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Transcription
00:00C'est vrai que l'argument numéro un du Rassemblement National, ce sera cela jusqu'à la campagne.
00:06C'est-à-dire que le Rassemblement National n'a jamais été au pouvoir.
00:09Donc c'est un argument très puissant, forcément.
00:11Oui, et puis la question que pose Sébastien Chenu, c'est sur quoi Gabriel Attal va faire campagne ?
00:16Ça fera dix ans qu'Emmanuel Macron est au pouvoir.
00:18On dit souvent que pour se présenter à une élection présidentielle, il faut incarner l'alternance et incarner une forme de rupture.
00:25Et quand on voit les thèmes mis en avant hier, la démocratie, l'état de droit, la République,
00:29je le disais tout à l'heure, l'humanisme, la laïcité, on ne sent pas, c'est un euphémisme si vous voulez,
00:36la rupture qui est attendue par les Français.
00:38Autant Emmanuel Macron avait incarné cette rupture en 2017 vis-à-vis de l'ancien système.
00:45Enfin, c'est en tout cas les arguments de campagne qu'il avait mis en avant.
00:48Autant aujourd'hui, ça va être très difficile à mon sens de passer derrière Emmanuel Macron
00:53en présentant quelque chose de nouveau tout en ayant été son premier ministre.
00:57Et ça vaut pour Gabriel Attal comme pour Édouard Philippe.
00:59Vous disiez tout à l'heure un programme vague, d'ailleurs je reprends votre mot,
01:02c'est vrai qu'il y a un côté généralité dans ce qui est dit.
01:05Tout le monde est pour l'humanisme.
01:06Qui serait contre l'humanisme ?
01:08Mais il faut accrocher ça sans doute avec des mesures peut-être plus concrètes.

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