tout
05:10Je suis devenu le capitaine de l'OM à Amsterdam
05:16C'est Alain Giresse qui me remet ce brassard
05:20En disant que l'année prochaine il ne sera plus là
05:22Et que pour lui la bonne pioche c'était moi
05:26Donc il m'en met ce brassard
05:27Et je suis devenu le capitaine de l'OM à Amsterdam
05:30Et je ne l'ai plus quitté après
05:32Ce brassard il a été important pour moi
05:36Parce que je n'étais pas très cadré au départ
05:39Je n'étais pas très cadré au niveau vie familiale
05:42A l'époque
05:43J'étais un peu tout fou
05:44Pareil que sur le terrain
05:46Après c'est le divorce qui a fait
05:49Que on regarde les choses d'une manière différente
05:52Je pense que c'est la chose qui m'a permis
05:54De calmer mes pulsions nerveuses
05:57Ça a donné des responsabilités
06:00Et ça a changé beaucoup de choses
06:01L'ouverture est magnifique
06:14Mais le plus dur le fait Jean-Pierre Papin
06:15Qui tente sa chance
06:16Et il la prend bien du bout du pied
06:18Le ballon prend une trajectoire un peu floue
06:21Un but exceptionnel Michel
06:23La Papinade c'était
06:27Contre New York
06:30Pour moi c'est que du travail
06:32Parce que j'en ai tellement fait à l'entraînement
06:35Que ce jour là je n'ai même pas posé la question
06:37Si je la contrôle ou pas
06:39Je fais comme à l'entraînement
06:40Je l'ai pris comme elle venait
06:42Et elle est partie dans les filets
06:44C'est devenu un geste technique
06:52On l'envoie de moins en moins
06:53Une fois de temps en temps
06:54Une fois dans l'année
06:55Nous on la faisait pratiquement tous les dimanches
06:58Donc c'est une lutte quoi
07:00Le championnat c'est un grand moment parce que c'est un an de match quoi
07:14Là il n'y a pas photo quoi
07:16Même si ça s'est joué sur les trois derniers matchs
07:18Surtout que les autres ont craqué
07:20Nous on a continué sur notre lancée
07:22Cette année là on avait été très constants
07:25On avait peur de rien
07:26On avait peur de personne
07:27Et voilà je pense qu'on n'a pas perdu un match là je crois
07:31C'est extraordinaire
07:33On a eu le score c'est 0-0 au PSG
07:35On est champions c'est la fantasie
07:41Les champions comptent Oxerre
07:42On rejoue encore Oxerre en demi-finale retour ici
07:44Et on s'attrape Monaco en finale
07:46Depuis 89 j'ai pas revu une finale qui était plus belle
07:50Dans l'émotion, dans l'ambiance qui arrivait sur le terrain
07:55Qui l'invite dans les tribunes
07:57J'ai pas revu plus beau
07:59Même si le stade de France est plus grand
08:01La plus belle finale c'était la notre
08:04Sur ce match là on a été exceptionnel
08:15On a fait le match parfait
08:29C'était le premier rêve
08:31C'était d'aller la chambre
08:32C'était le premier rêve
08:33C'était d'aller la chambre
08:34Et d'être le premier à la recevoir
08:36Et puis il y a cette bise au président
08:38Qui était un pari à la con qu'on avait fait au Maracana à côté
08:42Avec les copains
08:44Mais en fait je me suis dégonflé sur le Paris
08:46Puisque le pari c'était d'embrasser le président sur le front
08:48Et quand t'arrives devant un tel personnage
08:50Déjà ça c'était le premier rêve, c'était d'aller la chercher, être le premier à la recevoir et puis à cette bise au président qui était un pari à la con qu'on avait fait au Maracana à côté avec les copains.
09:09Mais en fait je me suis dégonflé sur le pari puisque le pari c'était d'embrasser le président sur le front et quand t'arrives devant un tel personnage, d'abord t'es plein de respect, t'oses pas, puis moi je lui ai demandé de lui faire la bise, je lui ai dit M. Président je peux vous faire la bise.
09:27Et pour l'anecdote, la deuxième année on fait la finale, on perd contre Monaco 1-0 et quand je vais pour lui serrer la main, il me dit ben non c'est parce que t'as perdu tu vas pas me refaire la bise, donc j'ai refait la bise une deuxième fois, mais sans part pour l'anecdote personne ne sait.
09:57C'est pas습니까?
10:23Elvis
10:23Alors lui
10:24marqué les buts à par là il avait marqué déjà
10:30et que des copains que des copains
10:54il s'est arrivé à marseille avec 5-6 kg de trop
10:59sans parler un mot de français
11:02on a sympathisé très vite avec gliss
11:04et
11:06comme il était à l'hôtel et qu'on sentait qu'il n'était pas heureux à l'hôtel
11:09je l'ai pris deux mois à la maison
11:11donc on a fait deux mois la route
11:15Marseille-Aix, Aix-Marseille
11:17jusqu'à temps qu'il trouve sa maison à Aix
11:20donc même si après il parlait pas trop français
11:23donc il comprenait quelques mots français, quelques mots marseillais
11:26et ça suffisait amplement
11:27à son intégration dans l'équipe
11:31mais ça a été des moments géniaux
11:34on a créé vraiment
11:37une sympathie entre nous qui a été
11:39qui a été énorme
11:53on a vu toujours qu'ils ressemblent s'assemblent
12:01donc avec Chris
12:03il n'y a pas eu vraiment
12:05il n'y a pas eu de préliminaire
12:07je veux dire
12:08ça a été
12:09beaucoup de respect très vite entre nous
12:12beaucoup d'amitié
12:13ça suffit
12:15pour être bon ça suffit
12:17et on retrouve Jean Tigana
12:20Tigana Waddle
12:22Waddle qui glisse bien pour Papa cette fois
12:24Papa oui
12:252 buts pour Marseille
12:27juste avant la mi-temps
12:29JPP marque encore
12:31en Coupe d'Europe
12:33pour moi l'équipe la plus forte qu'on ait eu c'était en 90
12:37l'année où on est battu à Lisbonne
12:40je pense qu'on avait certainement
12:42la plus belle équipe
12:44en talent pur qu'on ait
12:46C'est le dernier match de l'Olympique de Marseille
12:48en Coupe d'Europe cette saison
12:49ici au Stade Vélodrome
12:52point il arrive
12:54Lisbonne, ça se joue pas à Lisbonne
12:56le match se joue ici
12:58on perd la demi-finale ici
13:00tellement d'occasion
13:10on tire les poteaux, on tire les barres
13:12on doit gagner 6-2 ce match de demi-finale
13:16Chris il tape la barre
13:18moi je tape le poteau la barre
13:24Enzo il a 2-3 occasions où il est face au gardien
13:28Carlos tape le poteau
13:30si ça sourit ce jour-là
13:31tu gagnes 6 à 2
13:32une demi-finale de Coupe des Champions à l'époque
13:35donc ça aurait été quand même mérité
13:38Poteau, puis main, oh la la
13:41Et attention, revient en direct
13:42Jean-Paul tout de suite
13:43Oui et non !
13:45Arraché sur la ligne
13:48Arraché sur la ligne
13:50C'est invraisemblable ce qui arrive à Marseille
13:53Et puis finalement, il a été battu sur un but de la main
13:56que l'arbitre soi-disant n'a pas vu
13:59Voilà, l'injustice a fait que derrière
14:03on s'est senti encore plus fort
14:05parce que ce jour-là on était plus fort sur le terrain
14:07et l'injustice a fait que
14:09il y a eu une grosse frustration, une grosse déception
14:13et que l'année d'après on s'est dit
14:14maintenant on va tout casser
14:15Moi cette année-là, j'ai marqué 30 buts je crois
14:20voilà, je crois que ça faisait très longtemps qu'il y avait un joueur français
14:23qui n'avait pas eu marqué 30 buts dans la saison
14:24et ça c'était qu'un championnat
14:26il y a eu derrière il y a eu la coupe de France
14:27il y a eu la coupe d'Europe
14:29l'équipe de France a été une saison avec 45 buts
14:31donc ça veut dire que cette année-là
14:32j'ai été vraiment au sommet de ce qu'on peut faire
14:33j'ai été vraiment au sommet de ce qu'on peut faire
15:03il y a des jardins moi
15:13il faisait des patates là
15:19pour l'OM 185 je crois
15:22ça fait quelques kilos hein
15:24c'est à Luxembourg je pense
15:35à l'OM c'est à Luxembourg
15:37la volée magique à Luxembourg
15:54le ballon d'or c'est pas que 91
16:00le ballon d'or c'est le jour où je me mets à travailler avec le gardien
16:05les deux centreurs, le coach
16:08tous les jours quoi
16:09le ballon d'or il est né là quoi
16:11et si je l'ai dédié à Alain Casanova
16:13ce ballon d'or c'est parce que
16:15pendant des années tous les deux
16:16on a passé des heures et des heures et des heures
16:18à s'en mettre plein la tête quoi je veux dire
16:20enfin surtout lui
16:21parce que moi c'était plus facile
16:23et j'estime que s'il n'avait pas été là
16:27tous les buts que j'ai marqué après
16:29ils n'auraient pas eu la même saveur
16:40avec de près ces deux heures c'est Coppa et Platini
16:42voilà j'étais troisième joueur français
16:44par contre le seul à l'avoir eu dans un club français
16:47c'était à l'OM
16:49je crois que j'aurais resté le seul
16:51ça arrivera plus maintenant
16:53dans un club français je pense
16:55Soudain Abedi Pelé s'engage dans la défense milanaise
17:07il sert Chris Waddle qui ouvre superbement pour la reprise de Jean-Pierre Papin
17:12un ange passe au dessus de San Siro qui applaudit des deux mains
17:16ce trait de génie des attaquants marseillais
17:18c'est un match à Milan
17:20je pense que c'est un des plus beaux qu'on ait joué
17:22un des plus beaux qu'on ait fait
17:24où on a été vraiment tous en même temps
17:26au même niveau
17:28mais face à une telle équipe
17:30il faut récidiver le même match que tu as fait
17:32voire être meilleur que le match allé
17:34alors être meilleur c'était compliqué
17:36mais par contre on a été dans l'envie
17:38dans l'état d'esprit on a été
17:40on a été monstrueux ce match
17:42monstrueux ce match
17:44le premier regard il compte à la fin des années
17:48le premier qui va reculer
17:52il aura perdu les gars
17:54le premier qui va reculer
17:56et qui va céder le monde
17:58il va surprendre le regard
18:00on va surprendre
18:02sur le tour
18:04le premier qui va reculer
18:06le premier qui va reculer
18:08et qui va céder le monde
18:10le meilleur de la fin des années
18:12On s'est dit qu'on a battu Milan, on va être champion d'Europe.
18:20Et le football, c'est pas ça.
18:21Le football, c'est...
18:23Si t'as battu Milan, tu peux avoir plus fort que Milan.
18:25Et ça, on ne l'a pas intégré de suite.
18:27C'est Barry qui nous a fait un peu déjouer.
18:32Je pense que l'enjeu a tué le jeu.
18:35Donc, on a joué, normalement.
18:38Ils n'ont pratiquement pas eu une occasion.
18:40On les a bouffés de A à Z.
18:42Par contre, toutes les occasions qu'on a eues, on ne les a pas mises.
18:44On n'a pas eu tant que ça non plus, mais on en a plus qu'eux.
18:57Après, au tir au but, c'est un peu la loterie.
19:03Et d'ailleurs, ça ne joue rien.
19:04C'est un pénalité arrêté et eux, c'est un demi-cinq.
19:07On n'a pas idée aujourd'hui de ce que Bernard Tapie a apporté au football français.
19:22On n'a pas idée aujourd'hui de ce que Bernard Tapie a apporté au football français.
19:34Il nous a donné cette envie de gagner que les Français n'avaient pas.
19:37Il a fait une équipe tellement forte qu'on est devenu des très, très bons.
19:43Et ça, tu ne pourras jamais lui enlever.
19:46En fait, il s'est calqué un petit peu sur les grandes équipes européennes
19:50qui, autour d'un buteur, construisaient leur équipe.
19:53À l'époque, tu avais Real Madrid, tu avais Butragueño.
19:56Au Milan, tu avais Van Basten.
19:58Il fallait trouver d'abord un buteur et il m'a attrapé moi.
20:04Et ça a fonctionné très bien, très, très bien.
20:07Moi, j'avais des relations avec lui un peu père-fils.
20:10Donc, il m'appelait très souvent.
20:15Il faisait tout pour que je sois toujours très bien.
20:19Et il m'a toujours protégé.
20:21Donc, c'est vrai qu'on avait des relations très particulières.
20:23Mais, après coup, je savais pourquoi.
20:27C'est que j'étais la pointe du diamant.
20:30Et autour, il fallait que moi, je reste performant.
20:35Et qu'autour de moi, tout se passe bien.
20:39Il fallait que je marque des buts.
20:41De ce côté-là, il a toujours tout fait pour que ça se passe le mieux possible.
20:53C'était après le match de Bari.
20:59Tapie nous avait mis la voine dans l'avion.
21:02Il y a eu ce match de Rodez où on s'est branchés tous les deux.
21:07On s'est branchés tous les deux.
21:08Et c'est la première fois que je lui ai répondu.
21:11Mais je lui ai répondu pas bien.
21:12Je lui ai dit, tu n'as pas de respect pour nous, tout ce qu'on a fait.
21:15Pour un match qu'on a perdu, tu remets tout en question.
21:19Puis, juste avant de partir sur le terrain, il me dit, pourquoi tu me fais ça ?
21:23Et là, je lui ai dit, tu sais quoi, il n'y a pas rien à dire.
21:27Laisse-moi, je vais marquer des buts et je m'en vais après.
21:30Ce jour-là, j'ai 20 minutes de jeu, j'ai marqué 3 buts.
21:3320 minutes de jeu, j'ai marqué 3 buts.
21:36Le match terminé, j'ai fait au revoir à tout le monde.
21:38J'ai dû mettre 1 minute 30 ce jour-là pour m'habiller, prendre la douche et partir.
21:42Et je crois que si je sors, je ne reviens plus.
21:44Au moment où j'allais sortir, il y a un garde du corps qui m'a dit,
21:47le patron veut te voir en conférence de presse.
21:49Et je suis allé en conférence de presse et il m'a tourné, retourné, détourné.
21:52Et je suis resté un an de plus.
21:55Ça ne jouait pas grand-chose.
21:57Un mètre.
21:58Un mètre.
21:59En fait, je ne voulais pas faire la saison de trop parce qu'en écoutant un petit peu les anciens,
22:16on disait toujours attention à l'OM, il ne faut pas faire la saison de trop.
22:18Si une fois, tu te manques, après ce que tu l'auras apporté, ça va mal se passer.
22:22Et peut-être que ça m'a fait douter un peu, moi qui ne doutais jamais.
22:25Peut-être que c'est le moment de changer un peu, je ne sais jamais ce qui peut arriver.
22:31Et le jour où il a fallu dire au revoir, au début, moi, je ne voulais pas le faire.
22:36J'ai dit, loin de partir avec le micro pour aller sur le terrain.
22:39Ce n'était pas le genre, pas le style de la maison.
22:41J'aurais préféré faire un message vidéo.
22:43Et ta pume a dit, non, c'est hors de question que tu fasses un message vidéo.
22:48Si tu as un truc à leur dire, tu dois être frais avec eux, tu vas leur dire sur le terrain.
22:52Là, par contre, malaise, je suis venu blanc.
22:55Il y avait quand même 40 et quelques mille personnes.
22:57Le style était plein.
22:58On jouait le titre contre Cannes.
23:01Et voilà, il a fallu prendre ses responsabilités et aller au milieu du terrain.
23:10J'ai du mal, mais j'ai fait.
23:12Ce n'était pas facile.
23:13Ce n'était pas facile.
23:14C'était beaucoup d'émotions.
23:16Des paroles un petit peu dures à sortir.
23:19Et puis finalement, je pense qu'il fallait y aller.
23:22Il y avait le match cinq minutes après, donc je n'avais pas le droit de me manquer.
23:26Mais c'était chaud.
23:27C'était beaucoup d'émotions.
23:29Beaucoup d'émotions.
23:32Je ne veux pas trop m'attarder parce que je vais me mettre à pleurer autrement.
23:36Alors, ce que je voulais vous dire tout simplement, c'est que je crois que depuis six ans, on ne s'est jamais menti.
23:41On a toujours fait vrai ensemble.
23:42Alors, je pense que si je m'en vais là où je vais maintenant, c'est parce que je vous dois beaucoup, certainement tout.
23:51Et que je tenais à vous dire merci du fond du cœur.
23:54Et surtout que je ne vous oublierai jamais.
23:56C'est vrai qu'ils jouaient à Marseille cette année-là, je pense que c'était compliqué.
24:19Je pense que c'était la mauvaise pioche, c'était la mauvaise pioche, c'était le club qu'il ne fallait pas prendre.
24:25Le club qui avait été éteinte deux fois tout près de la gagner, qui n'avait pas gagné, qui arrivait encore une fois pour la gagner.
24:30Connaissant un peu tout le monde, voilà, ce n'était pas simple à gérer.
24:36Et je pense que le fait d'avoir joué à l'OM, peut-être qu'Apello a pensé qu'il ne fallait pas que je joue.
24:42Ça pouvait me perturber.
24:45Ça m'a plus perturbé d'être sur le banc que d'être sur le terrain.
24:51Mais je pense que mes coéquipiers étaient contents que je sois sur le banc.
24:55Vous dites mes coéquipiers, vous parlez de Milan ?
24:57De l'OM.
24:59De l'OM.
25:02Alors que vous étiez à Milan ?
25:03Alors que j'étais à Milan.
25:15Alors que j'étais à Milan, j'étais à Milan, j'étais à Milan.
25:45Il m'a dit que tu n'as peut-être pas gagné, mais je pense qu'il y en a une grosse part pour toi.
26:07Ça suffisait à mon bonheur à la limite.
26:09Enfin, pas à mon bonheur, à ma déception, ça suffisait.
26:15Mais c'est arrivé très souvent de rencontrer des supporters.
26:19Pour les supporters, en 1993, je n'étais pas en face, j'étais avec eux.
26:22Mais beaucoup, très très souvent.
26:25Et c'est moi qui leur dis, cette année-là, j'étais en face.
26:28Et mec, j'ai oublié.
26:32C'est tellement évident.
26:33Mais bon, c'est comme ça.
26:36C'est beau quelque part.
26:37C'est beau quelque part.
26:38Il y a quelqu'un ?
26:51Tu n'es pas encore abonné ?
26:53Clique là, mon pote.
26:57C'est bon.
26:57Et ciao.
26:57B rig碗 !
26:58Ciao !
26:58Ciao !

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