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00:00Bonjour, bonjour Pascal.
00:01Bonjour. On parle souvent de la déconnexion des hommes politiques ou des femmes politiques.
00:04Ah, il y a des beaux exemples là.
00:06Mais c'est vrai qu'on a deux exemples qui sont assez amusants.
00:08Je vous vois gourmand ce matin, Pascal.
00:10Non, mais par exemple, c'est amusant parce que Madame Borne a dit, voilà,
00:15il faut préparer très jeune, dès le départ, presque depuis la maternelle,
00:18à réfléchir à la façon dont on se prochette dans une formation.
00:22Et c'est drôle parce que quand j'avais des enfants...
00:24Attendez, vous vouliez faire quoi quand vous étiez à la maternelle, Pascal ?
00:26Non, mais quand j'avais des petits-enfants, je veux dire.
00:28Je voulais toujours que le temps de l'enfance soit le plus long possible.
00:34Je me disais, ils vont être adultes, ça va déjà être terrible d'être adulte.
00:38Plus le temps de l'enfance sera prolongé, mieux ce sera.
00:42Mais je me souviens, j'avais 50 000 fois j'ai pensé ça.
00:47Vraiment, je pense, et je pense toujours ça, je pense qu'un enfant, c'est un enfant.
00:50Mais non, il faut penser à l'orientation dès l'âge de 3-4 ans.
00:53Mais non, mais écoutez, c'est ce qu'a dit Madame Borne.
00:55Mais non, et ce que je vous dis, c'est vraiment quelque chose de...
00:58Mais laissez-les, c'est des enfants, justement.
01:00Et surtout, comme on voit, comme les lycéens, aujourd'hui, sont perdus en termes d'orientation.
01:05Vous vouliez faire quoi comme métier quand vous étiez petit, Pascal ?
01:07Moi, je n'ai jamais eu de problème d'orientation, j'ai toujours voulu être journaliste.
01:10C'est vrai ?
01:10Même en maternelle ?
01:11Mais je ne sais pas pourquoi, mais peu importe.
01:15Et donc ça, c'est un exemple de déconnexion.
01:17Mais c'est vrai que quand tu as 6 ans, 7 ans, une petite fille, qu'est-ce que tu veux être ?
01:21Elle ne veut plus être princesse que...
01:23Maîtresse.
01:25Maîtresse ou fée, je ne sais pas, mais je trouve que c'est bien.
01:28Moi, je le trouve formidable.
01:30Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grande ?
01:31Je voudrais être une fée.
01:32Ben voilà, je préfère qu'on dise ça.
01:34Plutôt que je voudrais être, je ne sais pas, moi, je voudrais faire l'ENA.
01:38Un génieur climatique en développement d'éoliennes.
01:41Je voudrais faire l'ENA, ta fille.
01:43Écoute, je voudrais faire l'ENA quand j'en...
01:44Bon, ce n'est pas possible.
01:45Mais il y en a.
01:46Donc voilà, ça c'est la première chose.
01:48Et le deuxième exemple de déconnexion, pareil, Madame Agnès Pannier-Runacher.
01:52Elle a eu cette phrase absolument formidable.
01:54Elle a parlé donc des zones ZFE.
01:56Qu'elle défend.
01:57Et on lui dit, attention, parce que c'est les plus défavorisés qui sont en difficulté.
02:01Elle a dit, non, non, pas grave, les moins riches n'ont pas de voiture.
02:04Donc s'ils ne mangent pas de brioche, s'ils ne mangent pas de pain, ils peuvent manger de la brioche.
02:11Mais c'est incroyable de dire ça.
02:12Parce que je ne veux pas dire que c'est le contraire.
02:14Mais les gens précisément, qui sont notamment dans la ruralité,
02:19qui ne sont évidemment pas toujours les plus riches,
02:22ont des voitures très anciennes.
02:24Donc c'est l'exact contraire d'une déconnexion de Madame Pannier-Runacher.
02:29Donc je trouve que c'est dommage.
02:30La déconnexion ministérielle.
02:33Qu'est-ce que vous vouliez faire, vous, quand vous étiez petit ?
02:34Vous étiez sérieux, vous.
02:36Je pense que vous étiez un très très bon élève.
02:38Non, on voulait faire moto, moi.
02:39Non, mais je pense que vous étiez un très bon élève.
02:41Je pense que vous étiez au premier rang.
02:42Ah oui, exactement.
02:43Par contre, moi, j'étais auprès du radiateur.
02:45Non, je n'étais pas forcément au premier rang que j'avais.
02:50J'allais à l'école joyeusement.
02:51J'adorais l'école.
02:52Qu'est-ce que tu vas faire plus tard, Pascal Praud ?
02:54J'adorais aller à l'école.
02:56On rencontrait des amis.
02:57Mais moi aussi, j'adorais l'école.
02:58Écoutez, en tout cas, ça nous promet une belle émission
03:00de 11h à 13h et le numéro du standard pour intervenir.
03:04C'est le 01 80 20 39 21.