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Transcription
00:00La vérité c'est que le simple fait pour Frontière d'exister et d'être présent à l'Assemblée Nationale
00:08est pour les députés de la France Insoumise une forme de provocation.
00:13Le simple fait d'exister est une provocation.
00:15Donc je vous propose d'écouter cet échange entre la journaliste de Frontière Louise Maurice
00:20et le député Arthur Delaporte.
00:23Je fais mon travail de journaliste.
00:26Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites là ?
00:28Vous êtes fasciste ? Ce n'est pas ça du travail de journaliste ?
00:33Et qu'est-ce que c'est alors monsieur ?
00:36C'est ennuyeux quand même de traiter tous ceux qui ne pensent pas comme soi fasciste.
00:43Je voulais vous faire écouter également, alors là c'est une sorte d'ambiance
00:46quand les journalistes sont exfiltrés de l'Assemblée.
00:49Bon je rappelle la procédure pour entrer à l'Assemblée Nationale, il faut être accrédité.
01:06A partir du moment où vous êtes accrédité, vous considérez que vous faites un travail de journaliste,
01:10c'est le cas de Frontière, on est d'accord, pas d'accord, mais on est accrédité.
01:14Donc ils peuvent rester dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale.
01:18Imaginez si des députés de droite avaient coincé contre un mur, comme c'est le cas avec Louise Maurice,
01:25hier des députés de droite, s'ils avaient coincé par exemple une journaliste, parce que c'est une femme,
01:30une journaliste par exemple de Libération.
01:32Toute la presse ce matin en parlerait, les sociétés de journalistes crieraient évidemment au scandale.
01:38Là, c'est un média de droite, frontière, qui a les articles qu'ils souhaitent avoir,
01:45et c'est vrai que le dossier était contre Jean-Luc Mélenchon, manifestement ça ne plaît pas de la France Insoumise,
01:50donc ils sont exfiltrés, manu militari, si j'ose dire, de l'Assemblée Nationale.

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