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Deux ans avant l'élection présidentielle, la condamnation judiciaire de Marine Le Pen fait monter la température politique. Mais pour le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, «c’est le moment de reconquérir tous les Français inquiets de voir l’effondrement de l’ordre».

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Transcription
00:00Sur le plateau du grand rendez-vous Europe 1C News,
00:02Les Echos avec Jean-François Copé.
00:04On en parlait à l'instant de cette grande manifestation
00:06de soutien pour Marine Le Pen.
00:07Vous avez dit à l'instant, ça les arrange bien au RN
00:11de faire ce double engage.
00:13Moi, il y a une chose qui m'apparaît, c'est que finalement,
00:17est-ce que cette condamnation de Marine Le Pen
00:19et cette inéligibilité potentielle,
00:21est-ce que vous, ça ne vous arrange pas politiquement ?
00:25Écoutez, vous voulez dire par là, si elle ne peut pas se présenter ?
00:28D'abord, si elle ne peut pas se présenter,
00:29j'ai compris qu'elle avait un successeur
00:31qui était Jordan Bardella, 29 ans.
00:34Elle n'a dit pas le plan B, Marine Le Pen.
00:35Comment ?
00:36Elle a dit qu'ils n'ont parlé pas du plan B.
00:37Bon, ça, après, s'ils doivent se finir entre eux,
00:39moi, je ne vais pas me mêler de ça, à chacune de sa vie.
00:40De toute façon, Jordan Bardella ou pas Jordan Bardella,
00:43c'est que dans tous les cas de figure, il y aura...
00:45Est-ce que ce n'est pas une occasion en or pour la droite ?
00:47Non, ce n'est pas notre sujet.
00:48Nous, on n'est pas élus par défaut.
00:50La droite, elle doit se reconstruire complètement
00:51et elle a du travail.
00:52Ça fait combien d'années qu'on en parle, ça, Jean-François Coté ?
00:54Que la droite doit se reconstruire ?
00:55Ça fait depuis 2012, donc ça fait des années.
00:57Et c'est pour ça qu'il y a un énorme travail à faire.
01:01Mais, vous voyez, typiquement, on parlait de cette manif de Le Pen,
01:04on pourrait imaginer que ce soit l'occasion pour elle
01:06de faire un peu de contrition quand même,
01:07de dire, oui, j'ai été condamné, je le reconnais.
01:10Mais non, pas du tout, ça va être un combat politique de victimisation.
01:14Nous, à droite, on ne serait jamais là-dessus, jamais.
01:16Parce qu'en réalité, la droite de gouvernement,
01:19elle sait très bien ce qui lui en coûte,
01:21ce qui lui en coûterait de contester l'État de droit.
01:23Parce que c'est ça, la différence entre un parti de gouvernement
01:26et un parti populiste ou démagogique.
01:28Et c'est pour ça qu'on ne se rencontrera jamais,
01:31contrairement à tout ce qu'on peut penser.
01:32Les électeurs, oui, mais pas les dirigeants.
01:34Et regardez ce que cela coûte au Parti socialiste
01:37de cette compromis, lamentablement, avec l'extrême gauche.
01:39C'est tout le péché originel de cette impossibilité de recomposer la gauche,
01:44parce que le PS est pris en main par l'extrême gauche.
01:47Eh bien, nous, on a tenu bon et c'est peut-être le début,
01:49pour nous, d'une vraie espérance.
01:51Mais vous n'avez pas répondu, est-ce que c'est le moment
01:53de reconquérir des électeurs du Rassemblement national ?
01:56Mais c'est le moment de reconquérir toutes celles et ceux
02:01qui, dans ce pays, sont extrêmement inquiets
02:03de voir l'effondrement de l'ordre
02:05et qui se sentent profondément vulnérables.
02:07Et c'est à eux que la droite de gouvernement doit parler.
02:11Mais pour ça, il faut qu'elle se reconstruise.

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