Camille Chamoux, Camille Combal, Monsieur Poulpe et bien d'autres... Ils sont au casting de "Ghosts : fantômes en héritage" !
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00:00Bonjour Télé 7 jours !
00:01Bonjour Télé 7 jours !
00:02C'est Camille Chamoux
00:04et Hafid Benhamar
00:05et on vous présente
00:06la série
00:07Ghost
00:08qui sortira le 9 avril sur Disney+.
00:10Ça peut être forme.
00:12C'est romantique.
00:13Et pourtant, ils galèrent, ils ont du mal.
00:15Ils doivent bosser comme des oufs.
00:17Et ils y arrivent.
00:18Il n'y a rien dans notre couple de cuculapraline.
00:20Tu vois, c'est, il n'y a pas un truc un peu...
00:22C'est l'expression préférée d'un style, cuculapraline.
00:24Voilà.
00:25Du coup, là, il est moderne
00:26et je suis très content que ça,
00:28que les gens le sentent et le lisent.
00:32Mais c'est un couple équitable,
00:34partage des tâches parfaits,
00:36qui s'écoutent,
00:37qui sait s'écouter,
00:39qui sait se regarder
00:39et où chacun a sa place
00:41et ils ont de l'humour beaucoup ensemble.
00:45Épuisant pour l'équipe de tournage
00:46mais qui riaient.
00:47Mais ils riaient en étant épuisés.
00:49C'était horrible pour eux.
00:50Vraiment, ils disaient comme ça.
00:52Mais on était très professionnels
00:53dès que ça disait action.
00:54On était dans les clous.
00:56Il y avait deux trucs.
00:57C'est que déjà, toutes les scènes
00:58doivent être tournées intégralement
00:59avec Fantôme et sans Fantôme.
01:01Ce qui laissait quand même du temps
01:02pour nous autres Fantômes
01:03de discuter.
01:05Et après, il y a une particularité,
01:06c'est qu'il n'y avait pas de 5G,
01:07pas de téléphone du tout
01:08puisqu'on ne captait pas
01:09l'endroit où on était.
01:10Et franchement,
01:11c'était comme une sorte de retraite
01:13et on a vécu sans nos téléphones.
01:15On passait nos journées ensemble
01:16et on a pu échanger beaucoup plus.
01:17C'est vrai ?
01:18Oui, parce qu'à la fin,
01:19tu es un peu sur Insta,
01:20sur un truc.
01:21Et du coup,
01:22on était vraiment à discuter.
01:23Ça allait un peu plus
01:24dans la profondeur,
01:25dans l'échange.
01:26On a appris à se connaître
01:27les uns les autres.
01:27Tu es.
01:28Bien sûr.
01:29Nos doutes, nos doutes,
01:30nos craintes, nos espoirs,
01:31nos moments de réussite.
01:33Un vrai beau moment.
01:34On rentre vraiment dans l'histoire.
01:36Est-ce que ce ne serait pas moi,
01:38en vrai, le plus dissipé ?
01:39Non, non, non.
01:39Le plus dissipé,
01:40c'est Arthur Sanigou,
01:41le réalisateur.
01:41C'est le réalisateur.
01:42Je pense que c'est le réalisateur
01:43qui part dans tous les sens.
01:44Il est ingérable.
01:46Pour dire,
01:47on n'est pas là pour balancer,
01:48mais on a dû faire venir
01:50quelqu'un à nos frais.
01:52Des gens,
01:52une sorte de Pascal le Grand Frère,
01:53un peu comme ça.
01:54Des réalisateurs.
01:55Pour le gérer
01:55et le mettre dans une cage
01:58pendant 15 jours
01:59pour qu'il réapprenne
02:00à dire bonjour,
02:02à faire son lit,
02:02à mettre la table,
02:04prendre sa douche,
02:05se laver les dents.
02:06Et après,
02:06ça s'est bien passé.
02:07Mais il a fallu le recadrer.
02:08Fred, la première fois,
02:09moi, j'en pouvais plus.
02:10La première scène où il arrive,
02:11il était derrière une colonne
02:12et là, il sort de la colonne.
02:14Je reviens exactement le truc.
02:16Et il est en caleçon.
02:17Surtout qu'il existe,
02:18ce politicard véreux
02:19et partouzeur des années 70.
02:21C'est vraiment un truc
02:22pareil,
02:23de l'histoire de France.
02:24Proche, récente.
02:25Il le fait,
02:26mais c'est extraordinairement marrant.
02:28Donc oui,
02:29on avait tout le temps
02:29envie de se marier.
02:30Il est assez curieux
02:31de se marier
02:32quand ils ne doivent pas exister.
02:33Alors qu'on se met la prise,
02:34c'est derrière.
02:36On n'est pas censé les entendre
02:38au début de la série
02:39et c'est très dur de résister.
02:41C'est trop marrant
02:41parce que moi,
02:42j'ai fait LOL,
02:43et franchement,
02:44c'est le premier truc
02:44que je leur ai dit.
02:45Je leur ai dit,
02:45mais moi, je peux vraiment
02:47résister fort
02:48parce que j'ai fait une série
02:49avec des gens
02:50que je n'ai pas censé voir
02:51et qu'ils sont hilarants,
02:52les gars.
02:52Donc vous,
02:52au moins,
02:53je suis censée vous voir,
02:53tout va bien.
02:55Mais c'est vrai
02:56qu'au début,
02:57ils sont tellement marrants.
02:59Ils sont exceptionnels,
02:59les fantômes.
03:00C'est vraiment une bande
03:01d'acteurs ultra créatifs,
03:03ultra drôles
03:03qu'on connaît tous.
03:05En caleçon,
03:05c'était très agréable
03:06parce qu'on a tourné
03:07en période quand même chaude.
03:10On dirait,
03:10donc ça permettait
03:12de laisser un petit peu
03:13tout ça à l'air libre.
03:15Je ne dirais pas
03:15qu'on n'était pas réellement
03:17en période caniculaire,
03:18mais il faisait quand même
03:18extrêmement chaud.
03:19Non,
03:20c'est important
03:21et c'est pareil,
03:22c'est ce que je dis aussi
03:22dans mes conférences,
03:24dans mes conférences
03:24aux Nations Unies
03:26une fois par an,
03:27c'est que tout ça,
03:29il faut que ça respire.
03:31Donc là,
03:31ça respirait bien.
03:32J'avais vraiment l'impression
03:33d'être puni tout le long
03:36et de les voir s'amuser ensemble
03:37parce qu'il y avait
03:38une vraie cohésion d'équipe
03:39et ça se voyait
03:40rien que dès les premiers jours,
03:42on pouvait admirer
03:43cette alchimie entre eux.
03:45C'est sympa l'ambiance.
03:46Et donc,
03:47il y avait des petits moments
03:48où j'étais un peu triste
03:49de ne pas faire partie
03:50de certaines scènes,
03:51mais ça donnait
03:51un élan comique à la série,
03:53ça c'est sûr,
03:54mais surtout une dimension
03:55à mon personnage
03:56et ça le rendait
03:57un peu attachant justement,
03:58sans mauvais jeu de mots.
03:58Attaché à un arbre.
03:59Et donc,
04:01il y avait un côté
04:02un peu privé de colo.
04:04C'était difficile par moments.
04:06Pour la vraie anecdote,
04:07on m'a oublié,
04:08on m'avait oublié
04:09plusieurs fois,
04:11mais il y a une fois
04:11qui était plutôt longue,
04:12qui se situe
04:13entre 10 et 15 minutes
04:14en plein cagnière
04:15avec mon tricot
04:16et mon béret.
04:17Oui, ils partent.
04:18Je crois que tout le monde part
04:19parce qu'en fait,
04:20le château,
04:20on a cette cour
04:20où je joue avec cet arbre
04:22et puis derrière,
04:22il y avait la régie,
04:24il y avait le passage
04:25pour rentrer dans la maison,
04:25etc.
04:26Donc, ils sont partis,
04:26ils m'ont laissé.
04:27Ils se sont rendus compte
04:28une fois que j'étais presque desséché,
04:30que j'étais encore là,
04:32vivant.
04:32M'a foutu à la cave,
04:33moi, oui, oui.
04:34C'est-à-dire que moi,
04:34je suis un chef gaulois,
04:36donc je suis avec ma tribu de gaulois
04:37et je suis là
04:38où on a enterré nos trésors
04:40et donc je suis resté là.
04:41Sauf qu'entre-temps,
04:42il y a un manoir
04:43qui s'est créé
04:44et une chaudière
04:45qui a été créée.
04:46Donc moi,
04:46je suis vraiment
04:47dans le local chaudière.
04:48Est-ce qu'il y avait
04:48un message à me faire passer ?
04:50Je ne sais pas,
04:50mais en tout cas,
04:50je suis là
04:51et ce qui est cool,
04:52c'est que j'ai vu passer
04:53tous les techniciens
04:54qui existent sur la chaudière
04:55et donc moi,
04:56mon personnage
04:56est très calé
04:57en chaudière,
04:58en technique,
04:59en batterie au lithium
05:00parce qu'il a vu passer
05:01tout le monde
05:02depuis des années,
05:03il est Kevlo dans une chaudière
05:03mais c'est important de le dire,
05:05il n'est pas mécontent
05:06d'être dans ce local,
05:08il le vit hyper bien.
05:09C'est un réchauffagiste.
05:10C'est juste la lumière,
05:11c'est mieux quand c'est allumé quand même.
05:13T'es un peu seul quoi,
05:14t'es un peu seul
05:14mais ils viennent me voir parfois quand même.
05:16C'était tout le temps des fourrières,
05:17c'était tout le temps.
05:18On ne pouvait pas se regarder
05:19les uns les autres.
05:20Quand il y avait
05:21Tiffany Daviau
05:21qui était là
05:22et qui respirait
05:22comme un bulldog français,
05:24quand il y avait ce mec à côté
05:25qui faisait des bruits
05:26d'animals,
05:28quand lui,
05:28enfin tout était rigolo en fait.
05:30C'était vraiment compliqué.
05:31Il n'y a pas un moment
05:33plus fou.
05:34Je pense qu'il y a quand même
05:35la scène du dîner
05:36où il y a Eric Judor
05:37qui vient,
05:39ils sont quatre à dîner
05:40où on devait
05:41tourner autour de la table
05:43en chantant.
05:44Ça a duré des heures
05:46et des heures
05:46et c'était horrible
05:48pour tout le monde.
05:50Évidemment,
05:51avec le temps
05:51et la fatigue,
05:52on essayait de piéger
05:53les autres pour qu'ils craquent.
05:54C'était horrible.
05:55Il y a quand même un moment,
05:56c'était le soir
05:57de l'inauguration
05:59des Jeux Olympiques.
06:01On tournait ce soir-là
06:02et en fait,
06:03on regardait en même temps
06:04la cérémonie d'ouverture
06:06et on avait posé
06:07le personnage de Bruno
06:08à un sac à dos.
06:09Il y avait une scène de groupe
06:10où lui,
06:11il était positionné devant
06:13et il y avait Fred,
06:14nous,
06:14mais derrière Bruno.
06:15et on avait posé
06:16un iPhone
06:17sur le sac à dos
06:19de Bruno
06:19et pendant que ça tournait,
06:20on regardait la cérémonie
06:22ici
06:22et c'était notre table basse.
06:25Quel plaisir !
06:26et c'était la Cérémonie.
06:26C'était la Cérémonie.
06:26Et c'était la Cérémonie.