Conduite par l'École des hautes études en santé publique (EHESP) et l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives une étude révélait en 2024 que la moitié des élèves interrogés présentent un bon niveau de bien-être mental (59% chez les collégiens et 51% chez les lycéens), selon les critères retenus par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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00:00Regardez, on a changé le plateau, on parlait d'économie, il y avait beaucoup d'hommes,
00:03là, il n'y a plus que des femmes.
00:05C'est très stigmatisé la santé mentale, on n'en parle pas, on n'en parle pas dans la société.
00:10Aujourd'hui, c'est difficile de reconnaître quand on a un problème de santé mentale,
00:14c'est compliqué d'aller consulter et c'est aussi compliqué d'accepter la médicamentation
00:18parce que malgré tout, parfois, elle est très importante.
00:20Et quand vous parlez, Margot, de l'augmentation des anxiolytiques chez les moins de 19 ans,
00:24en fait, on a une recrudescence, même pas une recrudescence,
00:27mais une émergence de phobie scolaire qui est dantesque en ce moment.
00:31Et effectivement, je vois des patients, des jeunes patients arrivés
00:34après deux ans de déscolarisation, des jeunes qui ne sortent plus de leur chambre.
00:38Quand je demande aux parents, mais pourquoi avoir attendu deux ans ?
00:42Ah, mais il n'est pas fou, les médicaments, on ne veut pas.
00:46Mais qu'est-ce qui se passe chez ces jeunes ?
00:47En fait, ils s'enferment dans leur chambre tout en se disant que dans ces années-là,
00:51ces années-clés, ils sont en train de construire leur personnalité,
00:54leur confiance en eux, leur estime de soi, leur rapport vis-à-vis de l'environnement.
00:59Et ils sont complètement enfermés dans cette période-là.
01:01Ça va avoir un impact sur la vie entière.