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Plus de 20.000 personnes ont manifesté samedi dans plusieurs villes de France, comme Marseille et Nantes, pour défendre les free-parties face à une proposition de loi qui veut "renforcer la pénalisation".
Transcription
00:00C'est parti !
00:30Je pense que c'est important d'être là aujourd'hui pour revendiquer le fait qu'on puisse faire la fête librement, qu'on puisse danser dans des endroits libres, avec une fête inclusive, qui soit libre.
00:53Et ça n'a pas lieu d'être réprimé, il y a de tous les milieux, de tous les gens, et en fait c'est ça, c'est des milieux hyper festifs, hyper beaux, et qui ne promeuvent que des super belles valeurs, donc je trouve que ça n'a aucune raison d'être réprimé.
01:11Du coup là on va pénaliser des gens qui sont là, qui veulent faire de la musique, qui veulent juste s'ambiancer, danser et être ensemble.
01:20Souvent en plus, moi ça fait quand même longtemps que je vais en teuf, et souvent on est quand même isolé, on est dans des forêts, dans des plaignes, il y a maximum 3 ou 4 voisins dans les 3 ou 4 kilomètres, il n'y a personne, on n'entend pas, et ils veulent nous dégommer.
01:31Les seules personnes qui nous entendent quand on est en teuf, des fois c'est les flics en fait.
02:01Contrairement à une époque où il y avait des moyens de s'organiser et de voir avec eux pour trouver des solutions, maintenant le dialogue est clos et il n'y a plus de solution.
02:11Et en fait à l'heure actuelle on est presque, nous les organisateurs de Free Party, les seuls à aller vers les préfectures et les ministères pour essayer de trouver des solutions, mais eux nous répondent juste, ni être, c'est mort.
02:23Il faut savoir qu'il y a 2-3 Free Party comme Redon, Léoron et celle de Rennes, où il y a eu beaucoup de violences policières.
02:30Des gens matraqués, gazés dans les tentes, des camions avec des chiens qu'ils étaient en train de suffoquer, des gens enfermés dans un hangar, empêchés de sortir, gazés par les CRS.
02:42Et je pense qu'une fête ne mérite pas autant de violences.
02:46Et on est là pour dire, merde, il faut que ça s'arrête, il faut qu'on trouve des solutions ensemble.

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