Le programme du 1er festival d'Histoire de la Montagne - Des étudiants de Pépite Ozer très entreprenants - Que d'eau à la Caserne de Bonne !
Arborescence, Le petit camion, Vuemédic ou Horrific Experience...Des projets et peut être bientôt des boîtes pour les étudiants entrepreneurs réunis sous la bannière Pépite Ozer et présentés à l'occasion de la journée Proj Expo.
Jets, brumisateurs et miroir d'eau de retour à la caserne de Bonne à Grenoble. L'eau reste en circuit fermé mais devient potable. Attention, interdiction de faire sa toilette ou celle de son animal préféré.
1er festival d'Histoire de la Montagne organisé par le Musée Dauphinois et l'UGA, à la fin de la semaine. Sophie Boizard Rédactrice en chef du magazine l'Alpe et Paul Petzl entrepreneur et parrain du festival sont les invités du JT
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Arborescence, Le petit camion, Vuemédic ou Horrific Experience...Des projets et peut être bientôt des boîtes pour les étudiants entrepreneurs réunis sous la bannière Pépite Ozer et présentés à l'occasion de la journée Proj Expo.
Jets, brumisateurs et miroir d'eau de retour à la caserne de Bonne à Grenoble. L'eau reste en circuit fermé mais devient potable. Attention, interdiction de faire sa toilette ou celle de son animal préféré.
1er festival d'Histoire de la Montagne organisé par le Musée Dauphinois et l'UGA, à la fin de la semaine. Sophie Boizard Rédactrice en chef du magazine l'Alpe et Paul Petzl entrepreneur et parrain du festival sont les invités du JT
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00:00Arborescence, le petit camion, vue médico-horrifique expérience, des projets et peut-être bientôt des boîtes pour les étudiants entrepreneurs réunis sous la bannière Pépite Osée et présentés à l'occasion de la journée Proge Expo.
00:21J'ai brumisateur et miroir d'eau de retour à la caserne de Bonne à Grenoble. L'eau reste en circuit fermée mais devient potable. Attention, interdiction de faire sa toilette ou celle de son animal préféré.
00:32Et puis le premier festival d'histoire de la montagne organisé par le musée dauphinois et l'UGA, c'est à la fin de la semaine.
00:39Sophie Boisard, rédactrice en chef du magazine L'Alpe et Paul Petzel, entrepreneur et parrain du festival, sont les invités de ce JT.
00:47Bonsoir à toutes et à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du mercredi 9 avril 2025, du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:01Les étudiants sont aussi les créateurs d'entreprises de demain. L'université Grenoble-Alpes l'a bien compris, qui s'est lancée il y a une petite dizaine d'années déjà, dans le dispositif Pépite.
01:11Ici, il s'appelle OSEE. A l'occasion d'une journée Proje Expo, une vingtaine d'étudiants a pu présenter ses projets pour se confronter à la vie de futurs clients et peut-être inspirer d'autres jeunes dans leur démarche.
01:23Margot Vacherouf.
01:25La jeunesse prend le pouvoir à Muse sur le campus universitaire. Les étudiants entrepreneurs présentent leurs projets dans le cadre du dispositif Pépite OSEE.
01:34Pépite, c'est un acronyme qui veut dire Pôle étudiant pour le transfert, l'innovation et l'entrepreneuriat. En fait, il existe des Pépites partout en France, dans chaque académie.
01:42Pépite OSEE, c'est donc le Pépite de l'Académie de Grenoble. Et on a deux missions. Une mission de sensibilisation des étudiants à l'esprit d'entreprendre et une mission d'accompagnement des étudiants qui ont des projets de création d'activités.
01:54Nous, l'objectif, c'est de sensibiliser aussi les étudiants au parcours, en fait, à l'expérience. Donc, même si leur projet n'aboutit pas forcément, c'est de comprendre quelles compétences ils auront mobilisées pendant ce projet
02:05et de pouvoir les réutiliser ailleurs dans leur vie professionnelle ou dans un futur projet entrepreneurial.
02:10L'Académie de Grenoble propose donc aux étudiants entrepreneurs de pouvoir aménager leur cursus pour développer leurs entreprises et de les mettre en relation avec des professionnels.
02:19Ici, tout est permis. Les projets sont diversifiés et répondent aux problématiques étudiantes comme la précarité, par exemple en proposant des bons plans.
02:27Maxime a créé la plateforme Arborescence qui recense des adresses culinaires qui mettent en avant le patrimoine culturel du Dauphiné.
02:34Je me suis rendu compte qu'on avait des vrais talents, des artisans, des commerçants, mais qui avaient du mal à valoriser ce qu'ils produisaient auprès de publics, parfois plus jeunes, des jeunes actifs.
02:44Et je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire pour valoriser cette démarche du patrimoine culturel et vivant.
02:49La tech, l'environnement ou encore la culture, tous les sujets importants aux yeux des étudiants sont abordés.
02:55Mais Pépitosé accompagne aussi des projets immatériels comme celui de Naïsa, un podcast nommé Carnet de résilience qui permet de transformer les douleurs en force.
03:03J'écoutais beaucoup des gens qui se confiaient en français parce que c'est la langue que je parle.
03:09Et quand j'ai voulu trouver des sujets qui abordent mon problématique, la personne que je suis, par rapport à mes origines, etc., j'en ai pas trouvé.
03:18L'idée m'est venue de créer un espace virtuel où les gens peuvent se confier sur des sujets qui sont un peu tabous, mais où justement on peut se sentir libéré d'écouter et de parler.
03:32Le dispositif Pépitosé existe depuis déjà une dizaine d'années et souhaite continuer à accompagner des étudiants dans leur parcours professionnel.
03:40Entrepreneurs ou porteurs de projets, si l'aventure vous tente, rendez-vous pour le dernier apéro Pépitosé de l'année.
03:48Ce sera le 13 mai à 18h30 au village Baïssé à Grenoble sur la Presqu'Île.
03:54A la Clairefontaine, depuis lundi, les jeux d'eau de l'esplanade Leray peuvent de nouveau éclabousser les visiteurs de la caserne de Beaune à Grenoble.
04:04L'idée, c'est bien sûr d'apporter de la fraîcheur dans cet espace très minéral, mais de ne plus partager l'eau avec celle des canards de l'étang d'à côté.
04:12Les jeux seront néanmoins stoppés en juin, remplacés par des brumisateurs issus de 200 buses contre 70 au parc Paul Mistral.
04:20Une rénovation qui aura nécessité 6 mois et 290 000 euros de travaux.
04:24On a des étés de plus en plus chauds, les gens viennent au contact de l'eau se baigner et là on s'est confronté à des problématiques de qualité de l'eau.
04:31On a du coup changé l'alimentation de l'eau, on n'est plus en eau de nappe, mais bien en eau potable.
04:37C'est très compliqué de s'assurer de la qualité de l'eau si on n'est pas dans un système fermé avec une réglementation bien particulière comme dans une piscine,
04:46c'est-à-dire un maillot de bain, un chien interdit et autres.
04:49Donc aujourd'hui, on a mis en place un système qui permet de limiter vraiment les risques.
04:55Lorsqu'on va voir que l'affluence sera trop importante, on va couper les jets d'eau, peut-être également le miroir d'eau en fonction de l'usage
05:01et laisser uniquement la brumisation qui, elle, nous permet de manière certaine une sécurisation sur la qualité de l'eau.
05:09Quand on est à proximité d'un point d'eau, on sait qu'aux alentours, on arrive à faire diminuer de quelques degrés la température ambiante de la place, à 3-4 degrés généralement.
05:19On va dire qu'il y a une bonne trentaine de fontaines potentiellement qui pourraient être remises en eau.
05:23Et effectivement, il y a de très belles fontaines, parfois c'est des œuvres d'art, parfois qui ont des difficultés même de stabilité.
05:30Donc ce n'est pas qu'un travail de fontainerie, c'est aussi un travail de rénovation.
05:34On l'a vu par exemple pour la fontaine du lion et du serpent, c'est une toute petite fontaine, c'est juste un petit robinet.
05:39Mais il y a eu un gros travail de restauration, par exemple du serpent qui a été déplacé, mis en atelier avant d'être rénové.
05:45Après, nous ce qu'on cherche à faire, c'est quand même de l'eau qu'on peut toucher, de l'eau avec laquelle les gamins peuvent aller s'immerger.
05:51Et ça, c'est important.
05:52C'est pour ça qu'on cherche effectivement aujourd'hui à créer des vraies zones de fraîcheur, des zones où on va en sortir mouillées.
05:58C'est la brumisation, c'est des jets d'eau, mais avec toujours des problèmes sanitaires auxquels il faut qu'on fasse attention.
06:08En 2025, 25 fontaines seront au fonctionnement partout en ville.
06:12C'est 4 de plus qu'en 2024.
06:15Rossignol continuera de chanter à Saint-Jean-de-Moirand.
06:18Mardi, le groupe a annoncé la fermeture de l'usine de production de ski de Salonche en Haute-Savoie.
06:22Le départ de 57 personnes, les activités de ski haut de gamme et de compétition, ainsi que la recherche et le développement seront recentrées sur le site du siège en Isère.
06:31Le reste de la production dans l'usine d'Artesse en Espagne.
06:34En 2021, la région Auvergne-Rhône-Alpes avait engagé une aide de 1,2 million d'euros pour maintenir le site en Haute-Savoie et sauver les emplois.
06:42Et toujours au rayon social, c'est jeudi que le tribunal de commerce de Lyon doit rendre sa décision sur le projet de reprise de Vancorex en société coopérative.
06:53Aux dernières nouvelles, un industriel étranger, acteur majeur de la chimie, serait prêt à y apporter 45 millions d'euros.
07:00Il n'y a pas le feu. L'association Le Point Info, Loulinx, a lancé en début de semaine une pétition en ligne pour redonner aux brûleurs de loups, champions de France pour la 9e année, leur nom inscrit à la Fédération Grenoble, Hockey, Métropole 38.
07:15Ces membres font valoir un respect de la biodiversité.
07:18Nous ne sommes plus au Moyen-Âge pour brûler des feux contre les loups, explique-t-il.
07:22Le nom brûleur de loups détruit l'esprit sportif avec une image attardée d'une autre époque, est-il encore précisé.
07:28Charles Perrault, l'auteur du Petit Chaperon Rouge, a donc du souci à se faire.
07:33Si la montagne est évidemment un terrain de jeu incroyable pour les sportifs, son histoire est bien plus riche.
07:38Le premier festival d'histoire de la montagne aura lieu à Grenoble du 11 au 13 avril.
07:43Ça commence vendredi sur le campus à Saint-Martin-d'Air, avant de se poursuivre samedi et dimanche au musée dauphinois et même à la Bastille.
07:52Sophie Boisard, bonsoir.
07:54Bonsoir.
07:54Vous êtes la rédactrice en chef du magazine L'Alpes.
07:59À vos côtés, Paul Petzel, bonsoir.
08:01Bonsoir.
08:01Vous êtes entrepreneur et vous êtes le parrain de ce festival.
08:07On va y revenir.
08:08Sophie Boisard, cette idée du festival, elle est née comment ?
08:11Ça n'existait pas en fait, c'est le premier.
08:13C'est le premier festival de l'histoire de la montagne.
08:16Il faut bien retenir le mot histoire qui est vraiment au centre.
08:19C'est la problématique principale en fait, qui a été lancée à l'initiative du musée dauphinois d'Olivier Cogne, lui-même historien, avec l'UGA, représentée par le laboratoire, le LARA, avec Stéphane Gall, avec Anne Dalmasso, Anne-Marie Granet.
08:32Les bibliothèques universitaires avec Frédéric Sabi et Héloïse Feb.
08:35Ça, c'est le comité de pilotage auquel je fais également partie.
08:39Donc l'Alpe, les éditions Glénas sont également, participent à la création, au lancement de ce premier festival.
08:44C'est vrai que la montagne, voilà, au musée dauphinois, il y a cette fameuse exposition qui a remplacé les gens de l'Alpe qu'on a tous vus à l'école primaire, les Alpins.
08:55Exactement, Alpins, 7000 ans d'histoire.
08:57Alors c'est vraiment dans la même prolongation, avec le même état d'esprit en fait, qu'est lancé ce festival.
09:02Puisque l'idée, c'est de créer un espace de réflexion, de dialogue, de débat, de mise en perspective historique.
09:09Et aussi de mettre, un petit peu comme on le fait dans la revue également, à la portée du public le plus large possible des dernières recherches scientifiques.
09:19C'est la notion d'expérience que vous avez voulu mettre au cœur de cette première édition.
09:24Oui, expérience qu'il faut entendre au sens très très large.
09:27C'est l'expérience du corps engagé, l'expérience de la montagne des 500.
09:32C'est l'expérience aussi au sens sportif du terme.
09:36C'est l'expérience au sens d'expérimentation, avec l'archéologie, l'histoire qui peut aussi être expérimentale.
09:42Et puis également l'expérience virtuelle.
09:44Virtuelle, effectivement.
09:46On va pouvoir voir comment on peut essayer de travailler sur l'histoire de la montagne avec les outils numériques d'aujourd'hui.
09:54Oui, tout à fait.
09:55Alors c'est vrai que quand on a fait le menu en quelque sorte de ce fête festival sur trois jours, on a fait des demi-journées ou journées thématiques.
10:02Et vendredi, donc ça sera en effet autour de la place de la numérisation.
10:06En quoi le fait de numériser, ça aide à la fois les chercheurs en fait à tester leurs hypothèses.
10:12Donc avec l'exemple, par exemple, du projet Time Machine, qui a été lancé par le PFL à Lausanne et qui est développé notamment par le Valais, avec Alain Dubois, qui est le chef du service de la culture.
10:26Et donc ils ont numérisé en fait des archives, par exemple des archives sur la vieille cité de Sion.
10:31Donc on peut se balader en fait dans la vieille cité.
10:33On peut tester, on peut aussi voir le Val de Bagne en 3D.
10:39Donc ça permet à la fois aux historiens de tester leurs hypothèses, de reconstituer et aussi au grand public de s'approprier son passé.
10:46Donc c'est vraiment une aide à la fois pour la conservation et la valorisation des archives.
10:50On va voir aussi avec Stéphane Gall qu'au départ, ce sont des démarches scientifiques qui ont mené les personnes en montagne.
10:59Oui, tout à fait.
11:00Tout à fait. Donc là, on a deux, à la fois Stéphane Gall comme également une équipe de chercheurs de Lausanne, ont refait deux expérimentations.
11:09En fait, Stéphane Gall s'est mis dans la peau d'Antoine Deville qui, sous les ordres de Charles III, a fait la première ascension en 1492.
11:17C'était la même année où Christophe Colomb découvrait l'Amérique.
11:20Et bien Antoine Deville montait en fait en haut du Montaigui.
11:23Il fallait des échelles à l'époque.
11:25Et donc Stéphane Gall a essayé de retrouver à travers toute une démarche de lecture d'archives, de recréer ces fameuses échelles,
11:34de retrouver la voie par laquelle Antoine Deville a pu passer.
11:38Et ensuite, lui-même d'expérimenter, vraiment de s'engager physiquement, corporellement dans l'ascension de ce Montaigui
11:44pour voir quel effort ça pouvait représenter en 1492 de faire cette expérience.
11:51Paul Petzel, vous êtes le parrain de ce festival.
11:53Votre entreprise est basée à Kroll.
11:56Elle est très connue par les amoureux de la montagne et même de l'outdoor.
12:01Je ne vais pas vous demander de nous éclairer un peu sur l'histoire de toute la montagne,
12:07mais en tout cas l'histoire de votre famille.
12:09Elle est très liée à l'histoire de la montagne, de l'évolution des pratiques.
12:14Oui, c'est tout à fait vrai.
12:16En fait, je suis tombé dedans petit.
12:19Un père passionné de spélogie qui a ouvert les réseaux de la dent de Kroll avec son ami Pierre Chevalier,
12:27premier record du monde de l'époque, moins 600 mètres.
12:30Ensuite, un peu plus tard, avec le AG CAF de Grenoble, en 1953, il fond le premier mois 1000.
12:37Il est chef d'expédition et moi, toute ma vie, toute ma jeunesse, j'ai toujours vu des spéléologues à la maison.
12:43On parlait secours, on parlait matériel, etc.
12:46Donc oui, la montagne pour moi, je suis tombé dedans petit.
12:49Mais en même temps, c'est une famille.
12:53Mon grand-père était un migrant.
12:55Il est arrivé maintenant, c'est la Roumanie, c'était un Allemand.
13:00Il est arrivé ici, il a fallu se faire accepter.
13:03C'était aussi des découvreurs, c'était des pionniers, c'était des inventeurs.
13:08Mon père était un inventeur extraordinaire, mon grand-père pareil.
13:13Et puis, encore une fois, moi, j'ai continué.
13:15J'ai continué, je pense que je n'avais pas le choix.
13:18Et vous vous souvenez d'une expérience, puisque le thème, c'est l'expérience,
13:23une expérience qui vous a marqué, peut-être enfant, si vous avez,
13:27ou alors qu'on vous a raconté, parce qu'enfant, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
13:29mais une des premières expériences marquantes de votre vie avec la montagne ?
13:34Les expériences, c'est les risques qu'on prend en montagne.
13:39C'est que quand on va en montagne, on sait que la montagne peut être dangereuse.
13:44Et donc, c'est estimer ces risques-là, ça m'est arrivé de prendre des pierres, etc.
13:48Donc, ça, c'est une expérience.
13:50Nous, on travaille beaucoup sur réduire le risque, en fait.
13:53C'est vraiment notre fil conducteur.
13:56On fabrique ce qu'on appelle des EPI, des équipements de protection individuels.
14:01Et donc, ça nécessite, pour l'usage, de savoir utiliser les matériels.
14:07Nous, de savoir bien les fabriquer, parce qu'on est des producteurs.
14:10On est inventeurs, producteurs.
14:12Et ensuite, on vend nos produits dans le monde.
14:15Petzel, aujourd'hui, c'est 60 pays où on est installé, où on vend nos produits.
14:19Et donc, il faut parler à toutes les cultures.
14:22Il faut bien expliquer nos produits.
14:26On appelle ça des outils.
14:27Moi, je suis fils d'artisan.
14:29Donc, vous voyez, on appelle ça un outil chez Petzel.
14:32Un outil qui va servir à faire des choses qu'on ne peut pas faire seul.
14:36Et donc, voilà, notre métier.
14:38Alors, les expériences, on en a beaucoup.
14:41Mais j'ai surtout, moi, des expériences d'industriel, des expériences d'entrepreneur, avec les dernières expériences.
14:49Mais on prend des risques aussi.
14:50On prend des risques en permanence, en permanence.
14:52Alors, on commence à, avec l'expérience, on commence à trouver, entre guillemets, des parades.
14:58Mais regardez, les cinq dernières années, tout ce qui s'est passé, Covid et haut, tout ça, on ne s'y attendait pas.
15:03C'est arrivé.
15:04Quand ça arrive, qu'est-ce qu'on fait ?
15:06Voilà.
15:06Donc, moi, personnellement, je suis très heureux, parce que j'ai une équipe formidable autour de moi.
15:11Et ensemble, on arrive à se protéger mieux, à inventer mieux.
15:15On continue, c'est notre job, quoi.
15:17Alors, il faut inventer aussi pour des nouveaux pratiquants.
15:21Les pratiquants ont changé.
15:23Il y a quelques mois, voilà, on a vu l'expérience d'Inox Tag avec Mathis Dumas, un guide qui l'a accompagné sur l'Everest.
15:31Et Mathis Dumas sera également présent samedi.
15:35C'est aussi important pour vous de montrer cette facette-là de l'histoire de la montagne.
15:42Oui, on voulait, on essaye de balayer, en fait, sur le temps long, en fait, donc aussi cette histoire sportive de la montagne et de voir aussi comment elle se raconte, comment elle pouvait se raconter dans les premiers récits des alpinistes scientifiques.
15:55Et comment aujourd'hui, un Mathis Dumas, un guide de montagne, accompagne une Oxta, quel discours une Oxta peut porter aussi sur la montagne, comment est-ce qu'il la pratique.
16:05Donc, pour nous, c'était vraiment important de balayer sur le temps long cette histoire.
16:10Alors, Paul Petzel, justement, est-ce que cette expérience-là, ces nouveaux pratiquants, ça vous fait aussi réfléchir à de nouveaux outils ?
16:17Toujours, toujours. Quand on invente un outil, on change l'usage, mais quelquefois, c'est l'usage qui nous oblige à changer l'outil.
16:27Donc, en fait, oui, les équipes sont très proches des utilisateurs.
16:31La plupart des, surtout dans le bureau d'études, chez Petzel, ce sont des passionnés.
16:37C'est des personnes qui viennent vraiment par conviction, qui veulent pratiquer leur activité et apporter quelque chose à la communauté.
16:43Et ça, c'est essentiel pour toujours progresser, toujours être en mouvement, toujours être devant.
16:49On ne l'a pas dit, mais l'accès à ce festival, c'est gratuit ?
16:53C'est gratuit, c'est livré gratuit.
16:55Et on retrouve le programme sur le site de l'Alpes, par exemple.
16:58Exactement.
16:59Voilà. Et puis, comme le dit l'adage, tout finit toujours par une chanson.
17:02C'est ça ? Il y a de la musique pour faire un petit concert ?
17:04Oui, il y a de la musique. Il y a de la musique le dimanche.
17:07On commencera par une balade, une balade philo avec Simon Parcoff,
17:11auteure notamment de Carnet de Guides aux éditions Glénauf,
17:14qui va nous accompagner depuis les Pentes de la Bastille jusqu'au Miseau des Finons.
17:17Alors ça, c'est le seul événement qu'il faut réserver.
17:20Autrement, tout est libre, tout est gratuit.
17:22Ce sera aussi gratuit, mais il faut juste qu'il y ait un nombre de places limitées.
17:25Et puis, on terminera en musique avec le duo Vargoz,
17:28qui a travaillé autour de sons collectés dans les Alpes.
17:32On travaillera aussi sur l'expérience de paysage sonore.
17:35Merci beaucoup à tous les deux.
17:37Je vous souhaite un très bon festival.
17:39Et puis demain, dans le JT, on reparlera encore montagne, activité en montagne,
17:43puisque je recevrai deux champions membres de l'armée des champions,
17:46un biathlète et une skieuse, Éric Perrault et Aurélie Richard.
17:51Retour de l'actu dans une heure et en replay sur Télégrenoble.net.
17:55Dans quelques instants, la météo.
17:56On se quitte en musique avec Thomas de Pourquerie,
17:59chanteur et saxophoniste inclassable,
18:01Trublion du jazz français,
18:03qui fait dans son dernier album un passage vers la pop.
18:05Il sera en concert jeudi soir à la MC de Grenoble.
18:08Excellente soirée à tous.
18:09Sous-titrage Société Radio-Canada