Marion Maréchal, députée européenne et présidente du parti "Identité Libertés", était l'invitée de C'est pas tous les jours dimanche ce 6 avril
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00:00Je n'hésite pas à souligner la dimension politique
00:03dans le procès qui nous est fait.
00:04Le jugement, dont l'argumentation a presque fait l'unanimité
00:09contre elle des juristes sérieux.
00:11C'est pourquoi il faut arrêter de nous reprocher,
00:15de critiquer une décision de justice.
00:18Ce n'est pas une décision de justice,
00:21c'est une décision politique.
00:23Si l'idée était de modérer les attaques contre les juges
00:26ou contre la justice, c'est raté.
00:28Vous savez, M. Duhamel,
00:31dans une démocratie, aucun pouvoir,
00:33aucune institution n'est au-dessus de la critique.
00:36En démocratie, on est en droit de critiquer une décision de justice.
00:40On s'en prend à l'intégralité de la magistrature
00:42et à l'ensemble de l'institution,
00:44mais démonstration a été faite par les passés
00:47que les juges peuvent avoir des penchants politiques,
00:50les différentes prises de position du syndicat de la magistrature,
00:53à travers leur participation à la fête de l'Humanité...
00:57C'est très minoritaire au sein de la magistrature.
00:59C'est 30 % des votants.
01:01Les autres syndicats ne sont pas de gauche,
01:03mais son communiqué de presse au moment des élections législatives
01:06appelait à empêcher l'extrême-droite,
01:09le RN, d'arriver au pouvoir.
01:11On se souvient de cette affaire du mur des cons.
01:13La justice politique peut exister.
01:15Il peut y avoir des erreurs, en première instance.