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00:00C'est ça, mais moi je ne les veux pas ceux-là, je ne les veux pas ceux-là, je les fous dehors moi ceux-là, mais je fous tout le monde dehors moi, mais vous croyez quoi, moi je remets l'argent dans la poche des français, les français qui travaillent, et les français qui travaillent dure, vous virez les fonctionnaires, ah mais oui, on ne peut pas, c'est ça le problème, parce qu'ils ont l'emploi à vie, et bien oui, normalement ils sont virables, alors, par contre, ceux qui partent à la retraite, tu ne les remplaces pas, c'est ça, ceux qui partent à la retraite, tu ne les remplaces pas, parce que Sarkozy, il te rappelle, il avait dit, il avait dit, il avait dit, un sur deux, après, un sur toi, etc, moi j'ai dit, zéro sur zéro, vous savez que l'empl
00:30dans le privé, moi j'ai dit, zéro sur zéro, voilà, c'est tout, non mais sans dégoûler, non mais moi je remplace pas, mais franchement, c'est vrai, et deux, alors, Marc, oui, vraiment, je vais vous dire un truc, j'ai entendu un truc il y a un instant, vous avez dit, ça, c'est pas possible, il faut pas, non, je veux dire, on peut pas, dans le droit actuel, il faudrait changer, je change, d'accord, d'accord, c'est ça, qu'est-ce que j'ai dit, j'ai dit, je change, je change, je change, je change, je veux plus entendre, on peut pas, on peut pas, c'est pas possible,
00:59on peut pas, c'est fini, tout ça, je veux dire, et moi je pense, Marc, pour parler sérieusement, que si on change pas tout, on va aller dans le mur, de toute façon, on y est déjà, moi je suis entièrement d'accord, j'arrête pas de, moi je propose justement ce qu'on appelle une thérapie de choc bienveillante, c'est-à-dire, thérapie de choc, il faut réduire les dépenses publiques, mais il faut également baisser les impôts, parce que c'est ça le problème, nous sommes numéro un du monde des impôts, on va en parler, mais parce que là, on parle de Trump, on parle uniquement de, effectivement, des droits de douane, etc, mais c'est tout un package, il a réduit les impôts pour les entreprises, alors que nous, on les augmente, donc évidemment,
01:29C'est pas possible, Trump, à sa manière, montre que tout est possible, bravo, je suis pas d'accord avec ce qu'il fait, mais il a ouvert le champ des possibles, bien sûr,
01:38L'évolution, il le fera pas, l'évolution idéologique de Louis de la Figuelle, ah non, je suis absolument contre, il a dit qu'il était croître, mais il est honnête, non, je dis simplement,
01:47il dit que, non, on pouvait pas faire ça, c'est pas possible, tout devient possible.
01:50Non mais surtout, c'était son programme politique, mais c'est ça, parce que nous, le problème, c'est que nous, on a l'habitude en France, que les politiques, une fois qu'ils sont élus,
01:58ils font exactement l'inverse de ce pourquoi ils ont été élus, de leur programme, alors là, en fait, tout ce qu'il a dit, c'est pas une surprise, c'est exactement quand on écoute ses débats,
02:05dans son programme, alors que nous, malheureusement, on n'a pas le courage politique, une fois que les dirigeants sont en place, pour justement...
02:11Il avait promis de lutter contre l'inflation, il va la rallumer, vous le savez.
02:15Je veux dire juste une info, les chocolats, là, qu'on nous a envoyés, qui sont magnifiques, c'est Denis, l'auditeur du Cap Ferré, qui nous les a envoyés.
02:22Ah, merci Denis, merci Denis, merci Denis, et c'est pour moi.
02:27Oui, c'est ce que j'allais dire.
02:28Non mais, franchement, les mecs, on entend toute la journée, il a raison, Marc Toiti, il a dit un truc, et Olivier d'Artigol, qui a pris un Uber assez frais.
02:38Vous aviez le détail des frais ou pas ?
02:40Oui, oui, j'ai tout.
02:41Et Trump, il fait exactement ce qu'il avait dit, c'est tout, il avait vendu ça, il fait ça.
02:46Les mecs qui nous vendent des trucs, ils font tout le contraire.
02:48Non mais, c'est ce que j'ai dit, j'ai dit, les mecs qui se présentent, à chaque fois, ils vendent des trucs et ils font tout le contraire de ce qu'ils ont dit aux Français après.
02:55Donc, c'est ça, les gens en ont marre de ça.
02:58Trump, tu sais quoi, tu ne voulais pas de ses idées, eh ben, tant pis, tu ne votes pas pour lui.
03:02Il a été largement élu, donc c'est le problème, c'est que, c'est ça la démocratie, une fois qu'il a été élu sur un programme, le problème c'est qu'en France, notamment, parce qu'on voit les dernières élections, Macron, il n'avait pas tellement de programme, donc on ne savait pas trop ce qu'il allait faire.
03:12Sur le deuxième mandat ?
03:13Bah oui.
03:14Alors, franchement, le programme, je ne sais même pas s'il a écrit un programme.
03:17Bah c'est ça, c'est ça.
03:17Je pense qu'il n'a rien fait, je pense qu'il a dû faire deux réunions.
03:19Ah, sans rigoler, il a fait deux réunions.
03:21C'est ça qui est triste.
03:22Là, j'ai vu, sans rigoler, on dirait Valérie Benaïm.
03:25Pourquoi moi encore ?
03:25Si, si, on dirait Valérie Benaïm quand elle a enchaîné les émissions, je peux vous dire.
03:28Elle n'en foutait pas une.
03:30Non mais je vous dis.
03:31Non mais je rêve.
03:31Non mais Macron, là, sur le deuxième mandat, je n'ai jamais vu ça.
03:35Je pense que, sinon, il a dû se dire.
03:36Parce qu'il est intelligent.
03:38Donc il s'est dit, de toute façon, ça va passer crêne, ça va passer tranquille.
03:40Et mec, je ne fais rien.
03:41Même le débat du second tour, il s'est dit, bon allez, franchement j'y vais, mais bon les gars.
03:46Et son discours de réélection, le soir, il ne sait pas ce qu'il va faire du second mandat.
03:50Il avait réservé un restaurant à 22h30, frère.
03:53Il a réservé mes frères, il avait réservé mes trucs sur ma vie.
03:58Il était chez Nini à 22h30, en train de manger des bricalocs.
04:02Mais vous êtes fou, quoi ?
04:03Dis-moi, à 22h30, il te fait partir.
04:05Je l'ai lu, mais vous, quoi ?
04:06Mais il n'a rien fait, non, il n'a rien fait.
04:08Alors, le deuxième mandat, c'est incroyable.
04:11Non mais surtout, il y a eu la dissolution qui a été une catastrophe.
04:14Oui, mais pourquoi il y a eu dissolution ?
04:16Pourquoi il y a eu dissolution aussi ?
04:17Parce qu'il ne savait pas quoi faire.
04:19Mais ce n'est pas la majorité, exactement.
04:21Pas la majorité, et puis c'est d'un autre côté, le gros problème que nous avons,
04:24parce que les Français ne se rendent pas compte que, malheureusement,
04:26ils ont une fuite en avant permanente.
04:28On se rend compte que le dernier excédent public en France, ça date de 1974.
04:32J'ai ce qu'un dessin.
04:33Pendant 50 ans, on n'a eu que des déficits.
04:37Imaginez, Cyril, votre entreprise, que des déficits pendant 50 ans.
04:40Alors, même si on est, il y a l'État français, etc.
04:43Aucun pays au monde n'a fait ça.
04:45Aucun pays a accumulé ses déficits, ce qui a donc généré une dette énorme.
04:50Et moi, ce qui me rend fou, c'est quand certains économistes ou autres disent
04:53« Ah mais non, mais ça ne coûte rien, la dette publique, ce n'est pas grave, on va continuer comme ça. »
04:57Vous savez combien ça coûte ?
04:58Juste les intérêts de la dette chaque année.
05:00L'année dernière, ça a coûté 60 milliards d'euros.
05:01Cette année, 70 milliards d'euros.
05:04C'est-à-dire que ça, c'est de l'argent complètement foutu en l'air.
05:07C'est-à-dire que c'est de l'argent qui ne va pas dans les hôpitaux, etc.
05:10Et au total, ça va nous coûter sur 15 ans à peu près 1000 milliards d'euros.
05:14Au point des comptes, les Etats-Unis ont le même problème et ils pensent apporter une solution par les tarifs douaniers.
05:19Non, alors, les Etats-Unis, c'est différent parce qu'effectivement, il y a deux grandes différences.
05:23Il y a dix fois plus de dette publique, s'il vous plaît.
05:24Non, je vais faire simple, c'est que...
05:26Non, déjà par rapport aux pays, il n'y a pas dix fois économie dans sa vie, c'est de l'économie celui-là.
05:31Non, mais sans régaler, il a acheté deux fois un truc du sopalin en promo, il se croit pour un économiste.
05:35C'est vrai.
05:37Il a acheté deux paquets de cadeaux là et un rouleau de sopalin avec une réduction, il se croit pour un économiste.
05:42Il faut donner les chiffres, effectivement.
05:43Je ne sais pas combien tout je suis le droit.
05:44D'accord, pardon.
05:45Il a peur.
05:47113% de dette publique par rapport aux PIB en France, 122% en Etats-Unis.
05:51Ce n'est pas dix fois plus.
05:52C'est ça qu'il faut regarder.
05:55C'est par rapport à votre richesse, vous comprenez.
05:57Je vous donnerai un cours après, si vous voulez.
05:58Mais toujours est-il que, ça va être dur, mais ce n'est pas grave, on y arrive.
06:02Moi, j'ai été prof.
06:03Il vient de l'Est, hein.
06:04Je suis optimiste.
06:05Mais bon, je ne dis pas là, c'est que la grande différence, c'est que les Etats-Unis, ils arrivent quand même à faire de la croissance.
06:09Vous savez, quand on me dit, oui, le match Etats-Unis-1 euro, ou même la France, il est déjà perdu depuis très longtemps.
06:13Quand vous regardez les chiffres sur 30 ans, la richesse qu'on crée aux Etats-Unis a augmenté d'à peu près 110%.
06:18Chez nous, en France, dans la zone euro, 55%.
06:21Du simple au double.
06:22Mais pour l'État fédéral, le coût de la dette, c'est combien ?
06:24Alors, juste, je termine.
06:28Il permet de rembourser la dette, et surtout, les Américains, c'est ça le drame.
06:32C'est qu'ils se fichent complètement de leur dette.
06:34Pourquoi ? Parce qu'ils ont le dollar.
06:35Et qu'il y a une demande mondiale de dollars.
06:37Et c'est ça que Trump craint.
06:40D'ailleurs, ce qu'il a dit aujourd'hui dans les négociations des tarifs douaniers, il dit aux pays, notamment les pays asiatiques,
06:45si jamais vous gardez le dollar dans vos réserves de change,
06:48vous gardez le dollar dans vos transactions économiques et financières,
06:52eh bien, je vous baisse vos droits de douane.
06:54Donc, il est en train de faire un deal avec eux.
06:55Il est en train de faire une négociation.
06:56Parce que les Américains savent très bien que si jamais,
06:58le dollar n'est plus la réserve de change du monde,
07:02et qu'il est remplacé par le yuan, par exemple, la devise chinoise,
07:04les Américains vont s'effondrer.
07:05Le chinois ne reculera pas.
07:07Oui, mais les chinois ne sont pas prêts.
07:08Le chinois ne reculera pas.
07:09Les chinois ne sont pas prêts parce que leur économie va très mal en ce moment.
07:11Donc, c'est là où, effectivement, ils ont besoin du moteur extérieur.
07:15C'est là où il est très malin, Trump.
07:16Parce que, comme ils ont besoin, chaque année, il y a quand même 350 milliards de déficit Chine-États-Unis.
07:22Donc, si jamais demain, on augmente les droits de douane avec la Chine, etc.,
07:24les Chinois, ils disent qu'on n'aura plus cet argent.
07:27Ne disons pas que c'est le lien client-fournisseur.
07:31Le client, c'est l'oncle Sam, même pour nous.
07:34C'est celui-là.
07:35Ça me fait rire quand j'entends les Américains.
07:38On peut bête.
07:39Oui, mais c'est ça.
07:57C'est qu'en fait, regardez, par exemple, dernièrement, on entendait les dirigeants français dire,
08:01par exemple, M. Macron ou François Hollande,
08:03il faut faire mal à Trump, il faut faire mal aux Etats-Unis.
08:06François Hollande, il a dit ça.
08:08François Hollande, c'est un génie, il faut faire mal à Trump.
08:11Quand vous regardez les chiffres, c'est-à-dire la part des exportations vers les Etats-Unis,
08:15pour nous, c'est quand même 3% de notre richesse.
08:17Pas rien.
08:18Par contre, l'inverse, c'est-à-dire la France,
08:20les exportations américaines vers la France,
08:22c'est seulement 0,2% de leur PIB.
08:24On voulait leur faire mal.
08:25C'est ce que je veux dire.
08:26Donc, nous, on est très forts pour le marketing.
08:28Laissez-moi vers ça, c'est une bague d'économistes.
08:29On a parlé des vannes de corporations.
08:33Là, quand il est avec d'autres économistes,
08:35j'en ai d'autres.
08:39C'est 5% de notre PIB.
08:44Tu vois, les mecs rigolent.
08:45Tu vois, il y a des bagues comme ça.
08:47C'est comme si tu vois, chez un buraliste.
08:49Tu sais pas quoi, il m'a demandé un billet de tac au tac.
08:52Oh le con !
08:53Ça n'existe plus depuis 2 ans.
08:55Là, c'est pareil, c'est une vanne d'économistes.
08:56Eh bien, le PIB, le PIB, c'est pas grave.
09:00Tu sors ça sur un colloque.
09:02Le coût pour nous, c'est 3%, et c'est 0,2%.
09:05De quoi on parle ?
09:08De quoi on parle, les mecs.
09:10Nous, on fait du marketing,
09:11mais malheureusement, on n'a pas les moyens de nos ambitions.

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