Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 06/04/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00:00Musique
00:00:16C'est l'équipe du soir, bonsoir, ravis de vous retrouver.
00:00:19On va débriefer la victoire de l'Olympique de Marseille face à Toulouse au Vélodrome.
00:00:23C'était un match important pour les hommes de Roberto Deserbi après la semaine plus qu'agitée.
00:00:28On aura également le minuit info de Camille Macalli.
00:00:31On parlera vélo après la magnifique victoire de Tadej Pogacar sur le Tour des Flandres.
00:00:35Aujourd'hui face à Mathieu Van Der Poel.
00:00:37Et puis un petit mot quand même du titre du Paris Saint-Germain
00:00:40avec vraiment là une prise de position très étonnante du professeur Dave Apadou.
00:00:45J'ai hâte d'entendre le plateau.
00:00:47Présentation express des chroniqueurs et chroniqueuses du soir.
00:00:50Le président, petite promotion pour Ludo Bragnac qui est en fin de contrat, on veut le flatter.
00:00:54Siany Dalma, Dave Apadou, Fred Picot, Régis Broar.
00:00:58Bonsoir.
00:00:59Bonsoir Giovanni.
00:01:00Bonsoir président.
00:01:01Merci.
00:01:02Merci cher collègue.
00:01:03Flattery, on peut avancer, c'est bon ?
00:01:05Ouais, non, j'ai déjà fait le boulot avant.
00:01:07Ludo, puisque vous n'êtes pas habitué à ce poste de président, je vous rappelle.
00:01:11J'y ai déjà été.
00:01:12Oui, je sais.
00:01:14Mais personne n'en a aucun souvenir.
00:01:15Pourquoi je l'ai mis à ma gauche comme ça ?
00:01:17Il y a les cartons.
00:01:18Ça peut servir.
00:01:19Notamment, j'oriente pas.
00:01:20J'ai une idée.
00:01:21Pour Dave Apadou.
00:01:22Voilà, par exemple.
00:01:24Camille, bonsoir.
00:01:25On vous a vu à l'antenne.
00:01:26Vous êtes en pleine forme, ça se voit, puisque l'Olympique de Marseille a gagné.
00:01:31Vous êtes une femme heureuse ce soir.
00:01:33Oui, l'Olympique de Marseille qui s'est imposée 3-2 et les Marseillais qui oublient le score.
00:01:38Sur un but gag, on ne va pas se le cacher.
00:01:4121e minute, Radio-Début en côté gauche et centre en bout de course.
00:01:45Et au second poteau, sous pression, Soiseau marque contre son camp.
00:01:48Toulouse recolle le score à la demi-heure de jeu.
00:01:50Soiseau, centre pour Magri.
00:01:51Bien placé, un partout.
00:01:53Mais à la 57e minute, on l'a vu de nulle part.
00:01:56On ne l'a pas vu arriver.
00:01:57Greenwood et sa frappe magique.
00:01:59Coup de génie.
00:02:00Dans la fouée, l'OM fait le break.
00:02:03Louche de Greenwood, contrée par Cresswell.
00:02:06Superbe reprise d'Adrien Rabiot qui inscrit son sixième but en Ligue 1 cette saison.
00:02:1076e minute.
00:02:11Toulouse réduit l'écart.
00:02:13Coup franc tiré par Caceres.
00:02:15On l'a vu.
00:02:16Ciro qui vient couper le ballon.
00:02:17Score final 3-2.
00:02:19Victoire capitale pour l'OM après cette semaine agitée.
00:02:22Mais Marseille qui fait la très bonne opération au classement.
00:02:25Et qui repasse devant Monaco avec 2 points d'avance.
00:02:2852 points ce soir pour les Marseillais.
00:02:31Marseille à nouveau dauphin.
00:02:32C'est une info importante.
00:02:33On parlera dans quelques instants.
00:02:35Cette course à la Coupe d'Europe qui est totalement folle dans notre championnat.
00:02:39Alors on l'a dit.
00:02:40Semaine très agitée pour l'Olympique de Marseille.
00:02:43Début de mutinerie.
00:02:44Roberto Deserbi qui s'exprime en conférence de presse.
00:02:46Et donc le rebond ce soir au Stade Vélodrome.
00:02:49Est-ce que la réaction de Marseille vous a convaincu ce soir ?
00:02:53Siany, messieurs, habillage à la marseillaise.
00:03:00Est-ce que la réaction m'a convaincu ?
00:03:01Oui.
00:03:02Pas totalement.
00:03:03Donc c'est non.
00:03:04C'est oui ou non dans le DS.
00:03:06Oh, c'est tranché.
00:03:07Comme ça il n'y aura pas de nuance.
00:03:08Bien sûr.
00:03:09Et bien non, pas totalement.
00:03:10C'est non.
00:03:11C'est sorti, c'est non.
00:03:12Dave ?
00:03:13Plutôt oui.
00:03:14Donc oui.
00:03:16Non.
00:03:17Alors lui, pas de nuance ce soir.
00:03:18Fred ?
00:03:19Non.
00:03:20Ouh là.
00:03:21Déjà on aura non franc.
00:03:22Non franc et massif.
00:03:23Fred, ça y est.
00:03:24Régis ?
00:03:25Pour le bien de l'émission, un oui c'est pas mal.
00:03:28Ça tombe bien.
00:03:29Comme ça fait un moment que je fais les émissions, je vais dire oui.
00:03:34Merci Régis, c'est magnifique.
00:03:36On aura donc, Président, dans quelques instants, un super duel.
00:03:40Vous pouvez appeler le jingle.
00:03:41Jingle ?
00:03:42Oh ouais.
00:03:46Magnifique.
00:03:47Donc j'ai deux oui.
00:03:48Alors il avait commencé par un…
00:03:49C'est mieux que mes coups.
00:03:51Non ?
00:03:52Johan, si tu nous regardes, on t'embrasse.
00:03:56Exactement.
00:03:57Dave a dit oui.
00:03:58Régis, oui également.
00:03:59J'ai deux non.
00:04:00Siany et Fred.
00:04:01Qui commence ?
00:04:02Entre Siany et Fred.
00:04:04J'y vais ?
00:04:05On aura Siany et Dave.
00:04:07Non pour Siany.
00:04:08Vous avez la main.
00:04:10C'est bien qu'ils aient gagné parce que ça leur donne un petit peu d'air après
00:04:13une semaine assez compliquée et surtout leur dernière performance contre Reims qui
00:04:18était catastrophique.
00:04:19Mais moi, je trouve que la victoire, elle tient à deux exploits de Rabiot et de Greenwood,
00:04:25des exploits individuels.
00:04:27Collectivement, je n'ai pas trouvé ça très bon.
00:04:29Défensivement, ça m'a un petit peu effrayée.
00:04:32Donc pour moi, l'OM est loin d'être sorti de la crise et je vais attendre de voir le
00:04:36match de Monaco pour confirmer que c'était une bonne impression.
00:04:39Dave ?
00:04:40Oui, pour moi, la question n'est pas est-ce que le match de l'OM ou la performance de
00:04:44l'OM nous a convaincus mais la réaction.
00:04:45Et je pense que ce match-là, il y a une semaine, il y a deux semaines, je pense qu'il le perdait.
00:04:49Il le perdait parce que Rabiot a montré la voie en termes de leadership.
00:04:56Il a mis les actes aux paroles qu'il avait énoncés parce que Greenwood est enfin sorti
00:05:01de sa boîte.
00:05:02Lui, dont on attendait un petit peu le coup de génie et en seconde période, il n'a
00:05:05quand même plus été le même joueur.
00:05:06Et tout ça, c'est ce qu'on ne voyait pas ces dernières semaines.
00:05:08Donc oui, la réaction, au moins, elle a été à la hauteur.
00:05:11Fred ?
00:05:12Non, la réaction, pour moi, ils auraient dû emballer encore plus le match.
00:05:16Il y a eu trop d'erreurs techniques, il y a eu trop d'erreurs tactiques aussi.
00:05:19Je trouve que cet OM est un peu rondodant, redondant, pardon.
00:05:24On sait comment De Zerbi joue mais il y a eu trop d'attaques toulousaines pour qu'aujourd'hui,
00:05:33Marseille n'a pas été assez serein pour moi.
00:05:37Il restera encore du temps pour Siani et Fred.
00:05:40Régis ?
00:05:41Oui, effectivement, il y a eu beaucoup de maladresse technique de la part de Marseille.
00:05:43Mais quand vous passez une semaine aussi compliquée pour différents sujets, je trouve qu'ils
00:05:49ont eu une bonne aptitude dans l'ensemble.
00:05:51Il y a eu une volonté de vouloir aller de l'avant.
00:05:53Alors effectivement, ils ont loupé des choses.
00:05:55Vous ne marquez pas trois buts pour rien non plus quand vous passez une semaine difficile.
00:05:59La réaction, tout le monde l'attendait.
00:06:01Il y a eu une réaction positive de la part de tout le monde.
00:06:03Après, on peut parler du contenu mais la réaction par rapport à la semaine que vous avez passé,
00:06:07elle est plus que positive à mesure.
00:06:09Il y aura encore un peu de temps pour Dave et Régis.
00:06:11Personne ne veut finir.
00:06:12On n'est pas sur Michael Jordan dans un temps décisif.
00:06:16Fred ?
00:06:17Non, j'entends bien ce que disent les collègues.
00:06:19Mais non, aujourd'hui, Marseille aurait dû montrer beaucoup plus de ce qui s'est passé sur le terrain.
00:06:24Pour moi, ce n'est pas suffisant.
00:06:26Dave ?
00:06:27Je ne crois pas au surnaturel miringue.
00:06:28Je crois au retour progressif.
00:06:29C'est ce qu'on a vu ce soir.
00:06:31C'est le football au niveau.
00:06:32Ça sera une belle conclusion.
00:06:33Pas mal, Dave.
00:06:34Pas mal, Fred.
00:06:35Donc, si vous êtes convaincus ou pas de la réaction de l'Olympique de Marseille,
00:06:38vous votez pour Dave et Régis.
00:06:40Si vous êtes opposé à cette idée, c'est Siani et Fred.
00:06:43L'arbitrage du président Aubraniac.
00:06:46Déjà, un beau duel avec de bons arguments.
00:06:48Ce n'est pas toujours le cas.
00:06:50Oui, plutôt non.
00:06:51Ça montre que cette question est quand même très tiraillée, très contrastée.
00:06:56Moi, la réaction de certains joueurs de l'OM m'a convaincu.
00:07:01Mais pas de l'OM dans sa globalité.
00:07:04La réaction de Rabiot et de Roulis m'ont convaincu.
00:07:07Pour le reste de l'équipe, honnêtement, j'ai senti des joueurs en difficulté.
00:07:12J'ai senti des joueurs qui, parfois, jouaient un peu la peur au ventre.
00:07:16Je trouvais que le milieu terrain avait été…
00:07:19Plus sur la deuxième période, on avait entendu Benacer sur ce besoin d'équilibre
00:07:23tellement le TFC a mal joué les actions en contre-attaque en première période.
00:07:30Tu te mets le feu, encore une fois, sur la fin avec ce but que tu concèdes.
00:07:34Tu lâches le marquage sur le but de Magri alors que tu es en supériorité numérique sur le joueur.
00:07:40Tu lâches le marquage sur le deuxième but de Toulousain.
00:07:43Ça fait quand même beaucoup de choses qui m'amènent à penser que je ne suis pas totalement convaincu.
00:07:49Par certains joueurs, oui. Mais pas dans la globalité.
00:07:53Pas dans la globalité. Plutôt point pour Siani et Fred.
00:07:56J'ai la chance d'avoir deux anciens joueurs et un coach.
00:08:09On a beaucoup parlé du contexte, Régis.
00:08:11Est-ce que vous, ce soir, vous avez senti les Marseillais ?
00:08:14C'est plus sur votre sensation un peu pétrifiée par ce qui s'était passé tout au long de la semaine
00:08:19ou pour vous c'était comme s'il ne s'était rien passé ?
00:08:22J'ai l'impression qu'on parle de plusieurs choses.
00:08:24On parle du contenu de ce qu'ils ont pu faire à Marseille et de la réaction.
00:08:27Ludo parle de deux joueurs qui ont été à leur niveau et certains d'autres n'ont pas été à leur niveau.
00:08:31Vous savez quand vous êtes dans une situation où il y a des polémiques sur tous les sujets,
00:08:36les entraîneurs, les joueurs, est-ce qu'il y a des problèmes en interne ?
00:08:39Tout le monde est touché.
00:08:40Tout le monde est touché, tout le monde dit tout et n'importe quoi
00:08:42parce qu'on ne sait pas ce qui se passe réellement.
00:08:44Vous êtes dans l'attente d'un résultat avant tout.
00:08:47Et puis Marseille a su gagner, quoi qu'on en dise.
00:08:49Il y a eu trois buts.
00:08:50Alors on peut discuter des buts qui sont incroyables
00:08:52mais il y a quand même deux buts magnifiques sur les...
00:08:54On aura tout à l'heure un débat image d'ailleurs sur quel est le plus beau.
00:08:56Grenouille ou Dorabio ?
00:08:57Sur les trois.
00:08:58Donc on attendait quand même quelque chose de leur part.
00:09:00Alors après oui qu'ils aient été mis en difficulté dans le cœur du jeu.
00:09:04Il y a eu des imperfections aussi.
00:09:06Et des imperfections quand vous êtes dans un moment de doute ou de tension,
00:09:10c'est presque un peu normal.
00:09:12Quel que soit le club où vous jouez.
00:09:14Donc Toulouse les a mis en difficulté aussi.
00:09:18Il fallait le faire.
00:09:19Régis, on parle aussi, quand on parle de réaction,
00:09:23on attendait au niveau de l'état d'esprit.
00:09:25Celui qui incarne l'état d'esprit de l'Olympique de Marseille ce soir...
00:09:28C'est Rabiot.
00:09:29C'est Rabiot.
00:09:30Moi je suis désolé, sur les actions, sur certaines actions,
00:09:33j'ai vu des joueurs qui sont encore une fois dans une espèce de non-chalance.
00:09:39Sur le but, Louis Sénéry qui encore une fois, on l'a vu à maintes reprises
00:09:43être très laxiste sur l'intervention.
00:09:47Ce petit centre-là qui est mis, il est dans la surface de réparation,
00:09:51il doit être au contact.
00:09:52Condogbia ne doit jamais lâcher le marquage sur ma grille.
00:09:55Ou alors se parler au minimum avec Cornelius.
00:09:58Oui mais Ludo, tu connais cette situation.
00:10:00Greenwood, on va lui donner...
00:10:04On aura un thème tout à l'heure.
00:10:06Jusqu'à cette action.
00:10:08Je suis l'entraîneur.
00:10:09Je me tape la tête contre les murs.
00:10:11Les contenus de là où était l'OM.
00:10:13Parce qu'il faut quand même resituer.
00:10:16Tu avais des joueurs, on a parlé de Greenwood, qui étaient presque hors équipe, hors club.
00:10:22Dave, l'OM c'est quoi ?
00:10:23L'OM c'est quand même du caractère, du show.
00:10:25Est-ce que tu as vu une équipe qui ressemble à son club ?
00:10:29Est-ce que tu ne t'attendais pas à voir un peu plus dans la réaction, dans l'agressivité ?
00:10:34En tout cas j'ai vu une équipe qui est rentrée dans son match.
00:10:37Ça a duré peut-être juste le temps de l'ouverture du score.
00:10:40Heureuse, très bien.
00:10:41Mais en tout cas ils sont rentrés dans leur match.
00:10:43Derrière, effectivement.
00:10:44Mais moi en fait, ce que j'ai du mal à comprendre par rapport à votre étonnement sur ce qu'est l'OM, c'est...
00:10:50Mais on l'a dit, début de semaine, on est au bord de la mutinerie.
00:10:54On a avec un entraîneur qui ne veut plus entraîner.
00:10:56Des joueurs qui refusent d'être entraînés.
00:10:59Les joueurs sélectés à la mi-temps là aussi.
00:11:01Voilà, exactement.
00:11:02Moi je m'attendais à voir des morts de faim.
00:11:06Oui mais t'as forcément de la fébrilité.
00:11:09Le vélodrome, on le sait, c'est pas hyper confortable pour cette équipe.
00:11:12Moi je trouve que ce match-là, en fait c'est ce qui me fait dire que, malgré tout, la réaction elle a quand même existé.
00:11:17C'est que ce match-là, il y a dix jours, ils le perdent.
00:11:19Ils le perdent.
00:11:20Une réaction d'Adrien Rabiot qui a été sans doute l'homme du match côté Olympique de Marseille.
00:11:24Oui, on sent le soulagement côté Marseillais.
00:11:27On savait que l'on n'avait plus vraiment le choix.
00:11:29Nous avons été meilleurs en seconde période.
00:11:31L'état d'esprit est à souligner par rapport aux dernières rencontres.
00:11:35L'état d'esprit, lui, il le souligne.
00:11:37Son état d'esprit peut-être.
00:11:39Siany, par rapport à l'état d'esprit.
00:11:40En même temps, on ne pouvait pas attendre moins de ce soir.
00:11:43Ça aurait été culotté de faire moins que ce qu'ils avaient fait à Reims.
00:11:46Je suis d'accord avec Ludo.
00:11:48Moi, quand tu joues avec le maillot de l'OM, tu ne peux pas montrer des performances comme ça.
00:11:52Moi, ce n'est pas suffisant pour moi.
00:11:54Pour ce qu'ils ont fait.
00:11:55C'est en deux salles par rapport au niveau du club.
00:11:58En plus, si tu joues Toulouse, ils sont 11e.
00:12:01On n'a même pas vu qu'il y avait une énorme différence entre les deux.
00:12:04C'est une équipe joueuse, quand même, Toulouse.
00:12:05Ils font plutôt une bonne saison.
00:12:06Il y a une semaine, ils prennent une ratatouille soignée.
00:12:08Ils sont réguliers, mais ils sont capables.
00:12:10L'anomalie, c'est que Marseille prend une ratatouille par Reims.
00:12:12Ça ne doit jamais arriver.
00:12:13C'est ça.
00:12:14C'est deux ans que vous attendiez.
00:12:15Que d'un seul coup, ça devienne Barcelone.
00:12:17Non, pas Barcelone, mais dans l'état d'esprit.
00:12:19Ce n'est pas vraiment le jeu.
00:12:20Dans l'état d'esprit, oui.
00:12:21L'agressivité sur le terrain.
00:12:22Je peux comprendre les fautes techniques.
00:12:24Ça, je peux le comprendre.
00:12:25Il y en a eu un paquet.
00:12:26Il y en a eu un paquet.
00:12:27Quand le vélodrome s'est assimilé à un moment, ils sont lassés.
00:12:30Le fait qu'ils courent à côté des mecs, qu'ils ne fassent pas l'effort,
00:12:33ça, je ne peux pas le comprendre.
00:12:36Suite de la déclaration d'Adrien Rabiot, qui était bavard encore.
00:12:39On aime bien, mais on aime bien, parce qu'il est bon, Adrien.
00:12:42Il revient sur le contexte de cette semaine agitée.
00:12:45On a fait une très bonne semaine.
00:12:46Le coach a été énervé et a cherché à nous remobiliser.
00:12:50C'est son rôle.
00:12:51Personne n'a quitté le navire et il faut continuer sur cette voie.
00:12:54Fred, par rapport à ça, on a beaucoup parlé du contexte.
00:12:57Personnellement, j'ai trouvé que les Marseillais, en début de match,
00:13:00avaient les jambes un peu lourdes.
00:13:02Honnêtement, je le comprends.
00:13:03Je trouve qu'ils leur rentrent bien dedans au début.
00:13:05À Marseille, je peux comprendre.
00:13:07Fred, par rapport à ce que dit Adrien Rabiot,
00:13:10est-ce que c'était aussi important d'envoyer le message ce soir
00:13:13que le groupe était derrière le coach ?
00:13:15Parce que ça a tensé très très fort.
00:13:17Dès lundi soir, on avait l'impression que le groupe n'était pas derrière.
00:13:20Toute la semaine, ça a été des brèves de « on dit », de « je ne sais pas ».
00:13:27Franchement, et réellement, je ne sais pas ce qui s'est passé.
00:13:31Je n'étais pas à la commanderie.
00:13:32Je n'ai pas vu si les joueurs n'étaient pas derrière.
00:13:35Fred, vous l'avez vécu ?
00:13:36Oui, bien sûr qu'on a vécu des choses comme ça avec des coachs qui étaient très énervés.
00:13:39J'ai eu vaillé d'aller l'autre dire.
00:13:41Quand je le vois dire des choses, j'ai un peu de temps.
00:13:44Quand je le vois dire, moi j'étais un petit peu…
00:13:47Arrête un petit peu tes bêtises.
00:13:49On t'a connu.
00:13:52J'en ai connu des coachs avec cette véhémence et cette autorité.
00:13:56Maintenant, est-ce que c'était le dernier fusible que lui pouvait actionner
00:14:00par rapport à ses joueurs et les remobiliser ?
00:14:03Peut-être que c'est sur ce moment-là qu'il l'a senti.
00:14:06Maintenant, moi j'ai trouvé à Marseille comme d'habitude.
00:14:11Il y a toujours ses carences dans le jeu.
00:14:13Ses carences dans le jeu.
00:14:15Ses 80 % de possessions qui ne vont pas vers l'avant.
00:14:22Il faut rappeler juste quand même à la décharge de l'Olympique de Marseille ce soir.
00:14:26Balerdi, capitaine et seul bon défenseur absent.
00:14:29Pierre-Emile Hochberg, qui est sans doute le milieu le plus important.
00:14:32Un quadrien arabio qui est absent.
00:14:33Et devant Amine Gouiri, forfait, qui avait apporté un peu de sang frais à l'OM.
00:14:38Régis ?
00:14:39Là, vous mettez un tac la cellule de recrutement.
00:14:41Honnêtement, je ne comprends pas.
00:14:43Avec tout le respect que j'ai pour Mehdi Benatia et Pablo Lunga,
00:14:46qui sont des recruteurs d'exception.
00:14:48Moi, je ne comprends pas qu'ils n'aient rien fait.
00:14:49C'est l'hiver derrière.
00:14:50Il y a un petit tac par derrière.
00:14:51Honnêtement, c'est…
00:14:52Non, mais la défense, c'est Bricorama.
00:14:54Il faut le dire.
00:14:55Il faut dire d'autres enseignes.
00:14:56C'est une belle enseigne.
00:14:57Je n'en connais pas d'autres.
00:14:58Romerama.
00:14:59Le Romerama.
00:15:00Castorama.
00:15:02Ah, Castorama.
00:15:03Si, je l'avais celle-là, pardon.
00:15:05Briconex.
00:15:06Ah, le Bricoleur.
00:15:07Non, pas du tout.
00:15:09Allez-y.
00:15:10Non, mais en fait, le truc, il est là.
00:15:12C'est qu'il y a aussi une réalité.
00:15:15C'est que cette équipe,
00:15:16elle est faite de briques et de brogues dans un certain secteur
00:15:18où tu t'aperçois qu'à un moment,
00:15:19il n'y a presque même plus de vrais défenseurs de métier
00:15:21pour la défense centrale.
00:15:24C'est que des mecs reconvertis.
00:15:25Ils terminent sans centraux,
00:15:26parce que Derrick Cornelius sort en fait.
00:15:28Voilà, exactement.
00:15:29Donc, en fait, moi, je veux bien qu'effectivement,
00:15:33on attende sur l'état d'esprit, etc.
00:15:36Et c'est vrai qu'on peut discuter certains oui,
00:15:38certains non, etc.
00:15:39Après, sur le fond de jeu, sur la qualité de jeu,
00:15:42je pense que...
00:15:43La qualité des joueurs, Dave.
00:15:44Ce que je veux dire, c'est que le moindre ballon en profondeur,
00:15:47je suis désolé.
00:15:48Aujourd'hui, si...
00:15:49C'est Babinka, son nom ?
00:15:50Babika.
00:15:51Babika.
00:15:52S'il n'a pas les fils qui se touchent
00:15:53au dernier moment à chaque fois,
00:15:54parce que lui, sur 100 mètres, c'est bon.
00:15:56Mais sur le dernier geste,
00:15:57tu sens que là, il voit plus haut.
00:15:58C'est compliqué.
00:15:59Je ne sais pas pourquoi,
00:16:00ça me fait toujours rire
00:16:01quand vous écorchez un haut comme ça.
00:16:03Ça m'amuse.
00:16:05J'avais juste une question pour Régis.
00:16:07Non pas...
00:16:08Ce que vous venez de dire, Dave, est très intéressant.
00:16:10Mais je voulais revenir à...
00:16:11Pourquoi on ne voit pas ça autour de nous ?
00:16:14On veut une vraie expertise.
00:16:15Je voulais revenir avec...
00:16:17Ce qui se passe autour de Deserbi,
00:16:18parce qu'on en a parlé avec Fred,
00:16:20vous en avez parlé.
00:16:21Mais Régis,
00:16:22quand un coach en arrive à ces extrémités-là
00:16:24et qu'il voit la réaction de ses joueurs ce soir,
00:16:27est-ce qu'il est soulagé ?
00:16:28Dans quel état d'esprit il est,
00:16:29à votre avis, Deserbi, ce soir ?
00:16:31Déjà, il est soulagé par le résultat.
00:16:33Ça, c'est la première des choses.
00:16:35On peut raconter ce qu'on veut,
00:16:36le résultat était bien plus important que le reste.
00:16:39Après, dans son for intérieur,
00:16:41il peut se poser des questions.
00:16:43Au moins, il y a eu quelque chose.
00:16:44On ne peut pas dire que c'est le néant total.
00:16:46Maintenant, est-ce que ça a été les bons leviers ?
00:16:48Il va se poser la question.
00:16:49Moi, je pense que d'avoir utilisé les choses de cette façon,
00:16:53je pense que c'est quelqu'un de très exigeant.
00:16:55Il s'impose beaucoup de choses à lui
00:16:57sur l'aspect entraînement, sur la réflexion,
00:17:00qu'il n'arrive pas toujours à comprendre
00:17:02que les joueurs ne répondent pas de la même façon que lui,
00:17:04ou qu'ils ne réfléchissent pas de la même façon,
00:17:05ou qu'ils ne vivent pas le foot de la même façon que lui.
00:17:08Là, le décalage est peut-être trop important.
00:17:10Maintenant, il s'est dit des choses dans la presse.
00:17:13Peut-être, on ne sait pas.
00:17:14Il y a eu peut-être des entretiens individuels
00:17:15où les choses se sont très bien passées,
00:17:16où les choses sont mises dans l'ordre aussi.
00:17:18C'était un peu le sens des déclarations de Nile Maupay
00:17:20qui est venu se présenter devant la presse.
00:17:22Tu ne trouves pas qu'il y a une limite
00:17:25à cette espèce de management,
00:17:27à l'émotion, voire à la surémotion ?
00:17:29C'est qu'en fait, une fois que tu as utilisé le levier,
00:17:31alors une fois, si c'est mon problème,
00:17:34je quitte l'OM.
00:17:36C'était quand ça ? En première partie ?
00:17:37Au CERF.
00:17:38Voilà.
00:17:39Là, je refuse de vous entraîner.
00:17:40En gros, vous ne le méritez pas.
00:17:42Bref.
00:17:43Il y avait aussi les parties intimes
00:17:44avant le match face au retour, face au CERF.
00:17:46Exactement.
00:17:47Mais je me dis que ça a une limite,
00:17:49parce que moi, je trouve que déjà,
00:17:50son groupe me paraît quand même assez fébrile,
00:17:52à part Rabiot, lui qui est un monstre,
00:17:53et puis deux, trois mecs encore.
00:17:55Mais pour le reste, tu sens que c'est un groupe
00:17:57qui n'est quand même pas super charpenté
00:17:59au niveau de la maîtrise émotionnelle.
00:18:01Et lui, je trouve qu'il va dans la surémotion.
00:18:03En fait, il a un côté excessif
00:18:08dans son approche par rapport à ses résultats.
00:18:11Je pense que c'est le résultat
00:18:13qui l'emporte dans ses émotions.
00:18:15En fait, je me permets,
00:18:17mais je ne connais pas bien
00:18:19entre le contenu et les résultats.
00:18:21Et lui est tellement porté par le résultat,
00:18:23parce que c'est l'Olympique de Marseille,
00:18:24il est persuadé, il est convaincu
00:18:25qu'il va gagner avec ça,
00:18:27que son approche, à un moment,
00:18:28prend le dessus.
00:18:29L'émotion prend le dessus.
00:18:30Alors qu'il interdise les joueurs,
00:18:32après de rentrer chez lui,
00:18:34de faire toutes sortes de sanctions
00:18:36sur les émotions,
00:18:37sur la durée, c'est impossible que ça marche.
00:18:39C'est impossible.
00:18:41Par expérience, c'est impossible.
00:18:42Vous le faites une fois dans l'année,
00:18:44ça peut, et encore.
00:18:45Ça dépend du groupe que vous avez.
00:18:47Ça dépend des joueurs que vous avez.
00:18:49Quelle relation vous avez avec eux.
00:18:50Parce que si vous naviguez entre le vrai,
00:18:52le faux, entre plein de choses,
00:18:54normalement, les joueurs,
00:18:55il faut que ce soit clair avec eux.
00:18:56Il y a des anciens joueurs,
00:18:57si les choses ne sont pas claires avec eux,
00:18:59si vous partez dans un autre chemin,
00:19:00ça va vous retourner contre eux.
00:19:02Il a cramé sa dernière cartouche.
00:19:04Je ne sais pas s'il en a cramé, mais...
00:19:06Il ne pourra pas refaire ça.
00:19:08Mais en fin de saison,
00:19:09il s'est dit, il reste 5 matchs,
00:19:11c'est la dernière carte.
00:19:13En fait, j'ai jeté toutes mes cartes,
00:19:15c'est la dernière.
00:19:16Il faut que celle-là soit jouable.
00:19:17Mais qu'est-ce qu'il y a d'extrême,
00:19:18en fait, dans ce qu'il a fait ?
00:19:19Je ne comprends pas.
00:19:21C'est fort comme réaction.
00:19:24Vous êtes l'Olympique de Marseille.
00:19:26Vous jouez un match par semaine.
00:19:28Tu n'as pas entraîné ton groupe ?
00:19:29Non, mais parce qu'il y a eu une mitinerie.
00:19:31C'est pour ça qu'il y a des mecs...
00:19:32Non, c'est après.
00:19:33Non, il y a des gars qui ont râlé tout de suite.
00:19:35Ah, qui ont râlé par rapport à la mise au vert ?
00:19:37C'est pour ça qu'il s'est mis,
00:19:38à un moment donné,
00:19:39il a pété un câble.
00:19:40Parce qu'il y a eu un vent.
00:19:41T'es coach ou t'es...
00:19:43C'est-à-dire que dès qu'il y a
00:19:442-3 mecs qui la ramènent,
00:19:47c'est bon, entraînez-vous seul.
00:19:49Vous vous rendez compte ?
00:19:50Ça veut dire que vous êtes l'entraîneur
00:19:52de l'Olympique de Marseille.
00:19:53Vous êtes dans un club où c'est vital.
00:19:54Il reste 5 matchs.
00:19:55Vous êtes sur 5 défaites
00:19:56sur les 6 derniers matchs.
00:19:57Ça veut dire que les joueurs,
00:19:59depuis le début de l'année,
00:20:00ils ne jouent pas l'Europe.
00:20:01Donc tous les week-ends,
00:20:02les week-ends, ils les ont,
00:20:03les 2 jours et demi de repos.
00:20:05Donc là, tu fais 2 prestations calamiteuses
00:20:08et ton coach te demande juste
00:20:09de rester pour bosser.
00:20:10Parce qu'en fait,
00:20:11il reste des échéances hyper importantes
00:20:13et que tu as besoin de bosser.
00:20:14Et les mecs, ils disent
00:20:15« Non, maintenant, nous, on a prévu le week-end et tout. »
00:20:16Mais attends, on est où là ?
00:20:17Les mecs, ils gagnent 500 000 euros.
00:20:18On n'a pas prévu le week-end.
00:20:19En fait, 400 000.
00:20:20C'est tombé sur un week-end particulier.
00:20:22C'est tombé sur un week-end particulier
00:20:24et c'est vraiment mal tombé.
00:20:25On va le dire.
00:20:26En fait, c'est sur le week-end
00:20:27de la fin du Ramadan.
00:20:28C'est tout.
00:20:29C'est le week-end de l'Aïd.
00:20:30Je veux dire, s'il avait fait ça à Noël,
00:20:31il y en a deux qui auraient gueulé.
00:20:32Tout pareil.
00:20:33Je pense qu'il n'a pas mesuré
00:20:34à ce moment-là.
00:20:35Je ne trouve rien à redire
00:20:38au comportement de De Zerbi
00:20:39sur ce qu'il a fait.
00:20:40Je le soutiens à 2000 %
00:20:42sur la manière dont il a géré
00:20:43cette situation-là.
00:20:44Et la preuve en est,
00:20:45c'est qu'il va chercher
00:20:46le résultat ce soir.
00:20:47Je ne connais pas beaucoup de coachs
00:20:48qui s'arrêtent de coacher
00:20:49parce que tu as deux ou trois mecs
00:20:50qui la ramènent.
00:20:51Non, mais Dev, par rapport à ça…
00:20:52Je le trouve très émotif.
00:20:53Non, mais il est émotif
00:20:54et il y a pas mal de coachs à l'OM
00:20:56qui ont été émotifs.
00:20:57Moi, je l'ai vécu.
00:20:58Francis Gilot, il nous l'a fait.
00:20:59Oui.
00:21:00Perte de foi.
00:21:01Donc, ça doit arriver.
00:21:02À Bordeaux ?
00:21:03Oui.
00:21:04Et alors, vous avez réagi comment ?
00:21:06On fait notre job.
00:21:07Il y a les assistants qui viennent
00:21:08et nous, on est peunot.
00:21:09Ça devait arriver souvent
00:21:10parce que ce n'était pas
00:21:11la meilleure période de Bordeaux.
00:21:12Non, non.
00:21:13Je rigole.
00:21:14C'était utile avant.
00:21:15On a fait dans les cinq.
00:21:16Le lendemain,
00:21:17tu avais prévu ton avion.
00:21:18Tu partais en week-end
00:21:19où tu avais un jour et demi.
00:21:20Tu as perdu ton match.
00:21:21Et le coach,
00:21:22il t'aide le matin à 8 heures.
00:21:23Vous êtes en fond de l'avion.
00:21:24Quand tu joues les premiers rôles
00:21:25et que tu en as pris trois
00:21:26à l'extérieur,
00:21:27tu reviens et tu dis
00:21:28« Ok, on va bosser. »
00:21:29Là, c'est un moment
00:21:30où tu te dis
00:21:36Par rapport à ce que défend Ludo,
00:21:39honnêtement,
00:21:40Siani,
00:21:41l'Olympique de Marseille,
00:21:42cet été,
00:21:43on se dit recrutement fantastique.
00:21:45L'été dernier, vous voulez dire.
00:21:46Oui, l'été dernier, pardon.
00:21:47Recrutement fantastique.
00:21:48Adrien Rabiot qui arrive.
00:21:50L'OM est surarmé.
00:21:52Peut-être même,
00:21:53souvenez-vous,
00:21:54en début de saison,
00:21:55certains disaient
00:21:56qu'on n'était pas là
00:21:57pour être deuxième.
00:21:58Est-ce qu'il y a eu les paroles ?
00:21:59Ce que veut dire Ludo,
00:22:00c'est que maintenant,
00:22:01il faut les actes.
00:22:02Vous n'attendez pas
00:22:03une réaction par rapport à ça ?
00:22:04Moi, le recrutement fantastique,
00:22:05je ne l'ai pas vu tout de suite.
00:22:07Vous n'étiez pas partie
00:22:08de ces gens-là.
00:22:09Autant pour moi.
00:22:10Vraiment, j'avais quelques réserves.
00:22:11Quelques réserves.
00:22:12L'effectif a quand même
00:22:13beaucoup changé.
00:22:14Vous avez un nouvel entraîneur.
00:22:16Moi, j'ai trouvé ça
00:22:17un petit peu audacieux
00:22:18de se proclamer concurrent du PSG
00:22:20parce que tu avais fait…
00:22:21Tu repartais de zéro.
00:22:22Exactement.
00:22:23Cela étant dit,
00:22:24je pense qu'ils ont quand même
00:22:25l'effectif pour aller se qualifier
00:22:27pour la Ligue des champions.
00:22:28Oui.
00:22:29La période qu'il a traversée,
00:22:31Ludo l'a rappelé,
00:22:32avec cinq défaites en six matchs,
00:22:33c'est quand même indigne
00:22:34d'une équipe comme ça.
00:22:35Quand tu prends des joueurs
00:22:36pour venir jouer à l'OM,
00:22:37il faut quand même des joueurs
00:22:38qui ont de la moelle.
00:22:39Tu ne joues pas n'importe où.
00:22:40C'est un stade qui est très exigeant,
00:22:41un public très exigeant,
00:22:42un club qui a des objectifs
00:22:43assez élevés.
00:22:44Je ne comprends pas
00:22:45que tu puisses craquer
00:22:46mentalement comme ça.
00:22:47C'est un truc que je ne m'explique pas
00:22:48pour des joueurs qui jouent à l'OM.
00:22:49Et tu peux être sûre
00:22:50que Rabiot ne fait pas partie
00:22:51de ces joueurs-là.
00:22:52Exactement.
00:22:53Je suis assez d'accord.
00:22:54Grimwood, qu'on attendait quand même
00:22:55parce qu'il marque des buts,
00:23:04c'est jamais avec les grands joueurs.
00:23:06Pour conclure sur cette thématique-là,
00:23:09est-ce que selon vous,
00:23:10le principal problème de Marseille
00:23:12cette saison,
00:23:13même si on le rappelle,
00:23:14ils sont deuxièmes ce soir.
00:23:15Ça veut dire qu'ils sont totalement
00:23:16dans les clous de leurs objectifs.
00:23:18Mais c'est l'écart avec le PSG
00:23:20qui est abyssal.
00:23:21Est-ce que selon vous,
00:23:22c'est à cause de la méthode Deserbi
00:23:24qui prend du temps à s'installer
00:23:26ou c'est vraiment ce groupe
00:23:28qui, hormis Adrien Rabiot,
00:23:29Jérôme Moroli peut-être
00:23:31et Balerdi, manque de caractère ?
00:23:34C'est toujours multifactoriel
00:23:36parce qu'il y a le caractère,
00:23:38il y a Deserbi.
00:23:39J'ai parlé de sa surémotion
00:23:40qui ne me paraît pas adaptée parfois
00:23:42à la capacité de maîtrise qu'il faut
00:23:44dans un club comme Marseille
00:23:46où l'environnement va être là
00:23:48pour te rappeler que c'est passionné,
00:23:50que c'est excessif, etc.
00:23:52Bielsa, ce n'était pas la stabilité non plus.
00:23:54Bielsa, ce n'était pas la stabilité émotionnelle.
00:23:56On n'avait qu'une année dingue.
00:23:59Tu dors, ce n'est pas la stabilité.
00:24:05Tu dors, ce n'est pas la stabilité émotionnelle.
00:24:07On n'avait qu'une super saison et tu dors.
00:24:09Je pense que ce sont des gens volcaniques
00:24:12mais qui ont quand même la maîtrise
00:24:14de leurs émotions.
00:24:15Je pense que Deserbi,
00:24:16c'est la première fois qu'il se retrouve
00:24:17dans un contexte comme ça.
00:24:18Mais attention,
00:24:19je mets la direction aussi dans l'histoire.
00:24:21Moi aussi, j'en ai pris plein les yeux.
00:24:23Heuilberg, Rabiot, Greenwood,
00:24:26Deserbi lui-même.
00:24:28Tu ne joues pas l'Europe,
00:24:29tu es neuvième,
00:24:30donc pas de Ligue des champions,
00:24:31il n'y a pas cette carotte-là.
00:24:32Tu fais venir des noms pareils.
00:24:33Moi, j'ai été bluffé.
00:24:34Mais quand tu vois l'état de la défense là,
00:24:36quand tu vois la gestion du Cambemba,
00:24:38on l'explique comme on veut,
00:24:39mais ton meilleur défenseur,
00:24:41il est à la commanderie,
00:24:43il n'a rien à faire
00:24:44et il est payé grassement pour ça.
00:24:45Et tu n'as même plus de défenseurs sur le terrain.
00:24:46Et tu n'as même plus de défenseurs sur le terrain.
00:24:47Moi, je trouve que tout le monde
00:24:48est un maître dans le même panier.
00:24:50Pour conclure Camille,
00:24:51une réaction de Geoffrey Condogbia.
00:24:57Content.
00:24:58La réalité, c'est que l'on restait sur trois défaites.
00:25:00Et oui, ça c'est la réalité de l'OM.
00:25:02L'important, c'était de gagner.
00:25:03On aurait pu mieux faire.
00:25:04Mais le positif, c'est la victoire
00:25:06et une équipe unie avec plein de caractère.
00:25:09On rappelle aussi,
00:25:10puisque ce qui se passe avec le PSG actuellement
00:25:13nous appelle à la patience,
00:25:14que les dirigeants marseillais
00:25:15ont annoncé un projet sur trois ans
00:25:17et qu'on n'est même pas
00:25:18à la fin de la première saison
00:25:19de Roberto Deserbi.
00:25:20Jurisprudence Lucien Riquet.
00:25:21Oui, voilà.
00:25:22Ils sont peut-être...
00:25:23On a attendu...
00:25:24Ils sont en train de poser les fondations
00:25:25peut-être d'un projet
00:25:26où on pourra aller loin.
00:25:27Le résultat de ce super duel...
00:25:29Je n'ai pas mes lunettes.
00:25:30Je ne vois rien sur l'écran du fond.
00:25:31C'est une victoire de Siani.
00:25:32Je crois que la Martinique a gagné ce soir.
00:25:3471-20.
00:25:36Bravo Fred et Siani.
00:25:40Je suis avec vous les gars.
00:25:43Il y a quelque chose.
00:25:44On sera tous d'accord.
00:25:46Il y a eu deux buts exceptionnels.
00:25:47Celui de Mason Greenwood
00:25:49et celui d'Adrien Rabiot.
00:25:50On va les revoir avec vous Camille.
00:25:51Oui.
00:25:52Il a surpris tout le monde
00:25:53celui de Mason Greenwood.
00:25:56A la 57ème minute,
00:25:58un geste de génie.
00:26:00L'anglais qui surprend tout le monde.
00:26:02Mais surtout,
00:26:03réveil Marseille
00:26:04qui repasse devant.
00:26:06Et puis dans la foulée,
00:26:07le break marseillais
00:26:09avec cette superbe reprise
00:26:10signée Adrien Rabiot.
00:26:12Et avant ça,
00:26:13c'était la louche de Greenwood
00:26:14contrée par Cresswell.
00:26:16Deux très très beaux buts.
00:26:18La question est toute simple.
00:26:19Qui a marqué le plus beau but ?
00:26:21Habillage à l'américaine.
00:26:22Siani ?
00:26:23Adrien Rabiot.
00:26:24Adrien Rabiot.
00:26:25Dave ?
00:26:26Ça a fait une école de questions.
00:26:28Mason Greenwood, bien sûr.
00:26:30Bon.
00:26:31Minima Duel.
00:26:33Fred ?
00:26:34Régis, ça va tomber sur toi.
00:26:35Ça tombe tout le temps sur moi.
00:26:36Adrien Rabiot.
00:26:37Évidemment.
00:26:38Régis Adapteur.
00:26:41Non, non.
00:26:42Régis, je veux que vous soyez libre
00:26:44de faire ce que vous voulez.
00:26:45Libre ?
00:26:46Non, non.
00:26:47Libre de plomber l'émission.
00:26:49On vient de prendre une volée.
00:26:50On va jouer le deuxième.
00:26:52Voilà !
00:26:54Voilà un homme qui aurait pu jouer à Marseille.
00:26:56Voilà, il a du panache.
00:26:58La revanche donc.
00:26:59C'est un homme de tête.
00:27:00Président, vous pouvez appeler le jingle.
00:27:03Jingle.
00:27:06Regarde la bonne caméra.
00:27:07J'aimerais que ce soit un peu plus vite.
00:27:08Ça va passer.
00:27:09La régie va très très bien.
00:27:11Mon Ludo.
00:27:12Donc, j'ai deux Adrien Rabiot,
00:27:15à savoir Siani et Fred.
00:27:18C'est pas une équipe qui gagne.
00:27:19Vous commencez toujours Siani ?
00:27:20Non, Fred a commencé.
00:27:21Fred commence cette fois.
00:27:22On va varier.
00:27:23On rappelle que vous avez gagné le premier Super Duel.
00:27:2571-29.
00:27:27C'est beau.
00:27:28Une belle victoire.
00:27:29C'est parti.
00:27:30Je vais m'amener à le rappeler.
00:27:31En fait, on l'a bien compris.
00:27:32Non mais Régis, je fais modestement mon travail.
00:27:34S'il y a des gens qui nous rejoignent actuellement,
00:27:36il faut qu'ils aient toutes les informations à disposition.
00:27:39Je suis tout à fait d'accord.
00:27:40C'est important.
00:27:41Et donc, j'ai la team Mason Grillwood.
00:27:43C'est Régis et Dev.
00:27:45Dev qui commence.
00:27:46J'ai commencé cette fois.
00:27:47C'est Régis qui prend la main.
00:27:49Régis déterminé.
00:27:50Régis déterminé.
00:27:51Régis…
00:27:52Ludo…
00:27:53Ludo, moi, ce qui m'inquiète juste…
00:27:55Il ne sait même pas comment…
00:27:57Ce qui m'inquiète juste, c'est qu'on a quand même un gaucher comme président.
00:28:00Donc, j'espère que son vote ne sera pas trop orienté.
00:28:03Est-ce qu'on est bon en Régis ?
00:28:04C'est ok.
00:28:05Magnifique.
00:28:06Allez, Fred, vous avez la main.
00:28:08Ah ouais, ok.
00:28:09Tout de suite.
00:28:10Pourquoi c'est le plus beau ?
00:28:12Parce que moi, j'ai aimé la spontanéité.
00:28:14J'ai aimé sa participation dans la surface de réparation.
00:28:17Ça veut dire qu'il y a eu dépassement de fonction.
00:28:20Mais surtout, c'est l'équilibre qu'il a par rapport à la balle.
00:28:24Le ballon, il arrive quand même…
00:28:26Même s'il est de deux côtés, mais il est un peu vers l'arrière.
00:28:28Et je trouve que son geste est extrêmement difficile à réaliser.
00:28:31Et la pêche qu'il met, elle est fantastique.
00:28:34Donc, pour moi, c'est le plus beau but.
00:28:35La pêche qu'il met, c'est important, les fruits.
00:28:37Régis…
00:28:38En fait, ça va être très simple.
00:28:39Grenroude, il a été pratiquement transparent toute la rencontre.
00:28:43La situation de jeu, le joueur de Toulouse va défendre sous son pied gauche.
00:28:46Donc, il va fermer son pied gauche parce qu'il sait qu'il est gauché.
00:28:49Il prend l'initiative.
00:28:50Il prend l'information d'aller à droite et d'enchaîner sur un pied droite.
00:28:54En fait, il a été très lucide de la situation de jeu pour faire une différence.
00:28:57Après, que le ballon rebondisse juste au bon moment pour qu'il y ait une frappe fantastique.
00:29:01Mais l'équilibre de la frappe, elle est pratiquement parfaite.
00:29:03Il n'y a rien à redire.
00:29:04Donc, ça reste un but fantastique et le plus beau du match.
00:29:07Cianil…
00:29:08Oui, c'est difficile de passer après Fred qui est attaquant et qui a bien décrit le but.
00:29:14Moi, c'est les émotions que ça me procure parce que cette volée me rappelle celle de Zizou.
00:29:17Elle est équilibrée.
00:29:19Elle est magnifique.
00:29:20Attention !
00:29:23Moi, c'est un geste que j'adore, les reprises de volée.
00:29:25Je trouve qu'elles sont hyper difficiles à réaliser.
00:29:27Peut-être plus que la frappe de Greenwood finalement qu'on voit peut-être tous les week-ends.
00:29:31Et puis, c'est Rabiot qui l'a fait.
00:29:33Je trouve que ça récompense aussi un match où il a été exceptionnel.
00:29:36Il fallait que ce soit lui qui la marque.
00:29:38On parlait de dépassement de fonction.
00:29:40C'est le patron.
00:29:41Il fait des gestes techniques magnifiques.
00:29:42Il est pleinement à l'Olympique de Marseille.
00:29:44Il fait référence publique et c'est ce qu'on veut.
00:29:46Pour conclure, Dave a pas de mots.
00:29:48La beauté d'un but, c'est le fond et c'est la forme.
00:29:51La forme a été parfaitement décrite par Régis.
00:29:54La capacité d'adaptation, la soudaineté de la frappe.
00:29:56Il y a surtout le fond.
00:29:58C'est ce qui signifie à ce moment-là du match.
00:30:00C'est celui qui refait basculer l'OM.
00:30:02C'est pour ça qu'il y a eu un silence dans le stade tellement personne ne l'a vu venir.
00:30:06Tu as une espèce d'émotion qui te saisit.
00:30:09Le temps a été suspendu.
00:30:10Le temps de cette frappe avec une trajectoire incroyable.
00:30:13Et franchement, je ne devrais même pas avoir développé ça
00:30:16parce qu'en ayant comparé la volée de Rabiot...
00:30:18Je pense que ça nous assure normalement un but sec.
00:30:21Normalement, c'est tranquille.
00:30:22J'étais obligée d'aller chercher des trous de créon.
00:30:24La conclusion à peine provoquante de Dave Apadou.
00:30:28Si pour vous, le plus beau but de la soirée a été inscrit par Adrien Rabiot,
00:30:31vous votez pour Siani et Fred.
00:30:33Si c'est par Mason Greenwood, vous votez pour Dave et Régis.
00:30:37Président.
00:30:38Les deux sont magnifiques.
00:30:39Il n'y a rien à dire.
00:30:40Après, je vais aller sur deux marqueurs qui me paraissent importants.
00:30:43C'est la spontanéité.
00:30:45Sur la spontanéité, on peut dire qu'on ne s'y attendait pas.
00:30:49Autant Rabiot, on l'a vu venir.
00:30:51On l'a vu arriver cette volée.
00:30:53Budo, je suis désolé.
00:30:54Il y a Roberto Deserbi qui arrive en conf de presse.
00:30:56Je suis obligé.
00:30:57Si c'est Roberto...
00:31:02Il est là.
00:31:03Je suis satisfait quand la squadra donne tout.
00:31:09On peut gagner, on peut perdre, on peut tous faire des erreurs.
00:31:15Mais la squadra doit donner tout.
00:31:18C'est tout.
00:31:19Merci.
00:31:33Je suis très content aujourd'hui parce que la squadra a donné tout.
00:31:37J'ai vu de grands joueurs, de grands hommes.
00:31:41Comme ceux que j'ai vu presque tout l'année.
00:31:45Parfois, malheureusement, il s'est passé d'avoir des erreurs sur cette chose.
00:31:52C'est quelque chose qui me dérange.
00:31:54Quand ça se passe, c'est clair que ça me dérange.
00:31:57Mais aujourd'hui, ils ont fait une grande partie.
00:32:01Surtout des points de vue difficile.
00:32:03Parce que le Toulouse vient ici et il ne se joue rien.
00:32:07Il vient faire la sfilade.
00:32:13Nous avons été un peu malheureux dans certains épisodes.
00:32:17Nous avons donc gagné une grande partie.
00:32:27L'équipe donne tout.
00:32:28On peut l'emporter, on peut perdre, on peut faire des erreurs.
00:32:31Mais ce qui est important, c'est que l'équipe donne toujours tout.
00:32:34Ce soir, je suis satisfaite parce qu'ils ont tout donné.
00:32:36J'ai vu des grands joueurs, des grands hommes.
00:32:38Comme ce que j'avais vu presque toute la saison.
00:32:41C'est vrai que parfois, on a eu des trous noirs, des blackouts.
00:32:44Ça m'énerve quand ça arrive.
00:32:46Au final, ce soir, ils ont vraiment fait un grand match.
00:32:50C'était difficile contre l'équipe de Toulouse qui est venue ici,
00:32:53qui n'avait rien à perdre, rien à gagner.
00:32:55Je pense que c'était un gros match et une bonne victoire.
00:33:19Greenwood est un talent.
00:33:21C'est un talent naturel.
00:33:23C'est grâce à sa mère et à son père.
00:33:28Je suis là pour l'aider à devenir complet.
00:33:34Quand il y a besoin de lui donner un embrassement,
00:33:40de lui donner une parole de confort, je le donne.
00:33:43Je suis plus content quand ça arrive.
00:33:46Et quand je dois le pousser pour lui donner plus,
00:33:50je dois le faire, car c'est mon travail.
00:33:53Je voudrais l'aider à faire qu'il soit rappelé dans ce stade,
00:33:58par ces gens, par ces fans,
00:34:01comme l'un des plus grands joueurs qui ont joué ici.
00:34:04Il y en a eu beaucoup de grands.
00:34:07Je pense qu'il a les qualités pour être rappelé ainsi.
00:34:12Je vais essayer de le faire croître et de l'améliorer.
00:34:42C'était Roberto De Zerbi en conférence de presse.
00:34:45Une nouvelle fois, il a expliqué son management avec Mason Greenwood.
00:34:49On aura un thème dans quelques instants sur ce sujet.
00:34:52On était juste avant l'apparition de Greenwood.
00:34:55C'est un joueur qui est devenu l'un des meilleurs joueurs du monde.
00:34:59C'est un joueur qui est devenu l'un des meilleurs joueurs du monde.
00:35:03C'est un joueur qui est devenu l'un des meilleurs joueurs du monde.
00:35:07C'est un joueur qui est devenu l'un des meilleurs joueurs du monde.
00:35:11Vous étiez juste avant l'apparition de l'entraîneur italien
00:35:14sur l'arbitrage du président Ludovic Obranyac sur le plus beau but de la soirée.
00:35:17Rabiot ou Greenwood ?
00:35:19Je disais les deux arguments, spontanéité et niveau de difficulté.
00:35:22Je trouve que sur la spontanéité, Dave le disait, on ne l'a pas vu venir ce but.
00:35:25Il sort de nulle part.
00:35:27Alors que la volée, on l'a vu arriver.
00:35:29Le ballon est monté, il était déjà en position.
00:35:31Même si le geste est fabuleux.
00:35:33Sur le niveau de difficulté, vous avez commencé en disant
00:35:36que j'allais donner une préférence au gaucher.
00:35:39C'est difficile de marquer un but du pied droit.
00:35:41Certes, Mason Greenwood, mais il est quand même préférence plus gaucher.
00:35:47Il est angle fermé en plus.
00:35:50Je trouve que le niveau de difficulté de ce but-là est une étoile au-dessus.
00:35:54Pour ces deux raisons-là, je vais donner le point à Dave et Régis.
00:35:58C'est un professionnel.
00:36:00C'est implacable.
00:36:03Le résultat de ce super duel, victoire de Dave Apadoui.
00:36:15La belle revanche.
00:36:17Un partout.
00:36:18La balle au centre.
00:36:23Honnêtement, c'était un très bon super duel.
00:36:26Ludo a enfin lancé son émission avec un bon arbitrage.
00:36:30C'est vrai.
00:36:34Vous êtes taquin.
00:36:36Taquin, on va voir.
00:36:38Vous incensez pour mieux descendre.
00:36:40C'est mes qualités et mes défauts.
00:36:42On va parler de Mason Greenwood.
00:36:44On va ouvrir le dossier du joueur anglais qui va peut-être être international jamaïcain.
00:36:50Auteur d'un but, on l'a dit, honnêtement, fantastique.
00:36:53Mais est-ce que Mason Greenwood est d'abord agaçant ou époustouflant ?
00:36:56Habillage de star.
00:37:00Sur le match du soir.
00:37:07Mason Greenwood est-il agaçant ou époustouflant ?
00:37:10Complètement agaçant.
00:37:14Vous pouvez me faire répéter plus souvent la question parce que la réponse était formidable.
00:37:17Dave ?
00:37:18Époustouflant, ce soir.
00:37:20Décidément, ce soir, c'est un sans faute.
00:37:22Fred ?
00:37:23Il y a la belle qui arrive.
00:37:26Époustouflant.
00:37:31Régis, vous êtes libre.
00:37:36C'est un nouveau super duel dans l'équipe du soir.
00:37:40Président ?
00:37:44Pauvre Henri, j'ai vraiment un grand bravo à la régie ce soir.
00:37:47J'ai donc la team des époustouflants avec Fred et Dave Apadou.
00:37:53Et j'ai la team des agaçants avec Siany et Régis.
00:37:56Qui commence ? Siany ou Régis ?
00:37:59Siany prendra la main, Dave pour votre équipe.
00:38:01On aura l'attaquant de métier.
00:38:09Est-ce qu'on est ok en régie ou pas du tout ?
00:38:12Ça va arriver dans quelques instants.
00:38:14Ils ont du boulot ce soir.
00:38:16Un grand bravo à la régie de l'équipe du soir.
00:38:18Siany, agaçant, Mason Greenwood, c'est pour vous.
00:38:21Mais oui.
00:38:24Ça va arriver Siany, c'est vraiment une question de secondes.
00:38:28C'est comme la réaction de l'OM.
00:38:30Ça se fait un peu attendre, mais ça arrive finalement.
00:38:33Dans quelques instants, ça va arriver.
00:38:35Je me dis que c'est un peu long, mais c'est pas grave.
00:38:37La télé est un métier formidable.
00:38:44Il est agaçant pour moi parce qu'on a vu sur ce but de quoi il était capable.
00:38:48On se demande pourquoi il ne fait pas ça pendant tout le match.
00:38:51Pour moi, un joueur de la trempe de Mason Greenwood ne doit pas se contenter
00:38:55une fois dans le match de faire un geste décisif.
00:38:58Effectivement, il est aussi impliqué sur le but de Rabiot.
00:39:01Mais pour moi, c'est très insuffisant.
00:39:03Je pense que l'OM l'a pris pour autre chose que ça,
00:39:05pour avoir plus de poids dans le jeu de l'équipe.
00:39:08Et si De Zerbi le tense aussi souvent, c'est qu'il a bien des raisons.
00:39:12C'est que ce n'est pas suffisant.
00:39:14Donc il est agaçant.
00:39:15Époustouflant Fred Picken.
00:39:17J'entends des arguments de la partie adverse.
00:39:19Effectivement, c'est un joueur qui est pétri de talent.
00:39:22Mais c'est un génie.
00:39:24C'est un génie.
00:39:25Les génies sont souvent incompris.
00:39:27Et quand ils sont comme ça dans une partie,
00:39:29on a besoin d'avoir un joueur qui montre un peu plus de qualité,
00:39:33qui montre un peu plus d'envie, qui montre un peu plus d'état d'esprit.
00:39:36Et à un moment donné, il fait la différence sur un geste,
00:39:40sur une passe, sur un but.
00:39:42Et donc là, ce soir, je trouve qu'il a été plutôt époustouflant.
00:39:46Au début, j'ai cru à une plaidoirie.
00:39:49Partie adverse.
00:39:50Maître Picken.
00:39:51À vous, Régis.
00:39:52Tout à l'heure, on a parlé de Marseille qui n'est pas à son niveau.
00:39:54Certains joueurs n'étaient pas à son niveau.
00:39:56À commencer par Greenwood.
00:39:58Quand vous avez un joueur dans un effectif comme ça,
00:40:00qui est capable de faire des choses plus qu'importantes,
00:40:03que vous êtes toujours en attente de quelque chose,
00:40:05qu'il n'y a aucune influence sur le jeu.
00:40:08Dire quand vous êtes entraîneur, vous ne pouvez être qu'agacé par ça.
00:40:11Donc le côté agaçant va prendre le dessus sur le côté époustouflant.
00:40:15Maintenant, tant mieux pour lui qu'il ait fait un geste extraordinaire.
00:40:17Mais on reste toujours incompris ou pas compris de ses performances.
00:40:21Il vous restera 3 secondes.
00:40:23Siani et Régis.
00:40:24La réponse de Dave.
00:40:25Moi, je pense que ce soir, Greenwood a époustouflé son entraîneur.
00:40:30Parce qu'il l'a sorti quand même d'un beau pétrin.
00:40:33Moi, je pense qu'on a acheté Greenwood pour qu'il fasse gagner les matchs.
00:40:37Et ce soir, il te le fait gagner dans un moment où c'était très compliqué.
00:40:40Avec un but venu d'ailleurs.
00:40:41Ce qui est le propre des joueurs rares.
00:40:43La question, elle est vraiment pour ce soir.
00:40:45Et ce soir, je considère qu'il est.
00:40:47C'est lui qui fait basculer le match.
00:40:49Il est impliqué dans le 3ème but.
00:40:51Et il donne une passe décisive à Luis Henrique.
00:40:53Qu'il rate malencontreusement.
00:40:55Pour moi, ce soir, le comptillais, c'est lui qui fait basculer le match.
00:40:58Pour conclure, Siani.
00:40:593 secondes.
00:41:00Je ne suis pas étonné que ça suffise pour vous à le trouver époustouflant.
00:41:03Un but comme ça, oui.
00:41:05La conclusion.
00:41:07Ça va aller fou.
00:41:09Non, mais la conclusion.
00:41:10Dave, vous n'aimez pas la sincérité.
00:41:12Et ce que j'aime chez Siani, c'est qu'elle est sincère.
00:41:14Voilà.
00:41:15Si vous avez trouvé Mason Greenwood époustouflant, ce soir, vous votez.
00:41:18Pour Dave Apadou.
00:41:20Ou pour Fred.
00:41:21Et pour Fred Pekion.
00:41:22Vous pouvez y arriver.
00:41:23Un peu comme l'habillage tout à l'heure.
00:41:25Si c'est agaçant, c'est Siani et Régis.
00:41:28Président.
00:41:29L'homme des super duels.
00:41:30Je vais le mettre président tous les soirs.
00:41:31Je suis un peu tiraillé pour tout vous dire.
00:41:33J'attends au viral par rapport au début de l'émission.
00:41:36Ma sensibilité personnelle voudrait que je penche pour le côté plutôt époustouflant.
00:41:42En tant qu'ancien joueur offensif.
00:41:44Mais honnêtement, je me suis de manière très assidue.
00:41:50J'ai porté un œil tout particulier au comportement d'Henriquet et de Greenwood sur ce match.
00:41:56Parce que je voulais voir dans la réaction les champions.
00:42:00Tu les vois à ce moment-là.
00:42:01C'est-à-dire qu'est-ce qu'ils allaient nous offrir.
00:42:03Et honnêtement, jusqu'au but.
00:42:06Il n'y a que l'entraîneur pour faire confiance comme ça.
00:42:10Et connaître la maestria de son joueur.
00:42:12Vous vous le sortez ?
00:42:13Oui, je le ressorti.
00:42:14Et c'est peut-être pour ça que je ne suis pas Roberto Deserbi.
00:42:16Je ne suis pas entraîneur non plus.
00:42:17Vous êtes président de l'équipe du sport.
00:42:18Non, mais il m'a rendu fou.
00:42:20Il m'a rendu fou dans le comportement.
00:42:21Parce qu'il fait semblant.
00:42:23Il fait semblant de défendre.
00:42:24Vous l'avez vu revenir un petit peu.
00:42:27Mais il ne fait jamais le truc jusqu'au bout.
00:42:29Il ne va jamais aider.
00:42:30Tu en as déjà fait des matchs comme ça.
00:42:31Oui, mais dans un moment où tu n'es pas bien physiquement.
00:42:37Tu n'es pas bien avec tes cartons jaunes.
00:42:41Je n'ai pas fini mon argumentaire.
00:42:44J'aimerais finir mon argumentaire.
00:42:45Allez-y, Ludo.
00:42:46Dans un moment aussi important pour l'Olympique de Marseille.
00:42:49D'autant plus qu'il est ciblé par rapport à ce comportement-là.
00:42:53Quand Mbappé se permettait d'avoir cette maîtresse.
00:42:59Cette manière un peu volatile d'aider les autres.
00:43:04Tu peux comprendre quand il te met trois buts à chaque match.
00:43:08Là, Mason Greenwood, ça fait combien de temps qu'on attend qu'il sorte du chapeau ?
00:43:12Ça fait cinq, six matchs qu'il est complètement à côté de ses pompes.
00:43:15Dans tout.
00:43:16Dans l'investissement offensif.
00:43:17Il avait été mieux ou bon face au PSG.
00:43:18Et même ce soir.
00:43:19En remis le but.
00:43:20Il y a un petit décalage sur la récupération de Rongier.
00:43:23Il y a un petit décalage.
00:43:24Enrique fait un plat du pied juste à côté.
00:43:27Mais franchement, ce soir, je trouve qu'il n'est pas dans le coup de l'état d'esprit dans lequel il devrait porter ses partenaires.
00:43:34Certes, c'est un coup de génie.
00:43:36Je suis d'accord.
00:43:37C'est un coup de génie.
00:43:38Mais pour moi...
00:43:39Parce que si je vous pose la question.
00:43:40Si on devait poser la question à Mehdi Belhazia, au dirigeant ou à nous ce soir.
00:43:43Greenwood, par rapport à ce que vous voyez là.
00:43:45On prend la décision là ce soir.
00:43:47Vous le gardez à l'OM la saison prochaine ?
00:43:49Mais non, mais là, on parle du match de ce soir.
00:43:51Vous le gardez à l'OM la saison prochaine ?
00:43:53En plus, ça ne fait pas l'art.
00:43:55Attendez, il faut reformuler la question.
00:43:57Est-ce que ce soir, celui qui sauve le match ce soir, c'est Rabiot ?
00:44:02Ce n'est pas Greenwood.
00:44:03Mais non, c'est Greenwood qui le sauve.
00:44:05Pas tous en même temps.
00:44:06C'est Rabiot qui le sauve.
00:44:07C'est Greenwood.
00:44:08Les gars, on ne comprend rien.
00:44:09Je pense que c'est Rabiot qui le sauve le match ce soir.
00:44:11On ne comprend rien.
00:44:12Pas tous en même temps.
00:44:13Fred voulait répondre dans un premier temps au président Vragnac.
00:44:17Allez-y Fred.
00:44:18Par rapport à ce soir et par rapport à la prestation de Greenwood.
00:44:21Oui, elle est en dessous des performances.
00:44:24Je trouve que c'est un joueur qui a…
00:44:27On l'a mis tellement haut qu'aujourd'hui, même s'il est à l'OM,
00:44:32le fait qu'il ne défende pas énormément,
00:44:35je pense qu'il veut aussi garder un peu de lucidité
00:44:38pour que s'il y a un ballon qui traîne par rapport au but,
00:44:43c'est quelque chose de…
00:44:45Je sais que quand tu es un traîneur…
00:44:49J'entends ce que tu dis et je le partage.
00:44:51Pour des joueurs comme ça.
00:44:53C'est vrai.
00:44:54On est d'accord.
00:44:55On peut attendre des trucs.
00:44:56Mais par contre, sur le domaine offensif,
00:44:58tu as le droit d'avoir des connexions avec les autres,
00:45:01tu as le droit d'être disponible,
00:45:02tu as le droit de proposer quelque chose,
00:45:04tu as le droit d'avoir une influence sur quelque chose,
00:45:06de faire jouer les autres.
00:45:08Après, on peut enlever.
00:45:10Il ne veut pas défendre, il n'y a pas de problème.
00:45:11On comprend tout ça.
00:45:12On sait très bien parce qu'on l'accepte quelque part.
00:45:14Mais par contre, quand on a le ballon,
00:45:16quand vous avez le ballon…
00:45:18Il doit être animé.
00:45:19Il doit être animé par quelque chose.
00:45:20Il doit être habité par quelque chose dans l'animation de Marseille.
00:45:23Qu'est-ce que demande Roberto de Zerbi à Greenwood ?
00:45:25Qu'est-ce qu'il lui demande ?
00:45:27Regis, pour le coup.
00:45:29Fred, c'est sûr qu'il…
00:45:31Mais par rapport à ce qu'il montre sur le terrain…
00:45:33Vu ce qu'il dit à chaque fois de lui,
00:45:35c'est qu'il en attend beaucoup plus.
00:45:37Oui, mais moi, je pense qu'il en attend beaucoup plus
00:45:39par rapport à ses courses…
00:45:42Et même dans l'animation offensive.
00:45:44Il a raison, Regis.
00:45:45Ce soir, il est dans rien.
00:45:47Ou quasi rien.
00:45:48Dans le rapport aux autres.
00:45:50Dans le rapport aux autres, tu veux faire comment ?
00:45:52Avec une équipe qui joue hyper basse ?
00:45:54Et derrière, tu fais quoi ?
00:45:56Rabiot, ce soir, est connecté avec les autres.
00:45:58Mais Rabiot, il part de plus loin.
00:46:00Il part de plus loin.
00:46:01Par rapport à Greenwood, je crois qu'il a une certaine liberté…
00:46:03Il est totalement libre.
00:46:04De faire ce qu'il veut.
00:46:05C'est pour ça qu'il y a une pointe.
00:46:06De décrocher, d'aller à l'aile, de venir en lac.
00:46:08Il fait ce qu'il veut.
00:46:09Moi, je ne vois pas ce que peut demander…
00:46:11Honnêtement, Fred, par rapport aux consignes de Zerbi,
00:46:15et ça a été d'ailleurs le grand débat cet hiver
00:46:18avec Elie Wailly et Neil Maupay.
00:46:20Neil Maupay avait été aussi favorisé,
00:46:22parce que c'était un point d'ancrage dans l'axe
00:46:24pour donner beaucoup de liberté à Mason Greenwood
00:46:26pour qu'il puisse justement se connecter aux autres.
00:46:29Et c'était clairement le sens des échanges
00:46:32que parfois on a pu avoir avec le staff de l'Olympique de Marseille
00:46:34et la direction.
00:46:35C'était que Mason Greenwood devait être le détonateur
00:46:37et c'est lui qui était libre de faire toutes ces choses-là.
00:46:41Soyons clairs.
00:46:42Moi, je suis complètement d'accord sur le fait qu'il en manque.
00:46:45Il me déçoit les trois quarts du temps sur son implication,
00:46:49son attitude.
00:46:50Il a une espèce comme ça d'indolence, de nonchalance.
00:46:52Ok.
00:46:53Mais si à chaque match, il avait fait là ce qu'il a fait,
00:46:57il n'est pas sur le banc.
00:46:59Il n'est pas sur le banc et personne ne parle de frustration.
00:47:01Mais Dave, tu ne peux pas te contenter de ça.
00:47:03Mais là, on parle de ce soir.
00:47:04C'est ça le truc.
00:47:05Moi, je ne me contente pas de ce qu'il a fait ce soir.
00:47:07C'est très bien qu'il ait mis ce but.
00:47:08Mais ce soir, il était sur le banc.
00:47:09Non, ce n'est pas vrai.
00:47:10Si Rabiot n'avait pas marqué le troisième,
00:47:12il aurait eu deux-deux.
00:47:14Le but de Rabiot…
00:47:16Tu ne peux pas m'expliquer le deuxième but.
00:47:18Le deuxième but de Toulouse arrive à ce moment-là.
00:47:20C'est un autre match.
00:47:21Le but de Rabiot est tout aussi important que celui de Greenwood.
00:47:23Je n'ai pas dit qu'il n'était pas important.
00:47:24Il n'est pas tout seul qui a sauvé le match.
00:47:25Ce n'est pas vrai.
00:47:26Il n'était jamais seul.
00:47:27Rabiot, il est impliqué sur deux buts.
00:47:28Rabiot, tu me dis qu'il est mortiforme.
00:47:30Greenwood n'est pas impliqué sur deux buts.
00:47:31Rabiot, plus que Greenwood.
00:47:33Le but de Greenwood, c'est celui qui te fait passer l'épaule devant.
00:47:36C'est simple.
00:47:37À ce moment-là, Marseille est en perdition.
00:47:39Il n'y a rien.
00:47:40Et c'est ce but-là qui te fait passer devant.
00:47:42Rabiot, il ouvre quand même la marque.
00:47:43Il fait le break.
00:47:44C'est quand même important aussi.
00:47:45Je n'ai pas dit que ce n'était pas important.
00:47:46Je te dis juste que ce soir, son match, il le valide.
00:47:53Regis, il a quand même un problème avec ses coéquipiers.
00:48:00Moi, je pense qu'il y a un problème justement avec ses coéquipiers.
00:48:03S'ils n'arrivent pas à trouver cette connexion,
00:48:05alors que c'est l'un des meilleurs joueurs de Marseille,
00:48:07je pense qu'il doit avoir un souci avec les coéquipiers.
00:48:09Pourtant, sur la célébration, ils semblaient plutôt tous ensemble.
00:48:12Mais bref, Greenwood, ça animera sans doute la fin de saison de l'Olympique de Marseille.
00:48:17Restez bien avec nous pour la suite de l'EDS.
00:48:19On aura le résultat du Super DL et surtout le Ligue 1 Express
00:48:23avec cette course à la Coupe d'Europe totalement folle en Ligue 1.
00:48:38De retour pour la suite de l'équipe du soir.
00:48:40Toujours en compagnie de Ludovic Aubraniac, de Siannid Alma,
00:48:42de Dave Vapadou, de Fred Piquion et de Regis Brouard.
00:48:46C'est dommage, c'est dommage que Fred Piquion ne puisse pas nous dévoiler
00:48:50tout ce qu'il nous donne à la pub.
00:48:52Parce qu'il y a des anecdotes.
00:48:53Cette pub a été légendaire.
00:48:54C'est exceptionnel.
00:48:55Moi, je me suis senti privilégié.
00:48:56C'est fantastique.
00:48:57Continuez à être privilégiés.
00:49:00On aime Fred et on ne veut pas le mettre en porte-à-faux.
00:49:03Juste avant la pub, on parlait de Mason Greenwood.
00:49:06Camille Macalli est avec nous pour les infos.
00:49:08Rebonsoir Camille.
00:49:09Est-ce qu'on peut avoir les chiffres concernant la saison de Greenwood ?
00:49:12Oui, parce qu'on l'a un petit peu décrié quand même, Mason Greenwood,
00:49:15sur son efficacité.
00:49:16Mais c'est quand même 16 buts en Ligue 1, 17 toutes compétitions confondues
00:49:20en rajoutant un but en Coupe de France et 3 passes décisives.
00:49:23C'est peut-être là que ça pêche un petit peu.
00:49:24On va sortir juste un petit peu du cadre du match de ce soir.
00:49:28Ludo, quand il y a le mercato de l'Olympique de Marseille,
00:49:32il y a deux têtes de gondole.
00:49:33C'est Adrien Rabiot et Mason Greenwood.
00:49:35Est-ce que selon vous, avec les chiffres qu'on vient de voir,
00:49:38Greenwood fait une saison satisfaisante ?
00:49:40Il fait une première partie de saison très satisfaisante
00:49:43et il fait une deuxième partie de saison extrêmement moyenne.
00:49:47Et donc, moi, dans la balance, j'essaie de reprendre le contexte
00:49:50un peu généralisé.
00:49:51C'est pour ça que moi, sur l'agacement, on se remet avant le mercato d'été,
00:49:58avant que l'OM se positionne.
00:50:00Greenwood est quand même dans une situation où il est personnellement
00:50:03grata en Angleterre.
00:50:05Donc, aucun club anglais ne veut entendre parler de lui.
00:50:08Sur le marché des transferts, tout le monde hésite par rapport
00:50:11à l'affaire dont il est le protagoniste.
00:50:14Donc, vous avez l'Olympique de Marseille qui…
00:50:17Violence conjugale, tu peux le dire.
00:50:18Il n'y a pas de légende.
00:50:19Donc, vous avez l'Olympique de Marseille qui sent une brèche,
00:50:22qui y va, donc qui essaye de relancer ce joueur.
00:50:24Marseille a pris pas mal de coups à aller sur ce dossier-là.
00:50:28Alors, peut-être qu'ils y ont trouvé leur intérêt aussi,
00:50:30mais il y avait des risques à se positionner sur ce truc-là.
00:50:33Donc, si je suis à la place du joueur, j'ai une gratitude envers ce club
00:50:40de m'avoir relancé.
00:50:42Et quand je vois l'investissement sur la deuxième partie de saison,
00:50:45moi, j'ai plus l'impression qu'il prépare son départ en faisant des trucs.
00:50:49Vous voyez, 17 buts, 3 passes D.
00:50:50Bon, c'est un soliste.
00:50:52C'est un soliste.
00:50:53Et moi, je le vois plus…
00:50:55Il prend l'Olympique de Marseille comme une opportunité de repartir ailleurs.
00:51:00Moi, je ne vois pas un engagement avec la volonté de se dire
00:51:04« Autant Adrien Rabiot, lui, on pourrait estimer qu'il pourrait aller ailleurs. »
00:51:08Mais ça, il ne l'a jamais caché.
00:51:10Je n'ai jamais eu l'impression qu'il était parti pour s'installer longtemps.
00:51:14Moi, ça me dérange.
00:51:15Moi, ça me dérange par rapport à ce que l'OM…
00:51:17Mais indépendamment du fait qu'il s'installe ou pas,
00:51:19moi, il y a quelque chose qui me gêne.
00:51:21C'est que compte tenu de sa situation, il était où ?
00:51:23À Rétafé, là-haut ? Je ne sais plus où.
00:51:25En près ?
00:51:26En tout cas, comme tu dis, aucun gros club ne voulait se positionner sur lui.
00:51:31Alors qu'au départ, c'est un gros talent prometteur.
00:51:33On se souvient de la saison qu'il fait à Manchester à même pas 18 ans.
00:51:36Il met quasiment 20 buts.
00:51:37On rappelle qu'il avait été exfiltré à Rétafé.
00:51:39Exactement, suite à cette affaire avec sa conjointe.
00:51:46Je rejoins totalement Ludo, mais je vais même plus loin.
00:51:50Tu dois bénir l'OM, qui est un gros club, qui est un club exposé,
00:51:56qui est un club dans un championnat majeur,
00:51:59de te donner une telle opportunité.
00:52:02C'est fou qu'il ne s'en rende pas compte à ce point.
00:52:05C'est fou que, indépendamment du fait qu'il ait des coups d'éclat,
00:52:09que statistiquement, ça va être propre, il n'y a rien de honteux et tout,
00:52:14mais qu'en fait, il ne soit pas comme un mort de faim en se disant
00:52:17« c'est la chance de ma vie, elle est inespérée celle-là,
00:52:20parce qu'il n'y a aucun club qui était prêt à me donner une chance »
00:52:23et qu'il ne s'en saisisse pas plus que ça, les bras m'en tombent.
00:52:26Je vais vous dire, ça me conforte un petit peu aussi
00:52:29dans ce que je pense de lui depuis le départ,
00:52:31c'est que ce n'est pas un champion.
00:52:34Et ce n'est pas un champion dans sa vie.
00:52:36Je m'arrêterai là, mais le fait est que,
00:52:39souvent, le champion et l'homme se rejoignent un petit peu.
00:52:43Ce n'est pas des profits de joueurs qui pensent comme viennent dire Deb et Ludo.
00:52:48En fait, ils ne sont pas dans cette mentalité de reconnaissance
00:52:53par rapport à une main tendue.
00:52:55En fait, ils ne sont pas dans ce truc-là.
00:52:57Eux, ils ne pensent pas comme ça dans le foot.
00:52:59Eux, ils sont dans leur projection individuelle.
00:53:01Peut-être ce stat, alors on peut dire que 17 buts,
00:53:03c'est plus que très correct pour un joueur offensif.
00:53:05Que trois passes, ça c'est discutable.
00:53:08Mais lui, il ne réfléchit pas comme ça.
00:53:10Parce que quand vous regardez son cursus,
00:53:12en dehors de ses problèmes conjugaux,
00:53:14tu es dans un club, il est parti, on lui donne l'opportunité.
00:53:18Il fait une première partie plus que satisfaisante et intéressante.
00:53:21Lui, il est déjà dans une projection de se dire, ça peut suffire.
00:53:25Pour repartir dans un club.
00:53:26Pour repartir.
00:53:27Il ne se dit pas, je vais faire plus ou mieux sur la deuxième partie.
00:53:30En fait, il se contente de ça.
00:53:31Parce que c'est un problème soit de personnalité,
00:53:33soit de mentalité, soit d'entourage.
00:53:35Il y a plein de choses qui rentrent en ligne de compte.
00:53:39Et c'est dommage.
00:53:40Parce qu'il va se gâcher quelque part.
00:53:42Il va se gâcher parce que ça reste un jeune joueur encore.
00:53:46Et s'il ne arrive pas à changer d'une certaine façon,
00:53:49d'autres peut-être moyens.
00:53:51Mais il y a peut-être moyen d'aller chercher et gratter quelque chose.
00:53:53Autre chose en fait.
00:53:54Il est encagassant.
00:53:57Là, on a élargi sur la saison.
00:53:59Malgré tout, malgré les violences conjugales,
00:54:01malgré les casseroles qu'il avait,
00:54:02je trouve qu'il y a pas mal de supporters de Marseille
00:54:04qui l'ont quand même rapidement adopté.
00:54:06Il y a des maillots grenoudes.
00:54:07On en a vu beaucoup malheureusement aux abords du Vélodrome.
00:54:10Et je trouve qu'il ne laissera pas la marque des attaquants
00:54:13comme Ribéry, comme Drogba.
00:54:14Je vais te couper 30 secondes.
00:54:15Regarde le score.
00:54:17Bravo.
00:54:18Victoire de Cialis.
00:54:20Je fais un récital.
00:54:21Bravo Ludo.
00:54:22Vous êtes un très bon...
00:54:23Je mets du temps à rentrer mais...
00:54:25Je sors plutôt bien.
00:54:26En dépit de ce qu'on vient de dire,
00:54:27je suis très heureux de cette défaite.
00:54:30Est-ce que le Président est écouté ?
00:54:31Je mets du temps à rentrer.
00:54:32Le Président rentre dans son immeuble.
00:54:35Il est minuit.
00:54:37Il est tard.
00:54:39Restez bien avec nous pour la suite de l'équipe du soir.
00:54:42On va continuer de parler football
00:54:44avec cette course à l'Europe en Ligue 1
00:54:46qui est totalement folle.
00:54:47Et puis on aura un mot quand même sur le titre
00:54:49du Paris-Saint-Germain.
00:54:51Une minute d'info de Camille Macalli.
00:54:52A tout de suite.
00:54:53De retour pour la suite et fin de l'équipe du soir.
00:55:06Toujours en compagnie de Ludovic Aubragnac,
00:55:08de Siani Dalma, de Dev Apadou, de Fred Picchion
00:55:11et son camarade de jeu Régis Broire.
00:55:14Alors les deux en fait...
00:55:16Dissiper, c'est un truc de ouf.
00:55:22Les gars, moi j'ai aucun souci.
00:55:24Mais votre vie, pendant la pub,
00:55:26mais quand ça repart,
00:55:27il y a des gens qui regardent la télé,
00:55:28ils entendent un brouhaha.
00:55:29Donc deuxième jaune pour Fred Picchion.
00:55:34C'est carton rouge pour Fred
00:55:36et jaune pour Régis.
00:55:39Un peu de discipline sur ce plateau.
00:55:41C'est tout de suite le Ligue 1 Express de Camille Macalli.
00:55:43Et on commence par le off de la rencontre
00:55:45entre Reims et Strasbourg.
00:55:47Strasbourg qui confirme ses ambitions européennes
00:55:50et qui ouvre rapidement le score.
00:55:52Premier corner du match,
00:55:53c'est frappé par Nanassi.
00:55:55Ismaël Doucouré, tout seul dans la surface,
00:55:57conclut du droit.
00:55:581-0 pour Strasbourg.
00:56:01Et puis cette grosse, grosse tension
00:56:03en fin de match.
00:56:04Temps additionnel,
00:56:05ouverture dans la surface de Strasbourg.
00:56:07Barco bouscule Ito,
00:56:09une bonne poussette du strasbourgeois.
00:56:12Mais Clément Turpin ne siffle pas.
00:56:14Pénalty pour Reims.
00:56:16Et là, les esprits s'échauffent.
00:56:18Et M. Turpin dégaine les cartons rouges
00:56:21pour Gbane et Diego Moreira.
00:56:24Avant d'avoir votre sentiment
00:56:26sur la décision de M. Turpin,
00:56:27je suis sûr que ça sera très partagé.
00:56:29On va avoir la réaction du président
00:56:32du stade de Reims,
00:56:34Jean-Pierre Caillot.
00:56:36C'est terrible parce qu'on a du mal à dire
00:56:38Jean-Pierre Caillot.
00:56:39On pense tous à Jean Bière, c'est terrible.
00:56:40C'est comme ça, c'est la vie.
00:56:41Sur Ito, à quel moment le strasbourgeois
00:56:44regarde le ballon ?
00:56:45On va être poli, mais on va encore nous expliquer
00:56:47qu'on a les meilleurs arbitres du monde.
00:56:49Les réunions mensuelles avec M. Gauthier,
00:56:51j'y irai plus, ça ne sert à rien.
00:56:53C'est juste pour nous amuser.
00:56:55On paye l'avare.
00:56:56Le mec de l'avare devait être,
00:56:58comme dans la publicité,
00:56:59en train de manger un hamburger.
00:57:01Pourquoi il n'appelle pas l'arbitre ?
00:57:04Bon, du grand Jean-Pierre Caillot,
00:57:06honnêtement la dev,
00:57:08sa blague est plutôt drôle en plus,
00:57:10mais on comprend son agacement.
00:57:11Oui, franchement, on peut le comprendre
00:57:13parce qu'il y a évidemment faute
00:57:16tous les jours de Barco sur Ito.
00:57:19Et un minima, un minima,
00:57:22et c'est vraiment le strict minima.
00:57:24Tu vas revoir l'action.
00:57:25Au moins, tu vas le voir.
00:57:26Au moins, Jackie dans le camion doit lui dire
00:57:28écoute, il y a quand même un contact,
00:57:30va voir.
00:57:31Et ils ne l'ont pas fait.
00:57:32Et sachant que ça venait en plus
00:57:34suite à l'égalisation en première période
00:57:37de Reims qui a été annulée pour une main.
00:57:40Pour une main d'un Strasbourgeois
00:57:43et qui finalement n'a pas été compté pénalty.
00:57:45Donc, ça fait beaucoup,
00:57:47surtout dans leur situation.
00:57:48Après, c'est comme ça.
00:57:50Mais franchement, là,
00:57:51que le camion ne l'ait pas appelé,
00:57:53M. Turpin, pour au moins aller se faire une idée,
00:57:55franchement, c'est scandaleux.
00:57:56Je pense qu'il l'a appelé.
00:57:57Et qu'il n'y est pas allé.
00:57:58Il a dit non, par contre, je ne veux pas y aller.
00:58:00Je suis sûr.
00:58:01Il est obligé ici, je pense qu'ils lui ont dit.
00:58:02Oui, mais lui, il n'y est pas allé.
00:58:03Lui, il n'est pas allé.
00:58:04Ça, on aura sans doute,
00:58:06parce que forcément,
00:58:07vu l'ampleur que ça va prendre
00:58:09que l'arbitrage français communiquera
00:58:11pour nous expliquer cette décision,
00:58:13on aura peut-être,
00:58:14dans un souci de transparence,
00:58:15les échanges entre Lavar et M. Turpin.
00:58:19Mais c'est vrai que c'est difficilement compréhensible,
00:58:21Ludo, qu'il n'aille pas voir, en fait, juste.
00:58:25Ça fait plusieurs semaines que j'alerte,
00:58:28que je milite, presque,
00:58:30pour présenter, en fait, les faits
00:58:33sur l'arbitrage français
00:58:35et sur le fait qu'on a besoin d'une réforme,
00:58:37qu'on a besoin d'amélioration
00:58:39sur la relation qui peut exister
00:58:41entre les joueurs et l'arbitrage,
00:58:43les relations qui existent entre les arbitres eux-mêmes.
00:58:45Parce qu'on a découvert,
00:58:47et notamment quand on travaillait
00:58:49pour un ancien diffuseur,
00:58:50puisqu'on rencontre les acteurs du jeu,
00:58:52dans les hôtels, dans les jeux,
00:58:53avec Amazon Prime,
00:58:55on s'est retrouvés à maintes reprises dans des hôtels
00:58:57avec des arbitres après match,
00:58:59avec qui on a pu débriefer,
00:59:00et on en sait un peu plus sur la situation.
00:59:02Donc, personne ne parle.
00:59:03C'est l'omerta la plus totale,
00:59:04mais quand vous avez des gens dans le camion
00:59:07qui ont Monsieur Turpin
00:59:09en arbitre central,
00:59:12parfois, il y en a qui hésitent à appeler,
00:59:14il y en a qui...
00:59:15Donc, voilà, c'est...
00:59:17C'est le plus terrible dans la situation de jeu.
00:59:19Il n'a même pas besoin de l'avoir,
00:59:20puisqu'il le voit.
00:59:21Et puis, il y a l'arbitre de touche.
00:59:22C'est pas supportable, tout ça, en fait.
00:59:26Mais, Régis, j'ai l'impression
00:59:28que les arbitres de touche,
00:59:29ça me fait penser à la situation
00:59:30aux Coupes de France,
00:59:31avec, vous savez, le corner sur Dunkerque,
00:59:33où vraiment, l'arbitre de touche est dans l'aile.
00:59:35J'ai l'impression
00:59:36qu'ils ne prennent plus jamais de décision,
00:59:37ces hommes-là.
00:59:38C'est un truc de fou.
00:59:39Ils ont disparu de l'équation.
00:59:41Avant d'être assistés,
00:59:42ils se sont dépossédés du truc.
00:59:44Quand même, il y aurait une solution
00:59:47par rapport à cette histoire de camion,
00:59:49cette histoire de VAR,
00:59:50où ils sont tous...
00:59:51C'est un peu des révolutions incestueuses.
00:59:53C'est-à-dire que personne ne veut se mettre mal
00:59:55avec sa propre corporation.
00:59:57Il y aura une idée toute simple.
00:59:58Elle n'est pas moi.
00:59:59Elle est de Sayde and Jimmy,
01:00:00et je trouve ça vraiment brillant.
01:00:01C'est que l'équipe du VAR
01:00:03appartienne à une corporation différente.
01:00:05C'est-à-dire qu'il n'y ait que des arbitres VAR,
01:00:07qui ne soient pas liés à la même direction
01:00:10que le reste de l'arbitrage.
01:00:12Ça veut dire que du coup,
01:00:13son destin n'est pas lié
01:00:14à celui de l'arbitre de centre.
01:00:15Ça ne changerait rien pour eux.
01:00:17Et tu aurais peut-être un peu plus
01:00:18une indépendance d'esprit.
01:00:19Piste à creuser.
01:00:20Pourquoi pas, Camille ?
01:00:21On va parler quand même de Strasbourg,
01:00:23avec l'entraîneur strasbourgeois,
01:00:24Liam Rossignor, qui s'est exprimé.
01:00:27Oui, lui, il est satisfait,
01:00:28puisque Strasbourg est quatrième
01:00:30ce soir, et même à trois points
01:00:32de la deuxième place de Marseille.
01:00:34Donc forcément, ils ne se fixent
01:00:36absolument plus de limites
01:00:37pour la fin de saison.
01:00:39Jusqu'à preuve du contraire,
01:00:40la deuxième et la troisième places
01:00:42sont encore accessibles.
01:00:43On ne se fixe pas de limites,
01:00:45les joueurs eux-mêmes ne s'en fixent pas,
01:00:46donc il faut y croire,
01:00:47continuer à rêver
01:00:48et pousser jusqu'en fin de saison.
01:00:50Régis, quand on se souvient,
01:00:51quand même en début de saison,
01:00:52avec cette histoire de multi-propriétés,
01:00:54avec Blouko, propriétaire de Chelsea,
01:00:57l'arrivée de ce nouvel entraîneur,
01:00:59beaucoup de jeunes joueurs,
01:01:00et qu'on voit la saison Strasbourg,
01:01:01c'est fantastique ce qu'il réalise.
01:01:04C'est merveilleux.
01:01:05Je trouve que le parti de la jeunesse,
01:01:07d'avoir pris ce parti, quelque part,
01:01:09et de prendre des joueurs à l'extérieur,
01:01:11il a réussi à faire un amalgame.
01:01:13Ça fonctionne bien, ça se joue,
01:01:15il y a beaucoup de générosité
01:01:16dans leur jeu, c'est agréable à regarder.
01:01:18Même quand ils ont perdu des matchs,
01:01:20il y avait quand même une idée
01:01:21bien précise.
01:01:22Il y a les petits détails
01:01:23qui tournent aussi pour eux,
01:01:24ça peut sentir bon.
01:01:25Il y a des situations de jeu
01:01:26où ça leur sourit.
01:01:28C'est très agréable,
01:01:29il faut les féliciter.
01:01:31La jeunesse, je trouve que la jeunesse,
01:01:34quelque part, prend une forme de pouvoir
01:01:36dans cette belle surprise.
01:01:38Il faudra voir, malheureusement,
01:01:39puisqu'il y a beaucoup de joueurs
01:01:41qui ont brillé cette saison,
01:01:42qui vont repartir.
01:01:43On pense à André Santos,
01:01:44le milieu brésilien qui est vraiment phénoménal.
01:01:46C'est vrai que s'il y a une qualification
01:01:47européenne et un Stéphanie Bersa,
01:01:49qu'on leur laisse encore un an
01:01:51de vivre ensemble.
01:01:52Ce qu'ils vivent, c'est formidable,
01:01:53c'est incroyable.
01:01:54André Santos va rentrer à Chelsea.
01:01:55Même en dehors du terrain,
01:01:56quand on voit les vidéos,
01:01:57on voit les vidéos qui sortent.
01:01:59Ce vestiaire est incroyable.
01:02:01L'amalgame, l'état d'esprit
01:02:03est fabuleux.
01:02:04Heureusement qu'on n'a pas de vidéo
01:02:05avec la Saint-Étienne en 2004.
01:02:07Les vidéos comme ça,
01:02:08on en a fait toutes les semaines.
01:02:11Justement, Fred,
01:02:12la Saint-Étienne qui jouait face à Lens,
01:02:16à Lens.
01:02:17Camille, ça s'est mal passé
01:02:18pour les Stéphanois.
01:02:19Oui, à noter que juste avant la pause,
01:02:21Saint-Étienne rate l'ouverture du score,
01:02:24manque un pénalty frappé par Irvine Calvi.
01:02:27Lens qui concrétise dans le dernier quart d'heure.
01:02:29Andy Diouf lance Machado
01:02:31qui s'entre en retrait pour Koyalipou
01:02:33qui conclut tranquillement du gauche 1-0.
01:02:35Les Lensois, neuvième,
01:02:37reviennent à 6 points du top 5
01:02:39et l'ASSE reste en position de premier relégué.
01:02:42Fred, pour l'AS Saint-Étienne,
01:02:43il y avait eu quand même cette première période
01:02:45face au Paris Saint-Germain.
01:02:46On avait vu des vers vraiment très séduisants.
01:02:50Au parc, je me rappelle de ce match.
01:02:51Même à Geoffroy Guichard.
01:02:54Premier quart d'heure, 20 minutes.
01:02:55Vraiment très intéressant.
01:02:56Mais quand ils ont des matchs comme ça à jouer,
01:02:58on a l'impression qu'ils n'y arrivent pas.
01:02:59Vous êtes inquiets pour les Stéphanois ?
01:03:00Oui, très inquiets.
01:03:01Très inquiets.
01:03:02Oui, très inquiets.
01:03:03Mais ça fait déjà un petit moment qu'on est très inquiets.
01:03:05Moi, j'avais été surpris justement
01:03:07par rapport à leur premier match.
01:03:09Je ne sais plus c'était contre qui,
01:03:10mais ils avaient gagné leur premier match
01:03:12avec le nouvel entraîneur.
01:03:14Et puis derrière...
01:03:15C'était contre Reims.
01:03:16C'était contre Reims.
01:03:17Avec Orneland ?
01:03:18C'était avec Reims.
01:03:19C'était contre Reims à domicile.
01:03:20J'ai dit, ah tiens, j'ai vu quelque chose.
01:03:22J'ai vu une envie.
01:03:23J'ai vu des joueurs qui avaient...
01:03:24Je me suis dit, oh, ce qu'ils ont fait avec Daloglio,
01:03:28c'était pas bien.
01:03:29Et puis finalement, derrière, ça s'est disloqué.
01:03:34Je pense qu'on parle de beaucoup de choses,
01:03:36mais finalement, je crois et je pense
01:03:39que ce sont les joueurs qui ne sont pas assez forts
01:03:41pour la Ligue 1.
01:03:42C'est tout.
01:03:43Problème de niveau.
01:03:44On va avancer avec une nouvelle défaite
01:03:46pour Montpellier, Camille.
01:03:48C'était face Oivre.
01:03:49Match très important pour les Havrets également.
01:03:51Oui, le Havre qui sort de la zone rouge.
01:03:53La bonne opération pour eux,
01:03:55mais ça enfonce un petit peu plus Montpellier.
01:03:57Deuxième minute de jeu.
01:03:59Josué Casimir prend sa chance de loin.
01:04:01Benjamin Lecomte dévie sur sa droite,
01:04:03mais Yacine Kiesta a bien suivi.
01:04:051-0 pour le Havre.
01:04:09Puis le Havre qui break à la 33e minute.
01:04:12Falaï Sakho relance depuis sa surface,
01:04:14mais Loic Nigo intercepte à 30 mètres
01:04:16du but montpelléen.
01:04:17Adoulaye Touré prend sa chance
01:04:19et trompe le compte 2-0.
01:04:20Pour le Havre, on l'a dit,
01:04:22le Havre qui enchaîne et profite du revers de Reims
01:04:24contre Strasbourg pour sortir de la zone rouge.
01:04:27Incroyable.
01:04:28Ce sera un exploit.
01:04:29Jean-Louis Guess est désespéré
01:04:31après cette nouvelle défaite.
01:04:35Il faut arrêter d'espérer.
01:04:38Arrêter d'espérer.
01:04:40La réalité est là.
01:04:42On est l'équipe la plus faible du championnat.
01:04:45On prend des buts gags
01:04:48au bout de 2 minutes de jeu.
01:04:50Ce n'est pas la fatigue, le physique ou le poil.
01:04:58C'est autre chose.
01:05:00Ça veut dire qu'on est mauvais
01:05:02et qu'on n'a pas notre place en Ligue 1.
01:05:05Point barre.
01:05:07Malheureusement, ça sent la fin en Ligue 1
01:05:09pour Montpellier.
01:05:10Ça fait de la peine de voir Jean-Louis Guess
01:05:12évidemment touché.
01:05:13Comme ça, Camille, on va revoir les images
01:05:15du succès de l'Olympique de Marseille
01:05:17face à Toulouse.
01:05:183 buts à 2 au Stade Vélodrome.
01:05:20Une victoire capitale pour l'OM ce soir.
01:05:22Marseille qui ouvre le score sur un but un peu gag.
01:05:2521e minute de jeu.
01:05:26Centre de Rabiot, second poteau.
01:05:28Sous pression, Soazou marque contre son camp
01:05:30d'une belle reprise du gauche.
01:05:32Toulouse qui recolle au score à la demi-heure de jeu.
01:05:34Soazou centre pour Magri et qui trompe Roulis.
01:05:36Mais à la 57e minute,
01:05:38on ne l'avait pas vu venir
01:05:40cette belle frappe de Greenwood.
01:05:42Dans la foulée, l'OM qui fait le break.
01:05:45Louche de Greenwood, contrée par Cresswell.
01:05:47Superbe reprise d'Adrien Rabiot
01:05:50qui inscrit son 6e but en Ligue 1 cette saison.
01:05:53Et puis Toulouse qui réduit l'écart
01:05:55avec Ciro.
01:05:57Marseille qui reprend la 2e place
01:05:59grâce à cette victoire 3-2.
01:06:01Qui reprend la 2e place à Monaco
01:06:03et qui compte 2 points d'avance avec 52 points ce soir.
01:06:06Course totalement folle à la Coupe d'Europe en Ligue 1.
01:06:09On va tout de suite écouter Roberto Deserbi
01:06:11qui s'exprime au sujet de Mason Greenwood.
01:06:13Greenwood est un talent.
01:06:44Voilà les mots de Roberto Deserbi.
01:06:47On sent qu'il ne sait plus quoi faire.
01:06:49Je sens que ce n'est pas qu'un compliment quand il dit
01:06:51que c'est pas incroyable.
01:06:53C'est-à-dire que Greenwood, lui, il n'a pas beaucoup.
01:06:55On ne peut pas lui enlever ça à Roberto Deserbi.
01:06:58Il essaie de tirer le maximum de Mason Greenwood.
01:07:01Camille Macaly, c'est l'heure de votre minuit info.
01:07:04C'est votre moment.
01:07:06La France vous regarde
01:07:08et on va commencer par un moment fantastique.
01:07:11Aujourd'hui, la victoire de Tadej Pogacar sur le Tour des Flandres.
01:07:15C'était une course sublime.
01:07:17Oui, il prend sa revanche sur Mathieu Van Der Poel.
01:07:20Deux semaines après Milan-San Remo,
01:07:22le Sloven nous avait promis une course animée.
01:07:24Il a tenu parole.
01:07:26Tadej Pogacar décroche son deuxième Tour des Flandres
01:07:29après avoir dégoûté tous ses adversaires du jour.
01:07:32Comme il l'avait déjà fait en 2023,
01:07:34il attaque au même moment, au début des pavés,
01:07:36lors du troisième passage dans le Vieux Carmon.
01:07:39Pogacar prend 10 secondes d'avance sur le quatuor.
01:07:42Van Der Poel, Pedersen, Stuyven et Wood Van Aert.
01:07:45Il ne sera jamais repris.
01:07:47Pedersen et Van Der Poel complètent le podium.
01:07:49Van Aert prend la quatrième place.
01:07:51Une interrogation quand même.
01:07:53Cette chute pour le Néerlandais à 125 km de l'arrivée
01:07:56qui lui aura peut-être empêché de livrer une plus grosse bataille.
01:07:59En tout cas, on a hâte de voir le prochain grand rendez-vous.
01:08:02C'est déjà la semaine prochaine.
01:08:04Ce sera Paris-Roubaix pour une nouvelle explication.
01:08:07Le premier Paris-Roubaix pour Tadej Pogacar.
01:08:10On rappelle que Mathieu Van Der Poel a remporté
01:08:12les deux dernières éditions de Paris-Roubaix.
01:08:14Ludo, vous étiez sur ce Tour des Flandres.
01:08:17Je ne vais pas vous demander.
01:08:19Vous êtes très bon.
01:08:23Fred, il se moque.
01:08:24Mais il était au Tour des Flandres, notre Ludo.
01:08:26C'est un sport national chez nous.
01:08:28Bien sûr, dans le nord de la France.
01:08:30Juste Pogacar, vous étiez juste à côté de Poggi.
01:08:34Je n'étais pas très loin.
01:08:35J'étais sur une moto grâce à un sponsor.
01:08:38J'étais à 20-25 mètres.
01:08:40Ne le citez pas, s'il vous plaît.
01:08:41Dans la montée du vieux Coirement,
01:08:43c'est du Pogacar dans le texte.
01:08:46On sentait que Van Der Poel essayait de s'accrocher.
01:08:50Sur les pavés, il maîtrise tellement Van Der Poel
01:08:53qu'il va se passer quelque chose.
01:08:55Il le dépose comme il l'a fait à maintes reprises dans le Tour
01:08:59quand la côte commence à être difficile.
01:09:01Il met le gros braquet.
01:09:03C'est juste impressionnant.
01:09:05Ce qu'il développe en poids-puissance,
01:09:08c'est comme si on parlait d'un coup de poing de Mike Tyson.
01:09:13Quand tu vois ça à quelques mètres,
01:09:17il y a limite de la fumée qui sortait des pavés.
01:09:21Le départ a été fulgurant.
01:09:24Van Der Poel a fait une belle course.
01:09:26J'espère que le mano-a-mano va se poursuivre dans le Paris-Roubaix.
01:09:30Paris-Roubaix, ça va être dantesque.
01:09:33Un coup de moude Mathieu Van Der Poel.
01:09:36Vous nous demandiez de choisir entre Suzuka et le Tour de Flandre hier.
01:09:39Je ne vois pas Suzuka dans la rivière.
01:09:42Ça va arriver juste après.
01:09:44Le Tour de Flandre, c'était quand même fantastique.
01:09:46Malade Mathieu Van Der Poel ?
01:09:48C'est une des explications données.
01:09:50Il ne se cache pas. Il salue la perte de son rival.
01:09:53On a vu qui était le plus fort aujourd'hui.
01:09:55Je n'étais pas assez bon. Je n'ai jamais eu un super feeling.
01:09:58J'étais à la limite.
01:10:00J'étais malade. J'avais un petit rhume.
01:10:02Mais je n'étais pas le seul.
01:10:03Beaucoup de coureurs ont été malades cette semaine.
01:10:05Je ne vais pas m'en servir comme excuse.
01:10:07Sachez que Christophe Roudoff, son manager, a expliqué qu'il était même sous antibiotiques.
01:10:11Je ne sais pas si ça, plus la chute, ça peut être un peu joué pour Mathieu Van Der Poel.
01:10:15En plus, en face, il y a quand même Taday Pogacar.
01:10:18Ce qui est impressionnant, Dave, dans la course de Pogacar,
01:10:21Camille nous a montré les images de la chute.
01:10:23Pour la team UAE, ils ont été décimés.
01:10:26Pogacar, sur les 30, 40 derniers kilomètres, est tout seul.
01:10:30Là où il y avait deux coureurs pour la Visma, deux coureurs pour la Idle Trek.
01:10:34Ce côté solitaire comme ça, seul contre tous, chez Pogacar, c'est impressionnant.
01:10:39C'est un monstre très rarement vu, évidemment.
01:10:45Jamais vu, pas loin.
01:10:47Je pense qu'on n'est pas loin d'être sur quelque chose d'unique.
01:10:51Il faut peut-être convoquer Merckx.
01:10:53C'est ça que ça m'inspire.
01:10:55Il y a eu une période où le cyclisme s'était un peu indurainisé.
01:11:00C'est-à-dire que tu avais un peu les coureurs de Grands Tours,
01:11:03mais que tu ne voyais pas trop sur les Grands Tours.
01:11:05Grands Classiques, Grands Tours, on ne se mélangeait pas.
01:11:07Exactement, c'était un peu deux disciplines différentes.
01:11:10Et lui, il est bon quasiment de janvier à décembre.
01:11:15Et tout terrain, les Classiques, les Grands Tours, il se les fait tous,
01:11:18avec la manière, bien souvent, parce qu'il se passe quelque chose.
01:11:21Je veux dire, tu ne t'ennuies pas devant le truc.
01:11:23Et qu'aujourd'hui, moi qui suis plutôt sur le cyclisme,
01:11:26je suis plutôt adepte des Grands Tours,
01:11:28évidemment à commencer par le Tour de France.
01:11:30Aujourd'hui, sa supériorité, elle est telle à Pogacar,
01:11:32que pour moi, le vrai match, il est justement sur ses courses.
01:11:35Il est maintenant sur les Classiques.
01:11:36C'est-à-dire que là, on attend maintenant le Paris-Roubaix,
01:11:39parce que là, tu te dis, est-ce qu'il peut être sur un jour pris ?
01:11:42Parce que maintenant, sur un tour, c'est fini.
01:11:44Il te lamine tout le monde, il est vraiment trop, trop fort.
01:11:47Moi, je trouve que c'est prodigieux.
01:11:48C'est-à-dire que pour moi, c'est un marqueur de l'histoire du sport, ce type.
01:11:51C'est évident.
01:11:52Et c'est aussi parce que dans le sport, on a besoin de grande rivalité.
01:11:55Alors, sur les Grands Tours, Dave, vous l'avez dit, ce n'est pas possible.
01:11:58Mais sur ces Classiques, de parler parcours avec Mathieu van der Poel,
01:12:01c'est intéressant.
01:12:02D'ailleurs, Camille, par rapport à ça, on a un chiffre sur Tadej Pogacar.
01:12:05Il a dépassé Mathieu van der Poel.
01:12:08Oui, d'un petit point, j'ai envie de dire, d'un petit monument.
01:12:12C'est lui, Tadej Pogacar, qui décroche son huitième monument.
01:12:16Il devient le coureur ayant gagné le plus grand nombre de monuments au XXIe siècle.
01:12:20Donc, c'est quatre Tours de Lombardie, deux Liège-Bastogne-Liège et deux Tours des Flandres.
01:12:24Donc, un de plus que van der Poel.
01:12:26Et puis, une déclare aussi à vous montrer de Tadej Pogacar,
01:12:29qui se projetait déjà sur Paris-Roubaix.
01:12:32On sait que le profil de la course est complètement différent.
01:12:34Aujourd'hui, il y avait quand même pas mal de montées qui pouvaient l'avantager.
01:12:37Il nous explique que c'est une course différente.
01:12:39Mais je vais accepter le défi et faire de mon mieux.
01:12:41Le final du Ronde me va un petit peu mieux.
01:12:43Mais j'espère que mon équipe me soutiendra encore plus.
01:12:46Ce sera une course difficile, mais je vais essayer.
01:12:49En tout cas, il est prêt à tout.
01:12:50Pour les non-initiés, le final du Ronde, c'est évidemment la fin du Tour des Flandres.
01:12:53Juste, bon, Dave et Ludo qui aimaient peut-être un peu plus le vélo.
01:12:58Est-ce que la participation de Pogacar sur Paris-Roubaix, ça donne une dimension extraordinaire ?
01:13:05C'est la folie.
01:13:09Non, mais l'Enfer du Nord, c'est déjà fantastique.
01:13:12Non, mais là, c'est la folie.
01:13:13Parce qu'en fait, on ramène tout à…
01:13:15Alors, il y avait Van Aert et Van Der Poel qui aussi…
01:13:18Il y a une grande rivalité avec le cyclocrosse, donc dans le Paris-Roubaix également.
01:13:22Mais là, le fait que le monument se déplace en province.
01:13:27Il ne vient pas que sur les grandes…
01:13:29Il se déplace, il vient, il est ambitieux et il sublime.
01:13:33C'est-à-dire que la course est déjà sublime.
01:13:34Mais lui, il vient encore apporter sa patte.
01:13:36Ce qui fait que ce truc part dans un côté presque légendaire.
01:13:42On en reparlera dans l'équipe du soir.
01:13:44Samedi prochain, on sera la veille de ce Paris-Roubaix.
01:13:46On fera un thème là-dessus, les petits.
01:13:48Alors, un petit mot de tour de France, puisqu'il va y avoir un petit clin d'œil aux JO, Camille ?
01:13:51Oui, ça va vous plaire.
01:13:53On retrouvera certainement Ludo du côté de la Butte-Montmartre l'été prochain.
01:13:57Il y aura bien un goût des JO de Paris 2024.
01:14:01Selon nos confrères du Parisien, pas d'étape traditionnelle.
01:14:04Un peu plan-plan qui se terminait avec le sprint massif sur les Champs-Élysées.
01:14:09Le 27 juillet prochain, pour la 21e étape du tour,
01:14:12le peloton grimpera à trois reprises la Butte-Montmartre
01:14:16dans le cadre magique qu'on connaît, qu'on a vu l'été dernier
01:14:19avec la foule plantée sur les bords de la rue Le Pic
01:14:22avant d'emprunter la rue Royale et rejoindre les Champs
01:14:25pour un spectacle garanti, évidemment.
01:14:27On a hâte de voir ça.
01:14:28Ça va être fantastique.
01:14:30Non, Ludo, je n'ai pas le temps.
01:14:34Le derby de Manchester, Camille, entre Manchester United et Manchester City.
01:14:38Ça se solde par un triste 0-0.
01:14:40On sait que les deux équipes en manque de confiance
01:14:43s'attendaient un peu plus de spectacles.
01:14:45On retient la belle accolade entre Bruno Fernandez et Kevin De Bruyne
01:14:48qui disputait son dernier derby.
01:14:50Les deux plus franches occasions, celle-ci pour City
01:14:53avec le coup franc d'Omar Marmouch qui enroule bien avec son pied droit.
01:14:56Mais Onana est sur la trajectoire.
01:14:58Et puis Ederson qui sauve à son tour son équipe à la 77e minute.
01:15:02Bon centre de Dourgouz, c'est repris par Zirgzi.
01:15:05United qui espérait mieux à quelques jours d'affronter Lyon en Ligue Europa.
01:15:10Et qui reste 13e, City toujours 5e à 5 points du podium.
01:15:14Et Ryan Sharkey a déclaré hier soir qu'il était prêt pour Manchester United.
01:15:17On a hâte de voir ça.
01:15:19L'équipe de Dave Apadu, Liverpool, ne s'en sort plus.
01:15:22Oh, ne s'en sort plus, c'est un petit peu exagéré.
01:15:25Liverpool qui concède sa deuxième défaite de la saison.
01:15:29Pourtant, les Reds ouvrent le score dès la 13e minute
01:15:32avec un superbe but de McAllister.
01:15:34Oui, celui-là il est sublime, 1-0.
01:15:37Égalisation de Fulham à la 22e.
01:15:39Berguet qui centre, c'est dévié par John.
01:15:41Et ça retombe sur Cessenion.
01:15:43Un partout.
01:15:4432e, Fulham passe devant.
01:15:45Mauvaise relance de Robertson.
01:15:47Iwobi en profite.
01:15:495 minutes plus tard, Fulham fait le break.
01:15:52On y se joue de Van Dijk et le Brésilien qui ajustent tranquillement.
01:15:55Quel air ? 3-1.
01:15:56Réduction du score de Liverpool.
01:15:58Bradley qui sert.
01:15:59Luis Diaz qui conclut.
01:16:003-2.
01:16:01Fulham qui reste en course pour les places européennes.
01:16:04C'est important avec cette 8e place.
01:16:06Et Liverpool conserve toujours 9 points d'avance sur Arsenal.
01:16:09Donc ça va.
01:16:10On tremble ou pas, Dave ?
01:16:12Ils ont bien fait de prendre de l'avance.
01:16:14Parce qu'ils n'avancent plus là pour le coup.
01:16:16C'est vrai.
01:16:17Non seulement il y a les têtes qui ont pris un gros coup après le match du PSG.
01:16:22Mais en plus, c'est ce qu'on avait vu venir avant Paris,
01:16:25c'est qu'il n'y a plus d'essence dans le moteur.
01:16:27Ils ont tout mis sur la première partie de saison.
01:16:28Mais depuis janvier, ils n'avancent plus.
01:16:30Heureusement pour eux, ils ont fait l'écart.
01:16:31Et ça devrait suffire.
01:16:33Mais alors, il ne faut pas que la saison aille dur.
01:16:35Oui, il ne faut pas que ça dure.
01:16:36Mais ça va durer derrière.
01:16:38Un mot, ma chère Camille.
01:16:40Liga, on part en Espagne ?
01:16:42Oui.
01:16:43L'Atletico malmenée en début de rencontre.
01:16:45Mais l'Atletico qui s'en sort dès la 8e minute de jeu.
01:16:50Seville qui ouvre le score.
01:16:51Vargas qui sent dans la surface pour Pedroza.
01:16:53C'est un peu trop fort mais agoumé.
01:16:56Qui reprend le ballon du droit et trompe au black.
01:17:00L'Atletico qui égalise sur pénalty à la 24e minute avec Alvarez.
01:17:04Et 93e minute, Pablo Barrios qui offre la victoire à l'Atletico.
01:17:08Le jeune milieu de 21 ans a fait un numéro tout seul.
01:17:11C'est simple.
01:17:12Il fait le boulot et il offre la victoire au sien.
01:17:16De 1, l'Atletico reste 3e de Liga à 3 points du Real et 7 du Barça.
01:17:22C'est terrifiant parce qu'on se dit que l'Espagne avait du mal à digérer.
01:17:27Là, il y a eu l'Euro.
01:17:28Ils ont une génération.
01:17:29Pablo Barrios encore fantastique.
01:17:31Ils ont beaucoup de bons joueurs.
01:17:33Un petit mot de Serie A, Camille.
01:17:35Il y avait un choc ce soir entre la Roma et la Juve.
01:17:38La Roma qui restait sur 7 victoires d'affilée.
01:17:42Et puis la nouvelle Juve, version Igor Thudor.
01:17:46Un choc qui s'est soldé sur un match nul.
01:17:49Mais on revit les meilleurs moments avec les commentaires de Candice Roland et Yoann Rio.
01:17:58Enfin, affiche de prestige de Serie A.
01:18:00Mais surtout un duel pour l'Europe ce soir.
01:18:02La Juve, 5e, rend visite à la Roma.
01:18:047e et en pleine remontée fantastique au classement.
01:18:07Ranieri vs Thudor.
01:18:09L'enjeu est partout.
01:18:1031e journée donc.
01:18:12L'épilogue de cette saison qui approche.
01:18:14Les deux équipes ont besoin de la victoire ce soir.
01:18:18Il y a des passes côté gauche pour Ueha.
01:18:19Ueha, il y a Vahovic qui change de direction.
01:18:21Ueha, deuxième poteau peut-être.
01:18:24Et...
01:18:25Quel arrêt !
01:18:27Alex Villars qui vient sauver la Estroma.
01:18:29Le miracle de Zidane.
01:18:31La Roma qui l'a piqué un but lors des 7 derniers matchs de Serie A.
01:18:33L'action était parfaite.
01:18:34La Juve peut faire de très bons débuts de match.
01:18:36Mais quel miracle !
01:18:40Edhoff-Binck qui est un peu malmené.
01:18:42On le voit peu dans cette première période.
01:18:45La rétève de Charahoui.
01:18:46Oh la la, le miracle du gardien !
01:18:48L'envolée d'Eddy Gregorio pour sortir ce ballon.
01:18:50Mais c'était fait oublié à Charahoui.
01:18:53Et de sa tête, il est venu faire frémir cette défense turinoise.
01:19:01Et là, on remonte le ballon encore.
01:19:02Il y a de l'espace ce soir.
01:19:03Il y a de l'espace ce soir.
01:19:04Parce qu'il y a du genre devant lui.
01:19:07Et il avance.
01:19:08C'est bien joué.
01:19:09C'est bien joué Calulu.
01:19:10Tout de suite, en première attention.
01:19:11Le coup d'aile !
01:19:12Il y avait Thuram.
01:19:13Et derrière la reprise de l'Occitanie.
01:19:15Le but !
01:19:16Et ça va au fond.
01:19:17Pour cette nouvelle percée.
01:19:19La Juve force le verrou de la Estroma.
01:19:23C'est une capitaine qui prend ses responsabilités.
01:19:25C'est Capitaine qui permet à la Juve de prendre les deux.
01:19:28Il n'a pas su bien les dégoussir dans les 45 premières minutes.
01:19:32Et ah !
01:19:33Capitaine, le sautage !
01:19:34Et le ballon !
01:19:35Et le ballon !
01:19:36C'est le premier ballon.
01:19:38Et c'est le chauffeur de Gaudi au magnanisme.
01:19:40Et l'Ousted qui permet à la Roma de revivre.
01:19:42Déjà un partout.
01:19:45C'est fini.
01:19:46Et c'est fini.
01:19:47Un partout entre la Roma et la Juventus.
01:19:50Pas de vainqueur dans ce duel pour l'Europe.
01:19:52Les deux équipes qui perdent gros ce soir.
01:19:55On vous rappelle que la série A est à suivre sur l'équipe LiveFood.
01:19:59Tous les week-ends aux commentaires.
01:20:00Yoann Rioux et Candice Roland.
01:20:02Après votre pays, Camille Macalli, l'Italie.
01:20:04Maintenant c'est votre sport, le rugby.
01:20:05Il y avait de la Coupe d'Europe aujourd'hui.
01:20:07Oui, on jouait les huitièmes deux finales.
01:20:09Mais avant ça, une image choc à vous montrer.
01:20:11Qui nous a fait très peur.
01:20:12Elle concerne le Stade Toulousain.
01:20:14Regardez, c'est le parachutiste qui était censé amener le ballon de la rencontre.
01:20:18Qui est resté, qui a été déporté par le vent.
01:20:20Il est resté accroché.
01:20:21Mais heureusement, après 20 minutes, il a été secouru.
01:20:24On a eu très peur.
01:20:26Toulouse qui s'en sort quand même.
01:20:28Après une mauvaise première période.
01:20:30Qui colle en 28-0 en deuxième période.
01:20:32Avec ce magnifique essai signé Ange Capozzo.
01:20:35L'élier italien fait des merveilles sur le terrain.
01:20:38Mais petit problème, il s'est blessé au moment de cet essai.
01:20:42Touché à la cheville droite.
01:20:43Il est sorti sur Sivière.
01:20:45Donc ça s'annonce assez grave.
01:20:46On attend plus d'informations.
01:20:48Mais ça fait encore un gros coup dur pour Hugo Mola.
01:20:51Après Antoine Dupont, voilà, Ange Capozzo blessé.
01:20:54Un coup dur pour Toulouse.
01:20:56Un autre qualifié pour l'écart, c'est lui bébé.
01:20:59Tout n'a pas été maîtrisé par les hommes de Yannick Bru.
01:21:02Face aux Irlandais de Leuster.
01:21:04Mais un gros travail des avants.
01:21:06Et puis quand même, 6 essais marqués au passage.
01:21:08Celui de Damien Peuneau, dès la 7ème minute.
01:21:10Qui ouvre le bal.
01:21:11Il égale au passage le record de Chris Ashton.
01:21:14Avec 11 essais.
01:21:15Mais lui, c'est en 5 matchs.
01:21:16Alors que l'Anglais, c'était en 9 rencontres.
01:21:19Et puis juste avant la pause, les Bordelais enfoncent le clou.
01:21:22Avec une belle action collective.
01:21:24Et puis le cul serre parfaitement Romain Buros.
01:21:26Score final 43-31.
01:21:29L'UBB recevra le Monster en quarts de finale samedi prochain.
01:21:32Les autres quarts de finale.
01:21:33Castrera à Northampton.
01:21:34Et puis le choc franco-français.
01:21:36C'est un petit peu ça la Coupe d'Europe.
01:21:38Cette nouvelle version.
01:21:39Toulon-Toulouse.
01:21:40Voilà ce que je pense de la Coupe d'Europe.
01:21:42Vous n'avez pas l'air convaincue ma chère Camille.
01:21:44Je n'aime pas du tout cette Coupe d'Europe.
01:21:46Ça ne s'est pas entendu.
01:21:47C'était fait de manière très subtile.
01:21:49Après le rugby.
01:21:50Camille, un petit mot de tennis.
01:21:51Puisque vous adorez ça.
01:21:52Et surtout, c'est le début de Monte Carlo.
01:21:54Bonne nouvelle pour Ricci.
01:21:56Exactement.
01:21:57Il élimine un Italien.
01:21:58Mais je ne suis pas vexée.
01:21:59Pas du tout.
01:22:00Il élimine Matteo Arnaldi.
01:22:02Et tant mieux.
01:22:03Puisqu'à 39 ans, il a encore régalé le public de Monaco.
01:22:07Richard Gasquet qui prendra sa retraite à Roland-Garros.
01:22:10On le rappelle.
01:22:11Il savoure pleinement les derniers moments sur le circuit.
01:22:13Et ça, c'est encore vu aujourd'hui.
01:22:15Il s'est défait du jeune Italien.
01:22:1839e joueur mondial quand même.
01:22:19Plus de deux heures et demie de bataille pour s'imposer.
01:22:226-4 au troisième set.
01:22:24Ricci, invité par les organisateurs, en a profité.
01:22:27Et se retrouve au deuxième tour du Master 1000 de la Principauté.
01:22:31Sept ans que cela n'était pas arrivé quand même.
01:22:33La mission se complique un petit peu.
01:22:35Prochain tour, il affrontera le vainqueur du Canadien, Félix Ogi Alassime.
01:22:39Ou l'Allemand, Daniel Altmaier.
01:22:41C'est un peu plus dur.
01:22:43C'est là où tout a vraiment démarré pour lui il y a 20 ans.
01:22:47Pile à Montécarle, quand il a atteint la demi-finale du tournoi.
01:22:51En battant Roger Federer qui était invaincu depuis des mois en quart de finale.
01:22:56Et puis en chutant contre Nadal en menant 1-7-0.
01:22:59Break dans le deuxième.
01:23:00On pensait qu'il y aurait une rivalité.
01:23:01Derrière, ça a été compliqué.
01:23:03C'est magnifique.
01:23:05On aime les belles histoires.
01:23:06Richard Gasquet, terre battue, revers.
01:23:08C'est toujours sublime.
01:23:10Exactement.
01:23:11Un mot de Formule 1.
01:23:12Il y avait le Grand Prix du Japon ce matin.
01:23:14Victoire pour Max Verstappen devant les McLaren.
01:23:17Il ne s'est pas passé grand-chose.
01:23:19Le Néerlandais qui remet quand même les pendules à l'heure sur ce troisième Grand Prix de la saison.
01:23:23Partie en pole, Verstappen à la tenue tête aux McLaren.
01:23:26Seul moment un peu chaud de la course.
01:23:28C'est ici, ce duel entre Verstappen et Norris à la sortie des stands au 22ème tour.
01:23:32Le Néerlandais qui ne laisse pas d'espace et envoie sur l'air Norris.
01:23:37Verstappen qui s'impose logiquement devant ses deux concurrents Norris et Piastri.
01:23:41A noter la belle huitième place pour le rookie français Isaac Adjar qui marque ses premiers points en F1 avec Racing Bull.
01:23:48C'est la belle nouvelle du jour.
01:23:50Belle réaction parce qu'on se souvient de son premier Grand Prix.
01:23:53Il était sorti lors du tour de formation.
01:23:55C'était très dur.
01:23:56C'était en Australie.
01:23:57On va maintenant dire un mot de snowboard Camille.
01:24:00Magnifique performance de la Française Léa Casta qui décroche le gros globe de cristal à seulement 19 ans.
01:24:09Elle conclut une saison parfaite.
01:24:11Quatrième victoire en 10 courses.
01:24:14Elle devance la Suissesse Signe Genthaler et l'Australienne Clift.
01:24:18Mais surtout elle double la mise après sa victoire d'hier.
01:24:21Un week-end canadien parfait pour Léa Casta qui succède à Chloé Trespeuch.
01:24:26Et peut brillamment soulever son gros globe de cristal.
01:24:30Pour conclure un mot d'athlétisme Camille.
01:24:33Oui avec le grand Slam Track.
01:24:36C'est la nouvelle version du circuit.
01:24:38Le nouveau meeting créé par Michael Johnson depuis vendredi.
01:24:42Vous pouvez le suivre sur la chaîne L'Equipe.
01:24:44Et bien aujourd'hui Sacha Zoya a brillé.
01:24:47Notre français.
01:24:48Il avait pris une belle deuxième place hier sur le 110 m.
01:24:52Mais là il a été encore plus brillant.
01:24:54C'était sur le 100 m.
01:24:55Regardez.
01:25:26Et puis au passage grâce à cette belle perf et puis sa deuxième place d'hier.
01:25:29Il décroche un petit billet de 100 000 dollars.
01:25:31C'est pas mal aussi.
01:25:32Une autre qui a décroché ce joli billet.
01:25:34C'était un des moments forts de la soirée.
01:25:36Le 400 m.
01:25:37Femme avec l'américaine, la star Sydney McLaughlin.
01:25:41Double championne olympique et record woman du monde sur 400 m.
01:25:45Et elle voulait se tester.
01:25:46Et bien après avoir gagné hier sur le 400 m.
01:25:49Et elle récidive avec près de 10 m d'avance sur ses adversaires.
01:25:54Ben oui c'est un petit peu la reprise de la saison.
01:25:57Donc elle est arrivée là pour se tester.
01:25:59Voilà exactement.
01:26:00Tout s'est bien passé pour elle.
01:26:01Et puis elle a un petit chèque au passage.
01:26:02Tout va bien.
01:26:03Merci beaucoup Camille Macalli.
01:26:05On avait prévu un thème sur le Paris Saint-Germain.
01:26:07Pour savoir si le titre c'était avant tout l'homme du titre.
01:26:10C'était Luis Enrique ou Ousmane Dembele.
01:26:12Tout le plateau avait répondu Luis Enrique.
01:26:15Un homme avait dit Ousmane Dembele.
01:26:17C'est Dave.
01:26:18Dave vous avez deux minutes.
01:26:20Enfin même pas.
01:26:21Une minute pour nous expliquer pourquoi.
01:26:23C'était Ousmane Dembele.
01:26:24On devait le faire.
01:26:25On n'a pas le temps.
01:26:26Mais je voulais quand même vous entendre.
01:26:27Et la France aussi.
01:26:28Oui je dis que c'est Ousmane Dembele effectivement.
01:26:31La construction est celle de Luis Enrique.
01:26:33Mais tant que Ousmane Dembele n'était pas devenu le joueur improbable qu'il est devenu.
01:26:38En fait le sort du PSG il était joué.
01:26:41Ils n'étaient pas qualifiés.
01:26:42Ils allaient faire une saison compliquée en Ligue des champions.
01:26:47Sans plus en championnat.
01:26:49Même si certainement ils auraient fini invaincus.
01:26:51Mais c'est Ousmane Dembele qui les fait passer dans cette autre dimension.
01:26:54C'est lui qui retourne la situation contre Manchester City.
01:26:57C'est lui qui va les qualifier à Liverpool.
01:27:00C'est lui qui en fait valide le projet de Luis Enrique.
01:27:04Parce que tant que personne n'a marqué et lui le premier.
01:27:06Et bien quand tu croisais Arsenal tu prenais Talson.
01:27:08Quand tu croisais le Bayern tu prenais Talson.
01:27:10Aujourd'hui ce pari qui fait peur à toute l'Europe c'est aussi l'effet Dembele.
01:27:13Donc c'est pour ça que pour moi c'est lui le factor X de ce PSG.
01:27:16Est-ce qu'il y en a qui ont changé d'avis après l'intervention de Devapadou ou pas du tout ?
01:27:20Pas du tout.
01:27:21Pas du tout pour Siemen ou non plus ?
01:27:24Régis ?
01:27:25Les arguments ils étaient bons quand même.
01:27:27Parce que vous étiez team Luis Enrique.
01:27:29Oui mais il y a des vérités dans ce qu'il vient de dire Dev.
01:27:33Maintenant Luis Enrique qui a construit et qui est le garant de tout ça.
01:27:39Mais qui a fait que les différences.
01:27:41Effectivement Dembele a été le plus important.
01:27:45Et qui a repositionné Dembele ?
01:27:47Luis Enrique.
01:27:48Franchement ça aurait pu être un débat passionnant.
01:27:50Mais on n'a pas le temps.
01:27:51Mais c'est aussi la beauté de cette émission.
01:27:52Moi je crois qu'il a pu gagner.
01:27:55Bravo.
01:27:56Vous n'allez pas pouvoir pas mieux faire pour conclure.
01:27:58Bonne fin de soirée sur la chaîne.
01:28:00L'équipe de Mars autour de vos émissions.
01:28:01L'équipe de Choc avec France Pierron.
01:28:03Et l'équipe de Greg avec Greg Acher.
01:28:05Excellente nuit à tous.

Recommandations