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  • il y a 3 jours
[#LeGrandFaceàFace] Thème : décryptage de la présidentielle et défis du président élu

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00:00:00Le grand face à face c'est maintenant sur GMT TV. Mesdames et messieurs, bonsoir.
00:00:26Au terme d'un long processus qui a duré 19 mois, les Gabonins ont enfin élu leur nouveau président de la République.
00:00:35Une étape décisive du processus de transition qui ouvre avec elle de nouvelles perspectives pour le pays.
00:00:43Que retenir de cette élection présidentielle et quels sont les défis qui attendent le nouveau président de la République ?
00:00:50Pour en débattre ce soir, nous avons comme invité Evra Etouguet, porte-parole du Rassemblement des bâtisseurs,
00:00:57le mouvement politique qui a porté la candidature de Brice Clotter Oligin-Gema dans ce scrutin présidentiel.
00:01:05Bonjour, merci. Je voulais juste corriger. Je ne suis pas porte-parole du Rassemblement des bâtisseurs,
00:01:11je suis porte-parole du candidat Brice Clotter Oligin-Gema.
00:01:14Oui, merci pour la précision.
00:01:16Porte-parole officielle.
00:01:17Parfait. Merci pour la précision.
00:01:19Donc, M. Evra Etouguet, vous l'aurez entendu, est porte-parole officielle de Brice Clotter Oligin-Gema,
00:01:25le président élu.
00:01:26En face de lui, nous avons Jean-Mariol Kombila Yebe, docteur en histoire, options, idées politiques,
00:01:33enseignant-chercheur à l'université Omar Bongo, maître assistant CAMES,
00:01:37membre de l'association des historiens de la Sorbonne.
00:01:41Et M. Kombila Yebe est également un intellectuel engagé.
00:01:45Bonsoir, monsieur.
00:01:47Bonsoir, M. McKenbach. Merci pour l'invitation.
00:01:49C'est moi qui vous remercie à tous les deux d'avoir accepté notre invitation.
00:01:54Alors, on va tout de suite rentrer dans le vif du sujet.
00:01:57Dans ce débat, M. Evra Etouguet, peut-être commencer par vous.
00:02:00Après ce long processus, peut-on enfin parler d'un pari réussi pour les militaires ?
00:02:07Oui, je vous remercie une fois de plus de m'avoir convié à cette émission.
00:02:13Mais je ne vois pas cela comme un pari réussi pour les militaires.
00:02:18Je vois cela comme une belle réussite pour le peuple gabonais.
00:02:22Parce que ce processus de transition engageait la nation entière.
00:02:29Et donc, le peuple gabonais s'est exprimé.
00:02:32Le peuple gabonais, dès les premières heures du mouvement de libération,
00:02:40est sorti pour saluer ce mouvement.
00:02:43Et attendait que les choses reviennent à la norme,
00:02:48qu'il y ait un retour à l'ordre constitutionnel.
00:02:51dont nous allons saluer l'engagement du peuple gabonais
00:02:54et le respect du chronogramme de la transition de la part du CETERI
00:03:00à la tête desquelles le président Brice Clottero-Liguenguema.
00:03:05Donc, c'est une fois de plus, je me répète,
00:03:09une victoire pour le peuple gabonais.
00:03:12Alors, justement, monsieur Komila Iébé,
00:03:16le coup d'État au Gabon succédait à des précédents putschs
00:03:21qui ont eu lieu en Afrique de l'Ouest.
00:03:23Et beaucoup se sont amusés, notamment à l'international,
00:03:25à comparer un peu ces coups d'État.
00:03:27Mais finalement, les militaires ont prouvé qu'ils étaient capables
00:03:31de rendre le pouvoir aux civils au terme d'une transition pacifique.
00:03:35Oui, bien sûr, on peut le dire ainsi.
00:03:38Vous savez, le coup d'État du Gabon,
00:03:41enfin, a la particularité de ne pas être un coup d'État fondamentalement.
00:03:46C'est-à-dire qu'en fait, ce n'est pas un coup d'État
00:03:49puisque quand on observe à la lumière de ce qui se passe à l'extérieur,
00:03:53au Mali, au Niger, au Burkina,
00:03:56on se rend bien compte que c'est un véritable coup d'État.
00:03:59On voit qu'il y a une véritable rupture,
00:04:01à la fois dans les usages politiques à l'intérieur même de l'espace,
00:04:04mais aussi dans la relation avec l'extérieur principalement en France.
00:04:07Donc on voit bien qu'il y a des mesures drastiques,
00:04:10difficiles qui ont été prises,
00:04:10notamment sorties du France CFA, etc.
00:04:13Donc on voit bien que, même sur le plan national,
00:04:16on voit qu'il y a une volonté, effectivement,
00:04:18d'avoir une véritable autonomie.
00:04:22Au Gabon, par exemple, c'est un coup d'État.
00:04:25Les militaires ont appelé cela coup de libération,
00:04:28mais qui porte malheureusement quelques faiblesses
00:04:32ou quelques fragilités, on le verra peut-être plus tard,
00:04:35dans la gestion du pouvoir et dans une forme de continuité
00:04:39avec ce qui semble être le prétexte du coup d'État.
00:04:41Mais casse-là ne tienne,
00:04:43ce n'est pas pour autant qu'on ne va pas saluer le coup d'État
00:04:46dans la mesure où le coup d'État semble mettre fin
00:04:50à un cri populaire,
00:04:53puisque nous sortons quand même des régimes assez difficiles,
00:04:57je ne voudrais pas dire tyrannique,
00:04:59puisque les libertés d'expression, les libertés fondamentales
00:05:01ont été sérieusement entachées.
00:05:04Et donc, c'est un coup de respiration, il faut l'admettre,
00:05:07mais qui ne s'inscrit pas nécessairement dans une rupture fondamentale.
00:05:11Alors, merci.
00:05:13Actualité oblige.
00:05:14Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité
00:05:16a de nouveau communiqué ce vendredi
00:05:18pour rendre public les résultats actualisés de la présidentielle.
00:05:24De 90-35%, Brice Cotter-Olivier Nguema
00:05:28passe à 94,85%,
00:05:31soit plus de 4 points de différence
00:05:34par rapport à son résultat précédent.
00:05:36Comment l'expliquer, M. Evra Itouguet ?
00:05:41Oui, le ministre de l'Intérieur a été clair dans son propos liminaire
00:05:46avant d'annoncer les résultats,
00:05:48qu'il y avait eu des erreurs de calcul,
00:05:51et qu'ils étaient en train de centraliser les résultats.
00:05:57Et voilà, c'est ce qui explique principalement cet écart.
00:06:01Mais plusieurs observateurs l'avaient déjà fait.
00:06:05Si vous avez regardé les réseaux sociaux,
00:06:07plusieurs personnes comparaient déjà les résultats affichés
00:06:12et ce qui avait été annoncé par le ministère de l'Intérieur.
00:06:15Donc il faut saluer aussi l'honnêteté intellectuelle du ministre
00:06:19et de ses équipes qui ont pris le recul de se dire
00:06:23effectivement il y a plusieurs personnes qui observent, etc.
00:06:27Et donc on revient sur le travail que nous avons fait.
00:06:31On essaye de mieux le travailler
00:06:35et d'apporter la correction.
00:06:39Et ils ont apporté cette correction.
00:06:40je crois que cela apporte aussi une certaine sérénité.
00:06:45C'est une œuvre humaine.
00:06:47Donc on comprend aisément qu'il n'y a pas de perfection.
00:06:51Mais la grandeur de l'homme, c'est de reconnaître
00:06:54que ça n'a pas été bien fait.
00:06:57Et voici le travail amélioré.
00:06:58Alors, M. Kombilaïbe, erreur de calcul pour un scrutin
00:07:02qui est quand même regardé par des milliers de personnes,
00:07:05des millions de personnes, si on compte l'étranger, l'international ?
00:07:08Oui, écoutez, on ne va pas être trop dur avec le ministère de l'Intérieur.
00:07:13Vous savez, il y a eu, comme vous observez bien,
00:07:16une envie de bien faire des choses,
00:07:17avec la rapidité qui va avec,
00:07:19on a voulu innover dans la façon dont on a organisé les élections.
00:07:23Et je pense que les erreurs de calcul, de façon officielle,
00:07:29peuvent s'expliquer, entre autres, par cette envie de bien faire.
00:07:33Donc compiler rapidement et donner rapidement les résultats,
00:07:35qui semblent être pour certains une innovation,
00:07:37mais qui ne l'est réellement pas.
00:07:39On verra ça tout à l'heure, on verra dans l'histoire.
00:07:41Mais ça cache, par contre, on va dire, une préparation réelle.
00:07:50Mais vous savez, c'est quand même gênant pour notre pays,
00:07:57avec tous les espères que nous avons,
00:07:59pour à peine 2 millions d'habitants.
00:08:01On organise une élection, et ce n'est même pas 2 millions qui votent.
00:08:04On n'est pas capable, encore après 24 heures, quasiment 48 heures,
00:08:09on n'est pas capable de pouvoir donner des résultats
00:08:12qui pourraient traduire une véritable réalité.
00:08:18C'est-à-dire que vous pouvez observer, par exemple,
00:08:22que ces 4% que nous signalons,
00:08:25il y a eu quand même tout un bruit autour, sur les réseaux sociaux.
00:08:29J'aurais aimé, avant la correction officielle qui a été faite,
00:08:34de faire bien avant, peut-être incommuniquer,
00:08:39pour dire effectivement que nous observons,
00:08:41à la lumière des informations qui nous sont parvenues,
00:08:44qu'il existe des petites erreurs au niveau,
00:08:46mais le ministère de l'Intérieur met tout en œuvre pour pouvoir apporter des clarifications.
00:08:50Ça aurait été un peu plus crédible, à mon avis, en termes de méthodologie.
00:08:53Parce que là, vous savez, nous sommes dans un processus
00:08:56où chaque Gabonais veut l'excellence,
00:09:00veut que ce soit mieux fait,
00:09:02et donc peut se prêter à toute forme d'allusion.
00:09:04toute forme d'allusion.
00:09:06Mais car cela ne tient, j'estime que ces 4% n'entachent pas la victoire de l'Ingema.
00:09:12Ça n'entache pas la victoire de l'Ingema.
00:09:14Mais il faut pousser les autorités qui ont en charge l'organisation de ces élections
00:09:21à faire des choses avec beaucoup d'acuité,
00:09:24avec beaucoup de rigueur et beaucoup d'objectivité, surtout.
00:09:27Alors, justement, j'aimerais vous relancer là-dessus.
00:09:29Je le disais, finalement, le résultat annoncé par le ministère de l'Intérieur
00:09:34donne le candidat, le président élu, vainqueur avec 94,85%.
00:09:41Monsieur Yebe, vous qui êtes justement historien des idées politiques,
00:09:48comment expliquer un tel plébiscite ?
00:09:51Écoutez, moi, je l'analyse à trois niveaux.
00:09:54Le premier niveau, c'est qu'en réalité,
00:09:56je le disais avec un collègue à l'université,
00:09:59je disais qu'en fait, ce n'est pas tant le fait d'avoir lancé
00:10:03les grands travaux de façon tout azimut dans Libreville
00:10:05qui expliquent totalement la réussite,
00:10:10enfin, les chiffres que nous avons,
00:10:11et bien l'élection avec ce score à la soviétique,
00:10:14qui me fait penser d'ailleurs dans l'histoire
00:10:16à une forme de tsarisme à l'URSS.
00:10:19Mais il y a le fait que les Gabonais,
00:10:23à l'issue du coup d'État,
00:10:24ont voulu rendre à M. Oligin-Gema et son équipe,
00:10:29parce qu'il n'est pas seul, il faut-il le préciser,
00:10:31c'est très important de le signaler,
00:10:34ont voulu rendre cette forme de reconnaissance collective.
00:10:37C'est d'abord le coup d'État,
00:10:39qui, dans la mémoire collective la plus immédiate,
00:10:42se souvient encore du coup d'État.
00:10:45Et donc, c'est une forme de reconnaissance
00:10:47à l'endroit du CETERI,
00:10:49donc du général Oligin-Gema et de ses amis.
00:10:53Mais il y a aussi à analyser au plus près
00:10:55toute la sociologie politique,
00:10:57toute la sociologie, on va dire, liée au vote.
00:11:00Qui vote ? La tranche d'âge ? Les raisons ?
00:11:04Vous savez qu'il y a eu le mouvement des bâtisseurs
00:11:06qui regroupait les associations,
00:11:09les partis politiques, les personnes, etc.
00:11:12Et donc, ces personnalités politiques,
00:11:14qu'à travers des partis qui ont rejoint ce mouvement,
00:11:18ont aussi un électorat.
00:11:20Donc, c'est la conjugaison d'un ensemble des facteurs
00:11:23qui peut également expliquer.
00:11:25Comme troisième élément,
00:11:27il faut admettre que M. Oligin-Gema,
00:11:29d'ailleurs, ce n'est pas moi,
00:11:30c'est lui-même qui a dit à la télévision publique
00:11:33qu'il préfère être visé à défaut d'être intelligent.
00:11:36Et donc, il a utilisé un ensemble de ruses politiques
00:11:39pour pouvoir se poser comme la figure tutélaire,
00:11:42pour écarter toute forme de contestation
00:11:45qui pourrait fragiliser son score.
00:11:48Parce que, je l'avais dit ici dans une analyse,
00:11:50je disais que M. Oligin-Gema
00:11:51va gagner ses élections avec un score à la soviétique.
00:11:54Nous y sommes.
00:11:55Pourquoi ?
00:11:56Parce que quand vous observez bien
00:11:57toutes les candidatures autour,
00:11:58c'est des candidatures qui ne représentent pas
00:12:00un poids politique important.
00:12:01Au-delà du fait que M. Oligin-Gema
00:12:03bénéficie d'un capital symbolique de la population
00:12:06en raison du coup d'état que j'ai évoqué jadis.
00:12:07Donc, il y a le fait que des véritables concurrents politiques,
00:12:12il n'y avait pas en réalité en face de lui
00:12:14une véritable opposition.
00:12:16Toute cette opposition, cette société civile
00:12:18qui constituait effectivement des lanceurs d'alerte
00:12:21à l'époque d'Ali Bongo,
00:12:22ont rejoint le mouvement.
00:12:24Donc, en réalité, il a un boulevard devant lui.
00:12:27J'en veux pour preuve,
00:12:28et je termine ma réflexion
00:12:30qui semble être active,
00:12:32mais stimulante à mon avis,
00:12:34sur le fait que la candidature de Jean-Rémi Yama
00:12:37pouvait, pouvait constituer
00:12:40quand même, plus ou moins pour le jeu politique,
00:12:43une espèce de, on va dire,
00:12:45d'une confrontation qui pourrait quand même
00:12:47donner quelque chose d'intéressant.
00:12:48Il ne devait pas forcément gagner les élections,
00:12:50ça c'est sûr,
00:12:51mais Jean-Rémi Yama constitue une figure importante
00:12:54de la lutte syndicale après Martine Laboue au Gabon.
00:12:56Il faut quand même l'admettre.
00:12:57Il est plébiscité par le secteur public,
00:13:00par les travailleurs,
00:13:01en raison du combat qu'il a mené,
00:13:03des risques qu'il a eu à prendre.
00:13:04Et je pense, tout de même,
00:13:06que M. Léguignema
00:13:07n'avait pas envisagé
00:13:08une candidature de Jean-Rémi Yama,
00:13:11je le crois,
00:13:12n'avait pas envisagé cette candidature.
00:13:14Et donc,
00:13:15si la candidature de M. Jean-Rémi Yama
00:13:16était validée,
00:13:18ça pouvait plus ou moins fragiliser le score.
00:13:21Je ne dis pas l'élection, mais le score.
00:13:22Parce que l'objectif de ce score,
00:13:24in fine, et pour conclure,
00:13:26c'est de montrer à la communauté internationale
00:13:28qu'on est plébiscité,
00:13:30qu'on est très adulé par ces populations.
00:13:32Et c'est ce qui traduit, effectivement,
00:13:34cette recherche effrénée
00:13:36pour ce score à la soviétique.
00:13:37D'ailleurs,
00:13:38vous allez observer que,
00:13:41au milieu ou à la fin de la campagne,
00:13:44les bâtisseurs
00:13:45n'étaient plus inquiets
00:13:48à l'idée de la victoire.
00:13:49Elle était acquise.
00:13:51Les bâtisseurs étaient inquiets
00:13:52à l'idée du taux d'abstention.
00:13:54Et ils ont travaillé à l'idée
00:13:56de battre en bref ce taux d'abstention
00:13:58pour pouvoir réhausser, effectivement,
00:14:00ces résultats.
00:14:01Voici l'analyse
00:14:02que je peux faire sommairement
00:14:03de cette situation.
00:14:04Alors, M. Etouguet,
00:14:06Oliguignema a usé de ruse
00:14:08pour dominer ses adversaires.
00:14:12Non, je voudrais d'abord corriger...
00:14:14Et d'ailleurs, pour poursuivre sur la question,
00:14:17si vous pouvez me permettre,
00:14:18d'aucuns considèrent, par exemple,
00:14:20que briscotter Oliguignema
00:14:22était en campagne
00:14:23dès le coup d'État,
00:14:24au lendemain du coup d'État.
00:14:25Ça, c'est leur vision.
00:14:27Je voudrais d'abord corriger
00:14:28l'expression « score à la soviétique ».
00:14:32Lorsque l'on dit « score à la soviétique »,
00:14:34on introduit déjà la notion de fraude,
00:14:37de frein à la liberté d'expression.
00:14:41Ce qui n'a pas été le cas au Gabon.
00:14:42Non, je n'ai pas dit.
00:14:43Donc voilà pourquoi je vais...
00:14:44Non, dès que vous dites « soviétique », c'est ça.
00:14:46Et voilà pourquoi moi,
00:14:47je vais plutôt adopter votre expression
00:14:51qui dit que c'est un plébiscite.
00:14:53C'est un plébiscite parce que le jeu démocratique
00:14:56a été clair.
00:14:57On a assisté à une campagne sans violence.
00:15:02Aucune campagne.
00:15:03A une campagne sans entraver les autres candidats
00:15:07à faire le tour du Gabon
00:15:10comme on le voyait les années précédentes,
00:15:14les scrutins précédents.
00:15:17Donc c'était une campagne ouverte, libre.
00:15:22Ensuite, on a assisté au jour du vote
00:15:26où il n'y a eu aucune violence.
00:15:30Aucune intimidation.
00:15:32Aucun sandwich distribué.
00:15:35Et ce qui nous a le plus réjouis,
00:15:38c'était de voir les Gabonais
00:15:40se lever en masse pour aller voter.
00:15:43Les Gabonais se sont levés en masse pour aller voter.
00:15:47Est-ce que M. Oligu Nguema a usé de ruse ?
00:15:50Je dis non.
00:15:52Il y a des éléments importants.
00:15:55Et il a signifié,
00:15:58un, la reconnaissance du peuple.
00:16:02Un, la reconnaissance du peuple.
00:16:04Il y a des personnes, effectivement,
00:16:06qui ont vécu le 30 août
00:16:08comme une libération.
00:16:10Et à partir du moment que vous m'avez libéré,
00:16:14je vous dis merci
00:16:15lorsque vous me donnez l'opportunité de le faire.
00:16:18Deuxièmement,
00:16:19il y a effectivement aussi
00:16:20les réalisations sur le terrain.
00:16:23Pour beaucoup de gens,
00:16:24on en parlait en off,
00:16:27pour beaucoup de gens,
00:16:28dans leur village,
00:16:29le village devient accessible.
00:16:31Donc vous pourrez tout lui raconter,
00:16:33tout dire à ces personnes.
00:16:35Pour ces personnes,
00:16:36nous allons voter
00:16:37Oligu Nguema
00:16:39qui représente effectivement
00:16:40le CETERI
00:16:41qui a fait un travail remarquable
00:16:43et le gouvernement de transition.
00:16:45Ensuite,
00:16:46il y a un élément
00:16:46qu'on a tendance à oublier,
00:16:50c'est que le candidat Oligu Nguema
00:16:51a mené une bonne campagne.
00:16:54Elle était vivante.
00:16:56Et derrière ces grands meetings,
00:16:58il avait des causeries
00:17:00dans des quartiers,
00:17:02dans des villages
00:17:03où lui-même,
00:17:04il faisait le porte-à-porte
00:17:05pour distribuer son T-shirt,
00:17:07pour passer son message.
00:17:09Donc,
00:17:09il a réussi à convaincre
00:17:11les indécis.
00:17:14Et à la fin de la campagne,
00:17:16il invitait les uns et les autres
00:17:18à aller voter.
00:17:19Mais avec quel message ?
00:17:21Il ne disait pas
00:17:22« Allez-y me voter ».
00:17:23Il disait
00:17:24« Allez voter votre candidat,
00:17:26celui qui pourra apporter
00:17:27un plus pour le Gabon ».
00:17:29Et les Gabonais l'ont suivi.
00:17:30Donc,
00:17:31il n'y a pas de score
00:17:32à la soviétique
00:17:33qui n'a un plébiscite.
00:17:34Il y a l'expression
00:17:35de la démocratie.
00:17:37Et dans notre expression
00:17:38de la démocratie,
00:17:40il y a les textes de loi
00:17:41qui entourent tout cela.
00:17:45Malheureusement,
00:17:45quelqu'un qui ne rentre pas
00:17:47dans ce que la loi a prévu,
00:17:51il ne peut pas concourir.
00:17:52Et ensuite,
00:17:53que sa présence aurait pu,
00:17:55ça devient des suppositions
00:17:57et des céducis.
00:17:58Mais il faut saluer
00:18:00le fait qu'on ait,
00:18:03pour une fois,
00:18:04eu une élection
00:18:05où il n'y avait pas
00:18:06coupé l'Internet.
00:18:07Alors justement,
00:18:08Jean Venet,
00:18:08vous allez peut-être poursuivre.
00:18:11Quels enseignements
00:18:12tirés de manière globale ?
00:18:13Vous citez
00:18:14l'absence de coupure d'Internet,
00:18:16mais il y a également
00:18:17des résultats
00:18:17qui ont été publiés
00:18:18en 24 heures,
00:18:20des candidats
00:18:20qui reconnaissent leur défaite.
00:18:21Pas de violence postélectorale.
00:18:24Quels enseignements tirés
00:18:25de manière globale
00:18:27de cette élection présidentielle ?
00:18:29Je crois que
00:18:30le peuple gabonais,
00:18:32comme l'a dit
00:18:33M. Kombila Yebe,
00:18:36a soif d'excellence.
00:18:39Et à partir du moment
00:18:40que nous visons l'excellence,
00:18:42on adopte
00:18:43le bon comportement.
00:18:45Et les acteurs politiques
00:18:47qui y ont concouru
00:18:48ont adopté
00:18:49le bon comportement.
00:18:50aucun d'entre eux
00:18:52n'a appelé
00:18:52à se comporter
00:18:54avec violence
00:18:56ou à décrier
00:18:57ou à vouloir
00:18:59perturber le processus.
00:19:01Et à la fin,
00:19:03même en mettant
00:19:03des réserves,
00:19:04ils ont tous reconnu
00:19:06que globalement
00:19:07les choses
00:19:08se sont bien déroulées.
00:19:10Cela aussi prouve
00:19:11qu'en termes
00:19:12de maturité politique,
00:19:15nous sommes
00:19:15quasiment
00:19:17déjà
00:19:18sur cette phase.
00:19:19Les Gabonais
00:19:20ont vécu
00:19:20plusieurs élections.
00:19:22Les Gabonais
00:19:23savent faire le choix.
00:19:24Les Gabonais
00:19:25savent comment
00:19:26présenter
00:19:28une situation
00:19:29qui ne les arrange pas.
00:19:31À partir du moment
00:19:31que l'élection
00:19:33s'est passée
00:19:34dans de bonnes conditions
00:19:35et que les urnes
00:19:37reflètent
00:19:38la volonté populaire,
00:19:40il n'y avait
00:19:40aucune raison
00:19:41qu'il y ait
00:19:42après cela
00:19:43des débordements.
00:19:45M. Kombila Yebe,
00:19:46est-ce que
00:19:47le fait
00:19:47que les militaires
00:19:48soient parvenus
00:19:50à organiser
00:19:50une élection présidentielle
00:19:53sans contestation
00:19:54majeure
00:19:55et sans
00:19:56aucune contestation
00:19:57dans la rue,
00:19:58participe
00:19:58à crédibiliser
00:19:59notre pays
00:20:00aux yeux
00:20:01de la communauté
00:20:01internationale ?
00:20:02D'autant plus
00:20:02qu'il y a eu
00:20:03plusieurs observateurs
00:20:05internationaux
00:20:05qui étaient présents
00:20:07lors de ce scrutin.
00:20:09Mais déjà,
00:20:10la première chose
00:20:10que je pourrais dire
00:20:11et la première chose
00:20:12que je pourrais dire
00:20:13c'est qu'en fait,
00:20:14on avait un défi majeur,
00:20:15c'est d'organiser
00:20:16une élection
00:20:17très apaisée
00:20:19puisqu'on sort
00:20:19quand même
00:20:20justement
00:20:20d'un coup d'État
00:20:22à l'issue
00:20:22justement d'une élection
00:20:23truquée.
00:20:24Donc l'enjeu majeur
00:20:25était déjà
00:20:26d'organiser
00:20:26une élection
00:20:26très apaisée.
00:20:28Deuxièmement,
00:20:29je vous ai dit
00:20:29qu'il n'y avait
00:20:30pas un enjeu majeur.
00:20:30M. Leningam
00:20:33a été plébiscité.
00:20:35Ça, ça va mettre
00:20:35à l'actif aussi
00:20:36du CETERI.
00:20:37Donc c'est une élection,
00:20:39il n'y avait pas
00:20:39d'enjeu majeur.
00:20:41Les candidats
00:20:41ayant concouru
00:20:42aux élections
00:20:44étaient bien conscients
00:20:45qu'ils allaient
00:20:46à une élection
00:20:47qu'ils ne devaient
00:20:47pas du tout gagner.
00:20:48Ils le savaient.
00:20:49Ils le savaient.
00:20:50Je pense,
00:20:51en analysant au plus près
00:20:52qu'il y a peut-être
00:20:54eu, on va dire,
00:20:56une guerre
00:20:57pour le leadership
00:20:58dans l'opposition.
00:20:59Quand j'analyse bien,
00:21:01on voit bien
00:21:02qu'on ne peut pas
00:21:03se jeter à une élection
00:21:04comme celle-là
00:21:04avec quelqu'un
00:21:05qui a déjà du publicite.
00:21:06Donc je pense
00:21:07que l'enjeu majeur
00:21:08était de montrer
00:21:08effectivement
00:21:09déjà une nouvelle voie
00:21:11qui naît,
00:21:12une nouvelle forme
00:21:13d'opposition qui naît.
00:21:14On a vu qu'il y a
00:21:14une dame
00:21:15dont je salue d'ailleurs
00:21:16le courage
00:21:17à cet effet.
00:21:19Mais il y avait
00:21:20plutôt cette recherche-là
00:21:21du statut
00:21:21d'opposant principal
00:21:23à mettre
00:21:24à l'actif
00:21:26de ceux qui auront
00:21:26concouru
00:21:27à l'élection
00:21:28présidentielle.
00:21:29Donc,
00:21:31évidemment,
00:21:32le climat
00:21:33était plus ou moins
00:21:34très serein.
00:21:35J'ai vu des gens
00:21:36voter très tôt
00:21:37le matin.
00:21:38Moi, j'habite
00:21:38en Gondje,
00:21:39deuxième cité,
00:21:39juste derrière
00:21:40chez moi,
00:21:40il y a une école,
00:21:41il y a un CES.
00:21:42Les gens,
00:21:43dès 7 heures,
00:21:43ils passaient là.
00:21:45Il y avait des commerces
00:21:45autour,
00:21:46c'était dans une ambiance
00:21:47tranquille.
00:21:50C'est à mettre
00:21:51à l'actif
00:21:51du CTRE.
00:21:52Ils ont réussi
00:21:53le paru du coup
00:21:54l'étage réitère.
00:21:55Maintenant,
00:21:56avec beaucoup de recul
00:21:57et ma position
00:21:59d'universitaire
00:21:59m'oblige
00:22:00à avoir
00:22:00une position
00:22:02très nuancée
00:22:03et objective,
00:22:04l'enjeu pour moi
00:22:05n'était même pas
00:22:05cette élection.
00:22:07L'enjeu pour moi
00:22:08va être
00:22:08les futures élections.
00:22:10C'est là,
00:22:11on verra
00:22:11véritablement
00:22:12quelle va être
00:22:13notre capacité
00:22:14réelle
00:22:15à organiser
00:22:16des véritables élections
00:22:17très apaisées
00:22:18puisque M. Oligin-Gema
00:22:19aura finalement
00:22:19un bilan.
00:22:20on ne va pas
00:22:22anticiper
00:22:23en disant
00:22:23qu'il sera peut-être
00:22:24candidat.
00:22:24Mais je pense
00:22:25que l'enjeu
00:22:26va être la suite.
00:22:27Mais déjà,
00:22:28c'est très bien,
00:22:29c'était bien organisé.
00:22:31Il y a quelques éléments
00:22:32que l'on peut énumérer
00:22:34comme limites
00:22:35qu'on a observées
00:22:36les représentants
00:22:37par exemple
00:22:37de certains candidats
00:22:38dans les bureaux de vote,
00:22:39etc.
00:22:40Mais ça n'entache pas
00:22:41réellement,
00:22:42fondamentalement,
00:22:43la tenue globale
00:22:44de l'élection.
00:22:45Justement,
00:22:45M. Touguet,
00:22:46est-ce que si l'enjeu
00:22:47avait été le score
00:22:49lors de cette élection,
00:22:52les élections
00:22:52se seraient déroulées
00:22:53de manière aussi apaisée ?
00:22:55C'est-à-dire que si
00:22:56le candidat
00:22:57Briscoté-Oligin-Gema
00:22:58avait face à lui
00:22:59un adversaire
00:23:00susceptible
00:23:01de le battre,
00:23:03est-ce que
00:23:04ces élections
00:23:04se seraient déroulées
00:23:05de la même manière ?
00:23:06Bien sûr.
00:23:07Je vous assure
00:23:09que
00:23:09le président
00:23:11Ligin-Gema
00:23:11Il avait accepté
00:23:12les résultats ?
00:23:14Bien sûr.
00:23:15Le président
00:23:15Ligin-Gema
00:23:16a pour objectif
00:23:17le développement
00:23:19de notre pays.
00:23:20Et le développement
00:23:21c'est un tout.
00:23:22Ce n'est pas seulement
00:23:22réussir sur les routes,
00:23:24etc., etc.
00:23:25C'est même dans
00:23:26le comportement
00:23:27des Gabonais.
00:23:28Pour qu'on puisse se dire
00:23:30j'ai réussi,
00:23:31il organise
00:23:32une élection,
00:23:34s'il était battu
00:23:35et il s'aidait,
00:23:36mais encore là,
00:23:38on a eu l'applaudir
00:23:39encore plus
00:23:40parce que c'est ce
00:23:41dont on a besoin.
00:23:42On a besoin
00:23:43que notre voix,
00:23:45notre vote
00:23:46soit considéré.
00:23:48Et c'est ça
00:23:48l'objectif
00:23:49du président
00:23:50Ligin-Gema.
00:23:51Donc,
00:23:52quels que soient
00:23:53les résultats,
00:23:54ça aurait été
00:23:55défavorable
00:23:56ou pas,
00:23:58l'expression
00:23:58populaire,
00:23:59l'expression
00:24:00de la démocratie
00:24:01allait forcément
00:24:02être de mise.
00:24:04M. Komila-Yébé,
00:24:06vous partagez
00:24:06cette analyse ?
00:24:08Pas totalement.
00:24:09Pas totalement
00:24:09parce que,
00:24:10écoutez,
00:24:11on ne va pas anticiper
00:24:12ou imaginer
00:24:12ce qui aurait pu
00:24:14se produire.
00:24:14On ne peut
00:24:14qu'émettre
00:24:15des hypothèses
00:24:15à la limite
00:24:16déraisonnables.
00:24:17Mais,
00:24:18pour moi,
00:24:20c'est la suite
00:24:20qui m'intéresserait.
00:24:21La suite,
00:24:22on verra,
00:24:23effectivement,
00:24:24dans la façon
00:24:25dont le pouvoir
00:24:25va être géré,
00:24:26la cohabitation
00:24:27avec les partis
00:24:28politiques.
00:24:30Tout ça,
00:24:30ça m'intéresse,
00:24:31les libertés fondamentales,
00:24:32les libertés d'expression.
00:24:34Je suis tenté
00:24:34de voir la suite
00:24:35parce qu'en fait,
00:24:36on parle d'élection,
00:24:36oui,
00:24:37mais après l'élection,
00:24:38M. Ligin-Gema
00:24:39sera officiellement président
00:24:40après validation
00:24:41de la Cour constitutionnelle,
00:24:42il sera officiellement
00:24:43président.
00:24:44J'aimerais voir
00:24:45un peu
00:24:45comment va
00:24:47effectivement
00:24:47s'exercer le pouvoir.
00:24:49Déjà que pendant
00:24:49la transition,
00:24:50on a eu quelques signaux
00:24:51qui ne sont pas
00:24:51quand même bien
00:24:52à travers l'épisode
00:24:54du jeune Overmax
00:24:55et plusieurs autres épisodes.
00:24:56Donc,
00:24:56j'ai envie de voir
00:24:57fondamentalement
00:24:58comment vont se dérouler
00:24:59exactement les choses.
00:25:00Alors,
00:25:01Brice Cotter,
00:25:01Oligin-Gema,
00:25:02on l'a dit,
00:25:02désormais élu président
00:25:04de la République du Gabon,
00:25:06il a misé
00:25:07depuis le début
00:25:08du processus
00:25:08de transition
00:25:09sur un processus
00:25:10inclusif.
00:25:11À présent
00:25:12qu'il est élu,
00:25:13les Gabonais
00:25:14se posent la question
00:25:14avec qui va-t-il
00:25:16gouverner ?
00:25:17On pose la question
00:25:18parce que justement,
00:25:19beaucoup lui reprochent,
00:25:21notamment,
00:25:21sa trop grande proximité
00:25:23avec les classiques
00:25:24de l'ancien régime
00:25:25du Parti démocratique
00:25:25gabonais.
00:25:26Le président Oligin-Gema,
00:25:29lorsqu'il arrive au pouvoir,
00:25:30il n'a pas eu
00:25:30l'inclusivité.
00:25:32Nous ne pouvons pas
00:25:33venir dire
00:25:35que nous allons travailler
00:25:36de façon inclusive
00:25:37et puis ostraciser
00:25:39une partie de la population
00:25:40et dire que non,
00:25:41comme vous êtes des pédégistes,
00:25:43vous n'avez plus rien
00:25:44à faire.
00:25:44Non, non, non.
00:25:46Il veut travailler
00:25:46avec tous les Gabonais
00:25:48qui ont pour ambition
00:25:49le développement
00:25:50économique et social
00:25:52de notre pays.
00:25:55Et effectivement,
00:25:56les personnes choisies
00:25:58pour l'accompagner
00:25:59seront les personnes
00:26:00qui ont adhéré
00:26:01véritablement
00:26:02à son projet
00:26:03de société.
00:26:03Vous savez,
00:26:05dans les alliances politiques
00:26:07ou même
00:26:08en termes d'amitié,
00:26:11c'est la personne
00:26:12qui voit les choses
00:26:13comme vous,
00:26:15la personne
00:26:15qui partage
00:26:16des projets
00:26:17avec vous
00:26:17et dans la conception
00:26:19de son projet
00:26:20de société,
00:26:21c'est ceux
00:26:21qui ont participé,
00:26:23ceux qui ont adhéré,
00:26:24qui l'ont accompagné
00:26:25dans la réflexion,
00:26:27qui sont les mieux
00:26:28à même
00:26:29à conduire
00:26:30véritablement
00:26:31son projet
00:26:32pour matérialiser
00:26:33cela.
00:26:35Les alliances politiques,
00:26:36juste pour la politique
00:26:37ou les alliances
00:26:39politiciennes,
00:26:40qui n'ont
00:26:41véritablement
00:26:41rien à porter
00:26:42à notre pays,
00:26:44n'auront pas,
00:26:46n'auront pas,
00:26:47n'auront pas,
00:26:48j'ai envie de dire,
00:26:49n'auront pas
00:26:50de place
00:26:51dans la stratégie
00:26:52du président
00:26:53de la République.
00:26:54Est-ce que là,
00:26:55il ne trahit pas
00:26:55quelque part
00:26:56les aspirations
00:26:57du peuple gabonais
00:26:58exprimées lors
00:26:59du dialogue national
00:27:00inclusif
00:27:00qui ont clairement
00:27:01dit qu'ils ne souhaitaient
00:27:03pas,
00:27:04ils ont même demandé
00:27:05d'ailleurs la dissolution
00:27:06du parti démocratique
00:27:07gabonais.
00:27:07Ce que le peuple gabonais
00:27:09souhaite,
00:27:10c'est vivre dans la paix,
00:27:11c'est de sortir
00:27:12de la misère,
00:27:14c'est de vaincre
00:27:15le chômage,
00:27:17c'est de faire en sorte
00:27:18que notre pays
00:27:19soit digne
00:27:20d'envie.
00:27:21C'est ça
00:27:21le véritable combat.
00:27:24Nous allons perdre
00:27:25du temps
00:27:25dans tout ce qui est
00:27:27considération personnelle.
00:27:30Il était avec Ali Bongo,
00:27:31il est mauvais.
00:27:32Il était avec Omar Bongo,
00:27:34il est mauvais.
00:27:35Il n'a jamais gouverné,
00:27:36donc il est bon.
00:27:37Non,
00:27:38je crois qu'on donne
00:27:39la possibilité
00:27:40à ceux qui ont
00:27:40véritablement des ambitions,
00:27:43parce que,
00:27:44des ambitions
00:27:45pour le développement
00:27:46de notre pays,
00:27:47parce que chacun
00:27:48d'entre nous
00:27:49a un parent
00:27:51qui a peut-être été
00:27:52ministre,
00:27:54qui a peut-être été
00:27:55directeur général,
00:27:57mais qui contestait déjà
00:27:59la façon de faire
00:28:00de la Young Team.
00:28:02Les exemples
00:28:03sont légion.
00:28:04On a plusieurs
00:28:05personnalités
00:28:06qui,
00:28:08dans des milieux
00:28:08fermés,
00:28:10reconnaissaient que
00:28:11ce qui se faisait
00:28:12était totalement
00:28:14incorrect.
00:28:16Donc,
00:28:17est-ce qu'on doit
00:28:18d'office
00:28:19choisir un groupe
00:28:20et l'écarter
00:28:21ou se dire
00:28:22nous avons une vision
00:28:24pour le développement
00:28:25et la personne
00:28:26qui peut nous apporter
00:28:27sa force de travail,
00:28:29sa conviction
00:28:30dans ce qui a été
00:28:31proposé aux Gabonais,
00:28:33nous travaillons avec lui.
00:28:34Je crois que c'est ça
00:28:35le vrai,
00:28:36la chose à faire.
00:28:37Alors,
00:28:37M. Komida Yebe,
00:28:38justement,
00:28:39comment convaincre
00:28:40ces Gabonais
00:28:40que les
00:28:42classiques du Parti
00:28:43démocratique gabonais
00:28:44sont aussi des Gabonais
00:28:45qui ont leur part
00:28:46apportée
00:28:47pour la construction
00:28:48du Gabon ?
00:28:49Très bien.
00:28:50Merci pour la question.
00:28:51Écoutez,
00:28:52moi,
00:28:54ce que je considère,
00:28:55ce que je note,
00:28:56je vais dire,
00:28:56ce que je note,
00:28:57c'est que c'est en fait
00:28:58une inclusivité
00:28:59en trompe-leu.
00:29:00C'est une invite
00:29:01à la mangeoire.
00:29:03Il faut rapidement
00:29:04mettre fin
00:29:04à toute forme
00:29:05de contestation.
00:29:07Premièrement.
00:29:07Deuxièmement,
00:29:09c'est pour ça
00:29:09que j'avais dit
00:29:09dans un article
00:29:10que la transition
00:29:11était non-lieue.
00:29:12Elle n'a pas eu lieu.
00:29:13je ne peux pas comprendre
00:29:15qu'avec tous
00:29:17les PDG,
00:29:18parce que sur le Gabon
00:29:19il est ce qu'il est,
00:29:20c'est parce qu'il y a eu
00:29:21aussi le PDG
00:29:21et que le Parti déminant
00:29:22le Parti état.
00:29:24Avec tout ce que le PDG
00:29:26a pu produire
00:29:27comme effet négatif,
00:29:30détournement de fonds,
00:29:32privation des libertés,
00:29:34etc.,
00:29:34le chapitre est tellement long,
00:29:38il y a comme une philocétérie
00:29:39qui est arrivée
00:29:40et donne l'impression
00:29:41aux citoyens,
00:29:43donc aux kiwis
00:29:44qui vivent dans la kiwitas,
00:29:46c'est-à-dire
00:29:46le citoyen qui vit
00:29:47à l'intérieur
00:29:47de cette cité gabonaise,
00:29:50j'ai l'impression
00:29:51que le CETRI a donné
00:29:51une forme de rédemption
00:29:53populaire aux PDG.
00:29:54Non.
00:29:55Et c'est d'ailleurs
00:29:56la raison pour laquelle
00:29:57plusieurs compatriotes
00:29:58reprochent
00:30:00au CETRI
00:30:01ce côté-là.
00:30:04Le PDG,
00:30:05à mon avis,
00:30:05et je vais être
00:30:06un peu plus dur,
00:30:07c'est semblable
00:30:08au Parti nazi.
00:30:09Les PDG
00:30:11n'ont pas voulu
00:30:12le développement
00:30:12de ce pays.
00:30:13Si le pays
00:30:13les s'éclaire,
00:30:14c'est parce qu'il y a eu
00:30:14aussi le PDG
00:30:15et principalement
00:30:17le PDG.
00:30:18Donc,
00:30:18on ne peut pas
00:30:19aujourd'hui
00:30:19reprocher
00:30:21aux gens
00:30:22qui,
00:30:22jadis,
00:30:23ont mis
00:30:24le pays
00:30:25dans le chaos
00:30:26être finalement
00:30:27sous la couverture
00:30:31d'une inclusivité
00:30:31entre emplois
00:30:32qui serait plus agréable
00:30:34de travailler
00:30:34avec tous les PDG
00:30:35ou rien d'épite.
00:30:36Non.
00:30:37Il faut,
00:30:38ce n'est pas
00:30:39la chasse aux sorcières
00:30:39évidemment,
00:30:40mais il faut
00:30:41à un moment donné
00:30:42de nouveaux visages,
00:30:44de nouveaux noms,
00:30:45de nouvelles familles.
00:30:46On ne peut pas
00:30:47continuer
00:30:48dans cette dynamique.
00:30:50Ça desserve
00:30:50cette théorie.
00:30:51Pour preuve,
00:30:53le PDG a soutenu
00:30:54la candidature
00:30:55d'Olégué Nguéma.
00:30:56Mais en fait,
00:30:57Olégué Nguéma
00:30:58était aussi
00:30:59le candidat du PDG.
00:31:00Est-ce qu'on voit
00:31:01un peu la laideur morale
00:31:02que ça représente
00:31:03pour des gens
00:31:04qui se souviennent
00:31:04qu'il y a eu
00:31:05un coup d'État
00:31:05parce qu'il y a eu
00:31:06aussi le PDG ?
00:31:09Donc,
00:31:09il ne faut pas
00:31:10que l'OCDRI
00:31:11porte les jambes
00:31:12de sa propre contradiction.
00:31:14Je ne dis pas
00:31:14qu'il faut faire
00:31:15la chasse aux sorcières
00:31:15et aux PDGistes.
00:31:17J'invite simplement
00:31:18M. Olégué Nguéma
00:31:18à se débarrasser
00:31:19de cette plaie.
00:31:21Parce que le PDG
00:31:21est une plaie.
00:31:22C'est une plaie morale,
00:31:24c'est une plaie financière,
00:31:25c'est une plaie politique.
00:31:26Pour le moment,
00:31:28M. Olégué Nguéma
00:31:28doit composer
00:31:30avec des énergies
00:31:32différentes.
00:31:33il y a des compétences
00:31:35dans ce pays.
00:31:36Alors, M. Olégué,
00:31:37lorsque vous parlez
00:31:38de composer
00:31:39avec des énergies
00:31:40nouvelles,
00:31:42etc.,
00:31:43des nouveaux visages,
00:31:44lorsque le président
00:31:46de la République,
00:31:47lors de la cérémonie
00:31:49de lever des couleurs
00:31:52au palais présidentiel,
00:31:53indiquait,
00:31:55il s'adressait
00:31:56à ses collaborateurs
00:31:56et il expliquait
00:31:57justement
00:31:58qu'il entend travailler
00:31:59avec des hommes
00:32:00et des femmes
00:32:01d'expérience
00:32:01et que les jeunes
00:32:02doivent apprendre
00:32:03à faire carrière
00:32:04pour pouvoir prétendre
00:32:05à certaines responsabilités.
00:32:08Est-ce que,
00:32:08est-ce que,
00:32:09est-ce que,
00:32:09c'est un mauvais signal ?
00:32:10Mais très bien,
00:32:11mais je ne comprends pas
00:32:12chez M. Olégué Nguéma
00:32:13cette obsession
00:32:14à vouloir faire
00:32:16avec le PDG.
00:32:17Et ça pose une question
00:32:18à la limite fondamentale.
00:32:20d'où tire-t-il réellement
00:32:24son pouvoir ?
00:32:25D'où tire-t-il réellement
00:32:27on va dire
00:32:28sa capacité
00:32:30à avoir fait
00:32:30le coup d'État ?
00:32:31Est-ce qu'il y a
00:32:32des mains invisibles
00:32:33dont on ne sait pas
00:32:35dans les combinaisons politiques,
00:32:37dans ce qui a pu se faire
00:32:38dans l'ombre
00:32:39avant le coup d'État ?
00:32:40On se pose
00:32:41beaucoup de questions.
00:32:42Toutes les personnes avisées
00:32:43essaient de se poser
00:32:44des questions
00:32:44pour savoir
00:32:44mais qu'est-ce qui se passe
00:32:45finalement ?
00:32:46Écoutez,
00:32:47on ne va pas faire
00:32:47du tout neuf
00:32:48pour reprendre un auteur,
00:32:49d'accord ?
00:32:50Mais, à mon avis,
00:32:51il est gênant
00:32:52de revoir des PDG
00:32:53au sommet
00:32:54de la haute administration,
00:32:57au sommet de...
00:32:58Ce n'est pas possible.
00:32:59Il faut que M. Odenigema
00:33:01puisse se ressaisir
00:33:03sur ce plan-là.
00:33:05Mais c'est vrai.
00:33:06Je voudrais réagir
00:33:07simplement en vous disant
00:33:08qu'il ne faut pas
00:33:11que le président
00:33:12se contredise
00:33:13ou que nous-mêmes
00:33:14les Gabonais
00:33:15on ait un discours
00:33:17à géométrie variable
00:33:20lorsque l'on parle
00:33:21de vivre
00:33:22dans la fraternité
00:33:23on ne choisit pas
00:33:25nos frères.
00:33:26Lorsque vous êtes
00:33:27un père de famille
00:33:28vous avez
00:33:29un garçon
00:33:30qui est brillant
00:33:31et l'autre
00:33:32qui ne l'est pas
00:33:32et lorsqu'il va faire
00:33:34du désordre
00:33:34vous ne dites pas
00:33:35c'est pas mon fils
00:33:36vous dites
00:33:36c'est mon fils
00:33:37on va le corriger
00:33:39on va le sanctionner
00:33:40mais il reste
00:33:41votre fils
00:33:41M. Yébé.
00:33:42C'est le cas
00:33:43des PDG
00:33:44qui ont travaillé
00:33:45et je vous ai dit
00:33:46il y a plusieurs
00:33:48qui contestaient
00:33:49déjà ce qui se faisait
00:33:50sans vouloir
00:33:51faire le procès
00:33:51à qui que ce soit
00:33:52sans vouloir
00:33:53forcément blancher
00:33:54l'image
00:33:55de qui que ce soit
00:33:55il faut reconnaître cela
00:33:57vous savez
00:33:58dans les analyses
00:33:59intellectuelles
00:34:00que nous faisons
00:34:01il faut prendre
00:34:02d'abord en compte
00:34:02notre environnement
00:34:03comment nous vivons
00:34:05au Gabon
00:34:06pour que l'analyse
00:34:07soit juste
00:34:08il ne faut pas
00:34:09sortir des mots
00:34:10comme le PDG
00:34:11et comme un parti nazi
00:34:13non parce que
00:34:14ce n'est pas vrai
00:34:14non je n'ai pas dit
00:34:16comme j'ai dit
00:34:16restituer
00:34:18exactement ce que j'ai dit
00:34:19vous pouvez me corriger
00:34:20moi je reste élégant
00:34:23de ne pas vous interrompre
00:34:24non ne sortons pas
00:34:26de tel mot
00:34:27c'est vrai
00:34:28ils ont échoué
00:34:29c'est vrai
00:34:31il y a beaucoup de choses
00:34:32à reprocher à ce parti
00:34:33mais dans vous
00:34:35qui êtes un historien
00:34:36depuis qu'il y a eu
00:34:38le mouvement démocratique
00:34:39au Gabon
00:34:40dites moi
00:34:41quel est l'eau
00:34:43gouvernement
00:34:44dirigé par Omar Bongo
00:34:46qui était
00:34:47à 100%
00:34:48PDG
00:34:48il n'y a quasiment pas eu
00:34:50on était toujours
00:34:51dans ces jeux
00:34:51gouvernement d'union nationale
00:34:53gouvernement de large
00:34:54concertation
00:34:55gouvernement de ceci
00:34:57donc on a le PDG
00:34:58on a les autres partis
00:34:59donc c'est dire que
00:35:01prendre
00:35:02toute la marmite
00:35:04ce que vous avez décrié
00:35:06tout à l'heure
00:35:06comme étant une horreur
00:35:07et jeter cela sur
00:35:09ceux qui avaient
00:35:10la carte du PDG
00:35:11ce ne serait pas juste
00:35:12dans notre analyse
00:35:13voilà pourquoi je dis
00:35:14prenons en compte
00:35:15notre environnement
00:35:17lorsque nous sommes
00:35:18intellectuels
00:35:18et que nous faisons
00:35:19des analyses
00:35:20quand vous regardez
00:35:21plus loin
00:35:21le PDG
00:35:22n'a pas toujours
00:35:23dit
00:35:23je suis
00:35:23encore que
00:35:24ce qui nous importe
00:35:26c'est l'avenir
00:35:27ce qui nous intéresse
00:35:29maintenant
00:35:29et c'est ce que
00:35:31le taux de participation
00:35:34nous interpelle
00:35:36nous l'élite
00:35:37vous êtes
00:35:38vous êtes l'élite
00:35:39vous êtes un professeur
00:35:39d'université
00:35:40vous formez
00:35:41les étudiants
00:35:43ce message
00:35:45se dit
00:35:46nous voulons
00:35:47que les choses changent
00:35:48mais changer comment ?
00:35:49c'est pas radicalement
00:35:50changer les noms
00:35:51c'est pas radicalement
00:35:53changer les noms
00:35:54c'est changer la mentalité
00:35:56changer
00:35:57notre façon
00:35:58de gérer l'état
00:35:59c'est ce que
00:36:00les Gabonais
00:36:01attendent de nous
00:36:01si demain matin
00:36:03vous et moi
00:36:05nous sommes appelés
00:36:06aux responsabilités
00:36:07et qu'on échoue
00:36:08c'est qu'on n'aura
00:36:09rien compris
00:36:10du message
00:36:12de ce message
00:36:14du 13 avril
00:36:16du 12 avril
00:36:16on n'aura rien compris
00:36:18ce message
00:36:19vous même
00:36:20vous l'avez vécu
00:36:20où les gens
00:36:21se sont levés
00:36:22à 7 heures
00:36:22pour aller voter
00:36:23moi aussi
00:36:24j'ai vécu
00:36:24la même chose
00:36:25je suis arrivé
00:36:26à mon centre de vote
00:36:27et mon épouse
00:36:27à 9h30
00:36:29dans le bureau
00:36:30il y avait 386 personnes
00:36:32qui devaient voter
00:36:32et on m'a dit
00:36:33qu'ils avaient déjà dépassé
00:36:35160
00:36:35on s'est dit
00:36:37waouh
00:36:38mais derrière ce message
00:36:39c'est quoi
00:36:39c'est que
00:36:40nous voulons travailler
00:36:41ensemble
00:36:42dans la paix
00:36:43améliorons les choses
00:36:45c'est pas dire
00:36:47tel
00:36:47tel
00:36:48pédégiste
00:36:49ou
00:36:50bâtisseur
00:36:51vous êtes
00:36:53des bonnes personnes
00:36:54ou des mauvaises personnes
00:36:55non non non
00:36:55nous voulons les résultats
00:36:57et c'est ce que
00:36:58le président
00:36:58Léguin Guémar
00:36:59fait depuis le début
00:37:00ce que je peux rapidement
00:37:01très rapidement
00:37:0230 secondes
00:37:03moi ce que je dis
00:37:04je ne fais pas un procès
00:37:06d'intention au PDG
00:37:07je dis simplement
00:37:08que pour la beauté morale
00:37:09pour que l'acte posé
00:37:12le 30 août
00:37:13coïncide
00:37:14justement
00:37:15avec la réalité
00:37:16du terrain
00:37:17ce n'est pas une chasse
00:37:18sorcière
00:37:18contre les pédégistes
00:37:19c'est de mettre
00:37:20un temps soit peu
00:37:21certains pédégistes
00:37:22de côté
00:37:22c'est ce qui est fait
00:37:24on met de côté
00:37:25ceux qui n'ont pas
00:37:26la capacité
00:37:27de réaliser
00:37:28les projets
00:37:28et le président
00:37:29Léguin le dit
00:37:30lorsqu'il dit par exemple
00:37:32que les jeunes
00:37:35ne soient pas
00:37:36pressés
00:37:36etc
00:37:36mais ces jeunes là
00:37:38les personnes
00:37:39dont ils parlent
00:37:40ce ne sont pas
00:37:40les pédégistes
00:37:41forcément
00:37:41il y a des cadres
00:37:43au sein de l'administration
00:37:45de la présidence
00:37:45qui ont 10-15 ans
00:37:47qui ont 10-15 ans
00:37:49d'activité
00:37:50au sein de la présidence
00:37:51eux aussi
00:37:52on leur fait
00:37:52leur promotion
00:37:53il y a des jeunes
00:37:54qui arrivent
00:37:55c'est ça le message
00:37:56ce n'est pas
00:37:56tant les noms
00:37:58ou les visages
00:37:59c'est la compétence
00:38:00que nous recherchons
00:38:01il y a tellement
00:38:02des gabonets compétents
00:38:03je veux bien entendre
00:38:05votre argument
00:38:06il y a tellement
00:38:06des gabonets compétents
00:38:07et c'est d'ailleurs
00:38:08pourquoi je continue
00:38:08à penser que c'est
00:38:09une insulte du CETERI
00:38:10à cet égard
00:38:11il y a tellement
00:38:12des gabonets compétents
00:38:13monsieur Jean
00:38:13connait tellement
00:38:14il y a tellement
00:38:15des gabonets compétents
00:38:15qui veulent bien donner
00:38:16à leur pays
00:38:17qui veulent donner plus
00:38:18à leur pays
00:38:18qui veulent avoir leur chance
00:38:19pourquoi autant
00:38:21d'obstination
00:38:22en vue de leur PDG
00:38:22ce sont des compatriotes
00:38:23ce sont des gabonets
00:38:24il n'y a pas de soucis
00:38:24il y a eu le 30 août
00:38:26on a vu le signal donné
00:38:27le CETERI
00:38:28n'a pas fait la chasse
00:38:29aux sorcières au PDG
00:38:30sinon ils devaient tous
00:38:31être en prison
00:38:31on a vu
00:38:32il n'y a que principalement
00:38:33on va dire
00:38:33deux personnes en prison
00:38:34madame Sylvain
00:38:35et son fils
00:38:36donc c'est déjà un signal
00:38:37que donne le CETERI
00:38:38à l'idée
00:38:38que ce sont mes frères
00:38:40mais que ça
00:38:41c'est limite à cela
00:38:42mais revoir
00:38:43des visages
00:38:44qui ont dérangé
00:38:46des visages
00:38:47qui ont été
00:38:48à l'origine aussi
00:38:49du chaos
00:38:49occuper encore
00:38:51la scène
00:38:52excusez-moi
00:38:53laissez-moi
00:38:53au-delà de mon analyse
00:38:55ok excusez-moi
00:38:56occuper
00:38:56rapide
00:38:57occuper toujours
00:38:58la scène
00:38:58avec
00:38:59autant
00:39:01autant de présence
00:39:02je pense qu'il y a
00:39:03un problème
00:39:04je vous prends un exemple
00:39:05elle va paraître
00:39:07laconique
00:39:07elle va paraître
00:39:09cet exemple
00:39:10vous voyez
00:39:11je n'ai rien contre
00:39:12madame Carmela
00:39:13tout le monde
00:39:13mais si j'étais
00:39:15monsieur Oligema
00:39:15elle n'aurait pu
00:39:16été au gouvernement
00:39:17vous avez vu
00:39:17ce qu'elle a fait
00:39:18récemment
00:39:19vous n'avez
00:39:19vous avez vu
00:39:20vous ne pouvez pas
00:39:21faire chanter
00:39:21joyeux anniversaire
00:39:23devant le drapeau
00:39:24à des collaborateurs
00:39:25dans un ministère
00:39:26sont quand même sérieux
00:39:27et ça c'est la mentalité
00:39:29des pédéchistes
00:39:29justement
00:39:29non
00:39:30non
00:39:32monsieur je vous dis
00:39:33non
00:39:34et je pense que des milliers
00:39:36et de nombreux Gabonais
00:39:37à l'écoute
00:39:38à l'écoute
00:39:39des Gabonais
00:39:40ne veulent plus
00:39:41voir le pays
00:39:42et c'est la tâche
00:39:43actuelle
00:39:44du Céthéry
00:39:45que monsieur Olig
00:39:45je ne dis pas
00:39:46qu'on ne doit pas prendre
00:39:47un ou deux
00:39:48non
00:39:48si vous me permettez
00:39:49allez-y
00:39:50le peuple gabonais
00:39:51s'est exprimé
00:39:52il ne s'est pas exprimé
00:39:54laissez-moi finir
00:39:55je dis
00:39:56le peuple gabonais
00:39:57s'est exprimé
00:39:59en plébiscitant
00:40:00monsieur Oligi
00:40:00il y aura des élections
00:40:02législatives et locales
00:40:04mais pas le PDG
00:40:05à plébisciter
00:40:06monsieur Oligi
00:40:07non mais laissez-moi
00:40:08je vous dis
00:40:09le peuple gabonais
00:40:11nous a déjà montré
00:40:12de quoi il est capable
00:40:14lorsqu'il faut se lever
00:40:15pour défendre ses droits
00:40:18nous avons vu
00:40:19comment en 2016
00:40:212023
00:40:22le peuple gabonais
00:40:23s'est élevé
00:40:23pour dire
00:40:24nous ne sommes pas
00:40:24d'accord
00:40:25avec ces résultats
00:40:26si les PDG
00:40:28sont vomi
00:40:29par le peuple
00:40:31au moment
00:40:32des législatives
00:40:33ils seront sanctionnés
00:40:34ils seront vomi
00:40:34alors merci
00:40:35merci messieurs
00:40:36pour ces analyses
00:40:37nous allons marquer
00:40:38une courte pause
00:40:39je rappelle que nous avons
00:40:40comme invité
00:40:41dans ce grand face à face
00:40:43Evra Etouguet
00:40:44porte parole
00:40:45officielle de Brice Clotaire
00:40:47Oligi Nguema
00:40:48président élu du Gabon
00:40:50et en face de lui
00:40:52nous avons
00:40:53Jean-Marie Olkombila
00:40:54Yebe
00:40:54docteur en histoire
00:40:55option idée politique
00:40:57enseignant chercheur
00:40:59à l'université
00:40:59Omar Bongo
00:41:00maître assistant
00:41:01CAMES
00:41:02membre de l'association
00:41:04des historiens
00:41:04de la Sorbonne
00:41:05et intellectuel engagé
00:41:07d' gerek
00:41:11m'éloque
00:41:15m'éloque
00:41:17d'un
00:41:18déjeuner
00:41:19...
00:41:48...
00:41:53...
00:41:58...
00:42:08...
00:42:12...
00:42:16...
00:42:26...
00:42:28...
00:42:38...
00:42:40...
00:42:50...
00:42:52...
00:43:02...
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00:43:14...
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01:00:10...
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01:00:19...
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01:00:23...
01:00:25...
01:00:27...
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01:00:31...
01:00:33...
01:00:35...
01:00:37...
01:00:39...
01:00:41...
01:00:43...
01:00:45...
01:00:47...
01:00:48Encore que faut-il à l'examen d'une étude récemment sortie d'une compatriote appelée Joël Pau, qui a montré que sur 136 promesses, à peine 36 réalisations.
01:01:01Donc c'est à examiner au plus près, voir ce qui a vraiment été mis en place par le secteur Théry en termes de grands travaux, voir ce qu'il reste à faire, voir ce qu'il reste à corriger,
01:01:10pour qu'on ait une appréciation plus objective, plus globale de ce que le secteur Théry a pu faire avant l'élection officielle de M. Lenguema et ce que le secteur Théry compte faire.
01:01:21Parce que j'observe bien que dans ce projet de société, à la page 15 notamment, il consacre à peine six petites lignes sur l'éducation.
01:01:30Dans ce projet de 52 pages, sauf erreur de lecture, je ne vois rien sur la recherche scientifique, sur la recherche fondamentale, mais il ne peut y avoir développement sans recherche.
01:01:40Rien sur les institutions universitaires, rien sur la gouvernance universitaire, sur l'éducation, c'est à peine quelques phrases allusives.
01:01:48Donc on ne peut en réalité amorcer un véritable take-off, c'est-à-dire un véritable décollage économique, sans tenir compte des éléments qui appuient le développement, notamment la formation.
01:01:58Pour parler justement des jeux dont fait allusion le chômage, etc. Mais je suis désolé, dans ce projet, notamment la page 2121, si je me souviens bien, de ce projet de 52 pages,
01:02:10d'abord méthodologiquement, c'est un peu à revoir. On voit bien que sur la solution urgente au problème des jeunes, c'est quand même entre 2014 et 2018 un ratio très important pour le chômage des jeunes.
01:02:24Les solutions apportées ne sont pas très claires. On parle de formation et déclaration d'emploi, non. Aujourd'hui, on parle de flexibilité du jeune.
01:02:32Comment il peut être flexible sur le marché du travail ? Donc, il y a un ensemble de choses, je pense que c'est un projet, mais il y a un ensemble de choses à voir rapidement,
01:02:39les urgences de l'heure, voir comment réajuster, parce qu'il faut qu'il tienne le contenu de son projet. Il a été élu aussi, entre autres, sur la base de son projet, on estime.
01:02:48Donc, il y a un ensemble d'éléments comme ça qu'il va falloir mettre super rapidement, corriger pour d'autres.
01:02:54Alors, M. Touguet, la question du chômage des jeunes, n'est-ce pas là la véritable épine, le véritable défi du président Brice Cotero-Liguenguema ?
01:03:03Le président Brice Cotero-Liguenguema lui-même l'a dit à plusieurs reprises pendant sa campagne que son adversaire, c'est le chômage des jeunes, c'est la précarité.
01:03:17Mais là, dans l'immédiat, dans les 100 premiers jours, comment rassurer ces Gabonins qui attendent toujours du travail, pour certains, des diplômés depuis 3 à 4 promotions déjà ?
01:03:29Le président avait mis en place déjà une base. Sur cette base-là, les gens l'ont jugé. Il a fait en sorte qu'on puisse réouvrir les concours dans les grandes écoles.
01:03:42Il a fait en sorte que la fonction publique puisse à nouveau recruter. Il a fait en sorte qu'il y ait un appui à la création d'entreprises.
01:03:53Nous avons vu nous-mêmes l'opération Un Jeunin Taxi, qui d'office, c'est 800 Gabonais qui sont sortis de l'Oisiveté.
01:04:02Il a pris, il a mis au sein de la Banque du Commerce et de l'Entrepreneuriat du Gabon, 20 milliards au bénéfice des jeunes qui ont envie de créer une entreprise.
01:04:17Il a revu de moitié le paiement pour l'ouverture d'une entreprise au sein de l'un des pays.
01:04:27Il a mis déjà des mécanismes pour que les Gabonais, les talentueux, puissent avoir l'opportunité d'exprimer ce talent et de vivre de ce talent.
01:04:39Parce que dans son programme, dans l'immédiat, il a intitulé cela « La sécurité des sportifs et des artistes ».
01:04:48Nous pensons fondamentalement que la fonction publique ne pouvant pas absorber la grande majorité des demandeurs d'emploi, le secteur privé doit jouer son rôle.
01:05:01Et il y a l'auto-emploi. À partir de ce moment, il a mis des mécanismes pour que justement, les Gabonais qui ont envie d'être des entrepreneurs,
01:05:10qui veulent être des patrons d'entreprises, puissent être accompagnés par l'État à travers de la Banque, à travers des mesures incitatives à la création d'entreprises.
01:05:22Vous savez, lorsque le CETERI est arrivé, le CETERI avait fait une annonce qui disait que les marchés de 1 à 150 millions sont réservés exclusivement aux PME gabonaises,
01:05:35aux PME gabonaises dirigées par des Gabonais. Et vous avez vu les résultats. La majorité des marchés actuels donnés par le CETERI sont confiés aux Gabonais.
01:05:47Alors, allez-y. Excusez-moi. La majorité des marchés sont confiés aux Gabonais. Encore faut-il qu'on ait des éléments pour pouvoir apprécier cela.
01:05:55Moi, je n'ai aucun doute de ce que vous dites, mais il faut qu'on ait des éléments pour apprécier cela.
01:06:00Quel type de marché, à hauteur de combien ? Parce que moi, je sais, quand on observe que c'est Égomaf, vous le savez, qui a actuellement,
01:06:08c'est vraiment budgetivoire, qui a des gros marchés et qui a même participé au financement de la campagne du candidat.
01:06:14Non. Non. Ce n'est pas moi qui le dis, monsieur. Non, mais ne le répétez pas. Je peux vous sortir les éléments.
01:06:21Vous êtes un scientifique. Non, mais je le dis sur la base, justement. Non, non, non. Vous êtes un scientifique.
01:06:25Sur la base de la communication des Gabonais. Je ne dis pas des choses qui sont venus. Non, vous êtes un scientifique.
01:06:28Vous devez sortir les éléments. Et Beaumaf vous a dit que cette société vous a dit qu'elle a participé à la campagne.
01:06:36Monsieur, les entreprises ont participé à financer la campagne du candidat. Vous le savez.
01:06:44Non. Premièrement. Deuxièmement, nous sommes sur un plateau.
01:06:49Vous pointez des risques de conflit d'intérêts ?
01:06:52Non. Je voudrais apporter une petite nuance sur, justement, les entreprises gabonaises qui sont mises à l'honneur.
01:07:00Mais moi, la question que je me pose, c'est à hauteur de combien ? Pour quel type de marché ? Pour quel impact ?
01:07:07Parce que je sais que Beaumaf, actuellement, est Beaumaf a démarché ou pas ?
01:07:11Non. Je vous ai dit la majorité. Je peux vous prendre un exemple simple.
01:07:16C'est-à-dire, je vous ai dit tantôt au début de nos propos qu'on est devant les Gabonais.
01:07:21Il faut donc dire des choses que les Gabonais peuvent vérifier.
01:07:23Mais c'est vrai.
01:07:24Les Gabonais peuvent aller, actuellement, voir le centre de santé de Zwangon, dans le Wellington, qui a été construit par des Gabonais.
01:07:35L'architecte est Gabonais. Le maçon est Gabonais. Celui qui supervise les travaux.
01:07:40Puisque nous sommes sur ce sujet, vous-même, quand vous voyez le bâtiment, vous savez déjà que ça dépasse 150 millions.
01:07:47Contrairement et bref.
01:07:49J'aimerais quand même vous entendre sur ces questions qui sont également essentielles.
01:07:53C'est toujours dans la continuité du sujet sur lequel vous êtes.
01:07:58L'un des reproches qui a été fait au président sous la transition est qu'il n'est pas assez sévère face à des compatriotes à qui on confie des marchés qui ne vont pas au terme.
01:08:09Est-ce qu'il ne va pas également être jugé par les Gabonais à sa capacité à sévir lorsque les marchés ne vont pas au bout ou lorsqu'ils sont mal faits ?
01:08:18Jusqu'à présent, aucune solution.
01:08:19Si vous avez suivi l'actualité comme nous le suivons, il y a des missions de vérification.
01:08:26Justement.
01:08:27S'il vous plaît.
01:08:28Qu'est-ce qui découlera de ces missions ?
01:08:31Mais si on a constaté que vous avez reçu de l'argent public et que vous n'avez pas exécuté les travaux, la loi prévoit des sanctions.
01:08:38On a vu avec la Task Force que les sanctions n'ont pas été appliquées.
01:08:42Alors là, après l'arrangement, on ne peut pas d'entreprise terminer les travaux.
01:08:45Et après, les Gabonais attendent quand même des signes ou pas ?
01:08:48Attendez.
01:08:48Non, attendez.
01:08:50Qu'est-ce que l'on recherche ?
01:08:52M. Yebe a reçu 5 millions pour arranger une salle de classe.
01:08:58C'est un exemple.
01:08:59Oui, c'est un exemple.
01:09:00M. Yebe a reçu 5 millions pour arranger une salle de classe à l'université.
01:09:07Au bout de 3 mois, les travaux ne sont pas achevés.
01:09:11Je viens vers M. Yebe.
01:09:12M. Yebe, les travaux ne sont pas achevés.
01:09:14Le délai était de 3 mois.
01:09:15Qu'est-ce qui se passe ?
01:09:16Etc.
01:09:17Il peut apporter des éléments qui peuvent justifier le retard.
01:09:21Et on lui dit, M. vous avez déjà reçu la totalité.
01:09:24Notre souhait, c'est de, malgré les désagréments que vous pouvez subire, achever les travaux.
01:09:30S'il prend l'engagement d'achever les travaux, vous voulez que je fasse quoi ?
01:09:33Vous voulez que je lui dise, M. comme vous n'avez pas respecté le délai, je vous attrape, je vous m'en faisons.
01:09:37Est-ce que ça, les Gabonais seront en mesure de le comprendre dans le temps ?
01:09:40Non. Les Gabonais comprennent.
01:09:42Ce que les Gabonais veulent, c'est que les choses s'améliorent.
01:09:45Je vous ai dit, il y a des missions de vérification.
01:09:47Ceux qui n'auront pas la capacité d'achever les travaux alors qu'ils ont reçu les fonds publics,
01:09:53ils paieront.
01:09:54Ceux que la loi a prévus comme sa sanction, ils vont subir ces sanctions.
01:09:58Il n'y a pas de passe-droit.
01:09:59Mais laissons les choses se faire dans toute la rigueur possible.
01:10:03Que ceux à qui on a confié la mission d'enquêter, de vérifier et de comprendre pourquoi
01:10:09telle ou telle entreprise n'a pas encore achevé ses travaux,
01:10:13laissons ces personnes aller au bout de leur enquête.
01:10:15Mais la loi a prévu des sanctions pour tout le monde.
01:10:19Pour tout le monde.
01:10:21Est-ce que l'un des éléments de mesure qui permettraient de jauger la popularité du président de la République
01:10:27dans une relative durée n'est pas également cette capacité à sévir lorsque les chantiers ne sont pas arrivés à terme ?
01:10:36Écoutez, c'est ce qu'on attend.
01:10:37C'est ce que tous les Gabonais, moi y compris, nous attendons le président de la République et son équipe.
01:10:41C'est pour ça que le gouvernement qui va être mis en place doit être un gouvernement de bon casting.
01:10:45parce que c'est un travail de collaboration.
01:10:48Il faut vraiment que les sanctions soient prévues.
01:10:53Mais encore, je pense que M. Léguéma, dans une interview, signalait que les travaux n'ont pas pris fin
01:11:01et qu'il y avait une pénurie en termes de matériaux, graviers, ciment, sable, fer, etc.
01:11:09D'invétrer, etc.
01:11:10D'invétrer les commandes.
01:11:11Donc, on accorde le bénéfice du doute.
01:11:13On observe.
01:11:14Mais plus que M. Léguéma s'est présenté comme étant un bâtisseur,
01:11:20justement, l'exigence des Gabonais va être un peu plus sur ce côté.
01:11:26Puisqu'il y a dit qu'il est bâtisseur, on a vu qu'il y a déjà des routes bétonnées.
01:11:30On a vu qu'un ensemble de travaux, ils vont être un peu...
01:11:32Et je pense d'ailleurs que ça va être l'enjeu principal des sept prochaines années ou des cinq ou six prochaines années.
01:11:39Ça va être l'enjeu principal.
01:11:40C'est d'observer à la lumière des affirmations ce que donne réellement le terrain,
01:11:45ce qui change réellement dans le quotidien des Gabonais.
01:11:48Je vous signale que la SIG a repris le délestage.
01:11:51J'ai dû sortir un peu...
01:11:52C'était compliqué pour sortir.
01:11:54Donc, là, déjà, c'est un enjeu.
01:11:56Et je pense que c'est à la page...
01:11:58Entre la page 10 et 15, sinon 25...
01:12:01C'est le premier pilier.
01:12:02C'est le premier pilier où, effectivement, c'est d'ailleurs le premier pilier, l'électricité.
01:12:06L'électricité, axe 1, axe 2, l'eau.
01:12:09Donc, voici des chantiers où on attend véritablement, de façon systématique, le président de la République.
01:12:15On espère que des solutions concrètes vont être apportées pour soulager les populations, plus ce qu'il a attendu là-dessus.
01:12:21C'est le premier pilier et c'est sa première action prioritaire.
01:12:25Merci. Merci à vous, messieurs.
01:12:27D'ailleurs, j'ai une toute petite question.
01:12:29Est-ce que l'un et l'autre, vous seriez peut-être intéressé à l'idée de rentrer au gouvernement ?
01:12:33M. Yébé ?
01:12:35Posez la question.
01:12:36Posez la question à M. Yébé.
01:12:38Non, moi, je suis intéressé à travailler où le président de la République choisira de m'envoyer.
01:12:45Moi, je suis intéressé à voir, d'accompagner le président pour matérialiser son projet de société.
01:12:51Non, ce que moi, je peux reprendre, c'est qu'en fait, il y a une obsession à être au gouvernement.
01:12:56Tous les gabonais veulent être ministres, ce n'est pas ça.
01:12:58Chaque gabonais participe à son niveau.
01:13:00Moi, en apportant des avis objectifs sur la base de ce que j'observe, sur la base d'un certain nombre d'éléments,
01:13:07je participe aussi.
01:13:08Je participe au fait que mon pays avance.
01:13:11Bien fait.
01:13:11Cette obsession à être au gouvernement, à être ministre, moi, je ne partage pas forcément ça.
01:13:16Merci.
01:13:17Merci à vous, chers invités, pour ce débat passionnant.
01:13:20Nous espérons que vous êtes parvenus à éclairer la majorité des gabonais
01:13:25qui ont été très nombreux à nous regarder une fois de plus ce soir.
01:13:30Et je rappelle que nous avions justement comme invité Evra Etougue, porte-parole officielle,
01:13:35de Brice Clotaire-Olivier Nguema, président élu du Gabon.
01:13:41Et en face de lui, nous avions Jean-Mariel Kombila-Yébé, docteur en histoire, option idées politiques,
01:13:48enseignant-chercheur à l'université Omar Bongo, maître assistant CAMES,
01:13:53membre de l'association des historiens de la Sorbonne.
01:13:57Et c'est un intellectuel engagé.
01:14:00Merci à vous, monsieur, une fois de plus.
01:14:02Et également à vous, chers internautes, je vous dis merci, merci, merci pour votre fidélité
01:14:08et pour vos encouragements d'ailleurs.
01:14:11Et je vous donne rendez-vous la prochaine fois pour un autre numéro.
01:14:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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