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  • 01/04/2025
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 01/04/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Bonsoir les amis, bonsoir Georges, bonsoir, vous entendez les tribunes de Geoffroy Guichard à Saint-Etienne,
00:12c'est l'une des bandes-son mythiques de notre football qui est peut-être en voie de disparition.
00:17Les amis, on va vous parler du gros dossier qui est à la lune de votre journal l'équipe ce matin.
00:22Regardez quel avenir pour les Ultras, 5 pages consacrées à ce dossier alors que plusieurs groupes de supporters Ultras
00:28sont menacés de dissolution par le ministère de l'Intérieur.
00:31Peut-être un avant et un après pour nos tribunes de foot.
00:35Les groupes menacés, les Magic Fans et les Grilled Angels de Saint-Etienne,
00:39deux co-emblématiques de Geoffroy Guichard depuis 91 et 92.
00:42Ils étaient convoqués aujourd'hui ici au ministère de l'Intérieur.
00:45Les deux groupes se défendaient devant la commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives.
00:52Tom Trichereau était à Place Beauvau pour New et c'est une réunion qui a duré Tom.
01:00Oui Georges, ça a commencé très tôt ce matin aux alentours de 9h.
01:03Il y avait des représentants des Green Angels accompagnés de l'avocat de l'association nationale des supporters.
01:10Cette réunion ce matin, un des premiers échos qu'on a eu, s'est bien déroulé pour les Green Angels.
01:15Ça a été un peu plus compliqué pour les Magic Fans dans l'après-midi.
01:20Justement, cette audition s'est terminée aux alentours de 16h30.
01:24Il n'y a pas eu de réaction dans la foulée.
01:26Mais je rappelle que cette commission rendra un avis consultatif au ministère de l'Intérieur
01:31qui décidera de trancher ou non à la suite sur la dissolution des groupes d'Ultra.
01:36Merci Tom et parce que c'est un sujet brûlant pour nos tribunes et pour notre football,
01:42ce soir on va vous expliquer ceci, pourquoi dissoudre les groupes Ultra est très risqué.
01:47Alors, peut-être qu'il faut partir du début. C'est quoi les Ultra ?
01:50Parce qu'il est très important de ne pas faire d'amalgame, c'est souvent le cas.
01:54On a parlé avec Nicolas Ourcade qui est sociologue spécialiste du supporterisme,
01:59auteur de 7 ouvrages de référence sur les Ultra publiés chez Atlande.
02:03Il est également membre de l'INS, c'est l'instance nationale du supporterisme.
02:07Les Ultra, c'est quoi ? Déjà, ce n'est pas la même chose que les hooligans.
02:12Les bandes de hooligans, c'est des bandes de 20, 30, 40 personnes
02:16qui sont centrées sur la recherche de la violence et avec une idéologie d'extrême droite radicale.
02:20Les groupes Ultra sont souvent sous une forme associative,
02:24ils comptent des centaines voire des milliers de membres.
02:27Selon les canons du monde du foot, c'est à la fois des bons supporters et des mauvais supporters.
02:31Des bons supporters fondamentalement parce qu'ils encouragent leur équipe,
02:34ils animent les stades, ils s'investissent dans la vie du club,
02:37ils s'engagent dans des actions associatives dans leur ville.
02:39Pour moi, ça peut être des mauvais supporters parce qu'il y a des insultes, parce qu'il y a des violences.
02:42Ils peuvent, à certains moments, déraper dans la violence pour trancher les différents.
02:46Mais d'un autre côté, les Ultra ont intérêt à ce que la violence ne soit pas trop fréquente,
02:50sinon ils sont discrédités en tant qu'association de supporters.
02:53Pourquoi est-ce que le ministère de l'Intérieur s'attaque aux Ultra, Georges ?
02:56C'est une bataille que mène Bruno Rotailleau depuis son arrivée à Place Beauvau.
03:01Les arguments, les voilà.
03:03Ils ont été livrés dans un communiqué du ministère de l'Intérieur publié ce samedi
03:07en pleine manifestation des supporters.
03:09On en reparlera tout à l'heure.
03:11Le ministère parle d'une véritable explosion de la violence depuis le début de la saison 2024-2025,
03:16celle qui est en cours.
03:17Donc, voilà les chiffres donnés par le ministère.
03:19Des incidents graves sur 64 rencontres, 627 interpellations,
03:23en hausse de 41% par rapport à la saison dernière.
03:26Il y a deux groupes de supporters de Saint-Étienne qui sont pointés du doigt et sont tenus responsables.
03:31Les Green Angels, depuis quatre ans, pour dix faits de violences graves.
03:34On parle d'envahissement de terrain, des forces de l'ordre prises pour cible.
03:37Et entre 2020 et 2024, pour les Magic Fans, 13 faits de violences,
03:41eux aussi notamment pour avoir blessé des fonctionnaires de police.
03:44Alors, ces chiffres communiqués samedi, on fait face à une grosse mobilisation.
03:47Parce que les supporters des Verts se mobilisent, se défendent contre ces dissolutions,
03:53en tout cas demandées par le ministère de l'Intérieur.
03:55Avant le match face à Paris samedi, regardez,
03:57des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Saint-Étienne derrière la banderole.
04:01Le chaudron ne se dissout pas.
04:03Il y avait des supporters, pas que des Verts d'ailleurs,
04:05mais aussi, vous le voyez, des dirigeants du club,
04:08comme le président Yann Ghazidis et le coordinateur sportif Loïc Perrin.
04:12Alors, pour ce que ces groupes, en fait, sont plus que des groupes de supporters,
04:17c'est ce que nous explique Nicolas Ourcade.
04:19C'est un petit peu plus que ça.
04:22Ils représentent beaucoup d'autres choses pour la communauté locale.
04:24D'abord, c'est eux qui mettent l'ambiance dans le stade.
04:26Mais aussi, ils s'investissent souvent en lien avec des associations locales dans différentes causes.
04:30La lutte contre telle ou telle maladie, le soutien aux enfants malades,
04:34le soutien aux hôpitaux, on l'a vu pendant la crise sanitaire.
04:37Souvent, c'est la principale association ou les principales associations de la ville.
04:40Donc, quand vous avez des associations comme ça,
04:42qui représentent des centaines ou des milliers de membres,
04:44dans une ville comme Saint-Étienne, mais dans d'autres villes aussi,
04:46tout le monde à Saint-Étienne connaît un Green Angels ou un Magic Fan.
04:49Ça touche tout le monde, cette procédure de dissolution.
04:52Et ça, je pense que les autorités n'ont pas pleinement pris conscience.
04:55Et oui, parce que c'est plus que des groupes de supporters ultra.
04:58L'Association nationale des supporters.
05:00L'ANS a publié un communiqué historique ces derniers jours.
05:03Celui-ci signé par 163 associations de supporters de toute nature, partout en France.
05:08La passion ne se dissout pas, dit l'ANS, préoccupée par la mise en œuvre de ces mesures
05:12qui, selon eux, mettent en péril des collectifs engagés dans le dialogue.
05:16Sur ce sujet, on a parlé avec Sacha Houlier.
05:18Il est député de la Vienne, co-auteur en 2020 d'un rapport sur le supporterisme
05:22qui dénonçait le tout répressif.
05:26D'abord, je voudrais apporter mon soutien aux 160 associations de l'ANS qui ont signé,
05:32puisque l'Association nationale des supporters est soutenue par tous les groupes sur cette question.
05:37Par ailleurs, l'instance nationale du supporterisme n'est plus réunie,
05:41alors que c'est là où on devrait pouvoir en parler.
05:45L'ANS a raison de se mobiliser.
05:47C'est vraiment de la mauvaise communication politique menée par le ministre de l'Intérieur
05:52pour une opération de communication de sa part,
05:54parce qu'il n'y a pas d'autre mot.
05:56Et c'est encore les supporters qui ont payé les pots cassés.
05:58C'est assez risible.
05:59Ce n'est pas la première fois qu'on parle en France de dissolution de groupes de supporters.
06:03Non, il y a des précédents bien connus.
06:05On en a parlé avec notre sociologue du supporterisme.
06:08Des dissolutions, d'accord, mais pour quels effets ?
06:12D'abord, des dissolutions qui ne produisent en fait aucun effet.
06:15C'est le cas de la dissolution de la Cosa Nostra à Lyon ou de la Brigade Sud de Nice en 2010.
06:19Quelques mois après, de nouveaux groupes ultras sont apparus dans cette tribune-là.
06:22Tant à Nice qu'à Lyon, les pratiques des supporters n'ont pas spécialement changé.
06:26Il n'y a eu ni hausse ni baisse des incidents.
06:28Vous avez un deuxième effet, qui est un effet positif en termes de baisse des incidents.
06:31C'est les dissolutions qui ont eu lieu dans le cadre de ce qu'on a appelé le plan LeCouf,
06:35du nom du président du PSG de l'époque, en 2010.
06:37Mais la particularité de ces dissolutions,
06:39c'est qu'il y a une dissolution de deux bandes de hooligans de Boulogne
06:41et de deux associations ultras d'auteuil,
06:43c'est qu'elles s'inscrivent dans un plan plus global qui est soutenu par le PSG
06:46et qui lui aussi met en place des mesures de placement aléatoire dans les tribunes.
06:51Et les dissolutions de groupes de supporters
06:54s'accompagnent de nombreuses interdictions individuelles de stade.
06:56On a eu une baisse des incidents.
06:57En revanche, on n'a pas eu une baisse de la mobilisation policière
07:00puisqu'il a fallu faire respecter toutes ces mesures.
07:02Le groupe ultra des Boulogne Boys a été dissous.
07:04C'est le seul groupe ultra de la tribune boulogne.
07:06Une tribune qui était déjà très violente,
07:08avec des éléments très engagés à l'extrême droite radicale.
07:11Et finalement, cette dissolution des Boys a renforcé la violence
07:14et l'agressivité et l'extrémisme politique dans cette tribune
07:17avec une augmentation assez nette des incidents en 2009 et 2010.
07:20C'est donc risqué de faire ces dissolutions.
07:23Exactement, et c'est ce que nous ont dit tous nos interlocuteurs.
07:26Ils sont tous d'accord à ce sujet.
07:28C'est un gros risque, ce que propose Bruno Rotailleau.
07:30La dissolution en elle-même, elle ne résout rien
07:33parce qu'elle n'interdit pas aux individus d'aller au stade.
07:36Elle empêche le groupe d'agir comme tel,
07:38mais les individus peuvent continuer d'aller au stade.
07:40Donc s'il y a des individus violents dans le groupe,
07:42le groupe est dissous, ils peuvent continuer à aller au stade.
07:45Et le risque qu'il y a à dissoudre un groupe ultra,
07:47c'est que parfois le groupe ultra peut créer des violences,
07:49mais souvent il les régule aussi.
07:51Si le groupe ultra est dissous, que les individus continuent à aller au stade
07:54et qu'il n'y a plus la capacité régulatrice du groupe ultra,
07:57on peut se retrouver avec plus de violence.
07:59Même son de cloche chez le député Sacha Houllier
08:01qui était reçu ce matin au ministère des Sports,
08:04donc avec Marie Barsak, avec des parlementaires de la Loire
08:06pour parler du sujet.
08:08Je veux insister pour les gens qui nous regardent.
08:10Ça n'a aucune incidence positive pour leur public.
08:13C'est-à-dire que tout ce que va réussir le ministre de l'Intérieur
08:16en s'attaquant à des groupes de supporters,
08:18c'est créer du désordre public supplémentaire.
08:21C'est-à-dire créer une forme d'anarchie dans les tribunes
08:24où plus personne ne sera comptable de ce qui s'y déroule
08:26et donc où plus personne ne pourra être devant le club,
08:29devant la préfecture, devant le ministère
08:32ou devant les instances fédérations ou la Ligue
08:34responsable de ce qui se passe.
08:36Des parlementaires, mais aussi des sociologues
08:38et 163 associations de supporters réunies
08:41et opposées à ces dissolutions
08:43qui pourraient rompre tout dialogue
08:45et apparaissent, en tout cas, quand on le voit, très risquées.
08:48Merci Georges Tyranocheves pour ce pourquoi très éclairant.
08:51Je pense qu'il fallait réexpliquer peut-être au plus grand nombre d'entre vous
08:54les ultras, c'est quoi, quel est le rôle, le tissu social,
08:57leur place dans le sport, en plus évidemment des incidents qu'on a dits,
09:00mais aussi du supporterisme habituel.
09:02Pour en parler ce soir, nous avons une invitée exceptionnelle.
09:04C'est la ministre des Sports qui a accepté notre invitation.
09:07Marie Barsa qui est avec nous.
09:08Bonsoir Madame la Ministre.
09:09Merci d'être avec nous dans l'équipe de Greg.
09:11Nous sommes ravis de vous accueillir.
09:13Vous avez écouté une grande partie de la chronique de Georges.
09:16A l'instant, on a resitué un peu ce qu'était le supporterisme.
09:20On en est où de cette histoire de dissolution ?
09:23Vous comprenez que nous soyons, nous, une émission de football,
09:26alors même si on est aussi une émission de sport,
09:31soyons un peu surpris par cette volonté politique
09:34de dissoudre les groupes ultras ?
09:38Ce qui est important de dire, c'est que la dissolution,
09:40c'est le dernier recours.
09:41Avant la dissolution, il y a d'autres choses qui sont possibles.
09:44Je pense à la suspension notamment.
09:45Et ce qui est aussi tout important, c'est le dialogue.
09:48Et c'était donnablement le cas ce matin,
09:50puisque la commission consultative préventive des violences
09:55lors des manifestations sportives s'est réunie
09:57et a donné l'occasion aux groupes de supporters
10:01de s'exprimer pour expliquer leur position,
10:04justifier les choses qui leur sont reprochées
10:08et d'entamer un dialogue.
10:10C'est extrêmement important.
10:11Moi, je suis toujours très attachée au dialogue.
10:13Et ensuite, viendra le temps de la décision.
10:15Et c'est effectivement le temps qui va venir très prochainement
10:18puisque le ministre de l'Intérieur prendra sa décision
10:20suite à l'avis de cette commission consultative
10:22qui s'est réunie ce matin.
10:23Est-ce qu'à votre avis, plus qu'écouter,
10:26est-ce qu'ils vont être entendus les supporters
10:28ou est-ce que M. Retaillot a déjà décidé ?
10:31Je ne vous demande pas d'être dans la tête de M. Retaillot,
10:33bien évidemment, mais il y a vraiment une discussion
10:36qui s'est engagée, une écoute ?
10:38Oui, bien sûr, M. Retaillot est comme moi
10:41très soucieux du climat dans les stades.
10:43Nous sommes très attachés à ce qu'il y ait
10:45une ambiance festive dans les stades,
10:47qu'il y ait une animation qui soit faite
10:49par les groupes de supporters.
10:51C'est vraiment une marque de fabrique
10:53de notre championnat en France.
10:54Et on doit la préserver.
10:56En revanche, on est évidemment contre
10:58toute forme de violence.
10:59Donc le hooligalisme, c'est non.
11:00Le supporterisme, c'est oui.
11:02Et c'est pour ça qu'il fallait dialoguer
11:04avec les groupes de supporters
11:05pour savoir quelles sont leurs intentions
11:07et bien apprécier où on se situe
11:10et qu'est-ce qu'on doit prendre comme décision
11:12sur les faits qui sont avérés.
11:14On est bien d'accord que c'est une menace réelle.
11:17C'est-à-dire que ça fait, vous l'avez dit
11:19très justement en ouverture,
11:20c'est le dernier, c'est le bout du bout
11:22ou si on doit dissoudre.
11:23Là, le dialogue, c'est quelque chose
11:25que vous leur promettez si jamais
11:27il n'y a pas d'écoute, si ça n'améliore pas.
11:29En fait, là, on a quand même fait un pas de plus.
11:31Non, le dialogue, il a déjà eu lieu.
11:33Le dialogue, il a eu lieu ce matin.
11:34Le Galioc se poursuit.
11:35Avec Bruno Retailleau, nous, on est très attachés
11:37à l'individualisation des sanctions.
11:39Ça, c'est vraiment notre ligne.
11:41Et donc, on travaille dans ce sens.
11:43C'est d'ailleurs pour ça qu'on a signé
11:45une circulaire qui a été adressée
11:46à tous les préfets le 6 mars dernier
11:48pour rappeler aux préfets
11:49quels sont les outils à leur disposition
11:51avant, pendant, après les rencontres
11:53pour notamment prévenir et faire cesser
11:56tous les actes délictueux.
11:57Ça, c'est extrêmement important.
11:59On va d'ailleurs, dans le même esprit,
12:01signer une convention avec le ministère
12:03aussi de la Justice et la Ligue professionnelle
12:06de football pour rappeler chacun
12:08à ses responsabilités et mieux identifier
12:10qui est responsable de quoi.
12:12Ça, c'est très important parce que
12:14ce qui va permettre aussi d'outiller
12:16la justice pour procéder
12:18à des sanctions individuelles.
12:20C'est vraiment ça la ligne.
12:22Après, il peut y avoir des cas
12:24où ce sont des actes collectifs
12:26et c'est là où on se pose la question
12:28de la suspension, voire de la dissolution.
12:30Et ça, c'est l'exception.
12:32Oui, j'ai bien vu que vous étiez
12:33pour l'individualisation.
12:34J'ai tout lu, tout suivi.
12:35Mais en même temps, la procédure
12:36se poursuivait.
12:37Donc, c'est pour ça que je voulais
12:38que ça soit clair ce soir.
12:39Oui, parce que les actes dont on parle
12:43et qui ont été évoqués ce matin
12:44lors de la commission consultative,
12:46ce sont des actes qui ont été organisés
12:48par le groupe.
12:49Ce sont des actes collectifs.
12:50Et donc, c'est pour ça que là,
12:51on parle de sanctions d'un collectif.
12:54Mais donc, par ailleurs,
12:55on a un travail sur l'individualisation.
12:57Mais là, il y a des sujets en particulier
12:59sur les clubs qui étaient, ce matin,
13:01devant la commission.
13:03Et donc, maintenant, il s'agira
13:04de nous prononcer suite à cet avis
13:06qui a été rendu par la commission consultative.
13:09Est-ce que vous pensez
13:10que vous tiendrez compte,
13:11et le ministre de l'Intérieur
13:12tiendra compte du passé
13:14quand on a vu qu'il y a eu des dissolutions,
13:15alors parfois justifiées,
13:17parfois sans doute abusives,
13:19que ça dissémine les supporters
13:21un petit peu partout
13:22et que finalement,
13:23il y a autant de policiers dans un stade,
13:25ce qui est assez intolérable.
13:26Je suis d'accord à 2000% avec vous.
13:28Les policiers ont autre chose à faire
13:29que d'être là
13:30quand c'est censé être une fête.
13:32Mais est-ce que vous ne craignez pas
13:33ce risque de désordre finalement
13:35puisque plus personne n'organise ?
13:38Écoutez, M. Retailleau, comme moi,
13:40est au contact des policiers,
13:42lui encore plus que moi d'ailleurs.
13:44Et il connaît évidemment ces situations
13:46et les risques aussi de supporters
13:48qui peuvent être ultra ou liganes,
13:51puisqu'on parle de ça,
13:52qui peuvent être disséminés dans le stade
13:54et c'est d'autant plus dangereux.
13:55Donc évidemment, M. Retailleau
13:57est conscient de ces enjeux-là
13:58et il prendra sa décision
14:00évidemment en considérant tous ces enjeux.
14:02Et les propos de M. Hurcat tout à l'heure
14:05sont très éclairants sur ce sujet
14:06et rassurez-vous, M. Retailleau
14:08les a bien en tête.
14:09Oui, mais c'est très important
14:10que justement...
14:11Moi, je ne pèse rien,
14:12ce n'est pas moi, Grégory Hachère,
14:14je veux, évidemment.
14:15On veut tous savoir, nous, fans de foot,
14:17si justement le dialogue n'était pas biaisé.
14:20Donc là, à priori,
14:21vous êtes plutôt rassurante par rapport à ça
14:23et j'entends vos arguments.
14:25Je sais que vous êtes juriste de formation également,
14:27donc c'est quelque chose
14:28qui doit vous tenir à cœur.
14:29Vous faites vraiment une distinction très nette
14:31entre les ultras et les ultra-violents.
14:33Alors en anglais, on dit hooligans,
14:35c'est un mot qu'on pensait passer,
14:36mais les ultras et les ultra-violents,
14:38il y a vraiment une distinction très nette
14:39de votre côté ?
14:40Évidemment, et encore une fois,
14:43je vous le dis,
14:44moi, je suis très attachée,
14:45comme tous les Français,
14:46à cette ambiance festive
14:47que nous avons dans nos stades
14:48et c'est un rôle majeur
14:50que jouent toutes les associations de supporters.
14:52Donc le supporterisme, c'est nécessaire
14:54et c'est vraiment, encore une fois,
14:56un fabricant France dans nos championnats.
14:58On en a besoin.
14:59Je discutais avec Yann Mbappé très récemment
15:02et il me disait que dans son stade à Madrid,
15:05c'est beaucoup plus calme
15:06et qu'il, du coup, s'en désolait
15:07et qu'il préférait l'ambiance chaude et bouillante du PSG.
15:11Donc on doit encourager le supporterisme.
15:13En revanche, le hooliganisme, c'est intolérable.
15:16L'hooliganisme n'a pas sa place dans nos stades.
15:19On ne doit pas avoir de banderoles racistes,
15:21discriminantes, insultantes, homophobes.
15:24Ça, c'est interdit.
15:25Les chants, c'est pareil.
15:26Et les chants contre notamment les forces de l'ordre,
15:29en amont ou dans le stade,
15:31là aussi, c'est rédhibitoire.
15:33Donc c'est ça qu'il faut sanctionner.
15:35Mais évidemment, le supporterisme,
15:37comme il est réalisé dans beaucoup de clubs de supporters,
15:39c'est une bonne chose pour le foot.
15:41Et d'ailleurs, au sein de l'instance nationale de supporterisme
15:44que vous évoquiez tout à l'heure,
15:46nous travaillons sur des expérimentations
15:48avec des tribunes debout, sur la pyrotechnie,
15:51pour donner les moyens aussi à nos clubs de supporters
15:54d'ambiancer, de créer de l'animation dans nos stades.
15:57C'est bien.
15:58Debout, ça se passe bien.
15:59Et pyrotechnie, on est là.
16:00Dernière question.
16:01Parce que je crois que vous avez un rendez-vous très important
16:03tout en haut, derrière.
16:04Un petit peu plus important que le DG.
16:06Je ne veux pas vous mettre en retard à l'Elysée.
16:08Au niveau des interlocuteurs,
16:10ce n'est pas rien quand même, Mme Barsac,
16:12un groupe de supporters.
16:13C'est-à-dire que vous savez à qui vous avez affaire.
16:15Plutôt que d'avoir des gens à droite, à gauche.
16:17Je dis ça, je ne parle pas de politique, bien sûr.
16:19Vous savez qui est le leader d'une association.
16:21C'est important aussi d'avoir cet interlocuteur en face.
16:25Évidemment.
16:26Et les groupes de supporters sont aussi des interlocuteurs
16:28très importants pour les clubs.
16:30Et là aussi, j'ai aussi appelé à leur responsabilité les clubs
16:33pour continuer le dialogue avec leurs clubs de supporters.
16:35Et notamment sur le sujet des banderoles,
16:37des tifos et des chants.
16:39Là aussi, j'appelle à la vigilance et au dialogue
16:42entre le club et ses associations de supporters
16:44pour qu'on évite absolument d'avoir des chants
16:47et des banderoles qui sont discriminants,
16:50qui sont hors de suite dans un stade de foot.
16:52Bon, je vous remercie d'avoir été notre invité,
16:54d'avoir été clair ce soir et d'avoir répondu à nos questions.
16:57On attend maintenant le résultat.
16:58On verra bien ce que dira le ministère de l'Intérieur
17:00et également votre ministère.
17:01Merci, Mme Barsac, Mme le ministre, d'avoir été avec nous.
17:03Bonne soirée.
17:04Bonne soirée et au revoir.
17:06Au revoir, Marie Barsac.
17:07Il nous reste quelques minutes.
17:09On a le temps pour en parler, le digérer ensemble.
17:11Il y a beaucoup de choses.
17:12C'est un dossier extrêmement dense.
17:14Vous êtes tous à la télévision, dans l'émission.
17:17Vous êtes tous anciens joueurs.
17:18Il y a beaucoup de choses à dire.
17:20Moi, c'est un sujet dont on parle beaucoup.
17:22Que ce soit les gens dans la rue qui m'interpellent.
17:24Ils me parlent de ça.
17:25Certains me disent...
17:26J'en ai qui sont...
17:27Je ne veux plus aller au stade avec mes gamins
17:28parce que là, je vois ce que j'entends.
17:29C'est odieux.
17:30Et j'en ai d'autres qui me disent...
17:31Ça fait partie...
17:32Je ne parle pas de folklore,
17:33ça fait partie de la fête.
17:34Il ne faut pas toujours taper là-dessus.
17:35C'est très dur parce que tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir,
17:37Benoît Trémoulinas.
17:38Évidemment, il y a des hérésies et des excès des deux côtés.
17:42Que ce soit du côté de ceux qui décident
17:44ou de ceux qui sont censés ambiancer.
17:47Oui, bien sûr.
17:48Après, ce qui est important dans le discours de la ministre des Sports,
17:53c'est qu'en priorité, c'est l'individualisation des sanctions.
17:57Je pense qu'aujourd'hui,
18:00tous les stades ont la capacité de détecter des personnes
18:04qui font du bordel,
18:06qui font des actes qu'on ne devrait pas connaître dans un stade.
18:11Ça, c'est en premier lieu ce qui est important dans son discours.
18:15Et ce que j'ai aimé aussi, c'est que malgré tout, elle dit
18:18qu'en cas d'exception, oui, il y aura de la dissolution.
18:20Mais avant tout, elle axe vraiment sur le dialogue.
18:23Je ne vous cache pas que je m'attendais à ce qu'il soit plus radical dans l'amour verbien.
18:28Après, on verra si ce sera fait ou pas.
18:31Parce que là, pour l'instant, c'est un dialogue assez souple.
18:34J'ai bien aimé aussi le fait qu'elle dise pour les supporters,
18:38on essaiera aussi de mettre en place une tribune
18:41où les supporters seront debout.
18:43Pourquoi pas mettre en place aussi de la pyrotechnie ?
18:45Parce que c'est vrai que nous, lorsqu'on est joueur,
18:47Ludo peut le dire aussi,
18:49quand on arrive sur le terrain et qu'on voit des fumigènes,
18:53virage nord, virage sud,
18:56Même à la télé, c'est magnifique.
18:58C'est juste qu'il ne faut pas les jeter sur la pelouse.
19:00Exactement, il y a une ambiance exceptionnelle,
19:02il y a de l'adrénaline.
19:04Tous les supporters aiment ça.
19:06C'est ce qu'on dit, ça avance.
19:08Il y a des choses à mettre en place.
19:09Moi, je me souviens, une fois pour l'anniversaire
19:11au Gérondin de Bordeaux,
19:13le chef de la sécurité avait mis en place,
19:15avec le groupe des ultramarines,
19:17pour les fumigènes et tout,
19:19des choses avaient été mises en place.
19:21Je pense que ça, on peut le faire.
19:23Pour l'instant, sur le discours-là,
19:25ce que j'ai aimé, c'est que c'est plutôt assez souple
19:27par rapport à ce qu'on a entendu.
19:28Olivier Beaussart, Marey Barsa,
19:30qui est ministre des Sports,
19:31mais c'est aussi Bruno Retailleau,
19:32le ministre de l'Intérieur,
19:33qui va prendre la décision finale.
19:34On a bien compris que ça se passerait comme ça.
19:36On a vu Sacha Houlier,
19:37qui était dans l'excellent Pourquoi de Georges,
19:39qui est en train de nous dire
19:40que c'est de la mauvaise com politique.
19:42En fait, c'est ça qui est compliqué.
19:44C'est qu'on a l'impression que certains
19:45veulent possiblement montrer leur sérieux,
19:48parce que ça fait partie de leur ADN politique,
19:50et puis en même temps,
19:51s'en tenir compte de ce qui peut se passer
19:53du côté des groupes de supporters.
19:54Et en même temps, nous, depuis 4 ans
19:56qu'on fait l'émission ensemble ici,
19:58on a régulièrement des incidents.
20:00C'est compliqué.
20:01C'est un dossier très compliqué.
20:03On a pris le parti ici de ne pas vouloir dissoudre
20:05parce que les supporters sont le cœur du foot.
20:07Quel est votre sentiment ?
20:08Je pense que monsieur Retailleau
20:10va devoir prendre un peu plus de recul
20:12sur le dossier.
20:13Alors effectivement, là, il est dans une mission
20:16à vouloir régler beaucoup de choses très vite,
20:19mais le dossier est beaucoup plus compliqué que ça.
20:21Le football français traverse une grave crise économique
20:25comme peut-être jamais.
20:27Il y a très peu de personnes ou presque
20:29qui ont d'Azone à la maison,
20:31400 000, 500 000.
20:32Si en plus, on commence à vider les stades,
20:35derrière, c'est catastrophique,
20:37la situation économique du football français.
20:40Là, on peut parler quasiment de mort du secteur.
20:43Je ne vois pas comment est-ce qu'on pourrait
20:46se relever de ça.
20:47Donc, il va falloir prendre un petit peu plus de recul.
20:50Et je pense qu'il va aussi, parce que là,
20:52c'est très bien, on reçoit les supporters,
20:54mais ce serait bien de recevoir aussi les dirigeants
20:57des clubs parce que je pense qu'il y a aussi pas mal...
20:59Ce serait bien que les dirigeants aussi disent
21:01qu'ils veulent pas d'une banderole,
21:02ils la fassent pas rentrer.
21:03Exactement.
21:04C'est très facile aussi d'être toujours dans un sens.
21:06Là, on a vu des banderoles dans 5 ou 6 stades.
21:09Enfin, je vous prends en témoin, on a tous fait ça.
21:11On se demande comment elles peuvent rentrer.
21:12C'est juste dingue.
21:13Exactement.
21:14Les dirigeants ont aussi leur part de responsabilité
21:16de là-dedans.
21:17Il y a trop d'hypocrisie depuis trop longtemps.
21:20Les dirigeants savent qui fait quoi, quand.
21:23Mais les dirigeants préfèrent fermer les yeux
21:25parce qu'on a besoin de ses supporters.
21:27Il y a ses supporters qui font quasiment,
21:29parfois, partie de l'identité d'un club.
21:32Je pense à Saint-Etienne.
21:33Saint-Etienne, sans ses supporters,
21:35c'est plus du tout le même club.
21:37Donc, il y a beaucoup de choses à voir et à penser
21:40avant de foncer tête baissée vers les 10 solutions.
21:43Ambre, on va partir de l'autre côté.
21:45Ludo, c'est votre tour.
21:47C'est vrai que dans l'histoire du foot français,
21:50les 10 solutions sont généralement arrivées
21:53lorsqu'il y a eu des drames.
21:55Pour le moment, il y a eu des excès,
21:57il y a eu de la violence.
21:59Mais on a le sentiment que là...
22:01C'est disproportionné.
22:02Disproportionné.
22:03Je vous laisse mettre de votre propos.
22:04Je vous laisse expliquer.
22:05Moi, je le suis.
22:06Je trouve que le discours, il est bien joli,
22:08il est bien beau.
22:09Avec tout le respect que j'ai pour Mme la ministre,
22:11que je trouve bien solide dans bien des combats,
22:13celui-là, je trouve qu'au côté de M. Taillot,
22:15c'est une hérésie, pas possible de l'entendre dire.
22:17Je suis désolée.
22:18Mais le supporterisme, oui.
22:20Le hooliganisme, non.
22:21Donc, on va dissoudre les Magic Fans et les Green Angels.
22:23Désolée, mais le rapport, il est vite fait.
22:25Les Green Angels et les Magic Fans ne sont pas des hooligans.
22:28Et de dire aujourd'hui...
22:29Désolée, mais il paraît...
22:30Je ne l'ai pas entendu dire, ce sont des hooligans.
22:31Je ne l'ai pas entendu dire ça.
22:32Elle ne l'a pas dit.
22:33Mais elle dit le hooliganisme, c'est non.
22:35Et on va dissoudre ces groupes de supporters.
22:37Qu'est-ce qu'on doit comprendre ?
22:39Non, moi, je ne l'ai pas...
22:40Elle ne l'a pas dit.
22:41Elle a dit que c'est le dernier bout du bout.
22:43Et s'ils devaient trancher...
22:44Alors là, s'ils tranchent là où je vous rejoins,
22:47c'est qu'ils tranchent et qu'ils considèrent qu'il y a des solutions,
22:49ils considéreront que ce sont ça.
22:51Sauf qu'aujourd'hui, je veux bien qu'on dresse le portrait idyllique
22:54de la manière dont on traite les tribunes.
22:55Oh, on essaie de leur donner de la pyro,
22:57de les faire se mettre debout.
22:58Non, la réalité, c'est qu'il n'y a jamais eu autant plus
23:00que cette saison de tribunes fermées.
23:02Il n'y a jamais eu plus d'interdictions de déplacement.
23:04Il n'y a jamais eu aussi peu de dispositifs policiers
23:08pour essayer de les encadrer.
23:09Et qu'en plus, le bout du bout qu'elle explique
23:11que c'est le bout du bout du dialogue,
23:13c'est le pire parce que c'est vrai que Sacha Oublié le disait.
23:15C'était simplement désorganiser absolument tout,
23:18nous priver de leaders qui sont des interlocuteurs,
23:20qui sont des cadres.
23:21Mais est-ce qu'un leader...
23:22Alors est-ce qu'un leader, il ne peut pas, depuis son mégaphone,
23:25dire cette...
23:26Mais bien sûr qu'il ne peut.
23:27Attends, je vais finir.
23:28Ce champ, il ne rentre pas dans mon association.
23:30Mais bien sûr.
23:31Cette tribune, elle ne rentre pas dans mon association.
23:32Je suis d'accord.
23:33Je comprends ce que vous dites.
23:34Et là, en fait, ça m'embête
23:35parce que je suis obligé de me faire l'avocat du diable
23:37alors que j'aime les supporters.
23:38Je suis d'accord.
23:39Mais en même temps, moi, je ne peux pas tolérer qu'il y ait un responsable.
23:41C'est comme si, là, moi où je suis leader de l'émission,
23:43eux, ils arrivent, ils font leur émission,
23:45ils me donnent leur réponse, ils mettent leur banderole,
23:46ils disent leur connerie et à l'arrivée...
23:47Je suis d'accord.
23:48Ah bah non !
23:49Les gars, ne me tapez pas dessus.
23:50Ça ne marche pas, en fait.
23:51Il faut bien quand même que les gens aient conscience
23:52qu'ils ont fait des bêtises.
23:53Les supporters, la plupart, sont traités comme des délinquants.
23:55Franchement.
23:56Mais je suis désolée.
23:57Ils sont diabolisés.
23:58Aujourd'hui, les tifos, les chants, les banderoles, tout ce qu'on veut.
24:02Vous avez vu les tifos magnifiques.
24:05Il y en a beaucoup que je condamne.
24:07Mais il faut aussi savoir valoriser les supporters.
24:09Et la dissolution, c'est se priver d'un interlocuteur.
24:12Et en plus, pour le coup, le sujet de Georges, je le répète très bien,
24:15un poumon aussi social, un poumon culturel,
24:18un poumon économique pour une ville comme Saint-Etienne.
24:21C'est tout un organigramme d'une ville.
24:24Je précise qu'on n'y est pas encore.
24:25Pour ceux qui nous rejoignent, il y a 18h46.
24:27La menace plane.
24:28La menace plane parce qu'il y a eu des débordements.
24:30Mais ce n'est pas tranché.
24:31Il y a eu des discussions.
24:32Et on espère de tout cœur que ce matin,
24:34les supporters stéphanois et les autres ont pu s'expliquer
24:37et qu'une décision sera prise.
24:38Moi, je ne peux pas être d'accord.
24:39Quand j'entends qu'elle dit « Monsieur Retailleau, on le sait,
24:42est très attaché à l'ambiance dans les tribunes »,
24:44montrez-moi une chose qu'il a fait,
24:46que M. Retailleau montre qu'il est très attaché.
24:49Par contre, ne vous inquiétez pas.
24:50Je peux passer trois heures à faire la liste de tout ce qu'il montre
24:52qu'il n'est pas très attaché aux tribunes.
24:53Par contre, attention.
24:54Ce soir, la ministre, effectivement, je te rejoins,
24:57la ministre a eu un discours très souple.
24:59On va voir.
25:00Attention, si demain, après-demain, il y a des sanctions dures,
25:04elle nous aura fait du pipo-sport.
25:06Ou alors, je pense qu'elle aurait été honnête.
25:09J'aurais posé la question pour le coup,
25:12et vous avez réagi comme ça.
25:13Et derrière, ça veut dire que M. Retailleau
25:15aurait décidé seul, sans écouter,
25:16ou en tout cas, n'aurait pas été convaincu
25:17par les arguments de Stéphane Roy.
25:18On sent quand même qu'elle veut faire des choses,
25:21discuter, dialoguer.
25:22Elle a moins de méconnaissances.
25:23Les gens sentent qu'elle a moins de méconnaissances du milieu.
25:24Mais sauf que la ministre a parlé de dialogue.
25:26Aujourd'hui, le coup de pression de la dissolution possible,
25:28elle a plutôt braqué le dialogue, en fait.
25:30Puisque l'Association nationale des supporters
25:31ne veut plus parler avec l'Association nationale des supporters.
25:34Donc, ça, Shaouli le disait dans le sujet.
25:36En fait, aujourd'hui, les supporters,
25:37ils ne veulent plus tellement aller à la table,
25:39vu que, justement, on les menace d'une manière aussi agressive.
25:43Ludo, on a encore le temps, tranquillement.
25:46C'est un sujet qui, évidemment, réveille beaucoup de passion.
25:49Et en fait, qui mêle beaucoup de choses.
25:51Ça veut dire que ça mêle à la fois notre passion du foot,
25:53notre passion de supporter, votre passion de supporter.
25:56Ça mêle aussi le sujet politique.
25:59Ça mêle aussi votre bord politique.
26:02C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de choses
26:03qui rentrent en ligne de compte.
26:04Et je ne sais pas comment on arrive
26:06à être rationnel par rapport à ça.
26:07Je ne sais pas comment on prend une décision juste.
26:09Je ne sais pas si il est possible d'avoir des arguments valables.
26:15Déjà, dire que Sacha Houlié est un homme de terrain.
26:17C'est quelqu'un qui suit le dossier
26:19depuis déjà des dizaines d'années.
26:21Peut-être que je vais un peu loin.
26:23Mais en tout cas, c'est quelqu'un qui connaît bien son sujet.
26:25Donc, l'écouter, c'est déjà une première phase.
26:30Moi, j'ai fait partie d'un mouvement ultra.
26:33Enfin, je me considère comme un mouvement ultra
26:35puisque je faisais partie.
26:36J'étais collé à la Horda
26:37quand j'allais avec mes grands-parents à l'époque
26:39à Saint-Symphonien voir jouer le FC Metz.
26:41Donc, j'ai vécu l'ambiance fumigène.
26:45Dans ces groupes-là,
26:46il y a toujours deux ou trois tordus
26:48qui vont à un moment donné faire des choses
26:50et qui vont pénaliser tout le reste qui s'est bien tenu.
26:53Donc, moi, le fait qu'elle commence à aller
26:56sur l'individualisation des sanctions,
26:58ça me plaît.
26:59Maintenant, j'ai l'impression qu'on nous vend
27:01quelque chose qui n'existe pas
27:03puisque sur l'individualisation des sanctions,
27:05je ne vois rien.
27:06Il y en a eu le jour où on a le jeu.
27:08Non, mais je ne vois rien.
27:09Greg, vous pouvez me dire ce que vous voulez.
27:11Je ne vois rien sur qui sont ces gens.
27:13On ne va pas vous donner d'autres.
27:15On ne va pas faire une liste
27:16comme le club de Rotet que l'anniversaire.
27:17Vous n'allez pas avoir la liste
27:18de ceux qui sont interdictables.
27:19Non, la vérité, Greg,
27:20c'est des tribunes fermées sans cesse.
27:21Il y a aussi des individuels.
27:22Je ne veux pas qu'on dise n'importe quoi.
27:24Il y a des individualisations vraiment.
27:26Il y en a eu.
27:27J'aimerais responsabiliser
27:28les présidents d'associations,
27:29déjà, premièrement.
27:30J'aimerais que pénalement,
27:31on me dit jusqu'où on peut aller
27:33financièrement et pénalement sur les gens.
27:36Est-ce que c'est normal qu'à Montpellier,
27:37vous me dites qu'on individualise ?
27:39Déjà, il faut former les stadiers.
27:40À Montpellier, vous êtes en mesure de trouver
27:42avec les cagoules qui ont mis le feu à la tribune ?
27:45Vous êtes en mesure de trouver ?
27:46Donc, ça veut dire que non seulement les clubs,
27:50on ne peut pas tout le temps identifier.
27:52Donc, ça veut dire qu'il faut former les stadiers
27:54pour fouiller, pour machin.
27:56Franchement, le stadier, il vient.
27:58Je ne sais pas combien aussi.
27:59Déjà, c'est les pays.
28:00Il va devoir monter avec des gars qui sont armés
28:03jusqu'aux dents de barres de fer et cagoulés.
28:05C'est comme les matons.
28:06C'est comme les matons.
28:07Vous croyez que c'est facile d'être maton ?
28:09Je ne sais pas.
28:10C'est peut-être des métiers
28:11qu'il faut un peu plus valoriser.
28:12Peut-être qu'il faut augmenter les salaires.
28:14Peut-être qu'il faut faire des choses.
28:15Mais à un moment donné, si on reste dans ce...
28:18Parce que là, si les groupes sont dissous,
28:20c'est clairement qu'ils ont des difficultés
28:22à trouver les gens qui sont individuellement responsables.
28:27Moi, je ne vois pas d'autres explications.
28:28On marque une courte pause.
28:29On va continuer d'en parler.
28:31Parce que le dossier est dense, je le disais.
28:33Djomenic Castel dit qu'il est du côté de Lille.
28:36A Pierre Moroy ce soir pour le match
28:38entre Dunkerque et le Paris Saint-Germain.
28:40Ça se passe bien, des supporters ?
28:41On décale un peu votre prise d'antenne,
28:43mon Joe, évidemment.
28:44L'actualité est en ce qu'elle est.
28:45On vous retrouve dans quelques minutes.
28:47On poursuit rapidement ce débat supporter
28:50avec cette dissolution
28:52qui serait au bout du bout du bout de la chaîne.
28:54C'est ce que nous a dit Marie Barsak,
28:55la ministre des Sports.
28:56A tout de suite dans le dé.
28:59...
29:07De retour sur le plateau de l'équipe de Greg,
29:09un petit peu bousculée.
29:10Nous avions Marie Barsak,
29:11la ministre des Sports avec nous tout à l'heure.
29:13On va continuer à parler du dossier épineux des supporters.
29:16Mais ce soir, c'est la fête du côté de Lille
29:18pour le stade Pierre Moroy
29:19où une grosse équipe de Ligue 2 Dunkerque
29:21accueille une grosse équipe de Ligue 1,
29:23le Paris Saint-Germain.
29:24Djomenic, c'est la fête ce soir.
29:27Bonsoir Greg, bonsoir à tous.
29:29Honnêtement, il y a une ambiance exceptionnelle
29:31ici à Pierre Moroy.
29:32Il y a beaucoup, beaucoup de gens.
29:33Le stade sera quasiment plein.
29:35Et je suis avec un supporter du Paris Saint-Germain
29:38ou de Dunkerque.
29:39Je vais lui poser la question.
29:41Supporteur du PSG.
29:43Et tu vis où ?
29:44A Dunkerque.
29:45Comment on fait pour vivre à Dunkerque,
29:46supporter le PSG ?
29:47Comment ça s'est passé ?
29:48Qu'est-ce qui se passe ?
29:49C'est le papa, depuis petit,
29:51regarder les matchs du PSG.
29:52Et après, on est resté supporter du PSG à fond.
29:55Par rapport à ce que tu vois sur le début de la saison,
29:58est-ce que c'est la plus belle équipe du PSG
30:00version Qatari, selon toi ?
30:01Oui, forcément, c'est la plus belle équipe.
30:03Collectif, une équipe de copains,
30:05un bon état d'esprit.
30:06Luis Henrique, c'est parfait.
30:09Juste, on parlait des supporters
30:11avec la ministre des Sports
30:12qui était invitée tout à l'heure.
30:13Toi qui vas souvent dans les stades,
30:14est-ce que tu es pour ou contre
30:16la mouvance ultra ?
30:18Est-ce que pour toi, ils sont essentiels au stade ?
30:19Bien sûr, je pense qu'il faut laisser une liberté
30:21pour les ultras.
30:22Après, il faut faire attention à l'extrême.
30:24Mais je pense qu'il faut leur laisser une liberté.
30:26Merci beaucoup Nathan, bon match.
30:27Et juste Greg, puisque je sais que vous adorez la nourriture,
30:30je voulais juste vous montrer toutes ces enseignes.
30:33On peut manger de tout ici à Lille.
30:35La chocolaterie, le bar Lillois,
30:37bon ça c'est si on aime les boissons
30:38mais sans trop d'alcool.
30:39On peut manger des kebabs,
30:40on peut manger des frites,
30:41on peut manger ce qu'on veut.
30:42Il y a vraiment une très belle ambiance, Greg,
30:44ici à Lille.
30:45Ambiance de Coupe de France.
30:46Mais qu'est-ce que vous allez manger ce soir, Joely ?
30:48Maintenant que vous êtes un goûteur de bord de terrain.
30:50Qu'est-ce qu'on mange ce soir, mon Jo ?
30:52Greg, je ne peux rien manger.
30:54Je ne peux rien manger, il y a trop de monde.
30:56Vous qui êtes une star de la télévision française,
30:58moi contrairement à vous,
30:59je suis obligé de faire la queue.
31:00Donc je n'aurai pas le temps.
31:01Alors Giovanni, malheureusement,
31:02vous êtes tombé dans mon palot
31:03parce que vous êtes une vraie star.
31:04Regardez la séquence qu'on a enregistrée
31:06il y a quelques minutes.
31:07Giovanni qui fait les selfies à tour de bras.
31:10Mais regardez-moi cette vedette.
31:11Extraordinaire.
31:12Je vous adore Benjamin.
31:14C'est formidable.
31:19Greg, j'ai même eu quelqu'un.
31:22J'ai même quelqu'un qui m'a dit
31:24bravo Bertrand Latour pour ta signature à Canal.
31:28Elle m'a dit de tout de regarder le micro.
31:31C'est génial.
31:32Et en même temps, bonne ambiance.
31:33On aime ça.
31:34Les selfies.
31:35Il y a double Giovanni là.
31:36C'est l'heure de gloire.
31:37Il faut que vraiment toute la famille regarde.
31:38Merci Giovanni.
31:39Allez, à dans quelques secondes,
31:40on vous retrouve et on aime cet esprit de fête.
31:41Et en vrai, c'est vrai que c'est très sympa
31:42au moment où on parle de ce dossier du supporterisme
31:45qui est quand même très tendu.
31:46Voir ça, ça nous fait plaisir.
31:48Ça nous réconcilie.
31:49On va dire les choses.
31:50C'est ce foot-là qu'on aime de très loin.
31:52Ludo, vous aviez la parole avant la pause.
31:55On a parlé de ce que nous avait dit la ministre.
31:58Vous nous avez dit les individualisations.
32:00On a retrouvé le nombre.
32:01C'est 202 interdits de stade aujourd'hui
32:03et dans 140 judiciairement.
32:06Vous avez un leitmotiv depuis que je vous connais.
32:10Le portefeuille.
32:12Vous verrez que quand vous allez commencer,
32:14il faut croire que ça ne suffit pas
32:15puisque vous m'interpellez sur le fait
32:17que finalement, il y a un nombre qui est assez conséquent.
32:20Que ces gens, quand même, sont convoqués au commissariat
32:23où il faut qu'ils aillent pointer.
32:24Oui, il faut aller au commissariat et pointer.
32:26Interdiction d'être aux abords du stade.
32:27C'est contraignant en agenda.
32:28Donc, on part du principe que le reste du groupe de supporters
32:32est au courant de ce que vivent ceux qui ont fauté.
32:34A priori.
32:35Et ils continuent.
32:36A priori.
32:37Donc, ça veut dire qu'on ne va pas assez loin.
32:38Donc, si on veut aller plus loin,
32:39vous fautez, vous vous faites attraper
32:4110 000 euros d'amende à payer dans les 15 jours.
32:45Non, mais là, Ludo, les gens ne peuvent pas payer en 15 jours.
32:47Quand vous gagnez 1 200 euros net, vous ne pouvez pas payer 10 en 15 jours.
32:50Non, Ludo, vous ne pouvez pas payer 10 000 euros en 15 jours
32:52quand vous gagnez ça en quasiment 7-8 mois.
32:55Ludo, ce n'est pas possible.
32:56C'est un échelon.
32:57Excusez-moi, là.
32:58Vous réfléchirez à deux fois.
33:00Vous réfléchirez à deux fois.
33:01Avant de faire une connerie.
33:03Franchement, le goudron et les plumes aussi.
33:04Non, il y a un moment.
33:05L'argent, je l'entends.
33:06C'est un argument qui peut effectivement être...
33:07Donc, quoi ?
33:08Vous payez 10 euros par jour pendant 50 ans ?
33:10Non.
33:11Je ne vais pas vous faire un crédit revolving.
33:13Je suis en train de vous dire de faire un truc qui peut être supportable
33:15parce qu'il faut quand même nourrir les enfants, voyez,
33:17parce que certains ont de l'évie quand même.
33:18En dehors de faire les abrutis au stade, ils ont quand même de l'évie, les gens.
33:20Eh bien, à un moment donné, si...
33:21Mais j'entends l'argument financier.
33:23Si le père de famille ou la mère de famille n'est pas assez responsable
33:25pour savoir qu'il risque quelque chose
33:27et qu'il met en péril le budget familial,
33:30eh bien, ce n'est pas mon problème.
33:32Après, je ne vais pas vous faire une loi en direct, là, maintenant.
33:34Les lois, on ne va pas les écrire nous-mêmes,
33:36mais j'entends votre argument.
33:37Je vais vous dire que le portefeuille, ça fera mal aux gens.
33:39– Regardez, Ludo, souvent, quand il était joueur, il prenait un jaune.
33:41C'est le portefeuille, il ne prenait plus le jaune.
33:43On parle de dissolution.
33:45On a parlé du plan Leproux, tout à l'heure,
33:46qui restait dans toutes les mémoires au Parc des Princes.
33:48C'était en 2010.
33:49Romain Leproux était, il y a quelques mois,
33:51chez nos confrères d'ici Paris, dans l'émission de Pierre Clément.
33:54– Ici Paris, Île-de-France.
33:55– PSG, c'est parfaitement complet comme ça.
33:57Il avait parlé, justement, de l'environnement
33:59dans lequel il était au moment de devoir prendre cette décision.
34:03– Il y a des journalistes qui disaient
34:05qu'il faut dissoudre le PSG, c'est plus possible.
34:07Il y avait une pression, si vous voulez,
34:09du monde économique, politique et de certains journalistes.
34:16Et ça, je sentais la pression sur moi arriver,
34:20et de plus en plus significative.
34:22Il faut que ça s'arrête, cette violence.
34:23Ce n'est plus possible.
34:24On ne peut pas mettre autant de CRS.
34:26On ne peut pas machin.
34:27Un jour, il va y avoir… etc.
34:30– C'est vrai que le plan Le Prou, c'était vraiment…
34:34C'est important de rappeler que l'ex-président du PSG
34:37n'avait pas le pouvoir de dissolution.
34:39Ça, c'est évidemment un dossier éminemment politique.
34:42Et c'est pour ça que, tout à l'heure,
34:44on est, Olivier Bossard, dans un dossier éminemment politique
34:47qui fait ressurgir, j'ai envie de vous dire,
34:50tout ce qui est en vous, tout ce que les supporters en ont.
34:53Et ça dépasse le cadre du foot.
34:55Ça dépasse le cadre du supporterisme.
34:57Ça dépasse presque le cadre de la violence.
34:59C'est qui vous êtes, par moment ?
35:01– Oui, complètement.
35:02Mais après, des exemples, on en a déjà eu.
35:05On parle de dissolution depuis le début de l'émission.
35:08Le PSG, à un moment, a essayé de dissoudre les Boulogne Boys.
35:11Ça a été encore plus terrible qu'avant.
35:13Un an après, il y avait un mort aux abords du parc.
35:16Et puis après, effectivement, il y a eu le plan Le Prou.
35:20Alors ça, ça a été un plan pensé, réfléchi,
35:23entre le club et les autorités.
35:25Et je crois quand même que ça a plutôt fonctionné.
35:28Le parc est quand même redevenu beaucoup plus calme.
35:31Et je pense que sans ce plan Le Prou,
35:33les Qataris ne viennent jamais à Paris.
35:35Parce qu'il y a tellement de problèmes jusque-là
35:37que ça a permis une ouverture.
35:40Et ça a permis de faire ce qu'est le PSG aussi aujourd'hui, clairement.
35:44– On parle du Paris Saint-Germain.
35:46Il y a quelques jours, une grosse semaine et demie, deux semaines,
35:50il y avait eu ces banderoles contre Véronique Rabiot.
35:52On en est où ?
35:53– Oui, le Paris Saint-Germain qui devrait connaître sa sanction,
35:55a priori, demain de la commission Discipline de la Ligue.
35:59Alors, Véronique Rabiot, vous vous en souvenez,
36:01elle avait porté plainte contre X,
36:03après ces banderoles et ces chants injurieux.
36:05Et elle a également lancé une pétition en ligne hier.
36:08Une pétition pour un football respectueux.
36:11Stop aux insultes personnelles dans les stades.
36:14Véronique Rabiot qui demande l'application stricte
36:16des règlements de la LFP et de la FFF.
36:18La mise en place de dispositifs de détection
36:21et de sanctions plus efficaces.
36:22Ou encore la protection des familles des joueurs.
36:25Dans cette pétition, notamment, elle déclare
36:27les chants, banderoles et propos haineux
36:29ne sont pas des traditions de supporters.
36:32Ce sont des violences verbales, souvent sexistes, racistes
36:35et diffamatoires qui n'ont pas leur place dans notre société,
36:38encore moins dans nos stades.
36:40C'est ce qu'elle dénonce en mentionnant notamment
36:42que ce combat dépasse sa situation personnelle.
36:45Une pétition qui a déjà récolté plus de 1300 signatures.
36:49Vous le dites déjà, je trouve que ce n'est pas beaucoup.
36:51Pas beaucoup mais c'est parce que c'était lancé hier soir.
36:54Comment voulez-vous qu'elle soit crédible là-dessus ?
36:56Elle subit, elle a une légitimité pour essayer.
37:00Et derrière, dans le complément d'enquête,
37:02elle ne va pas condamner ce qui s'est passé sur Valbuena
37:06parce que maintenant elle est à Marseille.
37:08Comment voulez-vous que les gens s'y retrouvent ?
37:10Elle est de nouveau plus crédible.
37:12Ce n'est pas la meilleure du moment
37:16pour pouvoir porter ce message.
37:17C'est pour ça que quand je dis c'est qui on est
37:19et c'est nos accords, nos désaccords intérieurs,
37:22quand je disais tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir,
37:25on est en plein dans le truc.
37:27C'est quand ça vous touche ou quand ça ne vous touche pas.
37:30Tu as une situation qui a pu avoir lieu il y a huit ans
37:33et tu as pu porter un jugement.
37:35Huit ans après, c'est à toi que ça arrive.
37:37Et là, bizarrement, tu changes un peu.
37:39Je ne vois pas de quoi vous parler.
37:41Je ne vois pas toute référence au monde actuel.
37:44Peut-être, peut-être.
37:46Georges Kyrénoschanes, on attend demain,
37:48possiblement demain, les sanctions contre le Paris-Saint-Germain,
37:52contre Montpellier.
37:54Vous reviendrez nous en parler un peu plus tard dans la semaine.
37:56Qu'est-ce que vous en pensez ?
37:57Vous voudrez un courroux aussi.
37:58C'est vrai qu'il y aura la mer courroux.
37:59Merci Georges Kyrénoschanes.
38:01Bravo Georges, vous avez été formidable
38:03et vous avez été très clair.
38:04On espère que vous y voyez vous aussi un peu plus clair
38:07après ce dossier houleux, à minima, du supporterisme.
38:11Irons-nous jusqu'aux dissolutions ?
38:13Vous l'aurez compris dans l'EDG, on ne le souhaite pas.
38:15On le dit clairement.
38:16Mais évidemment, il faut que tout ça se calme, s'apaise.
38:19On veut aller au stade avec nos gamins.
38:20On ne veut pas que des abrutis nous gâchent la fête
38:22avec leur excès de violence.
38:23C'est à tout le monde, quand on va au stade,
38:25de prendre ses responsabilités.

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