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Eric Abihssira président de l’Umih Nice Azur Alpes est l'invité de L'Interview à la une

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00:00Bonjour à tous, bienvenue dans l'interview à la une, l'émission vidéo de la rédaction
00:15de Nice Matin, une émission que j'ai le plaisir de présenter avec Frédéric Maurice,
00:20c'est le chef de l'édition Nice Métropole.
00:21Bonjour Frédéric.
00:22Bonjour Denis.
00:23On va être invité aujourd'hui Éric Abyssira, président de l'union des métiers et des
00:29industries de l'hôtellerie Nice Azur Alpes et vice-président de l'UMI Nationale, bonjour
00:36Éric Abyssira.
00:37Bonjour Denis, bonjour Frédéric.
00:39Éric Abyssira, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau vous a confié il y a quelques
00:43semaines une mission concernant la régularisation et l'accès à l'emploi des sans-papiers dans
00:48l'hôtellerie et la restauration, où en êtes-vous de ce travail ?
00:52Oui, confié, peut-être que c'est un grand mot, en tout cas répandu, il y a un courrier
00:56que je lui avais adressé sur le sujet des métiers en tension et en effet j'ai reçu
01:01une lettre du ministre de l'Intérieur qui nous expliquait qu'il avait pris en considération
01:05nos demandes et qu'en effet il inscrivait les métiers de la branche comme étant des
01:10métiers en tension, donc c'est une première victoire puisque c'est vrai qu'on...
01:13En quoi c'est important d'être reconnu comme métier en tension ?
01:17C'est important parce qu'au même titre que le monde agricole, aujourd'hui on a des gens
01:20qui sont sur le sol français, qui ont des titres de... qui les autorisent à séjourner
01:24sur le sol français, mais à ne pas travailler sur le sol français et j'insiste bien, donc
01:29des gens qui sont déjà sur le sol français, les propos du MIS c'est de ne pas avoir à
01:33créer un appel d'air sur une politique migratoire dont on n'a pas la responsabilité, c'est
01:38du gouvernement...
01:39C'est les gens qui sont dans les établissements...
01:40Dans les établissements...
01:41Qui travaillent...
01:42Qui travaillent ou ceux qui ont des titres de séjour qui les autorisent à séjourner
01:45sur le sol français mais qui n'ont pas l'autorisation de travailler, donc il y a deux typologies
01:48de personnes, mais notamment, vous le faites bien de le dire, M. Carreau, c'est qu'on a
01:54des gens aujourd'hui qui ont des titres de séjour qui les autorisent à travailler et
01:56qui se retrouvent des fois en fin de droit et qui se retrouvent sur le bord de la route.
02:00Ce sont des gens qu'on a formés, à qui on a permis d'avoir un emploi, qui ont donné
02:04satisfaction à nos entreprises et qui du jour au demain compte tenu de longueurs administratives
02:09et de difficultés administratives se retrouvent sur le bord de la route, je le répète, et
02:13écartés du monde de l'emploi et donc pour nous c'est important dans une branche où chaque
02:17année on manque quand même pas moins de 200.000 collaborateurs de pouvoir continuer
02:21à utiliser ces ressources et je pense aussi qu'il est de la responsabilité aussi de France
02:27Travail de créer des ponts et des passerelles qui nous permettent aussi, nous métiers de
02:30DCHRD, des cafés, hôtels, restaurants et discothèques, de pouvoir avoir appusé sur
02:35le vivier des demandeurs d'emploi d'entrer à France Travail.
02:40Cette réflexion, elle en est où ? Elle avance de quelle manière ?
02:43Alors à l'avance, on a reçu un courrier, il y a un mois, pour être précis le 24 février,
02:50dans le courrier que M.
02:51Rotaillon m'a adressé.
02:52Il avait été stipulé qu'il allait demander au préfet de pouvoir impulser une volonté
02:58politique de nous réunir autour de la table.
03:00Je suis toujours dans l'attente de ce rendez-vous avec la préfecture pour pouvoir échanger
03:04avec les autorités, avec le préfet, sur comment mettre en place et faire avancer
03:09ce chantier.
03:10Vous êtes plutôt optimiste ?
03:12Je suis plutôt optimiste, oui, je suis assez optimiste, parce que je pense qu'il y a une
03:15volonté aujourd'hui du ministère de l'Intérieur de pouvoir avancer sur ce chantier.
03:20Alors justement, est-ce que ce n'est pas un peu contradictoire de la part de la droite
03:22qui a ardemment milité pour exclure, on s'en souvient dans le projet de loi de 2023 sur
03:27l'immigration, le recours à la manœuvre étrangère pour les métiers d'intention ?
03:31On regarde si vous voulez bien, pour répondre à cette question, on regarde si vous voulez
03:33bien au sujet d'une intervention de Bruno Rotaillon, il était alors sénateur et patron
03:37des sénateurs républicains.
03:40On ne peut pas à la fois prétendre dans un texte lutter contre l'immigration illégale
03:45et ouvrir une brèche à l'immigration illégale.
03:48La fraude ne peut pas être une voie de régularisation, parce qu'alors là, on ouvre encore une fois
03:55une facilité qui va créer un appel d'air.
03:58La deuxième raison, c'est que c'est une formidable capitulation que d'aller chercher
04:05une main d'œuvre bon marché.
04:07Quand en France, il nous faut encore mobiliser une réserve extraordinaire de travail qu'on
04:12ne mobilise pas.
04:13C'est le 6 novembre 2023, est-ce que vous avez le sentiment qu'un an et demi après,
04:18Bruno Rotaillon est devenu un peu plus réaliste ?
04:19Peut-être plus réaliste, mais en tout cas déjà, je réagis au fait que quand il conclut
04:24ses propos, il parle d'aller chercher de la main d'œuvre à bas prix.
04:27En tout cas, nous, en ce qui nous concerne, au niveau de l'UMI, ce n'est pas du tout
04:30notre vision, puisque aujourd'hui, ses salariés sont engagés au même titre que les autres
04:35salariés qui font la force de nos entreprises, et il n'est pas question d'avoir à les sous-payer
04:41ou les exploiter.
04:42Ces gens-là sont soumis à une convention collective nationale, avec une grille de salaire
04:46que je défends d'ailleurs, puisque vous le savez peut-être, mais je suis aussi président
04:50de la commission des affaires sociales de l'UMI, et donc tout ça est très réglementé.
04:54En tout cas, dans les propos des entreprises de notre branche, il n'est absolument pas
04:58l'objet d'aller chercher de la main d'œuvre à bas prix.
05:01Mais quand on n'emploie à la plonge, par exemple, que les travailleurs issus de pays
05:06étrangers, est-ce qu'on n'a pas tendance, avec le temps, à les payer de moins en moins,
05:10parce que ces gens-là sont contents de venir travailler en France, ils ont besoin de travailler,
05:13ils ont besoin de gagner leur vie ? Est-ce qu'il n'y a pas quand même un phénomène
05:16de glissement avec le temps qui se fait, qu'on paye de moins en moins ?
05:20Monsieur Maurice, on ne peut pas payer de moins en moins, je vous répète, on a une
05:22grille de salaire, les salaires sont réglementés, et aujourd'hui, les chefs d'entreprises
05:26de la branche sont des chefs d'entreprises responsables, et je répète, on n'est pas
05:29des esclavagistes, donc on n'est pas là pour avoir à sous-payer notre main d'œuvre.
05:33Là, vous êtes là pour faire tourner vos établissements, et l'idée ce n'est pas
05:36de faire des économistes, c'est juste que ça tourne, parce que sans ces 200 000 salariés,
05:41on n'est pas capable de rendre au service qui est au cœur de nos métiers, on a besoin
05:46en effet d'avoir des collaborateurs pour pouvoir, aussi bien dans les restaurants que
05:50ce soit sur la partie cuisine ou la partie salle, avoir une main d'œuvre qualifiée.
05:53Après, on a souvent de la main d'œuvre étrangère qui parle des langues, donc tout
05:58ça est vertueux, et je répète, dans le but d'avoir à permettre à ces gens-là
06:03de gagner décemment leur vie, et en aucun cas imaginer pouvoir utiliser cette main d'œuvre
06:07à bas prix.
06:08De manière générale, les restaurateurs et les hôteliers ont toujours autant de mal
06:11à recruter ?
06:12Alors, c'est quelque chose qu'on a fortement ressenti après la période de la crise sanitaire
06:18du Covid, parce que là, en effet, on a un certain nombre de collaborateurs qui, compte
06:21tenu du fait que, n'oublions pas, on a été démonétisé du jour au lendemain, avec des
06:25fermetures administratives qui nous ont obligés à fermer nos restaurants, fermer nos hôtels.
06:28Donc, nos personnels, une partie de nos personnels, ont eu à réfléchir sur leur devenir et
06:34savoir s'ils ne pouvaient pas, peut-être, envisager d'embrasser d'autres professions.
06:39Donc, ça a été vrai en 2021, ça a été vrai en 2022, depuis maintenant, en 2023-2024,
06:44on a un sursaut, puisqu'on a énormément communiqué au niveau de Numi sur l'attractivité
06:52de nos métiers, sur le fait aussi qu'on est des professions où il y a un véritable
06:55ascenseur social.
06:56On peut commencer au bas de l'échelle, aussi bien dans l'hôtellerie que dans la restauration,
07:00et finir brillamment sa carrière en étant, au départ, serveur et directeur de restaurant,
07:04ou réceptionniste, devenir directeur général d'hôtel.
07:06Je compte, parmi mes présidents de branche, des gens qui ont suivi ce parcours, qui sont
07:11au début de l'échelle et qui font partie, aujourd'hui, de l'hôtellerie de prestige
07:16de la Côte d'Azur.
07:17À propos de formation, il est prévu l'arrivée d'un campus, un campus Vattel, qui doit
07:23avoir le jour sur deux sites, à Nice et Saint-Laurent-du-Var.
07:26Est-ce qu'on peut dire que le lycée hôtelier Jeannet-Pologer ne suffit pas pour former
07:29la manœuvre dont on a besoin, aujourd'hui, manœuvre qualifiée ?
07:32Le lycée Pologer, on a fait une très belle opération avec le proviseur, avec M.
07:36Ferraud du lycée Pologer.
07:37Je pense que ce n'est pas antinomique d'avoir des cursus qui sont très différents les
07:41uns des autres.
07:42On sait que Vattel, c'est plutôt une école de management, sur le management hôtelier,
07:47c'est une approche peut-être plus vouée à fournir des collaborateurs sur des carrières
07:53à l'international.
07:54La particularité de Vattel, c'est qu'aujourd'hui, ils ont des connectivités, des connexions
07:57un peu partout dans le monde, puisqu'ils ont ouvert énormément d'écoles.
07:59Donc, il n'est pas antinomique d'avoir de l'enseignement professionnel avec des lycées
08:03professionnels de côté des écoles comme Vattel ou Ferrandi et d'autres écoles.
08:07Il était question aussi que Ferrandi vienne s'installer à Nice.
08:10Alors, je pense que c'est toujours un projet.
08:12Oui, parce qu'on en a pu parler.
08:14Écoutez, c'est toujours un projet.
08:15Je l'avais échangé avec le président de la chambre de commerce et de l'industrie
08:18de Nice Côte d'Azur, qui devait initialement s'installer dans un de ses métiers.
08:21Donc, le projet n'est pas avorté, mais par contre, je n'ai pas vraiment d'informations
08:24à vous donner sur ce sujet.
08:25Le logement reste le problème numéro un pour les employés de l'hôtellerie et de
08:31la restauration sur la Côte d'Azur.
08:33Est-ce que vous mettez en place des solutions ?
08:35Alors, nous avons au niveau national signé une convention nationale avec accent logement
08:40service, qui sur le plan local, aujourd'hui, est en effet utilisée par mes services pour
08:45avoir à trouver des solutions pour loger nos saisonniers, loger aussi nos actifs, nos
08:49jeunes actifs.
08:50Parce qu'en fin de compte, aujourd'hui, on a un territoire qui a l'avantage d'avoir
08:54une saisonnalité qui est étendue.
08:56Quand j'ai commencé ce métier, il y avait non plus de 35 ans sur Nice Côte d'Azur,
09:00nos saisons étaient beaucoup plus courtes.
09:02Maintenant, nos saisons démarrent sensiblement au mois de février pour se finir fin octobre,
09:05début novembre.
09:06Et puis, il y a les stations aussi.
09:07Il y a les stations, les stations de la vie qui sont demandeurs aussi de main d'œuvre.
09:11Donc, en effet, pour en revenir au sujet, oui, on a identifié avec la ville de Nice
09:16deux entités foncières et on a engagé avec un bailleur social et accent logement service
09:21donc des travaux qui devraient, en principe, vous permettre d'engager le dépôt d'un
09:25permis de construire au deuxième semestre 2025 pour sortir d'une entité de 90 logements
09:32destinés aux logements des jeunes actifs et saisonniers.
09:34C'est deux projets différents ?
09:36C'est le même projet, mais avec deux immeubles qui sont contigus.
09:40D'accord.
09:41Et ça serait où exactement ?
09:42Partie de la Libération.
09:43D'accord.
09:44Très bien.
09:45Et donc, pour une ouverture qui pourra intervenir quand ?
09:46Deuxième semestre 2027.
09:47OK.
09:48Les métiers de l'hôtellerie et de la restauration évoluent rapidement.
09:52De quelle manière l'intelligence artificielle va-t-elle accélérer cette évolution ?
09:55Alors, l'intelligence artificielle, c'est quelque chose qui va, à mon avis, bousculer
10:01nos habitudes.
10:02Aujourd'hui, au niveau de l'hôtellerie, je pense qu'une accélération de la manière
10:08dont vont être distribués nos établissements, puisqu'aujourd'hui, l'intelligence artificielle
10:12va sûrement permettre aux touristes landats d'avoir une approche différente de la manière
10:17dont ils vont séjourner sur une destination touristique.
10:20Donc, il faut s'en accaparer.
10:21En tout cas, il faut qu'on soit avant tout acteur et non pas spectateur, comme on l'a
10:25été à l'ère de la transformation digitale de notre économie dans les années 2000.
10:29Donc, aujourd'hui, en effet, je pense qu'il faut s'accaparer ces nouvelles technologies
10:35pour pouvoir permettre d'évoluer, de donner un service de qualité.
10:38Au niveau de l'UMI national, je porte aussi la transformation digitale de notre syndicat
10:43patronal et on est en train de réfléchir et on va aborder un nouveau chantier qui
10:47sera celui de fournir un chatbot intelligent à nos adhérents à travers le niveau national
10:51pour leur permettre d'avoir des réponses instantanées des sujets qui les concernent.
10:55Un chatbot, donc, c'est un agent de conversation, en fait.
10:59C'est un agent de conversation, mais il y a des chatbots qui sont dits généralistes.
11:03Nous, le but, c'est d'identifier une entreprise spécialisée dans ce domaine pour avoir
11:07à créer un chatbot intelligent qui répande aux problématiques des adhérents de notre
11:13syndicat patronal.
11:14Il y a des opérateurs qui ont lancé ça sur la Côte d'Azur, notamment des offices
11:16autoriels comme la Côte-sur-Loup, par exemple, qui faisaient des chatbots.
11:19Oui, oui, tout à fait.
11:20Je pense que c'est quelque chose qui est utile à un grand nombre d'intervenants et,
11:23en tout cas, au niveau de l'UMI, c'est une réflexion qu'on mène et pour laquelle
11:28on va engager très prochainement le chantier.
11:30Alors, l'UMI national porte aussi des propositions dans le cadre du futur projet de loi simplification
11:36et il y a un sujet qui vous mobilise particulièrement, c'est l'exonération fiscale des pourboires.
11:41Est-ce que vous pouvez nous expliquer l'enjeu ?
11:43L'enjeu est simple.
11:46Le pouvoir est une libéralité de la clientèle à nos collaborateurs qui récompensent nos
11:52collaborateurs pour la qualité, le sourire, le service, l'hospitalité qu'ils ont fourni
11:55au cours d'un repas ou un séjour dans un hôtel.
11:59Et il me paraîtrait irresponsable de pouvoir imaginer aujourd'hui, au moment où nos salariés
12:04sont en quête de pouvoir d'achat, de fiscaliser ces pourboires, c'est-à-dire les imposer
12:09sur le revenu en ce qui concerne cette libéralité de la clientèle.
12:13Et ce qui pourrait être encore plus grave aussi, c'est que le fait de soumettre ces
12:16pourboires des cotisations sociales sur des entreprises, aujourd'hui la marge est dégradée.
12:21Je rappelle aujourd'hui qu'on n'a pas moins de 23 restaurants en France qui ferment
12:24leur port tous les jours.
12:25Il risquerait d'être fatal et qu'il pourrait peut-être, à un moment donné, contraindre
12:31certains chefs d'entreprise de refuser purement et simplement, quant au fait que les pourboires
12:34dans le passé étaient une libéralité qui était souvent payée en espèces et qu'aujourd'hui
12:39on sait très bien que c'est payé par carte de crédit, donc qui va peut-être contraindre
12:43certains propriétaires d'hôtels ou de restaurants d'interdire purement et simplement le versement
12:48des pourboires.
12:49Parce que comme c'est une libéralité, imaginez que nous, en tant que chef d'entreprise, c'est
12:52quelque chose qu'on ne maîtrise pas.
12:53La générosité de notre clientèle, on ne la maîtrise pas.
12:56Donc si demain cette générosité est importante, forcément si on paie des charges sociales
13:00sur les centres perçus, ça impactera fortement la marge dégradée de nos entreprises.
13:04Cette générosité, elle est encore importante ? Les pourboires, ça ne se perd pas ?
13:08Non, ça ne se perd pas parce que les gens, quand ils sont satisfaits, ils ont pour habitude
13:12de laisser une gratification aux collaborateurs, aux salariés qui en donnent un sourire, qui
13:16en donnent un service de qualité et c'est le cœur de nos métiers.
13:19Alors on va s'intéresser plus particulièrement à la profession sur la Côte d'Azur.
13:24Comment se porte le tourisme depuis le début de l'année ?
13:27Alors le premier trimestre 2025 a été un petit peu compliqué.
13:31Je pense qu'il est lié à un contexte géopolitique anxiogène qui a peut-être ralenti l'ardeur
13:37de touristes plutôt sur le bassin européen à venir nous visiter.
13:43C'est la faute de Donald Trump ?
13:46On va y venir.
13:48Après on a eu peut-être aussi un climat qui n'a pas toujours été au rendez-vous,
13:52un peu capricieux depuis le début de l'année.
13:54Et aussi traditionnellement, et ça les professeurs de tourisme ont pour habitude, quand un week-end
13:59de Pâques intervient tard dans la saison, qui est souvent le week-end qui annonce le
14:04démarrage de la saison touristique, ce qui est le cas puisque là notre week-end de Pâques
14:07interviendra le 14 avril, provoque ce genre de ralentissement, de décalage au niveau
14:13du démarrage de la qualité touristique.
14:15Alors pour en venir à Donald Trump, oui ben écoutez...
14:19Oui, parlons-en parce que, vous placez comment dans ce contexte-là ?
14:22Parce que c'est effectivement s'étendu, Donald Trump, cette semaine ?
14:26On a entendu les déclarations d'hier de Donald Trump en ce qui concerne les taxes douanières,
14:29qui ont impacté plutôt les produits que la notion de service.
14:33Sauf qu'on a aussi eu une réaction hier du chef de l'État, d'Emmanuel Macron,
14:38assez virulente quant aux prises d'opposition du président américain.
14:41Nous ce qu'on souhaite, c'est qu'il y ait un dialogue apaisé entre les deux nations
14:44qui se sont toujours soutenues et appréciées, et qu'on ne soit pas impacté par des relations
14:50qui seraient dégradées.
14:51Ce que vous craignez, c'est que les Américains soient dissuadés de venir en France ?
14:55Pas le peuple américain, mais on n'est pas à l'abri de déclarations tonitruantes de Donald Trump
14:59qui inciterait, comme à un moment donné le président Poutine l'avait fait,
15:02d'inciter l'Europe à boycotter la France ou d'autres pays européens.
15:06Je rappelle que sur notre territoire, on a l'achat d'avoir un aéroport international
15:09à l'hélicoptère d'Azur, sur lequel on a pas moins de 6 vols au départ de Nice
15:12que sur les États-Unis.
15:13Une grosse clientèle américaine.
15:15Une grosse clientèle américaine qui remplit nos établissements sur la saison.
15:21Un peu de responsabilité, surtout que les États se mettent autour de la table
15:25et qu'on n'est pas, nous, à supporter au niveau de notre industrie
15:28des prises d'opposition qui pourraient être avec des conséquences dramatiques.
15:32Et d'ailleurs, la demande de l'ambassade américaine qui s'est adressée
15:36à plusieurs entreprises françaises pour leur demander d'abandonner leur politique de diversité
15:39s'ils veulent travailler avec les États-Unis, est-ce que ça vous choque ?
15:42Un peu d'ingérence, oui. On est dans un niveau d'ingérence qui est inacceptable.
15:46Mais je pense que c'est pour ça qu'il faut se mettre autour d'une table.
15:48C'est du dialogue que les solutions vont être trouvées.
15:50Mais j'ai écouté ce matin, sur certaines chaînes de télévision,
15:55déjà des réactions de salariés américains qui craignaient de perdre leur emploi
15:59puisqu'on a aujourd'hui des industries françaises qui ont des implantations aux États-Unis
16:03qui, si demain, ils devaient avoir envisagé la fermeture de ces infrastructures,
16:07pourraient provoquer tellement des choses.
16:09Voilà. Donc, tellement des choses. Et soyons responsables.
16:11Alors, on va revenir à la Côte d'Azur, à Nice en particulier.
16:15Plusieurs hôtels de prestige ont ouvert ces derniers mois à Nice.
16:17La Maison Albar, l'Hôtel du Couvent, l'Allantara.
16:21Sans compter le Label Palace qui va solliciter le Negresco
16:24et l'arrivée récente sur le marché de nouveaux 4 étoiles
16:27comme le Hilton Iconic et le Mama Shelter à Nice.
16:30Est-ce qu'il y a vraiment une clientèle pour faire vivre tous ces établissements ?
16:33Parce qu'il se dit que l'hiver a été un peu compliqué pour certains d'entre eux.
16:36L'hiver n'a pas été compliqué. La mienne est restituée en plus calme que la saison estivale.
16:40C'est un premier hiver.
16:41C'est un premier hiver sous lequel on a eu ces ouvertures d'hôtels,
16:45mais ces hôtels 5 étoiles ont de toute façon des structures commerciales à l'étranger
16:49qui leur permettent, compte tenu d'un aéroport international,
16:53le Negresco d'Azur qui a quand même pas moins de 15 destinations
16:56avec beaucoup de vols moyens courriers,
16:58et nous permettre de remplir nos établissements.
17:00Vous n'êtes pas inquiet ?
17:01C'est 2500 chambres qui arrivent dans le luxe, il y a de quoi les remplir.
17:04Il va y avoir de quoi les remplir
17:05parce qu'on a une destination qui est de plus en plus attractive
17:07et qu'on a aujourd'hui je pense un positionnement
17:09qui est voulu par l'ensemble des acteurs du tourisme et des institutions
17:12pour tirer la destination vers le haut.
17:15Après, bien évidemment, il y a des chantiers et sur ce sujet,
17:20on a conscience que la métropole travaille sur le futur,
17:23pas des expositions à l'ouest de la ville.
17:25Nous, professionnels de tourisme,
17:26sommes impatients d'avoir à recevoir des informations
17:29sur le périmètre des infrastructures qui vont être créées.
17:31Des engagements clairs comme ça.
17:32On va se repousser d'année en année,
17:33on ne sait toujours pas où en est-ce qu'il y a que ça.
17:35Qui nous permettent de pouvoir penser à un développement du tourisme d'affaires
17:40sur la période d'octobre à mai de chaque année
17:44et une fréquentation de nos établissements sur l'automne-hiver intéressante.
17:49Juste avant de revenir à l'accueil des congrès, des groupes,
17:54il y a une petite question qui apparaît aussi,
17:57c'est que de plus en plus d'établissements sont controversés,
18:02de plus en plus d'établissements festifs en ce début de saison,
18:05donc avant même que la saison ait commencé,
18:06sont attaqués pour des problèmes de nuisance sonore.
18:08Est-ce que c'est des choses qui vous reviennent ?
18:09Est-ce que ça vous inquiète ?
18:10Vous parlez du cas de Mamachalter ?
18:12Par exemple, mais ce n'est pas le seul établissement qui nous est revenu.
18:15Oui, on a eu d'autres établissements,
18:16mais après on est dans un phénomène d'aujourd'hui
18:19où les boîtes de nuit sont en perte de vitesse.
18:22Les gens aujourd'hui sur un certain nombre d'appels touristiques,
18:24français et même internationaux,
18:25sont plutôt sur des formules de restaurants festifs.
18:28C'est une demande qui est internationale,
18:30donc après il faut trouver le compromis
18:32pour ne pas avoir provoqué de nuisance auprès du voisinage.
18:35On peut le concevoir.
18:36Après d'imaginer avoir interdit ce type d'activité,
18:39moi j'ai souvent proposé à M. le maire
18:42d'avoir à créer une chartre
18:44qui permette justement à des établissements
18:46d'utiliser leur terrasse ou leur rooftop
18:49avec une ambiance et un fond musical.
18:51Bien évidemment, les propos,
18:52ce n'est pas de faire des boîtes de nuit à ciel ouvert.
18:54Ce n'est pas une destination qu'on pourrait comparer
18:56à d'autres destinations comme Ibiza ou autres.
18:58Mais cette clientèle,
18:59vous parliez de l'offre hôtelière niçoise
19:02qui s'est énormément améliorée au temps de ces derniers.
19:05Cette clientèle internationale qui voyage à travers le monde
19:08sur des destinations qui sont festives comme l'Espagne,
19:10comme les Émirats.
19:11Aujourd'hui, vous allez dans les Émirats-Unis, à Dubaï.
19:13En effet, ce type de restaurant, c'est parti pour nous.
19:16Donc il faut quand même qu'on reste dans l'air du temps
19:18et qu'à un moment donné,
19:19on trouve le compromis entre l'usage de ces rooftops
19:22et de ces terrasses avec modération
19:24mais qui permettent à ces clientèles internationales
19:26de pouvoir se divertir
19:27comme elles se divertissent dans toutes les autres destinations
19:29que je viens de décrire il y a quelques instants.
19:31À propos des établissements spécifiques,
19:32plusieurs clients ont été gravement brûlés
19:34par le mauvais usage d'une lampe à éthanol
19:36le 27 novembre à Cannes, dans un restaurant.
19:38Donc la fermeture administrative
19:40dont a écopé cet établissement pour six mois,
19:42est-ce qu'elle est juste, selon vous ?
19:43Nous avons élumi un garçon qui est très au fait de ce dossier
19:47qui est notre représentant des restaurateurs à Cannes,
19:49Alain Laoutie,
19:50et qui a engagé un certain nombre de démarches
19:53auprès du maire de Cannes.
19:54Bon, ce n'est pas ma paroisse,
19:55donc je le laisserai sur ce sujet.
19:57Alain Laoutie s'exprime.
19:58Ça fait réagir cette affaire dans la profession
20:00ou c'était vraiment une pratique très, très, très marginale ?
20:03Oui, c'est une pratique très marginale.
20:05Donc je le répète, à mon représentant cannois...
20:09Il n'y a pas de changement ?
20:10Les lampes à éthanol, ce n'est pas des choses que vous...
20:13Ce n'est pas quelque chose qui est pratiqué au courant.
20:16D'accord.
20:17Donc sur ce sujet,
20:18mon président UMI, restaurateur cannois,
20:20pourra vous répondre si nécessaire.
20:22Au mois de juin,
20:23Nice va accueillir un événement mondial,
20:25la conférence des Nations Unies sur l'océan.
20:29Elle va réunir de très nombreux chefs d'État
20:32et des dizaines de milliers de congressistes.
20:35Qu'est-ce que vous en attendez
20:37et comment vous préparez-vous ?
20:39Alors, on a une réunion lundi prochain
20:42avec l'agence en charge de l'hébergement
20:44de ces délégations,
20:46qui est l'agence Bitnetwork.
20:47Donc lundi prochain, on se réunit à l'hôtel Négresco
20:50avec le directeur général de l'hôpital,
20:52le président Rivisal,
20:54pour avoir échangé avec cette agence
20:56pour maintenant avoir un périmètre
20:58beaucoup plus précis des délégations,
21:00puisqu'on sait aujourd'hui
21:01que grand nombre des établissements de la métropole
21:03ont été réservés pour ces délégations.
21:06Ça va être de toute façon un très bel événement.
21:08Vous avez figé les réservations pour cette période-là ?
21:10C'est-à-dire, vous attendez les précisions ?
21:12On avait figé les réservations.
21:14Maintenant, les contingents commencent à être remplis.
21:17Les délégations, maintenant, vont pouvoir être assignées
21:21sur les têtes de réseau de la métropole disco d'Azur,
21:24sur l'hôtellerie 4 et 5 étoiles.
21:26Et sur un mois de juin qui est traditionnellement un bon mois,
21:29bien évidemment que cette affliction entre le 4 et le 13 juin,
21:32parce qu'au même Lunauk, on aura un cœur de l'événement
21:34qui sera entre le 8 et le 11,
21:36mais les premières délégations vont arriver le 4.
21:38Il va y avoir énormément d'organisations,
21:40d'événements parallèles.
21:41C'est ce qu'on fait le 28 mai, je crois, officiellement.
21:43Donc très sincèrement, pour nous,
21:45professionnels du tourisme niçois,
21:47bien évidemment que c'est quelque chose qu'on voit
21:49d'un très bon oeil.
21:50Puis après, au terme de Lunauk,
21:51on aura quand même l'héritage de ce palais des congrès
21:53qui a été attendu.
21:54Donc oui, bienvenue, welcome.
21:57Justement, ce palais des congrès
21:59qui a été édifié pour cette occasion-là,
22:03qu'en attendez-vous ?
22:04Est-ce qu'il est conforme à vos attentes ?
22:06Oui, parce qu'il est, à mon sens,
22:09dans un emplacement stratégique
22:11qui fait qu'aujourd'hui,
22:12les congrésistes souhaitent à la fois
22:14bénéficier d'infrastructures modernes
22:16et aussi de bénéficier de lieux atypiques.
22:18Je pense que d'avoir fait ça sur le port de Nice,
22:20quand on voit les images que vous êtes en train
22:22de passer sur l'écran,
22:23l'emplacement est exceptionnel.
22:25Donc on attend de ce palais des congrès,
22:28du convention de Santeur
22:30et du bureau des congrès
22:32qui va être sous le contrat
22:33de l'Office d'Odorisme Métropolitain,
22:35donc de Jean-Sébastien Martinez et de ses équipes,
22:37à ce que ça nous permette
22:38de développer de nouveau un tourisme d'affaires
22:40sur des congrès de taille humaine
22:43entre 2 500 et 3 000 personnes.
22:45Et je me répète,
22:46aujourd'hui, les enjeux sont aussi
22:47sur la création de ce parc des expositions
22:49à l'ouest de la ville,
22:50en lieu et place du Minfleur,
22:51parce que là, bien évidemment,
22:52on touchera un autre type de clientèle
22:54sur des conventions internationales
22:56où on parle d'événements
22:57beaucoup plus importants.
22:58Très demandeur de précision là-dessus,
23:00j'ai l'impression.
23:01Pas demandeur,
23:02mais c'est vrai qu'on commence
23:03à être impatient
23:04et que je pense que M. le maire
23:05va nous réunir prochainement
23:06pour nous donner des informations
23:07de ce périmètre.
23:08Ce palais des congrès au port,
23:11il fait oublier Acropolis ?
23:14C'est pas qu'il s'en oublie ou pas.
23:16De toute façon, sur Acropolis,
23:18sur les dernières années de son existence,
23:21on a vécu, moi en tant que professionne
23:25du tourisme niçois,
23:27des méga-congrès,
23:28des congrès de très, très importance.
23:30Le dernier en date,
23:31c'était Cardiocy,
23:32qui a tiré plus de 17 000 congrécistes.
23:34C'était le dernier en même temps.
23:35C'était le dernier en même temps.
23:36C'est un palais des congrès
23:38qui était, à mon avis,
23:39d'une part,
23:40qui ne répondait plus aux normes,
23:41qui ne répondait plus peut-être
23:42à l'optique de ce qu'attendent
23:43aujourd'hui les orateurs de congrès,
23:45sur un emplacement qui,
23:46de toute façon,
23:47à mon sens,
23:48et c'est un langage que moi,
23:49personnellement,
23:50n'étais pas le bon emplacement
23:51en termes de positionnement.
23:53Là, c'est le bon format.
23:54Là, c'est le bon format
23:55et c'est surtout un emplacement
23:56très stratégique parce que,
23:57je répète,
23:58ce qui fait la qualité d'un congrès,
23:59c'est le périmètre
24:00qui est autour du congrès
24:01et ce qu'on peut apporter
24:02en termes de plus-value
24:03sur l'organisation du congrès.
24:04Ce n'est pas uniquement
24:05fournir des salles de sous-commissions,
24:07un amphithéâtre et une estrade.
24:10C'est derrière
24:11pouvoir vanter la beauté
24:12de la destination,
24:13les mairies de la destination.
24:14L'offre auto-lire aujourd'hui
24:15étant de nettement meilleure qualité
24:17avec un grand nombre
24:18d'hôtels 5 étoiles qui ont ouvert,
24:19on est aujourd'hui
24:20dans une logique
24:21où notre ville peut être conquérante
24:22sur le marché des congrès.
24:23Pour le moment,
24:24cette salle de congrès,
24:26c'est un équipement provisoire
24:28pour 3 ans.
24:29Pour reprendre les termes,
24:30la métropole,
24:31semi-éphémère.
24:32Donc après,
24:33on parle plus de 3 ans,
24:34on parle de 7 à 10 ans.
24:35Après,
24:36aviendra ce qui aviendra
24:37et on sera d'accord.
24:38Laissons se pallier
24:39les congrès pour fournir
24:40ses premiers fruits
24:41et après,
24:42on n'aura plus le temps
24:43de se mettre autour de la table
24:44avec les prochaines autorités
24:45pour savoir ce qu'il y a
24:46mieux de faire
24:47de se pallier à échange
24:487 ou 10 ans.
24:49Christian Astrozy a annoncé
24:50que cette salle serait
24:52dépourvue de structures
24:55de restauration.
24:56C'est une bonne nouvelle
24:57et c'est de nature
24:58à rassurer les restaurateurs ?
24:59C'est une demande
25:00qui a été faite
25:01à M. Le Maire tout à fait
25:02parce qu'on considérait
25:03aujourd'hui que le bassin
25:04des restaurateurs du Port Olympia
25:06méritait de pouvoir bénéficier
25:08des fruits de se pallier
25:09des congrès
25:10et de ne pas être pénalisé
25:11avec des infrastructures supplémentaires
25:14et que c'est ces restaurants
25:15du Port de Nice
25:16qui doivent bénéficier
25:17de la manne
25:18de cette quantelle congressiste.
25:19Est-ce que vous êtes inquiet
25:20de la montée
25:21de la contestation
25:22contre l'aéroport ?
25:23On a vu cet hiver
25:24notamment une manifestation
25:25contre l'extension.
25:26Est-ce que c'est des choses
25:27qui vous préoccupent ?
25:29Sur ce sujet,
25:30je laisserai le soin
25:31à M. Golnadel
25:32de s'exprimer.
25:33Nous, ce qui est certain,
25:35c'est que cet aéroport
25:37est le poumon de l'activité
25:39mais pas que de Nice,
25:40de la Côte d'Azur
25:41au sens large.
25:42Il faut bien
25:43que les gens aient conscience ?
25:44Les gens aient conscience.
25:45L'industrie touristique
25:46fait vivre
25:47un grand nombre
25:48de dizaines de milliers
25:49de salariés
25:50à travers la Côte d'Azur
25:51en partant de Saint-Tropez
25:52à Monton.
25:53Il faut quand même
25:54être conscient
25:55que les 17% du PIB
25:56que l'on représente
25:57dans le département,
25:58ce n'est pas une virgule
25:59à prendre à la légère.
26:00Donc, il faut
26:01qu'il soit raisonnable.
26:02Est-ce que vous êtes conscient ?
26:03Avec une démarche,
26:04je pense qu'on a aujourd'hui
26:05un président
26:06du directeur
26:07de l'aéroport de Nice
26:08qui est un monsieur
26:09responsable,
26:10écoresponsable
26:11puisqu'il a un engagement
26:12en termes de RSE
26:13assez prononcé.
26:14Donc,
26:15laissant le soin
26:16à l'aéroport de Nice-Côte d'Azur
26:17d'être maître
26:18de son destin.
26:19Quand il est maître
26:20de son destin
26:21et Dieu sait
26:22que c'est important
26:23pour le tourisme
26:24Côte d'Azur,
26:25ça nous permet
26:26de pouvoir
26:27envisager
26:28un avenir serein.
26:29Est-ce que vous aimeriez
26:30que des lignes reprennent
26:31avec la Chine ?
26:32On avait autrefois
26:33une ligne Nice-Pékin
26:34qui a disparu.
26:35C'est assez d'actualité
26:36parce que j'ai fait
26:37un voyage en Chine
26:38en novembre
26:39avec Côte d'Azur
26:40qui est la sénatrice
26:41qui est présidente
26:42de cette institution.
26:43On a titillé
26:44le marché chinois
26:45pour avoir de nouveau
26:46comme Marseille l'a fait
26:47l'année dernière
26:48avec l'ouverture
26:49d'un vol direct
26:50entre Shanghai
26:51et Marseille
26:52essayer de trouver
26:53un autre pôle
26:54chinois
26:55qui pourrait être
26:56demandeur
26:57de l'implantation
26:58d'une ligne.
26:59Donc,
27:00aujourd'hui,
27:01il y a
27:02des engagements
27:03de certaines compagnies
27:04chinoises
27:05dont notamment
27:06Capité Pacifique
27:07sur un projet
27:08d'ouverture de ligne
27:09je pense qu'on sera
27:10plutôt échéance
27:11de 2026-2027
27:12sur un vol direct
27:13entre Hong Kong
27:14et Nice
27:15qui pourrait être
27:16pour nous
27:17professionnels
27:18du tourisme azurien
27:19une très bonne
27:20autre opportunité
27:21puisque le bassin
27:22de Hong Kong
27:23est un bassin
27:24industriel
27:25qui sur le sud
27:26de la Chine
27:27a un fort pouvoir
27:28d'achat
27:29et qui permettrait
27:30d'avoir
27:31des retombées économiques
27:32pas négligeables.
27:33Il y a un autre mode
27:34de tourisme
27:35qui fait débat
27:36c'est les croisières.
27:37Que pensez-vous
27:38de les limiter ?
27:39C'est ce sujet
27:40qui est un sujet
27:41sensible, polémique.
27:42Le maire de Nice
27:43nous avait réunis
27:44le 5 février dernier
27:45en mairie de Nice
27:46avec les présidents
27:47Pierry Polito
27:48de l'UP06
27:49et Jean-Pierre Savarino
27:50de l'ACCI
27:51Nice-Côte d'Azur.
27:52Il avait entendu
27:53que sous l'égide
27:54de l'ACCI
27:55on allait pouvoir
27:56réaliser une étude d'impact.
27:57Aujourd'hui
27:58les résultats
27:59de cette étude d'impact
28:00sont connus
28:01puisqu'ils ont été
28:02rendus publics.
28:03Je pense qu'il est temps
28:04maintenant
28:05en fonction
28:06d'évaluer
28:07cette étude
28:08pour fournir
28:09à M. le Président
28:10de la Métropole
28:11et au maire de Nice
28:12et j'ai d'ailleurs
28:13échangé
28:14pas plus tard qu'hier
28:15avec Pierry Polito
28:16et Jean-Pierre Savarino
28:17qui m'ont autorisé
28:18à l'annoncer
28:19une demande
28:20de rendez-vous
28:21dans le meilleur délai
28:22avec l'ensemble
28:23des parties prenantes
28:24pour trouver
28:25un moratoire
28:26et une solution
28:27qui satisfasse tout le monde.
28:28Ce n'est pas satisfaisant
28:29la solution
28:30qui a été trouvée ?
28:31La solution
28:32qui a été trouvée
28:33si vous voyez
28:34l'étude d'impact
28:35c'est un compromis
28:36qu'on peut avoir
28:37une position
28:38commune
28:39qui puisse satisfaire
28:40l'ensemble des parties
28:41et je suis certain
28:42que M. le Maire
28:43nous accordera
28:44cette audience.
28:45Parce que pour être clair
28:46on en est à 2500
28:47des bateaux
28:48de 2500 passagers
28:49Il y a eu un geste
28:50de volonté
28:51puisqu'on est passé
28:52900 passagers
28:53sur des unités
28:54de 2500 passagers
28:55Mais ce n'est pas suffisant
28:56C'est le nombre
28:57de passagers
28:58qu'on draine
28:59sur le port de Villefranche
29:00sur mer
29:01sur le port de Nice
29:02et après peut-être
29:03il y a des options
29:04à prendre
29:05parce que face
29:06à la nouvelle guerre
29:07maritime
29:08il va être électrifié
29:09donc il va permettre
29:10aux unités
29:11qui seront sur ce quai-là
29:12de pouvoir éteindre moteur
29:13et de ne fonctionner
29:14qu'avec l'électricité
29:15qui leur sera fournie
29:16On peut imaginer
29:17qu'on pourrait peut-être
29:18créer ce genre
29:19d'aménagement
29:20certes c'est une
29:21innovance technologique
29:22mais pourquoi pas
29:23l'imaginer
29:24et puis après
29:25je précise aujourd'hui
29:26qu'il y a
29:27un grand nombre
29:28de croiséristes
29:29internationaux mondiaux
29:30de compagnies norvégiennes
29:31et américaines
29:32qui ont des unités
29:33qui correspondent
29:34à ce qu'on appelle
29:35le gaz naturel liquéfié
29:36le GNL
29:37qui réduit
29:38les émissions
29:39de souffle
29:40à plus de 90%
29:41donc à nous peut-être
29:42d'être un peu
29:43plus sélectif
29:44dans ce qu'on souhaite
29:45avoir comme compagnie
29:46croisière qui s'installe
29:47dans notre périmètre
29:48mais il doit y avoir
29:49des solutions
29:50il doit y avoir
29:51avec beaucoup
29:52de bonne volonté
29:53des solutions
29:54Il y a la condition
29:55que Christian Astrozy
29:56fasse preuve de bonne volonté
29:57lui-même
29:58J'ai l'impression
29:59que là il y a des trépidions
30:00des électeurs socio-économiques
30:01Je ne suis pas là
30:02pour détendre le maire
30:03peut-être qu'il faut aller
30:04un petit peu plus loin
30:05dans la réflexion
30:06dans la démarche
30:07et essayer de trouver
30:08un compromis
30:09qui satisfasse
30:10l'ensemble des professionnels
30:11A propos de Christian Astrozy
30:12il y a une critique
30:13qui monte à Nice
30:14qui est là depuis longtemps
30:15mais qui monte
30:16et notamment portée
30:17par Eric Ciotti
30:18qui dit que depuis
30:19son élection en 2008
30:20Christian Astrozy
30:21a beaucoup privilégié
30:22le tourisme
30:23au détriment des niçois
30:24c'est un discours
30:25que l'on entend beaucoup
30:26et qui est encore une fois
30:27porté par Eric Ciotti
30:28qui est l'électeur d'anniversaire
30:29au municipal
30:30Est-ce qu'il y a du vrai
30:31selon vous là-dedans ?
30:32Je pense que la politique
30:33de l'Office du tourisme
30:34métropolitain
30:35a plutôt une tendance
30:36à vouloir diluer
30:37la fréquence
30:38touristique
30:39du début de l'année
30:40à la fin de l'année
30:41pour ne pas s'inscrire
30:42dans un tourisme
30:43dans un sur-tourisme
30:44qui était
30:45dans les années 2024
30:46un mot à la mode
30:47mieux répartir
30:48le tourisme
30:49sur l'année
30:50et avec une clientèle
30:51de plus en plus qualitative
30:52qui fasse marcher
30:53l'ensemble
30:54des commerces
30:55de la ville
30:56après moi
30:57je n'ai pas
30:58à prendre part
30:59aux jeux politiques
31:00qui opposent
31:01Éric Sautier
31:02et Christian Estrosi
31:03je suis moi aujourd'hui
31:04président d'un syndicat patronal
31:05je ne suis pas là
31:06pour faire de la politique
31:07je suis là pour défendre
31:08mes entreprises
31:09Merci
31:10avant de terminer
31:11on passe à la question perso
31:17Maurice
31:18et Camille Syrah
31:19vous formez un duo
31:20à la tête de Lumi National
31:21avec Thierry Marx
31:22le grand chef célèbre
31:23est-ce que ce n'est pas difficile
31:24de travailler dans l'ombre
31:25d'une personnalité
31:26aussi médiatique ?
31:27Écoutez
31:28quand Thierry Marx
31:29est venu chercher
31:30le Niçois que je suis
31:31j'avais conscience
31:32que j'étais en face de moi
31:33d'un homme
31:34qu'on peut qualifier
31:35d'homme public
31:36puisque l'image de Thierry Marx
31:37n'est pas nationale
31:38et même internationale
31:39parce que c'est un monsieur
31:40qui a une carrière
31:41assez marquée
31:42et le deal
31:43entre Thierry Marx
31:44et moi-même
31:45a toujours été clair
31:46je savais de toute façon
31:47qu'en étant son vice-président
31:48je serais dans l'ombre
31:49médiatique
31:50du président confédéral
31:51qui est Thierry Marx
31:52je suis là
31:53pour avoir
31:54à répandre
31:55aux missions
31:56qu'il m'a confiées
31:57dans un moment
31:58très difficile
31:59sur le social
32:00sur le volet social
32:01sur la transformation
32:02digitale
32:03de notre syndicat patronal
32:04qui était une vienda
32:05qui méritait
32:06à être de nouveau
32:07rajeunie
32:08et de pouvoir
32:09se projeter
32:10dans un syndicat patronal
32:11moderne
32:12qui pourra tirer
32:13de futures générations
32:14de hôteliers
32:15de restaurateurs
32:16donc non
32:17je n'en souffre pas
32:18et je forme un binôme
32:19avec Thierry Marx
32:20très clair
32:21dès le départ
32:22Thierry Marx
32:23il est là
32:24pour répondre aux médias
32:25pour être là
32:26sur la sphère parisienne
32:27très présente
32:28et pour donner moi
32:29peut-être
32:30un besoin mieux
32:31que celui qui fait le travail
32:32qui m'a été confié
32:33Merci à Eric Abyssira
32:34merci Frédéric
32:35merci à tous
32:36de nous avoir suivis
32:37merci à Sophie Dancé
32:38et Philippe Bertigny
32:39pour la réalisation
32:40de cette émission
32:41à Christelle Benjamin
32:42pour sa préparation
32:43bonne journée à tous

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