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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur RTL SPORTS, c'est parti pour un nouvel épisode
00:18de Dans le peloton, la quinzaine sainte est terminée, on rentre dans les prolongations
00:23et on va se diriger à la fin de la semaine du côté de Paris-Roubaix, mais avant ça
00:26on sera du côté du Grand Prix de l'ESCO, on a vécu une semaine magnifique, un week-end
00:31mémorable avec des performances XXL, autant chez les messieurs que chez les dames on a
00:36un plateau XXL, également pour pouvoir en parler aujourd'hui avec Stéphane Thirion
00:40notamment, journaliste le soir, journaliste Sud Info, bonjour Stéphane.
00:44Bonjour Gordon, bonjour tout le monde.
00:45La forme Stéphane ? Ça va très bien merci.
00:47On est également avec deux anciens champions qui sont toujours des champions mais de la
00:51consultance, maintenant ils ont passé un dimanche mémorable, bonjour Philippe Gilbert,
00:56bonjour Frédéric Amourison.
00:57Salut les amis.
00:58Ça va, ça a été dimanche, c'était une belle journée, fil de retour sur des routes
01:03que tu as bien connues, sur une arrivée mémorable et qui l'a une nouvelle fois été cette
01:08année.
01:09Ouais magnifique, honnêtement le Tour des Flandres a répondu à toutes nos attentes
01:13avec un magnifique spectacle, un beau vaqueur, donc beau dimanche.
01:16On a un beau sommaire Frédéric qui nous attend avec plusieurs très très belles choses
01:21dont on va discuter dans cet épisode, donc en premier temps on va revenir sur ce tour
01:25des Flandres, sur ce ronde record avec un tas d'hypogarches exceptionnels comme on
01:31pouvait s'y attendre, dans un deuxième temps on va revenir sur Wout van Aert, bien sûr
01:36on peut parler d'une révélation, bon bien évidemment par rapport à tous les éléments
01:40que l'on avait ces dernières semaines, il nous a surpris Wout van Aert positivement
01:45et ça c'est vraiment la bonne chose à retenir aussi de ce Tour des Flandres et puis en troisième
01:49temps Lotte Kopecky qui est rentrée dans la légende, oui on en parlera aussi en fin
01:55d'antenne avec Laurence Mélisse qui nous rejoindra dans un vidéocall, sans plus attendre
02:00messieurs, je vous propose d'aller directement dans le prologue, vous vous mettez dans ma
02:04roue et je vous fais tout le job pour ça.
02:11Tadej Pogacar donc qui s'est imposé à Odenaert pour la deuxième fois de sa carrière, le
02:17cran de ce garçon de se rendre dans les pavés, dans les berges flamands pour aller chercher
02:24un nouveau succès là où finalement il y a quelques années on ne l'attendait pas
02:27spécialement, Philippe c'était une journée exceptionnelle, il a répondu aux attentes
02:33Tadej Pogacar.
02:34Oui et puis il faut souligner c'est un vainquant du Tour de France qui reste avec un potentiel
02:39pour les années à venir et qui ose venir s'attaquer aux plus grands spécialistes
02:44des classiques pavés en tant que champion du monde donc c'est vraiment quelqu'un qui
02:49a beaucoup de cran, qui adore les records, on sait qu'il est en train de se mettre en
02:54position pour en battre de plus en plus, son palmarès devient de plus en plus exceptionnel
03:00et c'est ça qui fait le personnage qui est Tadej Pogacar, qui est aimé de tout le monde,
03:07il rend les courses spectaculaires et là encore une fois avec son attaque dans le Vieux
03:11Croirement c'était vraiment une course de rêve.
03:17Stéphane, évidemment notre sage ici dans le peloton avec toutes les références historiques,
03:23est-ce qu'on peut parler peut-être d'un des tours des Flandres les plus historiques
03:26aussi, rien que dans la manière mais aussi avec ce champion du monde qui s'impose comme ça ?
03:29Il est historique par rapport à la moyenne déjà qui est battue par Tadej Pogacar lui-même,
03:35il est historique aussi parce que comme le souligne Philippe, cette course-là comme Paris-Roubaix
03:39a toujours eu des dominations de personnes souvent dans des duels, on avait Museven
03:44Pettgen-Schmil par exemple, on a eu Bonen-Kancellara mais aujourd'hui derrière Vanderpool, Pedersen
03:50et Van Aert, on ajoute un coureur de grand tour et ça c'est très important pour le
03:56vélo, pour sa crédibilité et j'espère que la performance de Pogacar va inviter d'autres
04:02à le faire, vous me voyez venir, je pense à Remco et Vanderpool l'année prochaine
04:06parce qu'il a ça dans les jambes, non seulement il a ça mais il a envie de cela et ça c'est
04:11important parce que Pogacar montre son envie et c'est un bien fou pour le vélo et ça
04:17veut dire aussi que ça sort les spécialistes de leur zone de confort, ils doivent encore
04:23plus travailler pour pouvoir le battre.
04:25Je vais vous demander à tous votre image marquante de ce Tour des Flandres mais avant
04:29cela, le top 10, on doit se le revoir bien sûr avec Tadej Pogacar qui s'était imposé
04:35dimanche face à Mats Pedersen et Mathieu Vanderpool, un Wout Van Aert qui était bien
04:39dans le match aussi, Jasper Stevens 5ème, Tish Benaud 6ème, dans l'anticipation avec
04:44du Stephen King, avec du Filippo Ganna, avec Garcia Cortina et puis en 10ème position
04:48on retrouve un autre Italien après Filippo Ganna, Davide Ballerini, votre image marquante ?
04:55Fred, c'est laquelle ?
04:56On a assisté à une journée spectaculaire, spectaculaire par rapport aux différentes
05:01attaques de Tadej Pogacar, des chutes, en l'occurrence Mathieu Vanderpool qui a été
05:05touché mais c'est l'équipe UAE qui avec la perte de Wellens de Narvaez a été finalement
05:11obligée de travailler beaucoup plus et cette image marquante c'est finalement cette complicité
05:17entre des coéquipiers vis-à-vis de Tadej Pogacar.
05:20C'est là toute vidéo, la référence avec Morgado c'est ça ?
05:23Oui, on peut voir ici la façon de Pogacar d'imiter un petit peu Morgado qui donne tout,
05:29quand on parle de Morgado c'est quand même le 5ème l'an dernier du Tour des Flandres,
05:33quelqu'un qui aurait dû peut-être travailler un peu plus tard mais qu'on a dû redistribuer
05:37les cartes et qui n'ont pas peur finalement de se décarcasser réellement pour le champion
05:41du monde entre Bjerg, entre Morgado, Bjerg qui devait normalement faire 150km de relais,
05:46on a fait près de 200 puisqu'il s'est écarté au deuxième passage du Vue Cuarmond,
05:51on voit vraiment que ces garçons au-delà d'avoir un grand champion qui a vraiment
05:55une complicité incroyable, qui sont boostés parce que derrière Pogacar rend ça de très
06:00très belles manières.
06:01Oui, Philippe Taddeï c'est un leader dans cette équipe UAE qui possède plein d'autres
06:05leaders, en tout cas qui pourraient l'être dans d'autres équipes, vous avez été leader,
06:09vous avez connu beaucoup de leaders, un Taddeï Pogacar c'est un leader pas comme les autres
06:13aussi, il est fédérateur, quand on voit ces images-là on ne peut que sourire et j'ai
06:17envie de dire même inviter les jeunes, les prochains leaders à prendre exemple parce
06:22que la gestion de l'effectif est superbe.
06:23Oui, après il est surtout extrêmement fort, c'est vrai qu'à l'entraînement quand je
06:28parle avec ses équipiers, quand on a un effort maximal, Taddeï il rigole encore alors qu'il
06:35y a beaucoup de cours qui se sont écartés et il n'y a rien à faire, la hiérarchie
06:39se fait automatiquement et puis bon il assure pas uniquement à l'entraînement mais en
06:43course également, on le voit au moment où les meilleurs de ses équipiers, par exemple
06:48en haute montagne Maïka quand Maïka s'écarte, lui je veux dire il est peut-être à 80%
06:54de ses moyens parce qu'on voit l'accélération qu'il fait derrière, c'est toujours phénoménal.
06:59Donc oui c'est un leader incroyable mais aussi par son comportement, il est joyeux,
07:07je pense qu'il aime bien rigoler aussi, il reste simple donc c'est quelqu'un qui arrive
07:12vraiment à fédérer.
07:13Et on pouvait voir aussi que contrairement à d'autres leaders, Dimanche c'était assez
07:16marquant qu'il n'y avait pas besoin d'aller chercher la radio, l'oreillette pour communiquer,
07:21il va vraiment coureur par coureur lui donner les quelques mots de ce qu'il faut faire
07:28même avec un Niels Paulit, donc c'est quelque chose qui booste encore un petit peu plus
07:31les coéquipiers de se surpasser.
07:33On rappelle qu'il n'a que 26 ans, Tadej Pogacar c'est encore tout jeune, une autre image
07:38je pense, vous avez toujours un petit peu de mal à choisir Frédéric, je vous ai demandé
07:42une image marquante, vous m'avez donné une autre et j'accepte puisqu'elle est magnifique
07:47aussi.
07:48C'est complètement différent, le Tour de Flandre, on sait que c'est le grand rendez-vous,
07:52on a vu des milliers, des dizaines et des centaines de milliers de personnes, des adultes
07:56mais aussi des enfants et c'est ça la beauté du sport cycliste, c'est finalement ce petit
08:00jeune avec son maillot isorex sur les épaules, club de la région des Ardennes flamandes
08:05qui roule quelques dizaines de mètres à côté d'un champion du monde, c'est ça
08:08le vélo, c'est pas seulement les exploits, c'est de faire rêver les plus jeunes d'avoir
08:12des étoiles dans les yeux et cette image est assez incroyable d'avoir comme ça ce
08:17gamin qui roule à côté du meilleur coureur du monde.
08:19On se souvient aussi le gamin Gilbert qui avait été roulé avec Tadej, c'est vrai
08:23que c'est une magnifique image, clairement, de pouvoir voir cela, on imagine qu'il va
08:28pouvoir l'imprimer, l'encadrer, parce que celle-ci elle est quand même historique.
08:32Steph, votre image par rapport à ce dimanche au Ronde ?
08:36Moi j'ai choisi les deux champions du monde sur le podium, d'ailleurs c'était la une
08:42du soir de lundi où on a mis les champions du Ronde, voilà pour le petit jeu de mots,
08:48parce que c'est rare de voir une image comme ça et surtout moi ce que j'ai beaucoup aimé,
08:53en arrière-plan on a vu pendant longtemps les trois femmes et les trois hommes réunis
08:59au même endroit avant la cérémonie protocolée, la patience, la patience des messieurs parce
09:06que bon mine de rien ils avaient fini leur course bien avant et on n'appose ça qu'en
09:11cyclisme, on ne voit pas ça dans d'autres sports et encore une fois c'est une initiative de ce
09:15magnifique sport qu'est le vélo de proposer ce spectacle aussi en coulisses et la bonne
09:21humeur de ces champions, c'est fabuleux. Ce serait intéressant d'ailleurs de compter le
09:25nombre de titres de champions du monde sur cette belle brochette de champions qui était installée
09:29derrière le chapeau. Fadion a très appelé les hommes deux champions du monde. Férenc Prévost avec
09:36Lotto Copeki, c'est ce qui se fait de mieux. Il y avait Yann Lippert qui était là, qui a été
09:41chercher un super résultat, on aura d'ailleurs l'occasion d'en parler avec Laurence Mellis tout
09:45à l'heure. Philippe, votre image de ce Tour des Flandres, c'est peut-être pas vraiment une image,
09:50difficile à mettre en visuel mais par contre c'est quelque chose de très marquant que vous
09:54voulez souligner. Oui mais c'était à la vitesse folle de ce Tour des Flandres donc on le voit,
10:00il y a plusieurs records qui ont été battus dans les monts, dans les secteurs pavés et la moyenne
10:05générale. Le premier Tour des Flandres de l'histoire sous la barre des 6 heures avec 45 km
10:11heure de moyenne donc on le voit ici, le Koppenberg a été battu, le Vieux-Cormont, le Kreuzberg et la
10:19finale également. Les 38,05 km en 4,2 km de moyenne avec le vent de face. Voilà, ça c'est
10:29le circuit final, plus ou moins 38 km donc c'est dire si ça roulait vraiment très très vite et
10:34c'est ça qui est à souligner. On sait qu'il y a des explications à ça. Oui bien sûr. Il ne faut
10:41pas non plus avoir le raccourci du dopage, le raccourci facile mais c'est également les vélos
10:48qui vont plus vite, les vêtements, les techniques d'entraînement et la situation de course qui a fait
10:52qu'ils ont vraiment dû se battre à fond parce que même Pogacar a pris rapidement un peu d'avance
10:58mais il a stagné aux environs de 30 secondes avec quatre hommes qui sont d'excellents rouleurs
11:03derrière lui. Ça l'a poussé à aller au bout de lui-même. Il s'est seulement relevé à environ 600-700 mètres
11:09de l'arrivée donc il était à fond jusqu'au bout. D'autant que les trois autres qui l'ont
11:14succédé ont eux aussi battu le record de vitesse même s'ils n'ont pas joué pour la victoire dans
11:20les derniers kilomètres mais ils ont roulé à du 44,87 km de moyenne aussi. Je parle de
11:25Pedersen, de Van Aert et de Van Der Poel évidemment. Une autre image aussi c'est le temps, le temps de
11:31Tadej Pogacar dans un Paterberg monté sur la plaque Philippe. Fred c'est un sacré temps dans
11:38une finale mais ah d'accord j'étais pas au courant de ce petit panneau. C'était ça, il y en a d'autres qui ont essayé de battre des records à Gordan donc
11:45voilà votre temps est pas mal du tout puisque vous êtes en 1 minute 09. J'avais d'autres chiffres
11:50moi je l'ai même fait en 53 secondes je pense. Oui sauf que vous étiez vraiment très très frais.
11:56Vous avez garé la voiture au pied du Paterberg. C'est toute la différence. Mais l'exploit oui et c'était pas le seul avec Tadej Pogacar, c'est Mathieu Van Der Poel aussi, sa capacité à passer sur le grand plateau et lui quand on voit l'avant dernier tour c'était même de passer en danseuse sur les pavés, vous savez ce que c'est donc ce sont des exploits assez incroyables, certes on a parlé de la moyenne générale avec pas mal de vent mais aussi des conditions climatiques qui étaient idéales, une bonne température,
12:26il faisait sec donc tout ça a quand même un impact dans cette vitesse plus rapide. Monter le Paterberg dans des conditions humides ce sera bien plus compliqué en termes de vitesse mais aussi de développement donc là on était quand même avec quelque chose de peut-être plus abordable aussi.
12:39Bon, une nouvelle victoire donc dans un monument pour Tadej Pogacar, on va regarder son classement notamment depuis qu'il a commencé le vélo. Regardez ça c'est stat, c'est assez impressionnant avec deux tours d'Effland,
12:53deux Lieges-Bastogne-Liege, quatre tours de Lombardie et donc la volonté peut-être pourquoi pas d'aller ajouter un Paris-Roubaix. Stéphane, c'est des chiffres incroyables d'autant qu'il n'a que 26 ans on le rappelle.
13:06Oui, ce sont des chiffres que Eddy Merckx avait déjà atteint à cet âge-là et bien plus largement donc ça n'est pas exceptionnel non plus mais ça prouve ce qu'on me dit en début d'émission que ce garçon a envie de cocher toutes les cases et de pouvoir s'attaquer à d'autres courses.
13:23Milan-San Remo sera peut-être celle qui sera la plus compliquée et j'y ajouterai aussi Paris-Roubaix parce que autant il a pu faire la différence ici où il a eu les plus fausses années dans les monts, autant sur les longues lignes droites et plates de Paris-Roubaix avec l'adversité qui sera la sienne dimanche ça sera peut-être plus compliqué mais je lui souhaite de réussir.
13:43On aura l'occasion d'y revenir d'ailleurs tout à l'heure quand on parlera de Wout van Aert et des ambitions sur Paris-Roubaix, le classement des monuments tiens on parlait d'Eddy Merckx pour faire un petit peu la comparaison avec ce Tadej Pogacar là, on le sait Eddy Merckx trône bien au-delà de tout le monde dans ce classement des monuments mais quand on regarde avec Roger De Vlamingh à 11 victoires, 9 victoires pour les Italiens et bien Pogacar il ne reste plus qu'un monument pour être déjà sur le podium de ce classement et ça c'est
14:13quand même notoire. Oui et vous avez parlé de son âge mais c'est quelqu'un qu'on a l'impression qui chaque année peut gagner deux ou trois monuments même. Potentiellement Liège-Bastogne-Liège il va être dans le match. Le tour des flancs c'était le plus fort et Lombardie c'est son terrain de jeu aussi. 4 victoires d'affilée là-bas. Ce sont quand même, ça peut aller vite donc ici il est avec une quantité encore assez conséquente de retard sur le roi Eddy mais s'il roule encore je ne vais pas dire 10 ans parce qu'il a commencé très tôt mais 5-6 ans ça pourrait
14:43vite se rapprocher par rapport à notre illustre champion Gaëlle Merckx. Pour conclure avec ce tour des Flandres messieurs, Philippe il y a encore quelque chose à noter, une performance peut-être d'une équipe, on a parlé de l'anticipation, ça a payé à nouveau pour certains garçons qui ont pu aller chercher une belle place dans le top 10.
15:01Oui on a vu environ dans la zone avant le Molenberg et juste après le Molenberg il y a eu pas mal de mouvements donc des coureurs qui ont osé. Il y avait à Tunisien par exemple Balerini qui termine lui plus tard dans le top 10, c'est des coureurs qui ont osé, Tunisien 12e je crois, donc en fait c'est des coureurs qui ont osé anticiper tôt sans conséquences sur leurs résultats, peut-être au contraire, ils ont été peut-être capables d'avoir un petit coup d'avance grâce à ça donc
15:31on le savait, il fallait être capable après de le faire mais c'était un tour des Flandres qui restait ouvert quand même et c'est ça qui fait la beauté de cette course, c'est que c'est jamais fini, c'est pas comme Liège-Bastogne-Liège ou le tour de Lombardie, quand vous êtes lâché, vous prenez des fois 5 minutes à l'espace d'une montée, sur le Gisialo par exemple, une montée qui est relativement longue, sur le tour des Flandres vous pouvez être lâché, revenir dans le jeu, repartir, Paris-Roubaix ce sera encore pire, vous pouvez être des fois lâché de 3 minutes
16:01et revenir et faire un top 10 ou le contraire, être 3 minutes d'avance et finir très loin en l'espace de très peu de temps, donc c'est des courses où il y a beaucoup de changements et c'est ça qui fait la beauté de ces courses.
16:12Il y a quelqu'un dont on a envie de parler évidemment, c'est notre Wout Van Aert bien sûr, parce qu'il y avait le duel annoncé, t'as des Pogacar Mathieu Van Der Poel, on sait d'ailleurs que Mathieu Van Der Poel a eu quelques petits pépins dans la semaine qui a précédé, des antibiotiques, une petite maladie notamment, mais il y avait une grande question, c'était autour de Wout Van Aert
16:30donc c'est parti, on va parler de Wout Van Aert ensemble.
16:36Le héros du week-end, le titre est bien choisi, Fred c'est le cas ?
16:40Très certainement, il est passé d'outsider à favori, la métamorphose quelque part sur 8 jours de temps, entre le Grand Prix de l'Eau Trois à Rolls-Royce où il était pas mal mais qui était sa place entre 10 et 20, jamais dans le match, c'est pas simplement une question de placement,
16:56parce que pour être placé il faut les jambes et on a vu une grande amélioration à Wargame et puis surtout la manière de se surpasser, on l'a vu assis contre les barrières mercredi à Wargame, toute la peine de sa femme, de son accompagnement sportif, on peut comprendre la déception par rapport à la victoire,
17:12mais c'est là encore une fois de voir la force mentale de Wout Van Aert de se remobiliser et 5 jours plus tard d'être impressionnant sur le Tour des Flandres, de ne jamais rien lâcher.
17:22Certes on a vu que dans les passages les plus pentus, il manquait un petit quelque chose, mais avec encore une semaine de travail et un Paris-Roubaix plat, comme a dit Stéphane, si on prend l'exemple de Pogacar qui devrait moins bien lui convenir, et bien Wout Van Aert va passer d'un statut d'outsider à un statut de favori pour Paris-Roubaix.
17:40On a envie de le voir à l'oeuvre Wout Van Aert, en 3 temps son ronde, on peut le dénoter bien sûr, c'est aussi la vigilance, vigilance extrême, bien placé, on a souvent parlé de son placement qui était un petit peu difficile, là on le voit lorsque Tadej Pogacar attaque, il est parmi ceux qui sont tout devant.
17:58Stéphane, quand on parle de Wout Van Aert, je sais que vous aimez bien revenir sur son manque de course, de compétition, Tirreno-Adriatico, ici il y a plusieurs courses qui se sont enchaînées et on voit un tout autre Wout Van Aert finalement.
18:08On avait déjà eu des signes positifs malgré la défaite à Warreghem par rapport à la condition de Wout Van Aert, mais moi je mettrais surtout en exergue la qualité de ses équipiers, Tisj Benot et Mathéo Jorgensen en particulier, parce que ce sont deux vainqueurs potentiels, ce ne sont pas que des équipiers.
18:26Tisj Benot est à un niveau, je trouve, exceptionnel depuis le début de la saison, lui connaît mieux que quiconque Wout Van Aert, c'est son ami, ils s'entraînent toujours ensemble, mais ils ont été importants l'un et l'autre, et l'américain et le gantois dans ce que Wout Van Aert a pu faire dans cette course.
18:46Néanmoins, c'est sûr que sur le plan de la forme physique, Wout est revenu et là au moment M, dirons-nous, il me fait un peu penser à ce que faisait Peter van Peteghem il y a 20 ans, il était là le jour où il fallait et sans doute le sera-t-il dimanche.
19:02Oui, c'est vrai que Van Aert, il y a du mieux, mais après il ne faut pas oublier non plus que c'était ses objectifs, il avait dit qu'il voulait absolument gagner le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix.
19:12C'est pas mal aussi l'anticipation ici.
19:14Oui, après c'est un coureur qui a beaucoup d'expérience, comme on l'a dit, il a pu anticiper ce que Steven aurait dû faire clairement bien avant ça, donc là Van Aert a osé, ça n'a pas eu d'influence sur son résultat, mais il a essayé quand même.
19:30Dans l'envie en fait, dans l'envie on voit un Wout qui tente des choses.
19:34C'est quelqu'un qui a toujours envie, il est toujours motivé, il court peu sur une saison, donc quand il court c'est toujours pour essayer de faire le mieux possible.
19:44Mais après, je pense que comme Stéphane l'a dit, je reste persuadé que la préparation n'a pas été optimale.
19:50Van Aert a eu une fin de saison très compliquée avec la chute à La Vuelta, je pense personnellement qu'il avait besoin de compétition.
19:58On l'a vu déjà au Tour d'Algavre où il manquait de rythme, dans le sprint où Freitas s'était imposé, on voyait que Van Aert n'était pas du tout à son niveau.
20:08Donc je ne comprends pas que l'équipe n'ait pas dit, on ajuste la préparation et on la ligne sur Paris-Nice ou Tireno.
20:16Et je pense que s'il avait fait ça, les quelques pourcents qu'il lui manque aujourd'hui, il lui manque 4-5%, il les aurait peut-être comblés grâce à la compétition, un peu plus qu'en allant en stage d'altitude.
20:26Surtout dans cette explosivité nécessaire là sur Sémon, ici on a eu l'impression qu'il pouvait rester comme ça au même niveau pendant les 260-270 km,
20:36mais jamais vraiment pouvoir mettre le coup de gaz nécessaire pour faire la différence.
20:40Et ces fameux coups de gaz, vous les avez via des compétitions, ce qui n'est pas le cas lorsque vous devez remonter là en haut de la montagne,
20:47vous allez pendant 1h ou 1h30 monter sur un rythme bien plus régulé que ce que vous pouvez faire en course.
20:53Maintenant au niveau de la formation Bismarck, on s'est un peu basé sur ce qui avait été fait l'année dernière,
20:57mais l'année dernière Wout Van Aert était très bon lors du week-end ouverture, ce n'était pas le cas cette année,
21:01donc il aurait peut-être fallu éventuellement changer en cours de route et d'aller prendre une course à étape.
21:06Maintenant ils diront qu'ils avaient raison, si Wout Van Aert s'impose à Roubaix dimanche prochain,
21:11donc on ne va pas tout de suite dire que c'est fini, après Roubaix on pourra faire réellement une analyse plus complète et définitive des bons choix de course.
21:19On peut parler de cette préparation, mais on peut parler du futur proche de Wout,
21:24qui va donc aller à Paris-Roubaix avec la volonté de pouvoir s'imposer.
21:28Philippe, vous le savez mieux que quiconque, une course comme Paris-Roubaix,
21:31même quand on est un petit peu moins bien, on peut compter sur d'autres facteurs,
21:35ce qui fait que Wout Van Aert peut aller chercher la victoire bien sûr sur un Paris-Roubaix.
21:39Le programme, on le voit justement ici, il ira ensuite sur la Flèche Brabantson, sur l'Amstel,
21:43et puis il y a ce programme Giro d'Italia avec le Tour de France dans la foulée,
21:47c'était le programme qu'il devait suivre normalement l'année passée, et qu'il suivra.
21:51Mais donc un beau programme avec cette forme ascendante, Phil, on peut espérer voir un Wout Van Aert capable de jouer la victoire, clairement.
21:58Oui, parce que quand on regarde le palmarès de Paris-Roubaix, c'est vrai qu'il y a beaucoup de trentenaires,
22:02voire de trentenaires bien avancées, moi-même j'ai gagné à 36 ans, je crois.
22:09Pinot Sérami, 39, André Chemin, je pense.
22:13Voilà, on a pas mal d'exemples, donc ça veut dire que c'est une course qui permet d'être performant malgré qu'on n'a pas l'explosivité,
22:19parce qu'on la perd au fur et à mesure des années, et ça convient très très bien à la situation de Wout Van Aert.
22:24On voit qu'il n'a plus ce punch dans le sprint, il n'est plus aussi performant au sprint,
22:29et on voit que dans les accélérations violentes, il marque le coup,
22:33il doit à chaque fois laisser 2, 3, 4, 5 vélos de différence avec les meilleurs.
22:39Donc je reste quand même positif sur ses chances de performer à Roubaix,
22:43parce que c'est une course qui est un peu plus, on va dire, mode rouleau-compresseur,
22:47c'est des relances moins violentes, qui se font souvent assis sur la selle pour avoir de l'adhérence,
22:53donc je pense que sur le printemps, c'est peut-être la course qui va lui convenir le mieux au vu de sa situation.
22:59Quelle tactique adopter pour un Wout Van Aert ?
23:02On a vu son équipe, Frédéric, qui était au niveau, contrairement au tout début de saison,
23:07au niveau des classiques, bien sûr, puisque ça a bien fonctionné ailleurs,
23:10on se souvient de Paris-Nice notamment pour un Jürgensen,
23:13mais son équipe, elle est bien, on l'a vu anticiper, on l'a vu l'accompagner,
23:19Benoît, Jürgensen, Wout Van Aert, dans la finale, ça aussi c'est un élément qui va pouvoir peser.
23:24Très certainement, et je crois que l'idée d'à nouveau placer un pion,
23:28comme avait été la stratégie avec Tij Benoît dimanche, ce sera quelque chose d'important.
23:33Maintenant, Wout Van Aert, ce n'est pas quelqu'un, et on a vu son niveau de forme monter vraiment dimanche,
23:39donc parmi les autres candidats à la victoire, on ne va pas laisser une grande marge de manœuvre à Wout Van Aert,
23:44de lui dire, vas-y, il y va, on attend, on se regarde un petit peu et on lui laisse prendre un coup d'avance,
23:49donc ça va être un nouveau Paris-Roubaix homme contre homme.
23:53Il faut beaucoup de choses qui se mettent en place, on annonce peut-être un peu de pluie,
23:57donc certains garçons seront évidemment plus en difficulté,
24:00on sait qu'il fait sec depuis longtemps, donc s'il y a un petit crachin le dimanche matin,
24:03ça va rendre le pavé un peu plus glissant, plus à l'avantage d'un Van Der Poel et d'un Wout Van Aert.
24:09Mathieu Van Der Poel a chuté autour des flancs, sur le moment on dit ça va,
24:12mais vous ne savez pas comment le corps va réagir derrière,
24:14donc vraiment, c'est une course hyper particulière, et puis il y a toujours le côté réussite,
24:20on se souvient avec Mathieu, la crevaison de Wout Van Aert,
24:23on est belge, on a envie de le soutenir et se dire pourquoi, une fois, ça ne pourrait pas enfin retourner la situation.
24:29Il a eu son compte.
24:30Voilà, Wout Van Aert est toujours celui qui est attaqué par des chutes, par des crevaisons, j'en passe,
24:35et bien que tout tourne pour lui, et ce serait réellement mérité quand on voit,
24:39et Phil a aussi eu de graves blessures, moi je suis toujours marqué par le retour d'un tel coureur,
24:44quand vous avez des garçons de talent comme Pogacar comme Van Der Poel,
24:47qui roulent pendant des mois sans incident, pouvant revenir aujourd'hui peut-être à 2-3% des meilleurs coureurs du monde,
24:53ça veut dire que Wout Van Aert est quand même quelqu'un d'exceptionnel à chaque fois de revenir comme ça parmi les meilleurs.
24:58Stéphane, un Mats Pedersen dans cette balance-là, il va compter aussi dans cette belle équipe Lidl Trek ?
25:03Ah oui oui, il sera là, ainsi qu'Yasper Steuven dont on parle peu,
25:06et je trouve que c'est pas mérité parce que franchement son début de saison est absolument magnifique,
25:11donc là aussi il y a un collectif, mais je dirais ce qui va aider ce genre de coureurs-là,
25:16c'est qu'ils sont offensifs à la base, et dans Paris-Roubaix, les rouleurs,
25:21donc les spécialistes du chrono sont souvent avantageux,
25:23or on a vu depuis quelques semaines que Philippe Ogana et Stéphane Kung n'attendent pas d'être derrière pour rouler,
25:32eux ils anticipent aussi, ça va faire du bien forcément à Wout Van Aert et aussi à Mats Pedersen,
25:38en sachant que les deux hommes à battre seront de nouveau les mêmes,
25:42ça dit Mathieu Van Der Poel et Tadej Pogacar.
25:44Tadej Pogacar qui participe à Paris-Roubaix, historique bien sûr de voir un coureur de grand tour revenir comme ça,
25:51tenter sa chance, venir plutôt, tenter sa chance sur une course comme Paris-Roubaix,
25:55une prise de risque aussi, ça c'est le moins que l'on puisse dire,
25:58on en a parlé d'ailleurs sur le plateau du côté de Odenaarde,
26:02Philippe vous aviez posé des questions directement à Mauro Giannetti,
26:06le patron là-bas du côté de l'équipe UAE, on l'écoute.
26:09Oui c'est sûr, Paris-Roubaix c'est une course dangereuse pour tout le monde,
26:12pas seulement pour Tadej Pogacar, et donc je pense que quand on parle du danger,
26:16il faut prendre respect à tout le monde et pas seulement à Tadej Pogacar.
26:20C'est vrai, c'est une course particulière, on le sait,
26:23et c'est d'ailleurs pour ça que nous comme équipe on a dit,
26:26c'est pas une priorité pour l'équipe, le jour que tu veux la faire,
26:30le jour que tu te sens dans le bon mood et l'envie de le faire,
26:37tu nous le dis et tu vas la faire, parce que c'est normal qu'un champion comme lui,
26:41une fois il essaie de la faire, c'est normal.
26:44Cette année c'est probablement une bonne solution,
26:48parce qu'il fait les classiques, il a changé E3 et GWG pour Paris-Roubaix.
26:56Le gros danger qu'il y avait dans le passé c'était plutôt la rentrée dans l'herbe,
27:01maintenant avec la modification du parcours c'est quand même différent.
27:06On a vu la chute à Strade Bianche, dans un endroit où jamais il n'aurait tombé,
27:12donc c'est sûr qu'il faut faire gaffe, mais on ne peut pas éviter de faire les courses pour ne pas risquer,
27:18parce que sinon même le Tour de France il y a des risques tous les jours,
27:22donc je crois qu'il faut être réaliste.
27:24La chose importante pour nous c'était que lui soit conscient que ce n'était pas une priorité,
27:29parce que c'est sûr, un champion comme lui on l'attend dans le Tour de France et dans d'autres courses aussi,
27:34mais il avait envie de le faire, il se sent bien,
27:37et je crois que c'est un régal pour le cyclisme en général,
27:41parce qu'après Milan-San Remo et Tour de Flandre,
27:45attendre une semaine pour voir Paris-Roubaix, je crois que c'est les frissons pour tout le monde.
27:51Oui Philippe, Paris-Roubaix évidemment, c'est peut-être la course qui présente le plus de dangers,
27:55le plus d'incertitudes bien sûr.
27:57Alors Mathieu Van Der Poel et Wout van Aert ont fait du cyclocross,
28:00Frédéric nous a dit qu'il allait y avoir un petit crachat,
28:02Pogacar a fait du cyclocross aussi, il sait piloter,
28:05mais quand on écoute l'interview de Mauro Giannetti,
28:07on a la sensation que l'idéal pour un garçon comme Pogacar,
28:10c'est d'attaquer le plus loin possible pour être tranquille et pouvoir faire sa propre trajectoire.
28:14Oui, mais après sur Paris-Roubaix il y a toujours de la sélection,
28:17il ne faut pas se leurrer, quand on a Pogacar avec autant de favoris au départ,
28:23ça va rouler très très vite, comme c'était le cas jusqu'à présent sur toutes les classiques,
28:27et il y aura de la sélection.
28:29Et on a vu que dès qu'il y a de la sélection, ils sont plus à l'aise,
28:32ils sont vraiment devant, c'est des coureurs qui prennent des relais déjà très très loin de l'arrivée,
28:36eux-mêmes, ils n'attendent pas d'avoir des équipiers,
28:40donc je pense que Pogacar, oui, il est capable d'attaquer,
28:45on va dire, c'est difficile à dire, mais à Renvers, ça me paraît loin,
28:51ça va dépendre du vent, mais ça me paraît un peu loin,
28:54surtout que juste après, il y a le secteur du Clos, etc.,
29:00puis il y a une longue partie en asphalte, ça ne convient pas trop à l'offensive,
29:05mais juste après, on va dire plus ou moins à 70-80 km de l'arrivée,
29:11là, c'est la zone idéale où il pourrait déjà y aller, franchement.
29:14S'il y a bien quelqu'un, Frédéric, qui sait faire des solos sur Paris-Roubaix,
29:18c'est un mec comme Mathieu Van Der Poel, le classement des solos sur Paris-Roubaix,
29:23Mathieu Van Der Poel, évidemment, avec un presque record l'année passée, 59,6 km,
29:28on se souvient de l'épisode de Tom Bohlen, bien sûr, aussi en 2012,
29:32avant lui, il y avait eu André H. Mille, 60 km en 1994,
29:35il y avait eu Albert de Jong aussi en 1922, avec 61 km, pardonnez-moi.
29:42Oui, voilà, un Mathieu Van Der Poel, lui aussi qui va devoir faire quelque chose
29:47face à ce Tadej-là, on est sur un terrain qui lui convient bien mieux,
29:52Frédéric, pour Mathieu Van Der Poel, il ne va pas avoir à réagir
29:55aux attaques de Pogacar dans les hauts pourcentages,
29:57là, il est chez lui, Mathieu Van Der Poel, quelle course doit-il entreprendre ?
30:01En tout cas, j'espère que Tadej Pogacar ne va pas regarder ce classement,
30:04parce que, vas-y, j'aime battre les records, ça date de 1922,
30:07j'ai envie d'aller le chercher, donc je ne serais pas étonné
30:09de le voir attaquer à 70 ou 80 km de l'arrivée avec sa capacité
30:13à mettre 1, 2, 3 et 10 attaques, Mathieu Van Der Poel,
30:17oui, on l'a vu encore dimanche, je pense qu'avant cette chute,
30:21le retour, même sur la deuxième ascension du Paterberg,
30:25c'était peut-être le plus fort selon moi.
30:27La grande différence par rapport à Tadej Pogacar,
30:30c'est que Mathieu Van Der Poel pouvait faire 5 ou 6 accélérations,
30:33là où dans le final, Tadej Pogacar avait encore, comme on dit,
30:37des réserves supérieures de pouvoir mettre une deuxième ou une troisième,
30:40et lorsque Mathieu a voulu suivre sur le Coirement, il a plié,
30:44donc c'est la grande différence.
30:46Sur le Paris-Roubaix, ce sera autre chose, avec ses talents de pilote,
30:50encore supérieur à ceux de Tadej Pogacar,
30:53il va jouer entre le bas-côté, le pavé,
30:55donc il est vraiment dans une capacité haute, et toujours,
30:58cette pointe de vitesse à l'arrivée qui peut faire la différence.
31:02On a battu par Pedersen dimanche, mais on voyait vraiment
31:05qu'en fin de course, il était fatigué, ses changements de philo,
31:08donc on n'a pas eu la course idéale dimanche pour Mathieu Van Der Poel,
31:11il faut simplement espérer qu'il n'y ait pas eu d'incident
31:14par rapport à cette chute, que la maladie soit réellement passée,
31:17mais avec Flandres-Roubaix, ça reste le spécialiste,
31:22vraiment numéro 1 de ces deux rendez-vous.
31:24Philippe, vous avez justement demandé à Mathieu sur le plateau,
31:27qui est venu, ça nous a fait plaisir, évidemment,
31:30après une aussi belle course, une aussi difficile course,
31:32on écoute l'interview avec Mathieu Van Der Poel,
31:34et on discute ensemble, vous avez discuté ensemble
31:36de la manière dont il pouvait essayer de battre Tadej.
31:39Oui, mais je pense qu'il y a plusieurs coureurs
31:42qui ont une meilleure chance pour gagner Roubaix,
31:45on a aussi besoin d'un peu de chance là-bas,
31:48mais on sait qu'il peut aussi faire ça,
31:52je pense qu'il va être là-bas aussi pour gagner,
31:56mais je pense que ça va être une jolie course la semaine prochaine.
31:59Moi, ce que j'ai remarqué depuis le début de saison,
32:01c'est que vous roulez très bien tactiquement,
32:03vous êtes un groupe soudé, vous vous connaissez très bien,
32:06chacun a vraiment son rôle précis,
32:08donc est-ce que toi tu trouves aussi que c'est un avantage
32:10par rapport à lui sur Paris-Roubaix,
32:12parce qu'il a une équipe qui n'est pas vraiment expérimentée,
32:14donc là aussi tu auras certainement l'avantage au niveau de ton soutien.
32:19Oui, je pense, l'année passée on a montré qu'on avait vraiment
32:22une très très bonne équipe là-bas,
32:24donc on va essayer de jouer les cartes qu'on a,
32:27mais ça ne va pas être facile.
32:29Non, mais après, ton luxe c'est ton sprint,
32:33surtout en faisant une course comme ça,
32:35on l'a vu à Milan-Sanremo,
32:36donc toi ton but c'est de le suivre j'imagine,
32:38tu n'es pas obligé de le lâcher pour le battre.
32:40Non, ça c'est vrai, mais quand on regarde le sprint d'aujourd'hui,
32:43si on regarde le sprint de Pedersen,
32:45il était quand même très fort,
32:48donc on ne sait jamais après une course très dure.
32:53Une course très difficile donc,
32:55un sprint que Mathieu Van Der Poel possède évidemment,
32:58mais qui n'est pas gage de réussite forcément
33:01dans une course comme Paris-Roubaix,
33:03on a en travers de la gorge un certain épisode notamment Stéphane.
33:05Oui, c'était en 2016 quand Tom Boonen,
33:08qui devait devenir le recordman absolu de cette course,
33:11a été battu par Mathieu Weyman,
33:13mais ce n'est pas la première fois,
33:14on a eu aussi dans un passé beaucoup plus lointain,
33:17je me souviens de mon père,
33:19qui était un grand supporter de Rick Van Nooy,
33:21qui avait été battu par Emile Dams à la régulière,
33:24au sprint, alors qu'il était imbattable,
33:26Rick Van Nooy à l'époque,
33:28on a eu aussi cette fameuse victoire de Frédéric Guédon,
33:31alors qu'il y avait au milieu de lui,
33:34un beau groupe de sprinters et c'est lui qui gagne,
33:36donc ça peut arriver,
33:38je me mettrais quand même en doute
33:40sur le sprint de Mathieu,
33:42sur l'anneau je pense,
33:44que là il maîtrise complètement.
33:46Il faut s'y remettre un peu,
33:48les choses en l'état,
33:51Mathieu a certes été battu par Pedersen,
33:53mais il était malade à l'approche du Tour des Flandres,
33:55il est tombé,
33:57je pense que Mathieu Van Der Poel,
33:58sans ces deux éléments,
33:59battait Pedersen au sprint,
34:01on peut se rappeler de ses sprints victorieux,
34:04il est quand même excellent sur ce genre d'arrivée,
34:07ce genre de sprint après le 272.
34:09Et sur le carrefour de l'Arbre, c'est le meilleur,
34:11parce que je ne sais pas si vous vous souvenez des images,
34:13l'année passée,
34:14la manière dont il passe le carrefour,
34:16tout est au millimètre,
34:17est-ce que Taddeï Pogacar sera capable de faire ça ?
34:20C'est ça la question.
34:21Oui, et puis le début du carrefour de l'Arbre
34:24est très technique,
34:25les virages sont très difficiles à négocier,
34:27et Van Der Poel les prend à merveille très très vite,
34:29donc son avantage, c'est déjà de mettre sous pression
34:32ses adversaires dans la première partie,
34:34et la partie la plus dure,
34:35la grande ligne droite que tout le monde connaît,
34:37où tous les drapeaux sont amassés,
34:39c'est là qu'il est le plus dur.
34:40En fait, il rend le secteur du carrefour de l'Arbre
34:43encore plus dur,
34:44par sa capacité à tourner vite sur le pavé.
34:46C'est devenu le juge de paix, je trouve,
34:48bien plus qu'Arambert de Paris-Roubaix.
34:49En tout cas, ça promet.
34:51Bon, Pogacar est au cyclisme masculin,
34:53puisqu'une certaine lotte, on peut le dire,
34:55est au cyclisme féminin,
34:57sans aucun doute la meilleure coureuse actuellement.
34:59C'est parti pour le sprint final.
35:05Messieurs, nous allons être rejoints
35:06par Laurence Mélisse,
35:08consultante RTL Sport depuis le début de la saison.
35:11Laurence, bonjour.
35:15Bonjour, bonjour à tout le monde.
35:17J'espère que vous allez bien.
35:18Oui, ça va très bien.
35:20Laurence, on était ensemble pour vivre ce succès,
35:23ce succès historique, bien sûr.
35:25Vous étiez très émue dans la cabine
35:27parce que vous connaissez très bien Lotte Kopecky
35:29et elle nous a réalisé une course exceptionnelle.
35:34Oui, une course exceptionnelle.
35:35C'était vraiment une magnifique journée
35:37pour le cyclisme féminin en général.
35:39On a pu quand même s'apercevoir
35:41qu'à partir d'aujourd'hui,
35:43le cyclisme féminin pouvait être mis en avant
35:46aussi bien par les étrangères que par les Belges.
35:49Et de pouvoir remporter cette course
35:51avec le maillot arc-en-ciel,
35:54le maillot vraiment sur les épaules,
35:57c'était vraiment un petit plus pour elle.
36:00Alors, dans le déroulement de la course,
36:02on peut peut-être mettre en avant
36:04la chute d'Elisa Longoborghini,
36:07qui était une des favorites
36:09et qui a un petit peu perturbé ce début de course.
36:12Ensuite, on a pu voir un groupe de 7 coureuses
36:15qui a eu un long moment,
36:17une bonne avance en tête.
36:19Et puis, sous l'impulsion de Fénix de König
36:21avec Puck Peters,
36:22ils ont déjà voulu un petit peu
36:24prendre les choses en main
36:25et accélérer les choses.
36:26Et dans le vieux Poirement,
36:28là, on a vu Jumbo Visma,
36:30pour laquelle il ne restait plus
36:32que Pauline Ferrand Prévost,
36:34qui a voulu prendre les choses en main,
36:36accélérer dans le vieux Poirement.
36:38Et là, s'est formé un quatuor
36:40de favorites en tête,
36:42avec Liane Lippert,
36:44Pauline Ferrand Prévost,
36:46Lotte Kopecky et Kezian Nwadoma.
36:48Et donc, Lotte Kopecky,
36:50en grande reine,
36:52a pu s'adjuger le sprint
36:54en montrant sa pleine puissance.
36:56C'est un record, Fred,
36:58notamment cette victoire de Lotte Kopecky.
37:00C'est la reine du cyclisme mondial,
37:02bien sûr, mais en Belgique,
37:03elle a un rôle encore plus important
37:04que tout cela.
37:05C'est fantastique.
37:06Oui, c'est l'importance par rapport
37:08au cyclisme féminin
37:10chez les plus jeunes,
37:11mais c'est aussi la capacité
37:13de Lotte Kopecky, depuis le début de saison,
37:15c'est d'être mise en permanence
37:17au service de Lorena Wibos,
37:18au sein de cette formation SD Works,
37:20sur San Remo, sur Grand Weavel Game.
37:22Elle arrive sur la première course
37:23où, réellement, il y a la grosse bagarre.
37:25Il n'y a pas eu de course d'attente.
37:26Eh bien, elle ne se salue pas.
37:28Et je pense que la semaine dernière,
37:29quand, avec Laurence, vous avez fait
37:30l'interview de Lotte Kopecky,
37:32elle est arrivée avec beaucoup d'ambition.
37:34C'est le rendez-vous annuel.
37:35C'est la course la plus importante
37:36de l'année pour moi.
37:38Mais je pense que,
37:39Laurence qui la connaît bien,
37:40que Lotte Kopecky sera à nouveau,
37:42selon moi, la grande favorite
37:44de Paris-Roubaix.
37:46Essayez à nouveau de le doubler.
37:48Ce quatuor, justement,
37:49qui est allé chercher la victoire,
37:50Laurence, là aussi,
37:52c'était une belle preuve
37:53de la belle réussite
37:54de cette édition en 2025
37:55du Tour des Flandres,
37:56puisque c'était peut-être
37:57le meilleur plateau,
37:58le plateau rêvé pour les dames
38:00pour aller se disputer la victoire.
38:03Oui, tout à fait.
38:04Quand on peut avoir quatre dames
38:06de ce niveau-là
38:07en tête de la course,
38:09donc on avait,
38:10ça je peux peut-être le répéter
38:11comme ça on a les noms en tête,
38:12on avait une Kezian Ioadoma
38:14qui est quand même
38:16la dernière vainqueur
38:17du Tour de France.
38:18On avait une Liane Lippert
38:19qui est une coureuse
38:20très, très régulière
38:22et qui a déjà fait dans le passé,
38:24pour se donner un exemple,
38:25deuxième de la flèche wallonne.
38:27Une Pauline Ferrand Prévost
38:29dont on ne présente plus les titres
38:31que ce soit sur la route,
38:32que ce soit en VTT,
38:34multiple championne du monde
38:35en VTT, championne olympique.
38:37Elle a été championne du monde
38:38sur la route
38:39et en plus de tout ça,
38:41l'hôte Kopecky
38:42dans ce Quatuor,
38:43ça montre quand même
38:44le niveau de ces quatre dames
38:46qui étaient en tête
38:47et quand elles peuvent s'adjuger
38:49et se présenter pour la victoire
38:52pour un Tour des Flandres,
38:54eh bien voilà,
38:55que demander de mieux
38:57et que demander de mieux
38:58ensuite quand une hôte Kopecky
39:00vient finaliser tout ça
39:02avec un sprint magistral.
39:04Il y a eu quelque chose
39:05qui était intéressant
39:06aussi à souligner,
39:07Laurence,
39:08c'est le système utilisé
39:09par Pauline Ferrand Prévost.
39:11On l'avait vu déjà
39:12à l'occasion des championnats du monde
39:13de Gravel
39:14remporté par Marianne Vos,
39:15c'était à Louvain.
39:16Un système tout à fait particulier,
39:18Laurence.
39:20Oui,
39:21mais donc voilà,
39:22on avait appris
39:23un peu avant le départ,
39:24donc la Jumbo-Visma
39:26avait décidé d'utiliser
39:28ce fameux système
39:29nouvelle,
39:30on va l'appeler quand même
39:31système,
39:32nouvelle technologie
39:33qui s'appelle le Grava-Système.
39:35Et donc on avait là au départ
39:36et Marianne Vos
39:37et Pauline Ferrand Prévost
39:39qui ont pu le mettre
39:41au service de leur vélo.
39:44Et donc ce système
39:46permet de pouvoir
39:47adapter la pression
39:49des pneus
39:50en fonction du terrain
39:52qui se présente devant elle.
39:54Et donc,
39:55comme on a pu l'expliquer
39:56pendant la course,
39:57que ce soit sur les parties
39:58platées
39:59ou sur les parties
40:00pavées,
40:01elles peuvent augmenter
40:02ou diminuer la pression
40:04et pour avoir
40:05comme objectif final
40:06un meilleur rendement
40:08en conclusion.
40:10Oui, tout à fait.
40:11En fait, c'est
40:12un élément très important
40:13dans un final de course.
40:14Ça avait payé pour Marianne Vos
40:15sur les championnats
40:16du monde de gravel.
40:17Bon voilà,
40:18Pauline Ferrand Prévost,
40:19elle a été battue
40:20par l'Auto Copéquil,
40:21on parle vraiment
40:22d'une sprinteuse
40:23dans ce cas-là.
40:24C'est difficile pour
40:25Pauline Ferrand Prévost
40:26de pouvoir rivaliser au sprint
40:27face à l'Auto Copéquil.
40:28Oui, et ce système
40:29qui sera bien plus important
40:30encore sur Paris-Roubaix
40:31avec vraiment
40:32cette transition
40:33de nombreux secteurs pavés,
40:34l'asphalte,
40:35de pouvoir ajuster.
40:36Alors, c'est aussi
40:37une question de marketing.
40:38C'est principalement
40:39la formation Visma
40:40de Watt Van Aert
40:41qui va l'utiliser
40:42où vous pouvez
40:43vraiment faire ça rapidement
40:44en termes de pression.
40:45On va être entre 3 et 4 kilos
40:46au maximum
40:47dans les tubeless.
40:48Mais après,
40:49il y a aussi
40:50quelquefois un inconvénient.
40:51On parle quand même
40:52de 250 grammes par roue.
40:53Alors, ça paraît rien,
40:54mais dans les ascensions
40:55comme le Paterberg
40:56en fin de course,
40:57c'est quelque chose
40:58qui peut être
40:59un petit peu défavorable.
41:00Par contre,
41:01ça peut être
41:02un avantage certain
41:03sur Paris-Roubaix dimanche.
41:04C'est quoi le programme
41:05qui attend l'Auto Copéquil
41:06à l'occasion
41:07des prochaines semaines, Laurence ?
41:10Alors, on sait
41:11qu'elle a totalement
41:12axé son programme
41:13d'une nouvelle manière.
41:14Et donc,
41:15elle nous l'a confié
41:16jeudi également
41:17en disant
41:18mais voilà,
41:19je veux cette année
41:20arriver beaucoup plus fraîche
41:22sur un Liège-Bastogne-Liège
41:24pour lequel
41:25elle se donne un objectif.
41:27Donc, on sait
41:28que le Tour des Flandres
41:29était un de ses objectifs principaux.
41:32Elle a aussi coché
41:33Paris-Roubaix.
41:34Et donc,
41:35dans la suite des événements
41:36arrive Liège-Bastogne-Liège
41:39et à plus long terme
41:41le Tour de France
41:42pour lequel on sait
41:43qu'elle va mettre
41:44énormément d'ambition.
41:46Elle a prévu
41:47plusieurs stages en altitude.
41:49Et elle a quand même
41:50la chance
41:51de pouvoir avoir
41:52autour d'elle
41:53une équipe SD Works
41:55de grande qualité.
41:56Quand on a pu voir,
41:57je trouve qu'on n'en parle pas assez,
41:59mais quand je vois
42:00la manière dont
42:01Micha Bredewold
42:02roule à ses côtés
42:04et peut l'épauler
42:05du début
42:06à la fin de la course,
42:07je pense qu'elle a
42:08tout à fait une équipe
42:10avec des capacités énormes
42:12pour pouvoir l'épauler
42:13au Tour de France.
42:15Et quand on entend
42:16qu'une Anna van der Breggen
42:18le dit ouvertement,
42:20je serai au côté
42:21de l'autre Copéqui
42:23pour l'aider à remporter
42:24le Tour de France.
42:25C'est quand même
42:26une position de luxe
42:27et agréable
42:28pour notre championne.
42:29On aura l'occasion,
42:30en tout cas,
42:31de pouvoir en parler ensemble
42:32dans le live
42:33sur RTL Play.
42:34Laurence, merci beaucoup.
42:35On se retrouve
42:36le 20 avril prochain
42:37pour l'Amstel
42:38avec, pourquoi pas,
42:39une nouvelle victoire
42:40de l'autre Copéqui.
42:41Salut, Laurence.
42:42On se repose.
42:43Bonne journée à vous.
42:44Salut, salut.
42:45Une belle journée encore
42:46sous le soleil
42:47pour Laurence.
42:48Ça va faire plaisir.
42:49Bon, messieurs,
42:50j'ai dit à Laurence
42:51qu'on se retrouvait
42:52le 20 avril
42:53pour l'Amstel Gold Race.
42:54Philippe, on se retrouve
42:55demain de notre côté
42:56pour le Grand Prix
42:57de l'ESCO.
42:58Une belle édition.
42:59On l'appelle
43:00le championnat du monde
43:01des sprinters,
43:02même si ça a déjà pu être
43:03bien plus compliqué
43:04que tout cela.
43:05Oui, c'est vrai
43:06qu'il y a une évolution
43:07de nouveau sur le parcours.
43:08Les coureurs partent
43:09dans une première partie
43:10de course
43:11d'une partie
43:12beaucoup plus dégagée.
43:13Donc, s'il y a
43:14du vent de côté,
43:15ça risque d'exploser.
43:16Et voilà,
43:17c'est un peu
43:18la dernière répétition
43:19également avant Paris-Roubaix.
43:20Il y a des coureurs
43:21qui préfèrent
43:22aller faire
43:23200 km en course,
43:24tourner les jambes
43:25plutôt que d'aller faire
43:26des entraînements
43:27plus compliqués.
43:28La start list,
43:29Stéphane,
43:30avec du costaud,
43:31ça va être intéressant.
43:32Oui, oui,
43:33les meilleurs sont là
43:34même si
43:35j'estime que
43:36le championnat du monde
43:37des sprinters,
43:38c'est l'étape finale
43:39des Champs-Élysées
43:40autour de France
43:41parce que là, vraiment,
43:42on a des sprinters
43:43qui ont roulé
43:44trois semaines
43:45dans des conditions difficiles
43:46et qui sont
43:47les survivants
43:48de leur spécialité
43:49de cela.
43:50Mais néanmoins,
43:51c'est sûr que le Grand Prix de l'ESCO,
43:52qu'on appelle la course
43:53aussi des éoliennes
43:54puisque du début
43:55à la fin,
43:56il y en a,
43:57c'est le vent surtout
43:58qui est capital.
44:00Et puis,
44:01le sprint final
44:02en descente,
44:03n'oublions pas
44:04cette arrivée
44:05un peu casse-gueule.
44:06Il y a souvent
44:07de la casse
44:08et j'espère pour
44:09ceux qui visent
44:10aussi Paris-Roubaix
44:11qu'ils ne seront pas
44:12soumis aux chutes
44:13mercredi.
44:14On pense notamment
44:15à Jasper Philipsen,
44:16évidemment,
44:17deux fois deuxième
44:18à l'occasion
44:19de ces dernières années.
44:20On se donne rendez-vous demain
44:21donc,
44:2215h45.
44:2315h45, prêt.
44:24Avec une heure à partir.
44:25C'est parti.
44:26C'est parti.
44:27Je vous sens déjà
44:28très très chaud,
44:29Philippe,
44:30pour ce Grand Prix de l'ESCO.
44:31C'était un plaisir,
44:32merci en tout cas
44:33d'être accompagné
44:34avec vous
44:35pour parler
44:36de cette quinzaine sainte
44:37qui s'est terminée
44:38avec cette victoire
44:39de Tadej Pogacar.
44:40Ciao, ciao les gars.
44:41A bientôt.
44:42A bientôt.
44:43Merci.
44:44Au revoir, Gordon.
44:45Ciao tout le monde.