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Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !

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😹
Amusant
Transcription
00:0022h05 sur la planète Terre, on est toujours ensemble jusqu'à 23h et puis tout à l'heure 23h00 minuit
00:09Laughter et ce soir mix de James Hype et Dimitri Vegas dans Laughter de Lucas. Il me semble que ça
00:17va être un très très beau programme. Super chouette pour anticiper la Fun Radio Ibiza Experience qui
00:23aura lieu demain soir en direct de Paris où nous serons Jeanne et moi. Oui c'est réel. D'ailleurs
00:29Bilal notre invité ici est d'accord avec cette information puisque j'ai dû... D'accord Arena.
00:34Il est d'accord Arena absolument. Il est d'accord Arena parce que tu nous avais invité à un autre
00:41événement. Oui c'est ça. Et nous avons dû décliner puisque nous serons à Paris. Un tournoi
00:46d'éloquence. C'est ça, c'est la finale nationale d'éloquence. Alors est-ce que vous êtes au
00:49courant qu'il y a une finale nationale d'éloquence en Belgique ? Qui est au courant ici autour de la
00:53table ? Irene tu sais ? Alors pas du tout. Jeanne tu sais ? C'est vrai qu'il y avait des concours d'éloquence
00:57malheureusement. En France ? Mais en Belgique ? Jamais entendu parler de ces trucs. C'est génial. Ça existe.
01:02Ça se passe demain au Parlement européen. D'accord. Et donc on va voir qui va gagner. Et qui participe ?
01:11Côté néerlandophone et côté francophone donc chacun va séparément faire son tournoi et ensuite
01:16il se retrouve en finale pour un duo francophone néerlandophone. Quoi ? Et donc tu dois être
01:20bilingue alors ? Non, non. Moi je suis francophone par exemple et j'arrive en finale. On va me donner un
01:25duo néerlandophone et ensemble on doit écrire un texte et ensuite le déclamer français néerlandais.
01:30Génial. C'est cool. Ok mais donc vous devez écrire aussi. C'est quand même un travail journalistique.
01:34Oui, d'office tu dois écrire. Tu fais un concours d'éloquence. Mais toi tu participes ? Non du tout.
01:39Tu l'as déjà fait ? Non jamais. Mais c'est pas Laetitia ? Tu vois une humoriste Laetitia ?
01:45Laetitia Mampaca. Elle aussi elle avait gagné un concours d'éloquence il me semble.
01:52Mais est-ce que c'était celui en Belgique ou celui en France ? Après elle a rencontré Emmanuel Macron et tout.
01:56Elle est incroyable Laetitia. Elle a déclamé devant lui.
02:02Celui-ci c'est Félobel et Public qui l'organisent donc la fédération d'éloquence de Belgique.
02:06Félobel, il fait la balle ? Il fait 3-22h mais ça suffit les gars.
02:15Mais toi tu es membre de ce truc ? Non j'ai participé à un de leurs programmes qui s'appelle
02:19La voix des mémoires et en gros l'idée c'était de déclamer un texte sur ses origines afro-descendantes etc.
02:26C'est super intéressant et personnellement c'est une expérience que je recommande Félobel
02:31au niveau de tout ce qui est éloquence etc. C'est super franchement. C'est génial et pourquoi
02:35tu ne le fais pas parce que tu as une très bonne élocution ? C'est parce que je n'ai pas forcément
02:39tout le temps le temps de suivre toute la compétition puisque c'est quand même assez long.
02:45Ça se déroule sur plusieurs semaines. Plusieurs mois. Mais il faut venir nous en parler de ça.
02:51C'est assez long. Félobel, ok je vais aller regarder parce que c'est vachement bien et c'est
02:56ouvert à tous les âges, à tous les propos ? Ou c'est pour les écoles ? Je ne sais pas du tout.
03:01Je pense qu'ils font aussi des formations d'éloquence pour tout ce qui est... pour tout ce qu'ils leur demandent.
03:07C'est génial, on a bien parlé. Sinon pour tout ce qui est école etc. je n'en sais absolument rien.
03:13Moi je sais que j'ai fait mon programme, il était sympathique. Et demain tu y vas ?
03:17Oui demain j'y vais. Ok et c'est la finale ? Oui. Tu nous as invité à la finale, zut alors ça sera pour l'année prochaine.
03:23Et on peut voter nous ? Ça se passe comment ? Non on vote pas, c'est le jury qui vote.
03:29D'accord ok. Et ça se passe où ? Au Parlement ? Oui c'est ça, au Parlement européen.
03:35Et le jury est constitué de membres éminents ? Oui je pense qu'il y a quand même des pointures.
03:41Je pense qu'il y a des avocats, sûrement des avocats, des directeurs de conservatoire etc.
03:47Ah oui d'accord. Ok, on va se renseigner, tu nous donneras des nouvelles de toute façon.
03:50Oui. On saura où t'es en fait demain soir si vous voulez croiser Bilal, il est au Parlement.
03:54J'ai dit et je vous remercie. Absolument. Bilal on va continuer la discussion, t'étais en pleine discussion avec Irène pendant qu'on écoutait Ninao de Gims et Tayla,
04:05où vous vous êtes emballé, à un moment donné j'ai entendu un truc et Irène elle a crié quoi.
04:09Quoi ? Comment c'est possible ? Ce monde est pourri ! Cet homme est fou !
04:15Cet homme est fou, mais grâce à Bilal on le sait, puisque Bilal chaque fois qu'on le croise il enlève des couches comme ça, de la compréhension de ce monde.
04:22Je sais pas comment tu fais Bilal pour avoir autant d'informations dans ton cerveau, t'es un passionné quoi.
04:27Ouais j'adore, c'est trop cool d'apprendre des trucs comme ça et de savoir comment est-ce que finalement le monde fonctionne.
04:33Bah écoute merci en tout cas d'être là et de nous aider à comprendre un peu mieux.
04:36Toi la phrase « qui veut la paix prépare la guerre » tu la comprends mieux que tout le monde quoi.
04:43Ouais je pense que c'est une phrase qui doit faire écho, parce qu'on se rend pas compte, je vais peut-être dire un paradoxe là,
04:50mais je pose la question, le débat est ouvert, est-ce que finalement, toutes les causes de la guerre ne seraient pas la paix ?
04:59Attends deux secondes, j'en bâille.
05:03Attends donc toutes les causes de la guerre ne seraient pas la paix ?
05:08Donc la paix serait à l'origine des causes de la guerre ?
05:12Non, oui, la paix serait à l'origine de la guerre.
05:15On se bagarre parce qu'on veut tous la paix ?
05:17Ouais.
05:18Donc finalement est-ce qu'on veut pas tous la même chose ?
05:20Mais d'abord il faudrait définir la paix.
05:22Déjà quand tu reçois ça comme question, la question que Bilal vient de poser à un examen.
05:27Avec ta 2 heures, je pense que d'abord il faudrait définir la paix.
05:33C'est quoi la paix ?
05:35La paix veut-être...
05:37Non mais sérieusement, c'est Bilal qui l'entre !
05:41Nous on va faire un espèce de tournée autour du pôle à rajouter des mots.
05:46Disons la paix, l'absence de guerre.
05:48L'absence de guerre physique, avec des armes, des gens qui meurent dans le sang, des terres brûlées.
05:55Brûlées !
05:57Brûlées !
05:59Hyper dissipées !
06:01En tout cas sur Gogol, la paix est définie comme rapport calme entre citoyens, absence de troubles et de violences.
06:08L'absence de violences.
06:10Rapport entre personnes qui ne sont pas en conflit, état de pays, de nations qui ne sont pas en guerre.
06:14D'accord, ça c'est la définition de l'internet.
06:17Et l'équilibre de paix dans un monde capitaliste, c'est quoi ?
06:20Ça c'est la question que je vous pose.
06:22Ah oui, mais nous on n'y répond pas.
06:24C'est nous qui te reposons la question.
06:27Est-ce que finalement, on n'a pas l'impression qu'à chaque fois qu'il y a une guerre,
06:31finalement à chaque fois la justification c'est de dire qu'après on aura la paix ?
06:35Ou qu'on recherche la paix ?
06:37Oui, mais ça c'est dans la sémantique des choses qu'on...
06:42L'Empire romain qui s'étend pour instaurer la Pax Romana, la paix romaine.
06:47La plupart des royaumes en Europe qui se sont fait la guerre.
06:53Après on aura la paix, on aura un beau royaume pacifié où nos habitants vivront bien.
06:59Ensuite il y a eu la seconde guerre mondiale.
07:02Hitler qui nous disait, il faut le Reich de Milan parce que le Reich de Milan c'est la paix.
07:07Hitler parlait beaucoup de paix.
07:10Et là il a un plan !
07:12Et les Etats-Unis aussi, c'est pareil.
07:16A chaque fois qu'ils vont à l'étranger, ou bien qu'ils déploient leurs armées,
07:19ou qu'ils rentrent dans un conflit, à chaque fois c'est pour la paix.
07:22Oui, pour la démocratie.
07:24Est-ce que la paix n'a pas un peu bon dos, tu vois ?
07:27Pardon, je suis extrêmement dissipée, mais je vais me calmer.
07:31Ça c'est la conclusion après deux heures d'écriture.
07:33Est-ce que la paix n'a pas bon dos ?
07:36Je finirai ma thèse par cette phrase de Jean-Paul Sartre.
07:43Non, attends, j'ai quand même une sous-question à ta question.
07:48On dit qu'on fait la guerre pour faire la paix,
07:51mais le propos de la guerre c'est la recherche territoriale,
07:54la recherche énergétique, c'est le pouvoir.
07:57Donc on fait la guerre pour avoir le pouvoir.
08:01Tu ne vas pas me dire qu'agrandir des empires,
08:04c'est pour avoir le pouvoir, c'est pour être au-dessus des autres.
08:07Ce n'est pas pour instaurer une paix.
08:10Oui, parce que la paix elle est quand même déjà censée être instaurée,
08:13et c'est parce qu'il y a justement la guerre
08:17qu'on veut retourner à un état de paix, entre guillemets.
08:20Prenons par exemple le cas américain.
08:22On parle souvent d'empire américain, ce qui n'est pas totalement faux.
08:26C'est probablement le seul empire qui s'est étendu sur toute la planète.
08:30Il est là, il existe, il vit.
08:33Disons qu'il est relativement en paix,
08:36on va dire ça, si on peut dire ça.
08:38Chez lui, sur son territoire.
08:40Maintenant la question c'est, est-ce qu'il ne voit pas du coup
08:43les dangers extérieurs comme un risque pour sa paix intérieure,
08:48et du coup par prévention, c'est lui-même qui engagerait le conflit.
08:53C'est une manière de voir la chose,
08:55mais il y a une autre manière de voir aussi.
08:58Ah tu me demandes ?
09:00Tu vas faire le signe, vas-y, explique, explique.
09:04Attends, tu peux répéter la question ?
09:08Ok d'accord, il a sa paix chez lui, il a un équilibre,
09:11entre guillemets, parce qu'il y a millions de problèmes aux Etats-Unis.
09:13Mais bon bref, a priori ça tient quoi, ça tient sur un fil.
09:17Quand il y a quelque chose qui se passe à l'extérieur,
09:19type au Moyen-Orient, genre,
09:21les Etats-Unis se disent,
09:23nous sommes menacés par notre équilibre intérieur,
09:26par exemple l'apport de pétrole.
09:28En 1970, dans les années 70,
09:32avec les chocs pétroliers,
09:34le fait qu'il y a eu une crise de pétrole mondiale.
09:38Pardon.
09:40Ok, ne t'inquiète pas, on fait ça dans la bonne humeur,
09:44on est bien, c'est bon.
09:46Il y a eu une crise de pétrole mondiale,
09:48est-ce que finalement,
09:50ça ne menaçait pas la paix intérieure aux Etats-Unis ?
09:54Par conséquent, les Américains auraient réagi en envoyant l'armée.
09:58Oui, d'accord.
10:00En gros, c'est ça la question sémantique.
10:02Est-ce que finalement, c'est pas par la crainte de perdre la paix,
10:06qu'on en arrive à la guerre ?
10:08Alors, j'ai l'impression que dans cette manière d'expliquer la chose,
10:14c'est comme une excuse, si tu veux,
10:16un droit d'ingérence pour aller dans un pays, etc.
10:20et faire croire que tu y vas pour apporter la démocratie,
10:26pour régler un problème.
10:28Par exemple, dans les Balkans,
10:30on se souvient à l'époque avec Clinton, etc.
10:34Il y a eu plein de débats autour de cette question.
10:36Arriver comme les sauveurs, etc.
10:38Régler comme un médiateur qui viendrait.
10:40Mais ça, c'est la couche superficielle.
10:42On en parle dans nos émissions ensemble qu'on fait avec toi, Bilal.
10:46On sait qu'il y a les intérêts économiques,
10:48et l'argent, finalement.
10:52Mais finalement, l'argent n'émane-t-il pas aussi de la paix ?
10:56L'argent en soi, c'est déjà la guerre.
10:58Premièrement, l'argent, c'est la guerre.
11:00À partir du moment où les gens ont commencé à commercer,
11:03c'est-à-dire qu'au départ, on avait nos choses où on pouvait se sustenter,
11:08nos petites récoltes, etc.
11:10et on subvient à nos propres besoins en tant que communauté.
11:12Puis après, on a des surplus,
11:14parce qu'à un moment donné, on a arrêté de bouger
11:16dans la violence de la vie.
11:18On s'est installé, on a eu des surplus.
11:20Qu'est-ce qu'on fait avec ces surplus ?
11:21On va avec nos moutons, avec nos trucs,
11:23et on va voir le village d'à côté pour dire,
11:24moi j'ai ça, et toi tu me donnes ça.
11:26Et à partir de ce moment-là, il y a des gens qui sont enrichis,
11:29et donc qui ont été au-dessus des autres,
11:31d'une manière autre que spirituelle,
11:34par rapport aux chamans, aux chefs, tu vois.
11:37Et ça a créé notre société telle qu'elle est établie aujourd'hui.
11:41Et l'argent a créé la violence encore plus exacerbée.
11:46Et c'est ce que je disais, je pense,
11:47la première et la deuxième émission,
11:49c'est qu'en général, l'argent fait encore plus de dégâts,
11:52l'économie et les crises économiques font encore plus de dégâts
11:54que les guerres menées par des soldats.
11:56Voilà, tu l'as dit.
11:58Donc, repartons sur ta question de base, la première page.
12:01Sur la paix.
12:03Est-ce que la paix est l'instigatrice de la guerre ?
12:06Est-ce que la paix est l'instigatrice...
12:09Je sais pas pourquoi est-ce que mon cerveau...
12:11Là, j'ai le... Tu sais ce que j'ai Irène ?
12:14Oui, tu l'as vu, hein ?
12:15J'ai vu !
12:16J'ai le petit singe...
12:17Le singe qui bat les...
12:18Avec...
12:19C'est-à-dire que je comprends la phrase,
12:21mais dès que tu la termines...
12:22Je comprends plus.
12:23Je sais plus !
12:26Attends, est-ce que la paix...
12:28Alors, on se concentre.
12:29Est-ce que la paix est l'instigatrice de la guerre ?
12:31Ça veut dire la raison de la guerre, quoi.
12:33C'est ça que tu veux dire ?
12:34Globalement.
12:35Moi, ma réponse est non.
12:37Moi, ma réponse est non.
12:38Moi aussi.
12:39Irène, ta réponse est quoi ?
12:41Alors là...
12:42Moi, j'ai rien compris.
12:43Alors là, Virginie, tu te débrouilles !
12:45On va pas t'aider.
12:48Attends, avant de répondre,
12:49parce que je sais que...
12:50Toi, tu as tout un déroulé, là,
12:52que tu vas nous dire.
12:53Oui, ça... Oui.
12:54Non, moi, je dis oui.
12:55Ah !
12:56Irène, elle est de ton côté, peut-être.
12:57Toi, tu dis oui ou pas, Bilal,
12:58juste pour savoir t'es oui ou non ?
12:59Moi, je suis nuancé.
13:01Oh !
13:02Ça compte pas !
13:03C'est pas drôle ?
13:04Ça compte pas !
13:05Nous aussi, on est nuancés.
13:06Oui !
13:07Peut-être !
13:08On a compris ton raisonnement,
13:09mais de manière sous-jacente...
13:11Je dirais oui, alors,
13:12dans une certaine mesure.
13:13D'accord.
13:14Regarde Irène, là, qui est...
13:15Yes !
13:16Yes !
13:17J'ai gagné !
13:18Tu vois, tu veux la guerre, Irène.
13:20La PEC, tu es...
13:22Je nous divise en deux,
13:23dans cette équipe.
13:24Absolument.
13:25En fait, Bilal, il va créer la guerre
13:26dans le studio, quoi, tu vois.
13:27Genre, on était bien,
13:28et puis Bilal est arrivé.
13:29Alors, explique.
13:31Oui, dans une certaine mesure.
13:33Pourquoi ?
13:34Parce que...
13:36Consciemment ou inconsciemment,
13:38l'homme a toujours voulu la paix.
13:40C'est...
13:41Faire la guerre, tuer les autres,
13:43à chaque fois,
13:45c'est pas forcément quelque chose
13:46qui est humain.
13:48L'humain préfère vivre sa vie tranquille,
13:51assurer la pérennité de son espèce,
13:53son futur, ses enfants,
13:55et ensuite, basta.
13:57Puis est ensuite arrivé,
13:59comme tu l'as dit,
14:00l'économie, l'argent,
14:01l'accumulation de richesses,
14:02etc., etc.
14:04Alors là, est-ce qu'on parlerait pas
14:06du coup, de paix financière ?
14:08Le fait de se dire que
14:10cet afflux de richesses,
14:11le fait de m'enrichir à chaque fois,
14:13m'apporte aussi une paix financière.
14:15À toi-même, oui !
14:17Mais le problème, c'est...
14:18Ô dépend des autres ou non.
14:20Mais est-ce que, à toi-même,
14:22ça t'apporte une paix financière ?
14:24Ça dépend comment c'est utilisé,
14:26à quelle fin et comment.
14:28Ça, c'est très personnel.
14:30Tu parles en tant que nation,
14:31en tant que pays ?
14:32Oui, en tant que pays
14:33ou en tant qu'individu.
14:34Par exemple, Elon Musk,
14:35est-ce qu'il est content
14:36d'avoir ses milliards et milliards
14:37dans son compte en banque ?
14:38Je ne sais pas, peut-être pas.
14:39Ou peut-être que oui.
14:40Peut-être que oui.
14:41Peut-être que oui, peut-être que non.
14:42Et tout dépend de ce qu'il en fait.
14:43Oui.
14:44Peut-être qu'il veut toujours plus
14:45et que du coup,
14:46il est plus satisfait
14:47par les millions ou milliards...
14:48Enfin, les milliards plutôt.
14:49Et puis, il est obligé
14:50de rester toujours en haut
14:51parce qu'à partir du moment
14:52où il décringole, c'est un échec.
14:53Donc, c'est horrible
14:55de devoir être tout le temps...
14:57Et du coup,
14:58si on repart aussi de la phrase
14:59« La guerre est mauvaise pour le business »,
15:01est-ce que la paix n'a de limite
15:04que l'argent,
15:05mais que l'argent est aussi
15:06une forme de paix ?
15:07Ouh là là, attends.
15:08Mais là, la question,
15:09elle est vraiment compliquée.
15:10Est-ce que la paix n'a de limite
15:11que l'argent ?
15:12Moi, je dirais oui.
15:14L'argent vient saccager la paix.
15:18On est d'accord.
15:19Donc là, déjà,
15:20le début de la phrase,
15:21c'est réglé a priori.
15:22Enfin, je veux dire,
15:23il y a peu de gens qui vont dire
15:24« Non, l'argent, c'est la paix ».
15:26L'argent, c'est la guerre.
15:27Enfin, l'argent, c'est...
15:28Le système, OK, est violent.
15:31Ensuite, la deuxième partie, c'est ?
15:32C'est, mais du coup,
15:34est-ce que l'argent n'est pas aussi
15:37une forme de guerre ?
15:38Enfin, de paix, pardon.
15:39Est-ce que la volonté de s'enrichir,
15:41est-ce que la prospérité économique,
15:44c'est pas aussi une volonté de paix ?
15:46Oui, dans une vision utopique
15:47où tout le monde a accès à ça.
15:49Mais malheureusement,
15:51le système,
15:52la mécanique des fluides économiques
15:54fait que tu es dans un monde
15:56qui est...
15:57Tu as ceux qui ont plus
15:59et ceux qui ont moins.
16:00Et ceux qui ont plus, plus,
16:01et qui le font au dépens des autres.
16:03Donc, c'est un système
16:04où il y a des gens qui souffrent.
16:05Oui.
16:06Donc, c'est-à-dire,
16:07si tout le monde avait le même argent...
16:09Oui.
16:10Bon...
16:12Peut-être que tout le monde serait heureux
16:14si on avait le même argent.
16:15Peut-être.
16:16La même somme d'argent.
16:17Non, parce qu'il y a toujours des gens
16:18qui veulent être au-dessus des autres.
16:19Voilà.
16:20Donc, il y en aurait toujours un
16:21qui a un euro de plus.
16:22Et lui, tout le monde le regardera
16:23en disant ça.
16:24Il lui dit,
16:25« Haha, et moi ? »
16:26Et du coup, celui qui a un euro de plus,
16:27ça veut dire qu'il a peut-être
16:28potentiellement pris un euro
16:29et donc à quelqu'un d'autre
16:30qui, du coup,
16:31a un euro de moins
16:32que tous les autres.
16:33Mais du coup,
16:34cette personne qui a pris un euro,
16:35elle voudrait la garder, son euro.
16:36Oui.
16:37Et celui qui a perdu son euro...
16:38Et sa paix, finalement,
16:39à elle-même...
16:40Sa paix, finalement,
16:41à elle-même
16:42passe aussi par le fait
16:43de vouloir préserver cet euro
16:44qu'elle a.
16:45Oui.
16:46Mais la personne à qui elle l'a prise,
16:47elle,
16:48n'est pas forcément contente.
16:49Non.
16:51Et reprendre son euro,
16:52pour elle, ce serait la paix.
16:53Oui.
16:54Et c'est d'office,
16:55dans un système,
16:56c'est d'office
16:57quand tu prends un euro,
16:58c'est d'office que tu l'as pris
16:59à quelqu'un d'autre ?
17:00Oui et non.
17:01Ça dépend si on parle
17:02d'un individu
17:03ou si on parle d'un État.
17:04Si on parle d'un individu,
17:05alors globalement, oui.
17:06Si on parle d'un État,
17:07alors là,
17:08c'est déjà beaucoup plus compliqué
17:09parce que l'État
17:10a toujours fonctionné,
17:11en tout cas
17:12dans nos démocraties libérales,
17:13l'État a toujours fonctionné
17:14sur l'endettement
17:15et le surendettement.
17:16Donc à chaque fois,
17:17on s'endette
17:18et pour rembourser notre dette,
17:19on s'endette.
17:20Oui, oui.
17:21C'est le système
17:22du truc hyper vorace
17:23qui ne sera jamais en fait...
17:24C'est ça.
17:25L'argent éternel à chaque fois.
17:26L'argent éternel
17:27et la dette éternelle
17:28et qui grandit de plus en plus.
17:29Donc en fait,
17:30c'est vrai que
17:31quand on parle de cette histoire
17:32de dette,
17:33quelque part,
17:34nous,
17:35naturellement,
17:36on vit dans une idée
17:37de se dire
17:38ah mais un jour,
17:39on va rembourser cette dette.
17:40Elle ne sera jamais remboursée.
17:41Jamais, jamais, jamais.
17:42Oui, je ne pense pas non plus.
17:43Et jamais.
17:44C'est impossible
17:45puisque la dette elle-même
17:46crée de la dette.
17:47Oui.
17:48C'est impossible.
17:49La dette est une dette.
17:50La dette est une dette, oui.
17:51Et donc,
17:52pour rembourser cette dette,
17:53on s'endette.
17:54Oui.
17:55Mais l'État est le seul
17:56à pouvoir le faire.
17:57Si nous,
17:58en tant qu'individu,
17:59on le fait,
18:00c'est illégal.
18:01C'est un blague, oui.
18:02Mais l'État,
18:03lui, le peut le faire.
18:04Il profite bien du système.
18:05C'est lui le système.
18:06Oui, c'est lui le système.
18:07En fait,
18:08l'État,
18:09c'est un petit
18:10un petit pentin,
18:11tu vois.
18:12C'est un truc avec des fluides.
18:13C'est un truc avec des fluides.
18:14Quand tu lèves un bras à gauche,
18:15ça descend celui de droite
18:16et quand tu...
18:17Finalement, oui.
18:18Il faut bien se dire
18:19que dans une société,
18:20la chose la plus puissante
18:21qui puisse exister,
18:22c'est l'État.
18:23Rien n'est plus puissant.
18:24Même dans des sociétés
18:25qui peuvent être,
18:26de notre point de vue,
18:27mal en point,
18:28l'État reste la chose
18:29la plus puissante
18:30qui puisse exister
18:31dans une société.
18:32Et aucune entreprise
18:33aussi multinationale
18:34puisse l'être,
18:35ne pourra être aussi forte
18:36qu'un État,
18:37même d'un petit pays
18:38comme la Belgique.
18:39Donc,
18:40l'État,
18:41c'est l'État.
18:42Même d'un petit pays
18:43comme la Belgique.
18:44Oui, parce qu'elle n'a pas
18:45les pouvoirs...
18:46Elle ne peut pas prendre
18:47des décisions aussi importantes
18:48que l'État peut le faire.
18:49C'est ça.
18:50C'est qu'en fait,
18:51la légitimité de son pouvoir
18:52et l'action de son pouvoir
18:53ne lui sont pas octroyées
18:54par la Constitution.
18:55Et du coup,
18:56son pouvoir n'est pas légitime.
18:57Il peut être renversé
18:58à n'importe quel moment.
18:59C'est ça.
19:00Mais la Constitution,
19:01elle,
19:02c'est la chose la plus lourde
19:03qui puisse exister.
19:04C'est-à-dire que
19:05à partir du moment
19:06où le pouvoir découle
19:07de la Constitution,
19:08il n'est toujours pas légitime.
19:09OK.
19:10Ou qu'un homme
19:11comme Elon Musk.
19:12Oui.
19:13Et finalement,
19:14la portée et l'influence
19:15que pourrait avoir
19:16une entreprise,
19:17une multinationale
19:18ou un milliardaire,
19:19finalement,
19:20ne se limite qu'à la volonté
19:21de la personne
19:22qui détient le pouvoir
19:23de le lui accorder.
19:24Ce qui est en train
19:25de se passer,
19:26c'est peut-être un peu
19:27de se déliter aussi
19:28aux États-Unis,
19:29puisqu'on va voir
19:30un peu comment ça va se passer.
19:31C'est ça.
19:32Alors,
19:33c'est-à-dire
19:34qu'il n'y a pas
19:35d'éthique,
19:36qu'il n'y a pas d'action.
19:37C'est ça.
19:39Vous vous souvenez
19:40quand on en parlait
19:41des Tesla, etc. ?
19:42Avant même
19:43que tout ça se passe,
19:44on disait
19:45ça va descendre
19:46et les gens vont le saccager.
19:47Bon, ça se passe là.
19:48Le monde est en train
19:49de...
19:50Il y a des Tesla qui brûlent.
19:5162% de baisse
19:52de ventes en France.
19:5374% en Belgique.
19:54Et la plupart des gens
19:55qui avaient acheté
19:56une Tesla avant
19:57ont maintenant mis
19:58un sticker
19:59en mode
20:00je l'ai acheté
20:01avant que
20:02Elon Musk ne devienne
20:03le ministre fou.
20:04De savoir
20:05que c'était un taré.
20:06Oui, oui.
20:07Parce qu'il ne l'est pas devenu.
20:08En fait,
20:09on s'est fait un peu berner.
20:10Mais bon,
20:11c'est le truc.
20:12Mais là,
20:13on le voit
20:14de moins en moins.
20:15Je ne sais pas
20:16si vous avez vu,
20:17mais à Trump,
20:18Musk,
20:19on ne le voit plus là.
20:20Récemment,
20:21il a donné
20:22son soutien
20:23à Marine Le Pen
20:24pour sa condamnation.
20:25Quoi ?
20:26Mais non.
20:27Hier, là ?
20:28Oui.
20:29Il l'a soutenu
20:30en disant
20:31que c'était
20:32anti-démocratique.
20:33Enfin,
20:34le discours habituel.
20:35Mais eux,
20:36comment la loi les arrange ?
20:37Quand c'est de leur côté ?
20:38Marine Le Pen
20:39ou Elon Musk ?
20:40Les deux.
20:41Marine Le Pen,
20:42elle avait un discours
20:43complètement contraire
20:44à celui
20:45qu'elle a pu avoir
20:46après sa condamnation.
20:47Et puis,
20:48l'étendard
20:49avec ce mot
20:50de démocratie
20:51en disant
20:52que c'est une atteinte
20:53à la démocratie.
20:54Moi,
20:55je commence un peu
20:56à en avoir au-dessus
20:57de la cervelle
20:58de cette expression.
20:59C'est un peu
21:00l'argument des populistes
21:01en général
21:02de dire que finalement,
21:03toute attaque
21:04contre une figure,
21:05contre un individu,
21:06que serait Marine Le Pen
21:07en l'occurrence,
21:08serait une attaque
21:09contre le peuple
21:10et contre la démocratie.
21:11Alors que ce n'est pas ça,
21:12la démocratie.
21:13La démocratie,
21:14c'est surtout le respect
21:15du droit,
21:16de la loi.
21:17Une loi qui a été votée
21:18par l'Assemblée nationale
21:19en l'occurrence en France.
21:20Assemblée nationale
21:21qui est la loi du peuple.
21:22Oui,
21:23et où tous les partis
21:24sont représentés
21:25de manière démocratique
21:26et compagnie.
21:27Donc,
21:28on l'a quand même vu,
21:29il a fait une petite sortie
21:30quand même.
21:31Oui, c'est ça,
21:32il a tweeté.
21:33Un petit salut nazi
21:34Non,
21:35non,
21:36non, non.
21:37Je ne pense pas que t'allais le dire.
21:38Imagine,
21:39c'est horrible.
21:40Non, non,
21:41il n'en a plus fait.
21:42C'est Steve Bannon
21:43qui en a fait un.
21:44Quoi ?
21:45C'était l'ancien conseiller
21:46de Donald Trump.
21:47Ah oui, oui, je vois.
21:48Ah, lui aussi il en a fait un.
21:49Oui, il en a fait un.
21:50Il va avoir les caméras
21:51sur lui, quoi.
21:52Mais lui,
21:53il l'a fait de manière
21:54beaucoup plus claire encore
21:55que Musk.
21:56Lui, c'est vraiment,
21:57il est venu sur scène
21:58et il a vraiment fait
21:59le salut nazi.
22:00C'était le 21 février
22:01dernier.
22:02C'est ça.
22:04Il a vraiment sorti le truc.
22:06Ah oui, je vois sa tête.
22:08Là, on n'est clairement plus
22:09sur le salut romain.
22:10Non, on n'est pas
22:11sur un salut...
22:12Oui, tout ce qui est
22:13plus nazi.
22:14Oui.
22:15Il n'y a plus de doute là.
22:16Punaise.
22:17OK, mais donc,
22:18qu'est-ce qui va se passer
22:19selon toi pour
22:20Trump et
22:21Elon Musk ?
22:22Tu penses qu'il va y avoir
22:23de l'eau dans le gaz
22:24à un moment donné
22:25ou c'est comment ?
22:26C'est compliqué à dire
22:27en vrai
22:28parce que
22:29Musk continue
22:30à avoir énormément
22:31de pouvoir.
22:32Donc,
22:33Trump lui a dit
22:34rien ne se fait
22:35tant que
22:36je ne suis pas d'accord.
22:37Mais il continue
22:38à avoir un pouvoir
22:39énorme.
22:40Mais sauf qu'il perd
22:41des milliards.
22:42Oui.
22:43Il est le conseiller
22:44privé de l'homme
22:45le plus puissant
22:46de la planète.
22:47Oui.
22:48Est-ce que tu penses
22:49qu'il restera
22:50à sa place
22:51s'il continue
22:52de perdre
22:53autant d'argent ?
22:55Parce qu'en fait,
22:56ce qui fait que
22:57c'est un homme
22:58tellement puissant,
22:59c'est aussi
23:00grâce à toute la fortune
23:01qu'il a.
23:02Il faut savoir que
23:03Musk n'a pas de fortune
23:04en tant que tel.
23:05C'est sa société.
23:06Ses actions,
23:07etc.
23:08Mais typiquement,
23:09lui aussi
23:10vit sur de la dette.
23:11Il emprunte aux banques.
23:12Et c'est avec l'emprunt
23:13qu'il fait des banques
23:14qu'il arrive à vivre.
23:15Et du coup,
23:16la sécurité pour ses banques,
23:17c'est les actions
23:18que Musk a
23:19dans ses entreprises.
23:20Donc ça,
23:21c'est un petit peu
23:22pour dresser le tableau.
23:23Tu veux dire lui,
23:24personnellement ?
23:25Oui.
23:26Oui,
23:27personnellement,
23:28oui.
23:29Mais je veux dire,
23:30c'est le symbole
23:31ou justement
23:32l'action
23:33qui représente
23:34son patrimoine.
23:35C'est ça
23:36qui fait
23:37qu'il est
23:38conseiller de Trump.
23:39Je veux dire,
23:40c'était un kidam.
23:41Et aussi parce que
23:42Elon Musk
23:43est devenu
23:44une vraie star.
23:45Avant,
23:46maintenant,
23:47il y a des avis encore
23:48divergents,
23:49etc.
23:50Mais avant l'élection
23:51de Trump,
23:52Musk était
23:53une vraie star
23:54aux Etats-Unis.
23:55C'était quelqu'un
23:56de super célèbre.
23:57Il était vu
23:58comme un peu
23:59le Iron Man
24:00américain.
24:01Oui, le Tony Stark.
24:02Absolument.
24:03Même moi,
24:04je le voyais comme ça.
24:05Enfin, tout le monde
24:06le voyait comme ça.
24:07Le gars qui invente
24:08entre deux fusées
24:09une voiture électrique
24:10ultra moderne
24:11qu'il met partout.
24:12Il y avait un rêve.
24:13En fait,
24:14ce qui est fou,
24:15c'est qu'il y avait
24:16un rêve avec lui.
24:17Oui.
24:18On a été bercé
24:19un peu avec des images.
24:20On a fait Iron Man,
24:21etc.
24:22Même moi,
24:23je l'ai bien aimé.
24:24Oui,
24:25mais moi,
24:26j'ai acheté sa biographie,
24:27tout ça,
24:28en fait,
24:29avec tout ce à quoi
24:30il a accès,
24:31tous les satellites
24:32auxquels il a accès,
24:33etc.
24:34La technologie aussi
24:35qu'il a réussi à inventer.
24:36En 2015,
24:37quand il réussit
24:38un exploit
24:39incroyable,
24:40historique,
24:41c'est à faire décoller
24:42une fusée
24:43et à la faire réatterrir
24:44pour être réutilisable.
24:45Oui, incroyable.
24:46Il aurait pu.
24:47Je veux dire,
24:48peut-être que dans
24:49mille ans,
24:50dans deux mille ans,
24:51on parle encore de ce type
24:52comme quelqu'un
24:53qui a révolutionné
24:54le monde,
24:55la santé,
24:56parce que c'est infini.
24:57Du coup,
24:58il serait devenu
24:59Jésus after Jésus.
25:00Et lui qui voulait mourir sur Mars.
25:01Il a dit ça ?
25:02Oui,
25:03il voulait mourir sur Mars.
25:04C'était un de ses souhaits,
25:05c'était de vouloir mourir
25:06et d'être enterré sur Mars.
25:07Peut-être encore quelque chose
25:08qui va se passer,
25:09on ne sait jamais,
25:10mais c'est en train de se passer
25:11de toute façon
25:12la conquête spatiale.
25:13Mais bon,
25:14bref,
25:15il a vrillé le mec.
25:16Ou alors,
25:17il n'a pas vrillé,
25:18en fait,
25:19il a toujours été comme ça.
25:20Il a toujours été comme ça
25:21et on ne l'avait juste pas aperçu
25:22de toute façon.
25:23Il avait un plan
25:24suprême.
25:25Les hautes sphères américaines,
25:26souvent les plus riches,
25:27ont beaucoup fréquenté
25:28les cercles néonazis.
25:29Oui,
25:30c'est vrai.
25:31C'est assez proche.
25:32On en parle de plus en plus
25:33maintenant,
25:34heureusement.
25:35Ford en était un.
25:36Comment ?
25:37Ford.
25:38Monsieur Ford,
25:39oui,
25:40Henri,
25:41de son prénom.
25:42Henri Ford,
25:43de son prénom.
25:44Et donc,
25:45pour revenir à la question
25:46que tu as posée,
25:47as-tu répondu,
25:48Bilal ?
25:49As-tu lu la question ?
25:50À la paix et la guerre ?
25:51Oui,
25:52à la paix et la guerre,
25:53oui.
25:54Moi,
25:55finalement,
25:56je pense qu'il y a toujours
25:57une forme de paix
25:58dans les actions
25:59qu'on veut mener,
26:00parce qu'on pense toujours
26:01que c'est ce qui va nous amener
26:02la paix,
26:03d'avoir soit plus de richesses,
26:04soit plus de territoires,
26:05soit plus de pouvoirs,
26:06soit plus de n'importe.
26:07Mais je pense qu'il y a
26:08toujours une idée
26:09de se dire,
26:10inconsciemment ou inconsciemment,
26:11de se dire que ça va
26:12nous apporter la paix.
26:13La paix de l'esprit
26:14ou la paix de soi-même,
26:15soit,
26:16mais la paix,
26:17une forme de paix,
26:18en tout cas.
26:19Et que par cette volonté
26:20et cette recherche
26:21de cette forme de paix-là,
26:22alors on est prêt
26:23à faire beaucoup de choses.
26:24Et s'il faut
26:25envahir un pays
26:26pour ne serait-ce que
26:27dans son esprit
26:28avoir cette paix-là,
26:29je pense qu'il y a
26:30des individus
26:31qui seraient capables
26:32de le faire.
26:33Oui,
26:34après ça,
26:35c'est un peu
26:36l'idéologie,
26:37on va dire l'idée
26:38derrière le mouvement,
26:39mais dans la réalité,
26:40c'est beaucoup plus
26:41complexe que ça.
26:42La vie est toujours
26:43beaucoup plus complexe
26:44qu'on le pense.
26:45Oui.
26:46Toujours.
26:47Elle est même
26:48beaucoup plus complexe
26:49que ce qu'on le croit.
26:50Et là, avec toi,
26:51de toute façon,
26:52on rentre encore plus
26:53dans la complexité
26:54et Dieu sait
26:55quelle est la complexité
26:56qui est encore
26:57derrière.
26:58Où est-ce que
26:59tu vas t'arrêter Bilal ?
27:00À un moment donné,
27:01c'est quoi ton goal ?
27:02Je ne sais pas moi-même.
27:03Aucune idée.
27:04Tu ne sais pas ?
27:05Je ne sais pas.
27:06Tant qu'il y a des questions,
27:07j'essaye toujours
27:08d'y répondre finalement.
27:09Et donc,
27:10tu te laisses aller dans la vie
27:11avec les questions
27:12que tu poses ?
27:13Je me laisse emporter
27:14avec les questions, oui.
27:15Et tu pourrais,
27:16ce serait quoi ton
27:17un de tes rêves,
27:18par exemple,
27:19avec toute ta connaissance
27:21Professionnel ou
27:22juste dans la connaissance
27:23et dans l'apprentissage ?
27:24Professionnel, quoi.
27:25Où est-ce que tu te vois ?
27:26Par exemple, dans 20 ans,
27:27dans 30 ans,
27:28tu pourrais sauver le monde Bilal.
27:29C'est peut-être toi,
27:30Musk, le vrai.
27:31Je ne sais pas si je pourrais
27:32sauver le monde,
27:33mais moi,
27:34j'ai toujours voulu faire
27:35les élections.
27:36C'est-à-dire ?
27:37Les élections politiques.
27:38Te présenter ?
27:39Oui, c'est ça.
27:40Mais allez !
27:41Il y a des artistes
27:42qui viennent faire
27:43leur première radio ici
27:44et puis après,
27:45ils pètent,
27:46ils vont sur Skyrock.
27:47Bilal,
27:48premières interviews.
27:50Non, non,
27:51ce n'est pas ma première radio.
27:52Ce n'est pas du tout
27:53ma première radio,
27:54mais c'est ta radio préférée.
27:55Oui.
27:56On est d'accord.
27:57Une radio toujours.
27:58Une radio toujours !
27:59Et puis dans 20 ans,
28:00tu seras où alors ?
28:03Difficile à dire,
28:04mais j'aimerais bien
28:05être député, quoi.
28:06Ah oui ?
28:08C'est un peu
28:09l'un de mes objectifs,
28:10c'est de vouloir être député.
28:12Et c'est quoi
28:13le cursus qu'il faut avoir
28:14pour devenir député ?
28:15Faut juste qu'on vote pour toi ?
28:16Se présenter sur une liste
28:17et être élu.
28:18Et c'est quand que tu le fais ?
28:19Aux prochaines élections.
28:20C'est vrai ?
28:21Ah ouais ?
28:22Allez !
28:23Je vais essayer en tout cas.
28:24Moi, je vote pour toi,
28:25je confie en toi.
28:26Ah bah merci beaucoup.
28:27Après, ça dépend
28:28quel drapeau tu prends, quoi.
28:29Mais peut-être que...
28:30Quel programme tu proposes.
28:32Oui.
28:34Après, c'est pas moi
28:35qui propose un programme.
28:36Oui, non.
28:37Puisqu'on est dans un parti,
28:38du coup, finalement,
28:39tu proposes toujours
28:40le programme des partis.
28:41Le bilatéral, tu vois.
28:45Qu'est-ce que ça marcherait, ça ?
28:48Écouter les jeux de beaux.
28:50Il y a une petite réaction,
28:51au moins, tu vois.
28:52On crée des émotions
28:53dans cette émission.
28:56Tu t'attendais pas à Bilaltéral ?
28:57Je t'attendais pas.
28:58Mais c'est un bon nom de...
28:59C'est pas mal du tout.
29:00C'est pas mal ?
29:01Ah ouais.
29:02Votez pour Bilaltéral.
29:03Bilaltéral.
29:04Bilaltéral.
29:05Bilaltéral.
29:06Mais c'est vrai ?
29:07Tu pourrais monter ton parti ?
29:08Bilal-terreur.
29:10Ça, c'est le Dalton-terreur,
29:12rien à voir.
29:14Tu pourrais monter ton propre parti
29:16ou c'est possible ou pas ?
29:18C'est possible dans les faits.
29:19Tout le monde peut monter un parti.
29:21Mais maintenant,
29:22moi, est-ce que je voudrais le faire ?
29:23J'en verrais pas personnellement l'utilité.
29:26Je me verrais pas, de toute façon,
29:29réinventer les idéologies de mon parti, quoi.
29:32De ton parti ?
29:34Qui n'est pas encore créé, Bilal.
29:36Tu sais pas encore
29:37c'est quoi l'idéologie de ton parti,
29:38de la réinventer ?
29:39T'as pas envie de te casser la tête,
29:41en fait, à créer un immense truc, c'est ça ?
29:43C'est flemme ou c'est pas ?
29:45Non, même pas.
29:46Même pas.
29:47C'est juste...
29:49Vu que je crois déjà en des choses,
29:51je me verrais pas les réinventer, quoi.
29:53Ah, ok, j'ai compris.
29:54Mais qu'est-ce qu'il est intelligent, ce gars !
29:56Je crois déjà en suffisamment de choses comme ça.
29:58C'est vrai, et elles sont déjà là.
29:59Il y a déjà des courants...
30:02Oui, mais un petit courant, tu vois,
30:04un tout petit peu différent,
30:05avec une nouvelle tête,
30:06la jeunesse...
30:09Voilà, un autre discours, pourquoi pas.
30:12C'est ce qu'il a fait, le Macron.
30:15En marche, c'est un nouveau parti, non ?
30:17Ouais, mais Macron, Français,
30:19la France est différente.
30:21Pourquoi ?
30:22La France, c'est pas du tout comme...
30:24C'est pas le même délire,
30:25c'est pas la même facilité non plus,
30:27et Macron était aussi dans un contexte
30:29qui n'est pas le mien.
30:31C'est-à-dire ?
30:32C'est-à-dire que Macron avait déjà
30:34un réseau énorme auprès de l'Elysée,
30:37il avait un réseau énorme,
30:39il était soutenu par énormément de personnalités
30:41qui, elles aussi, avaient énormément d'influence
30:43et de pouvoir.
30:44On n'est pas du tout dans...
30:45Il avait 15 ans de plus que toi aussi.
30:47En 15 ans...
30:49En 15 ans, je sais pas où je serai,
30:51mais j'espère élu.
30:53Écoute, en tout cas, c'est ce qu'on te souhaite, Bilal.
30:56Moi, je vote pour toi.
30:57Je sais pas si je peux le dire.
30:59Je dis qu'on verra, on verra !
31:01On verra le programme.
31:02Irène, c'était quoi la question
31:04que t'as posée à Bilal, tout à l'heure ?
31:06En gros, j'ai vu passer sur Internet,
31:09je sais pas si c'était une déclaration de Trump,
31:11mais en gros, il disait que
31:13il en a rien à foutre de la Constitution
31:15et qu'il voulait se représenter
31:17pour un troisième mandat
31:19et qu'il disait qu'il y a des maigouilles
31:21qui existent pour y arriver.
31:23Du coup, je demandais à Bilal
31:24si c'était physiquement possible
31:26de se représenter une troisième fois
31:28pour un mandat.
31:29Ouais, normalement, non.
31:31Sauf s'il lui arrive une bêtise au milieu de son mandat.
31:33Ouais, c'est ça.
31:34S'il y a un problème à deux ans
31:36avant la fin de son mandat,
31:39puisqu'un mandat, c'est quatre ans,
31:41alors, techniquement, il peut se représenter.
31:44C'est quel type de couac ?
31:46Imaginons qu'il lui arrive un problème
31:49qui l'oblige à lui-même abdiquer.
31:52Enfin, un président, donc il n'abdique pas,
31:54mais à lui-même se retirer du pouvoir, par exemple.
31:56Techniquement, étant donné qu'il n'a pas fait un mandat complet,
31:59il peut revenir.
32:00Et quoi s'il est malade, par exemple ?
32:02C'est un truc de santé ?
32:04Je ne le vois pas se retirer du pouvoir.
32:06S'il est malade, et encore,
32:08quel genre de maladie ?
32:10Je ne sais pas, la jaunisse ?
32:12Si la maladie est suffisamment grave
32:14pour qu'il se retire du poste le plus puissant de la planète,
32:17est-ce qu'il sera encore en vie pour se présenter ?
32:20S'il tombe dans le coma ?
32:22On lui souhaite pas, mais c'est une bonne question.
32:26S'il tombe dans le coma,
32:28alors, il y a des procédures qui sont déjà prévues dans la Constitution
32:31où le vice-président devient président américain par intérim.
32:34D'accord.
32:35Et là, ce serait le JD Vance.
32:38C'est le principe de continuité du pouvoir.
32:40Ok.
32:41On a reçu un message.
32:42Hello la famille, je me mets en route.
32:43La radio, j'entends la voix de Bilal.
32:44Trop content.
32:45Vous êtes extra à l'équipe, franchement.
32:47Ça fait dix minutes que je vous écoute,
32:48je vous promets que c'est un résumé.
32:49Si vous pouvez regarder cette vidéo
32:50concernant Trump et Musk,
32:52ça résume ce dont vous parlez.
32:53Bilal aussi doit voir, s'il vous plaît.
32:55Je vais te montrer la vidéo.
32:57Bilal,
32:59qu'est-ce qu'on va devenir ?
33:01Qu'est-ce qui se passe, là ?
33:02En vrai, dans les semaines qui vont venir,
33:04il y a quoi d'hyper important qui est en train de se jouer ?
33:07Et à quoi est-ce qu'on peut s'attendre ?
33:09Je pense que si nous, en tant qu'Européens,
33:12on devait faire attention à quelque chose pour l'instant,
33:14ce serait les 800 milliards que la Commission
33:17veut injecter dans la défense, dans l'armée, etc.
33:20Parce qu'à un moment ou à un autre,
33:22ça va nous retomber dessus.
33:23Nous, en tant que citoyens,
33:24nous, en tant que genre individu,
33:26avec notre petit portefeuille et notre vie.
33:28Ça va nous appauvrir ?
33:31Non, pas directement.
33:34Quand on injecte 800 milliards dans l'économie,
33:37ça fait toujours un boom.
33:39Mais le truc, c'est que le boom redescend toujours.
33:41Et en fait, c'est la chute qui va faire déjà mal.
33:46On nous dit déjà, et même en Belgique,
33:48qu'on est dans de l'austérité,
33:50qu'on doit avoir des politiques d'austérité.
33:52Et là, on nous balance qu'on va mettre 800 milliards dans l'armée,
33:54qu'on continue à balancer des 40 milliards à gauche
33:57et des 30 milliards à droite pour l'Ukraine,
33:59et qu'on se plaint de ne pas être dans les négociations
34:04avec Poutine et Trump pour régler les problèmes ukrainiens.
34:09Et de l'autre côté, on se rend compte
34:13qu'en fait, c'est nous qui allons payer.
34:15Mais est-ce qu'on n'est pas obligé de rentrer en...
34:18Il y a beaucoup de gens qui disent
34:19Ursula von Leyen, Macron,
34:21ce sont des votes en guerre, etc.
34:22Et c'est vrai qu'on n'a pas envie de faire la guerre.
34:24En vrai, tout le monde veut la paix, comme tu le disais.
34:26Mais est-ce qu'on n'est pas obligé ?
34:27Qui veut la paix prête par la guerre ?
34:29Est-ce qu'on n'est pas obligé ?
34:30Parce que si on ne le fait pas,
34:31est-ce qu'on ne va pas se faire engloutir
34:32encore plus que ce qu'on a déjà ?
34:34La question, c'est est-ce qu'on était obligé
34:36de se lancer sur le chemin de la guerre,
34:38comme ce qu'on l'a fait ?
34:39Il y a 10 ans, tu veux dire,
34:41à l'époque où ça a commencé ?
34:42Non.
34:43Est-ce qu'on était obligé de se lancer
34:45dans cet esprit de guerre
34:48et d'opposition aussi ferme,
34:51au point où le président de la République,
34:53Emmanuel Macron, vient nous dire
34:55en allocution nationale,
34:57nous rappelle que la France a l'arme nucléaire
35:01pour dissuasion ?
35:03Oui.
35:04Est-ce qu'il n'y avait pas d'autre voie
35:06que d'arriver jusqu'à là ?
35:08Est-ce qu'il n'y avait pas la voie de la diplomatie,
35:10cette diplomatie qui avait justement caractérisé l'Europe
35:12pendant toujours ?
35:14Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, finalement ?
35:16Si on prend l'autre voie,
35:18on peut se dire que cette diplomatie,
35:21c'est un truc où on nous pisse dessus.
35:23En fait, on est diplomate,
35:25l'Europe est au milieu,
35:27on est diplomate,
35:29on essaie d'arrondir les angles,
35:31on ferme un peu les yeux sur l'armement,
35:34on n'a aucune armure, rien du tout,
35:36et pendant ce temps-là,
35:38tout le monde fait son business,
35:39tout le monde part en guerre,
35:41et nous, on devrait encore
35:43continuer avec cette diplomatie légendaire.
35:47Peut-être que l'allocution de Macron
35:49où il dit qu'on a l'arme nucléaire,
35:51c'est qu'en fait, on a l'arme nucléaire,
35:53on est à la table.
35:55Tu comprends ?
35:56Je vois ce que tu veux dire.
35:58Si c'est une manière d'affirmer sa position,
36:00c'est toujours un rapport de force.
36:02Donc si on ne montre pas sa force,
36:04on se fait asseoir dessus.
36:06Si on prend cette logique
36:08et qu'on les tire à son paroxysme,
36:10ça voudrait dire que
36:12quand il y a eu la crise des missiles de Cuba,
36:14on aurait dû tirer.
36:16Alors là, tu me parles d'un événement
36:18que tu devrais peut-être
36:21résumer rapidement.
36:23La crise des missiles de Cuba.
36:25En 1962,
36:27l'URSS envoie des armes nucléaires
36:29sur l'île de Cuba.
36:31Elle vise directement
36:33les États-Unis, la Floride,
36:35et d'autres États américains.
36:37Elle s'installe à Cuba pour pouvoir viser.
36:39C'est ça.
36:41Donc il y a eu révolution,
36:43le pouvoir cubain est passé du côté communiste,
36:45et donc l'URSS a envoyé
36:47des armes nucléaires à Cuba.
36:50Direction, plein pot, les USA.
36:52Ils sont dirigés, donc c'est une menace.
36:54C'est ça.
36:56À cette époque, le président américain, c'est Kennedy.
36:58Très célèbre.
37:00Tout le monde le connaît normalement.
37:02Parce qu'il s'est fait assassiner.
37:04Et aussi parce que les Kennedys, aux États-Unis,
37:06c'est un peu une sorte de famille royale.
37:08Les Kennedys sont super connus aux États-Unis
37:10et ont une assez grosse célébrité et popularité.
37:12Kennedy, président des États-Unis,
37:14décide de faire
37:16un blocus naval de 800 kilomètres
37:18avec ses navires de guerre.
37:20Donc c'est quoi ? Il ramène tous ses bateaux ?
37:22C'est ça. Et il fait une sorte de grosse frontière
37:24dans l'océan.
37:26Si un navire soviétique
37:28traverse
37:30ce blocus, il est coulé.
37:32Oui.
37:34Aussi simple que ça.
37:36Ça, c'est une première marche de l'escalade.
37:38La première marche de l'escalade,
37:40c'est d'installer des missiles à Cuba
37:42qui sont dirigés vers les États-Unis.
37:44Oui, bien sûr. C'est ces deux événements-là.
37:46Pour l'URSS d'envoyer des armes,
37:48pour les États-Unis de répondre avec un blocus,
37:50que si tu violes,
37:52on te coule.
37:54Voilà tout ce que j'ai. Voilà toute ma flotte.
37:56Voilà qui je suis.
37:58Je montre mes cartes.
38:00Encore une fois,
38:02c'est la première étape de l'escalade.
38:04Ensuite, on a la deuxième étape
38:06de l'escalade.
38:08La deuxième étape, c'est
38:10quand on découvre qu'il y a
38:12un sous-marin soviétique
38:14au milieu même
38:16de la flotte américaine.
38:18Un sous-marin nucléaire.
38:20Au milieu ? En dessous ?
38:22Oui, c'est ça. Dans l'eau.
38:24En dessous de cette ligne qu'il a faite avec tous ses bateaux ?
38:26Exactement.
38:28Ce sous-marin est pris en chasse
38:30par 11 destroyers de l'US Navy
38:32et un porte-avions.
38:34Ce sous-marin n'avait pas reçu
38:36de nouvelles de Moscou
38:38depuis 24 heures.
38:40Les Américains balancent des grenades d'entraînement
38:42pour forcer ce sous-marin
38:44à faire surface.
38:46Le sous-marin ne sait absolument pas que ce sont des grenades d'entraînement.
38:48Il n'en sait rien, lui.
38:50Du coup, il applique
38:52la procédure standard.
38:54S'il est attaqué, il doit répondre
38:56avec une arme nucléaire.
38:58C'est la version de Moscou ?
39:00Non, c'est la version...
39:02Il ne savait pas que ce sont des armes
39:04qui n'ont pas communiqué avec Moscou ?
39:06Non, c'est la version
39:08de ceux qui étaient dans le sous-marin.
39:10Donc, le fait que...
39:12Non, justement.
39:14Il faut savoir qu'à l'époque, la technologie de communication
39:16n'était absolument pas comme la nôtre.
39:18On est en 1962.
39:22Et même aujourd'hui,
39:24on ne communique pas avec un sous-marin H-24.
39:26Puisque les sous-marins, techniquement,
39:28doivent être secrets et personne
39:30ne sait où ils se trouvent.
39:32Donc, pour communiquer avec eux,
39:34ça se fait de manière très discrète,
39:36à des moments bien précis,
39:38mais ce n'est pas tout le temps.
39:40Donc, si dans ce laps de temps, le sous-marin est attaqué,
39:42il ne reçoit aucun ordre, techniquement,
39:44de sa capitale.
39:46Tout le monde est d'accord avec ça ?
39:48Oui, c'est un peu chelou.
39:50C'est une vie...
39:52Le sous-marin n'avait pas reçu d'ordre
39:54depuis 24 heures de Moscou.
39:56Donc, il est sans nouvelles.
39:58Il pense qu'il se fait attaquer.
40:00Il charge le missile,
40:02lance Torpedo.
40:04La bombe nucléaire est chargée, prête à tirer.
40:06Une missile nucléaire ?
40:08Oui.
40:10Et là,
40:12l'équipage commence à se disputer.
40:14Il y en a qui veulent tirer.
40:16Il y en a qui veulent tirer et d'autres qui ne veulent pas tirer.
40:18Et finalement, le commandant
40:20décide de ne pas tirer.
40:22Pourquoi ?
40:24Pour ceux qui ne veulent pas tirer.
40:26Oui, parce qu'il pensait
40:28qu'il y avait une possibilité.
40:30Il n'avait aucune preuve
40:32que c'était la fin.
40:34Ok, ils se font bombarder,
40:36mais il n'y a rien qui démontre
40:38qu'il y a une guerre nucléaire qui se passe à la surface
40:40et que tous les pays sont en train de se tirer dessus.
40:42Wow, ok.
40:44Le sous-marin, il est sous l'eau depuis combien de temps ?
40:46Depuis 24 heures.
40:48Et au-dessus, il y a toute la ligne
40:50de la flotte américaine.
40:52Ils sont dans des eaux...
40:54Ce n'est pas l'océan.
40:58C'est une autre ambiance.
41:00Finalement,
41:02le commandant décide de ne pas tirer.
41:04Le sous-marin
41:06remonte à la surface.
41:08Les américains le dégagent.
41:10Ok.
41:12Le dégage, c'est-à-dire ?
41:14Le même jour, le dégage, c'est-à-dire que...
41:16Ils ne sont pas morts ?
41:18Non, il n'y a eu aucun mort.
41:20Cette histoire, on ne la connaît que depuis 2014.
41:22Ah, oui.
41:24Parce que pendant longtemps, il était secret défense.
41:26On ne voulait pas que le monde
41:28sache qu'on a failli frôler la guerre nucléaire.
41:30Ok.
41:32Du coup, le sous-marin se casse.
41:34Et dans le même temps, les soviétiques
41:36à Cuba abattent un avion espion
41:38américain.
41:40Ce qui fait que l'escalade continue d'augmenter.
41:42Oui, ok.
41:44Quand Kennedy apprend ça...
41:46Un avion espion ?
41:48En gros, c'est un avion chargé de prendre des photos
41:50au sol.
41:52Pour ensuite analyser les photos
41:54et continuer l'espionnage.
41:56Cet avion est abattu.
41:58On monte encore d'un cran.
42:00On monte encore une fois dans l'escalade.
42:02Et là, les États-Unis passent en DEFCON 2.
42:04Donc en gros, il faut savoir que
42:06dans la défense américaine, il y a 5 DEFCON.
42:08Ce sont les systèmes d'alarme.
42:10DEFCON 5, c'est là où tout le monde est tranquille.
42:12DEFCON 1, c'est la guerre.
42:14Et là, ils sont en deux.
42:16C'est la seule fois dans leur histoire qu'ils arrivent en DEFCON 2.
42:18En DEFCON 2, c'est-à-dire qu'il y a
42:20145 missiles nucléaires qui sont prêts à faire feu.
42:22C'est-à-dire que toute l'armée américaine
42:24est mobilisée.
42:26En DEFCON 1, ça part en guerre.
42:28Et sur le continent européen,
42:30c'est toutes les armées européennes qui sont mobilisées aussi.
42:32Avec l'OTAN, etc.
42:34Et là, finalement,
42:36au milieu de cette compétition
42:38à l'escalade,
42:40c'est une solution diplomatique
42:42qu'on va réussir à trouver.
42:44C'est ça, l'espoir dans notre monde.
42:46C'est ça, Bilal.
42:48C'est Khrouchchev
42:50qui est d'accord
42:52de retirer ses missiles de Cuba
42:54en échange de deux choses.
42:56Un, les Américains
42:58promettent de ne jamais envahir Cuba.
43:00Ce qu'ils n'ont jamais fait.
43:02Deux, ils retirent leurs missiles
43:04de Turquie.
43:06Parce qu'ils avaient des missiles à tuer en Turquie.
43:08Et pourquoi en Turquie ?
43:10Parce que
43:12l'idée, c'est d'attaquer l'ennemi
43:14avant qu'il ne t'attaque.
43:16Les Américains ont une particularité
43:18géographique. C'est qu'ils sont, de toute part,
43:20entourés d'énormes océans.
43:22Un océan Atlantique d'un côté,
43:24un océan Pacifique de l'autre.
43:26Et donc, pour les attaquer, ça prend du temps.
43:28Pour envoyer un missile,
43:30aujourd'hui, c'est au minimum
43:3220 minutes.
43:34Ça pourrait paraître
43:36court, mais en vrai, c'est assez long.
43:38Quand tu rentres dans une guerre,
43:4020 minutes, c'est quand même énorme
43:42pour frapper le territoire américain.
43:44Mais le truc, c'est que les Américains ont des bases partout.
43:46Elles ont plus de 1000 bases
43:48à travers la planète.
43:50Avant d'arriver à envoyer ton truc,
43:52elles arrivent plus vite.
43:54Les 20 minutes, c'est quand tu passes
43:56d'un continent à l'autre.
43:58Il y a plein de checkpoints.
44:00Là, par exemple,
44:02si les Américains, aujourd'hui,
44:04voulaient tirer une arme nucléaire
44:06sur la Russie,
44:08ça partirait pas du territoire américain.
44:10Ça partirait de...
44:12Attends, je réfléchis.
44:14Quelle est la base la plus proche ?
44:16La base la plus proche ?
44:20Taïwan ?
44:22Le Japon ?
44:24Ben, dis-moi.
44:26La Belgique ou l'Allemagne.
44:28Quoi ? Mais non.
44:30On a des armes nucléaires ici en Belgique.
44:32L'armée américaine a des armes nucléaires
44:34ici en Belgique et ça fait partie aussi
44:36de leur arsenal militaire.
44:38Donc c'est nous qui la tirerions ?
44:40C'est pas nous directement, mais ça partit de notre territoire
44:42ou du territoire allemand.
44:44C'est ces deux territoires-là qui ont des armes nucléaires américaines
44:46présentes sur leur sol.
44:48C'est un peu fucked up tout ça.
44:50Enfin, tout ça pour dire
44:52que finalement,
44:54après être arrivé
44:56jusqu'à l'abîme...
44:58C'est la diplomatie qui a fait le jeu.
45:00Et cette diplomatie, non seulement
45:02elle a mis fin à la crise des missiles
45:04de Cuba,
45:06elle a enlevé
45:08les missiles de Cuba, pour coup de chef,
45:10et Kennedy, lui, a retiré ses missiles de Turquie
45:12et a promis de ne jamais envahir l'île.
45:14Mais surtout, après,
45:16il y a eu le téléphone rouge
45:18qui a été installé entre la Maison Blanche
45:20et le Kremlin
45:22pour que les deux dirigeants se tiennent tout le temps
45:24en communication.
45:26Et il y a eu les accords SALT I.
45:28Les accords SALT I sont des accords qui ont été signés dans les années 70
45:30pour limiter
45:32les armements nucléaires sur Terre.
45:34Et en gros,
45:36les deux grosses superpuissances de l'époque
45:38se sont mises d'accord pour limiter
45:40l'armement nucléaire. Et c'est à ce moment-là
45:42qu'on a eu des listes de pays qui, elles seules,
45:44pouvaient détenir l'arme nucléaire et qu'aucun autre
45:46pays dans le monde ne pouvait le détenir.
45:48C'est à ce moment-là
45:50que tout ça s'est fait.
45:52Mais finalement, tout ça pour dire qu'on escalade,
45:54on escalade, on escalade,
45:56mais au final, même dans les pires moments de notre histoire,
45:58à des moments où on a failli se faire la guerre nucléaire
46:00totale et totalement s'anéantir,
46:02c'est finalement quand même la diplomatie
46:04qui a primé.
46:06Je fais un parallèle avec ce que tu viens de dire,
46:08avec un couple.
46:10Un couple,
46:12il y a des gens qui vivent à ça,
46:14qui sont biberonnés
46:16au sexe après
46:18la dispute,
46:20la réconciliation, le sexe de réconciliation.
46:22C'est le meilleur, non ? A priori.
46:24Il y a beaucoup de gens qui le disent, en tout cas.
46:26Et donc, des disputes dans des couples,
46:28toi, la question
46:30que tu posais, c'est est-ce que le sexe
46:32après
46:34dispute n'est pas la raison
46:36pour laquelle on fait la guerre ?
46:38C'est ce que tu as demandé. La paix.
46:40La paix délicieuse, la paix
46:42jouissive, la paix...
46:44C'est ça. Après, il y aurait quand même d'autres
46:46moyens que de se disputer.
46:48Non, mais parce que tu...
46:50Je vais sortir cet argument-là la prochaine fois.
46:52Pourquoi tu me fais chier ? Parce que...
46:54Parce que tu te niquais !
46:56Mais en vrai,
46:58c'est un climax, en fait. C'est un moment,
47:00c'est un abcès. Je suis désolée.
47:02C'est quand même un peu tiré par les cheveux. Mais comment ?
47:04C'est la même question qu'il a posée Bilal.
47:06Est-ce que la paix n'est pas le motif
47:08pour lequel on fait la guerre ? I'm sorry.
47:10C'est la même question. Là, tu es en train de dire
47:12que c'est la diplomatie qui fait.
47:14Plus d'enjeux, évidemment. La guerre dans le monde,
47:16la guerre dans un couple. Bon, après,
47:18tu peux arriver à un point fatal où il y a un crime
47:20qui se fait. C'est l'escalade.
47:22C'est la bombe nucléaire. Il y a quelqu'un qui meurt.
47:24Mais dans d'autres cas, la diplomatie
47:26fait qu'on arrive à se...
47:28À se réconcilier.
47:30À se réconcilier et c'est reparti. Pendant
47:32jusqu'à ce que la tension remonte et qu'il y a une nouvelle guerre.
47:34Et donc la question, c'est, est-ce que finalement
47:36l'Europe qui a choisi
47:38le chemin de l'escalade
47:40n'aurait-elle pas dû préférer
47:42le chemin de la diplomatie ?
47:44Elle a peut-être faim, elle a peut-être en chien l'Europe.
47:46Ou peut-être, elle veut juste affirmer
47:48un projet qui est déjà de base porté par Emmanuel Macron
47:50et par Ursula von der Leyen,
47:52de vouloir créer une Europe fédérale et de faire
47:54disparaître toute souveraineté nationale.
47:56Peut-être la souveraineté de l'Europe
47:58face à des empires, comme tu disais,
48:00on peut les appeler comme ça, l'Empire américain
48:02qui est déjà constitué de plein d'États.
48:04L'Empire soviétique.
48:06Mais l'Empire américain, c'est pas l'Union européenne.
48:08Non, mais c'est des États qui sont fédérés
48:10autour des États-Unis.
48:12L'Union européenne.
48:14Avec une histoire,
48:16avec un passé,
48:18avec tout un patrimoine
48:20que les États américains n'avaient pas.
48:22Bien sûr, parce qu'ils sont très récents. Mais dans l'idée,
48:24c'est des plus grands blocs.
48:26Les États-Unis, 300 millions de personnes.
48:28Ici, autant de millions, un peu moins.
48:30160 millions.
48:32L'Europe pourrait avoir
48:34quasiment 300 millions,
48:36400 millions de citoyens.
48:38Alors que là, c'est des petits États,
48:40des pays, on va dire, qui disent
48:42chacun, qui voit chacun midi à leur porte.
48:44Alors que si on était fédérés,
48:46moi, j'imagine,
48:48le projet Gaien,
48:50la Chine, de l'autre côté, beaucoup plus grande,
48:52etc. Donc, les États-Unis
48:54d'Europe, comme tu dis. Tu penses que
48:56c'est quelque chose de mauvais ? Non, je ne pense pas que
48:58les États-Unis d'Europe soient quelque chose de mauvais.
49:00Par contre, les personnes qui, aujourd'hui,
49:02veulent les États-Unis d'Europe,
49:04eux, je n'ai pas trop confiance.
49:06Ah, voilà.
49:08À savoir Ursula von der Leyen,
49:10à savoir une extrême droite qui est galopante
49:12au sein de l'Union européenne et qui prend de plus en plus
49:14de poids, et à savoir
49:16un Emmanuel Macron
49:18qui n'a plus que deux ans à tirer à l'Élysée
49:20et ensuite, on ne sait pas qui va le remplacer.
49:22Est-ce que ce sera
49:24Mélenchon ? Est-ce que ce sera Bardella ?
49:26Aucune idée.
49:28Mais, de toute façon, si c'est les Bardella et les Bazar...
49:30Mais si c'est eux qui veulent créer les États-Unis d'Europe...
49:32Ce n'est pas eux qui veulent créer les États-Unis d'Europe.
49:34Ils sont dans le patriotisme,
49:36le nationalisme, le repli sur eux-mêmes,
49:38etc. En tout cas, c'est ce qu'ils disent.
49:40C'est ce qu'ils disent, mais...
49:42Jusqu'à ce que ça change quand ça se retourne contre eux.
49:44OK, compliqué. Mais,
49:46je vais quand même réfléchir
49:48à ta question philosophique, peut-être que les
49:50personnes qui nous écoutent aussi.
49:52Est-ce que
49:54la paix est le motif
49:56de la guerre ?
49:58C'est l'instigatrice.
50:00Oui.
50:02Le motif.
50:04Est-ce que c'est
50:06elle qui démarre la guerre ?
50:08Écoute, c'est une très bonne
50:10question. Je pense qu'on a un peu répondu.
50:12Mais, tu as raison. De toute façon, la diplomatie,
50:14c'est le meilleur
50:16des choix. Mais, par contre,
50:18quand on a
50:20essayé ça dans tous les sens,
50:22il faut quand même qu'on puisse, nous,
50:24en tant qu'Européens, en tant que Belges, mais Européens,
50:26rester quand même dans la boucle des
50:28négociations. Bien sûr.
50:30Je suis totalement d'accord. Maintenant,
50:32encore une fois, et ça je pense que je l'avais dit
50:34dans une autre émission, c'est le fait que
50:36l'Union Européenne, c'est encore une fois un assemblage
50:38de pays souverains
50:40qui n'ont pas du tout les mêmes intérêts,
50:42entre l'Est et l'Ouest, entre le Sud
50:44et le Nord. Peut-être qu'à un moment donné,
50:46ça pourra s'uniformiser.
50:48Peut-être. L'union fait la force, c'est notre
50:50devise en plus. C'est ça. Bon,
50:52chers amis, il est 22h56.
50:54Moi, je pourrais parler avec Bilal
50:56pendant des heures.
50:58Vraiment, je suis
51:00épatée parce qu'on le rappelle quand même, Bilal
51:02n'a que... 21.
51:0421 ans.
51:0622 dans 4 jours.
51:08C'est quand ton anniversaire ?
51:10Le 8.
51:12Le 8 mai ? Avril.
51:14Putain, mais je suis conne ou quoi ?
51:16Non, je suis vraiment...
51:18Tu m'impressionnes. Avril, avril.
51:20Le 8 avril.
51:22C'est quoi ton signe ?
51:24Bélier. Amour secret.
51:26Obligé de se cacher.
51:28Amour secret.
51:30Le 8 avril. Attends, je vais noter
51:32ça dans mon téléphone juste après.
51:34C'est la nuit sur Arte. Oui, il va falloir
51:36aller dormir maintenant. Ou pas !
51:38Parce que Lucas
51:40de Laughter...
51:42J'ai dit c'est la nuit, vous avez toutes les deux baillées en même temps.
51:44René et moi, on n'arrête pas de...
51:46Elle baille et c'est communicatif
51:48donc je baille après, puis après elle rebaille en retour.
51:50On se renvoie au baillement.
51:52Mais écoutez, vous allez
51:54pouvoir vous reposer tranquillement.
51:56En rentrant, n'oubliez pas de rester sur Fun Radio
51:58parce que jusqu'à minuit,
52:00c'est Lucas
52:02qui vous accompagne dans Laughter, comme tous les soirs,
52:04mais ce soir, avant dernier soir, avant
52:06la Fun Radio Ibiza Expérience qui aura lieu demain
52:08à Paris, à l'Akora Arena.
52:10Ça va être une soirée de fou, avec plein de DJs
52:12extraordinaires. On vous fait vivre déjà ça en amont
52:14ce soir. Je vois que c'est Dimitri Vegas
52:16et James Hype
52:18qui sont là, aux côtés de Lucas, pour vous ambiancer
52:20jusqu'au bout de la nuit.
52:22Bilal, t'es incroyable.
52:24Merci d'avoir participé à l'émission, encore.
52:26Tu es le bienvenu quand tu veux. On va continuer nos discussions.
52:30Parce que tu nous donnes quand même
52:32de la clarté.
52:34Ça fait plaisir.
52:36De voir un peu, tu vois, à travers
52:38ce monde qui est un peu opaque.
52:40Il y a des informations d'un peu partout, mais là,
52:42ça permet de garder l'espoir.
52:44Et puis, on a terminé l'émission, quand même, avec ton mot
52:46de la fin qui était que la diplomatie
52:48reste la meilleure des armes
52:50pour régler
52:52les conflits.
52:54Jeanne, demain, on prend le train ensemble.
52:56Oui. Donc ça, ça va être chouette.
52:58Une chouette aventure. On va peut-être faire des stories,
53:00tout ça, pour nos auditeurs. Mais oui,
53:02à Paris. On va faire un petit vlog en mode
53:04Get ready with us
53:06to party !
53:08To the FRAI experience !
53:10Absolument. On sera à Paris jusqu'à demain.
53:12On se retrouve lundi. Irène ?
53:14Oui ? Alors, j'ai dit bonjour, mais je suis pas
53:16sûre que je t'ai dit bonjour en début d'émission. Est-ce que je t'ai dit bonjour ?
53:18Je crois pas.
53:20Mais bonjour, Irène. Mais bonjour, Lara.
53:22Et puis, bonne nuit, aussi.
53:24Et toi aussi, bonne nuit.
53:26Merci beaucoup. Et bon week-end à la FRAI.
53:28Et faites des stories.
53:30On va faire. Et amusez-vous bien.
53:32Et voilà. Et c'est tout !
53:34Et Macron !
53:36Démission ! Macron !
53:38Démission ! Macron !
53:40Exécution ! Non, non, non !
53:42Pas ça, Jeanne !
53:44Pas de violence dans cette émission !
53:46Macron, destitution !
53:48Je sais plus ce qu'elle dit.
53:50Macron, émission. Il pourrait venir ici. Ça serait chouette.
53:52Macron, émission.
53:54Macron !
53:56Si on l'a, on changera d'itinéraire.
53:58Alors, je ne coçonne pas
54:00les propos, mais... Quoi ?
54:02La vidéo de la dame était quand même rigolote.
54:04Quelle dame ? Cette dame-là en gilet jaune
54:06qui crie, Macron, destitution !
54:08Oui, non, mais non. Moi, je n'aime pas ça.
54:10Non ? Non. Ils outrepassent,
54:12tu vois. À un moment donné, OK, tu peux montrer ton
54:14mécontentement, mais quand tu passes à des trucs
54:16où tu dis, allez crever, il faut lui couper
54:18la tête et des trucs, ça, c'est non merci.
54:20Horrible. Il ne faut pas du tout qu'on tombe là-dedans.
54:22Sachez que... Qu'on lui coupe la tête !
54:24Voilà. On est dans ça et c'est horrible. C'est la révolution
54:26française. C'est les têtes sur les piques.
54:28Non merci ! On sera à Paris demain
54:30en plus. On va voir. L'ambiance
54:32va être incroyable.
54:34Paris ! Bon, chers amis,
54:36passez une bonne soirée. À l'écoute de
54:38Fun Radio jusqu'à minuit avec Lucas.
54:40Ça va partir dans quelques secondes.
54:42Je ne pourrais pas mettre notre
54:44standard absolu qu'on dit, voilà,
54:46à demain ! Parce que demain, ben non,
54:48on ne sera pas là. Comme d'habitude, on se retrouve
54:50lundi pour la suite des aventures.
54:52Bilal, bonne nuit. Bonne nuit à toi aussi.
54:54Merci beaucoup ! On vous embrasse très très fort.
54:56Bisous, bisous ! Merci !
54:58Pour vos messages. Ciao, ciao !

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