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00:00Quand vous vous accrochez à la barre du métro et que vous tremblez comme une folle de toute la jambe, tout le côté gauche,
00:06les gens, ça les intrigue. Ils ont une visualisation de Parkinson sur les personnes âgées.
00:13Ça a commencé par la main gauche, le doigt commençait à trembler.
00:17Un jour, en faisant un déménagement, je ne pouvais plus prendre le scotch et arriver à fermer un carton.
00:24Ça faisait un moment que je prenais conscience que j'avais des symptômes qui ressemblaient à ceux que j'avais vus sur mon père qui avait eu Parkinson à la fin de sa vie.
00:34Je suis retournée voir mon généraliste. Il m'a envoyé voir un neurologue qui m'a annoncé de manière un peu brutale que j'avais ce qu'ils appellent un syndrome parkinsonien.
00:45J'avais 48 ans. J'ai accueilli les nouvelles pas très bien. D'abord, je me suis effondrée.
00:50Mais très vite, en fait, Iris étant petite, parce qu'avec 11 ans, il fallait que je fasse face.
00:56C'est quand même pas très simple pour un enfant de se dire que sa maman a une maladie dégénérative et qu'on ne sait pas comment ça va évoluer.
01:07J'essaie de vivre ma vie le plus possible. Il y a deux ans, je me disais, c'est terminé, je ne ferais plus jamais de théâtre.
01:12Aujourd'hui, je ne vois pas du tout comme ça. On a fait un petit spectacle en juin.
01:16Donc, je me suis rendue compte que c'était encore possible. Alors, certes...
01:20C'est ta grande victoire de l'année.
01:22Oui, avec une jolie petite camisole chimique pour essayer d'être le plus normal possible, on va dire, sur scène.
01:31En ce moment, la recherche bouge beaucoup. Il y a des médicaments qui sont en train de sortir.
01:36Maman, elle me dit toujours que si un jour je contracte la maladie, bien que les facteurs génétiques soient faibles, moi, je serai sortie d'affaire.