Ils parlent d'une "avancée majeure pour la santé des femmes et la médecine reproductive". Des chercheurs de l'Inserm, du CHU de Lille et de l’université de Lille sont sur la piste d'un traitement thérapeutique pour lutter contre les symptômes du SOPK, qui est une des principales causes d'infertilité féminine, annoncent-ils dans un communiqué ce vendredi 11 avril.
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00:00A 23 ans, j'ai été diagnostiquée à SOPK et ma première réaction, ça a été le déni.
00:04Il touche peut-être une femme de votre entourage sans que vous ne soyez au courant.
00:08Le syndrome des ovaires polykystiques entraîne de nombreux symptômes.
00:12Absence de règles, acné, hyperpilosité ou même infertilité.
00:17Un combat au quotidien pour ces femmes qui en sont atteintes.
00:20Je me déteste parce que j'ai changé.
00:23Je me déteste parce que mon corps a changé.
00:25Je me déteste parce que je ne me sens plus femme.
00:29Souvent diagnostiqué tardivement, le SOPK est associé à de nombreux autres risques pour la santé.
00:35L'obésité, les diabètes, l'insuline en résistance, avec un risque accru aussi des risques cardiovasculaires,
00:45mais aussi des risques plutôt neurologiques.
00:48Des traitements existent mais s'attaquent uniquement à certains symptômes.
00:52Pour empêcher la maladie de se déclarer, des scientifiques explorent une nouvelle piste,
00:56bloquer l'hormone produite excessivement par les follicules dans les ovaires,
01:01l'hormone anti-mullérienne.
01:03On arrivait à re-réguler le système ovarien
01:06qui permettait de refaire une destruction normale
01:10pour ne pas avoir chaque mois trop de follicules candidats à l'ovulation.
01:15Et donc de reprendre des ovulations et des chances de concevoir naturellement.
01:19Un médicament pourrait voir le jour, mais pas avant une dizaine d'années, selon les chercheurs.
01:24Merci.
01:25Merci.
01:26Merci.