La tête des mauvais jours, les oreilles qui sifflent, les yeux baissés vers le sol… Au stade Auguste-Delaune, les joueurs de l’OM ont imité leurs prédécesseurs de la saison dernière en perdant un peu plus qu’un match à Reims. Jean-Louis Gasset, il y a dix mois, avait exprimé "sa honte" face à une équipe qui manquait de caractère. Roberto De Zerbi, il y a deux jours, remettait lui aussi en cause l’attitude de ses joueurs : "La mentalité ne s’achète pas au supermarché. On n’a plus ce feu intérieur pour remporter ce type de matches."
Une fois n’est pas coutume, l’Italien était un peu plus mesuré (ce ne fut pas le cas dans le vestiaire, où il est apparu passablement énervé) que l’un de ses leaders, Adrien Rabiot, qui fustigeait l’état d’esprit de certains équipiers au micro du diffuseur : "J’ai l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie d’aller en Ligue des champions, qui n’ont pas envie de jouer l’Europe, qui n’ont pas envie de se battre pour connaître ça. C’est compliqué, je ne sais pas quoi dire…" Après cette prise de parole forte, les Olympiens ont longtemps échangé dans les vestiaires, puis Valentin Rongier s’est présenté, marqué, devant les médias : "Nous aussi on essaie de comprendre. On a péché dans l’attitude. On peut perdre des matches, mais quand on est l’OM et qu’on a envie d’atteindre notre objectif d’aller en Ligue des champions, de terminer 2e, on ne peut pas se permettre d’avoir une attitude comme ça."
À quelques mètres de là, dans le parking souterrain de l’enceinte champenoise, les dirigeants, mâchoires serrées et visages fermés, n’en pensaient pas moins, outrés par le spectacle auquel ils ont assisté. Alors que la Ligue des champions, dont la qualification pour la prochaine édition est vitale, semblait leur tendre les bras il y a encore un mois, le spectre d’une fin de saison catastrophique apparaît dans tous les esprits.
C’est le jeu des dynamiques et rien ne dit que l’OM ne se relèvera pas de cette mauvaise passe, mais les signaux encourageants sont assez faibles, comme ce que l’on voit sur le terrain ou l’avance en championnat : deux points sur la 4e place donnant le droit de participer au barrage de la C1, quatre sur la 7e, qui, pour l’instant, ne récompense pas l’équipe qui y termine de coupe d’Europe. C’est pour cela que l’état d’urgence a été déclenché dans la nuit de samedi à dimanche et que les joueurs qui n’ont su prendre que 3 points en 5 matches ont été "invités" à dormir à La Commanderie plutôt que rejoindre leur domicile. Les deux jours de repos dont ils disposaient dimanche et lundi ont été supprimés.
Et hier, plutôt que partir en villégiature sur la Côte d'Azur ou profiter de leur famille, ils sont restés toute la journée au centre RLD. Punition, tentative de ramener de la cohésion dans l’effectif, de lui faire prendre conscience que l’heure est grave ? Peut-être tout ça à la fois. Dans la matinée, une légère séance d’entraînement (de décrassage, plutôt) s’est effectuée sous les yeux de Pablo Longoria.
Une fois n’est pas coutume, l’Italien était un peu plus mesuré (ce ne fut pas le cas dans le vestiaire, où il est apparu passablement énervé) que l’un de ses leaders, Adrien Rabiot, qui fustigeait l’état d’esprit de certains équipiers au micro du diffuseur : "J’ai l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie d’aller en Ligue des champions, qui n’ont pas envie de jouer l’Europe, qui n’ont pas envie de se battre pour connaître ça. C’est compliqué, je ne sais pas quoi dire…" Après cette prise de parole forte, les Olympiens ont longtemps échangé dans les vestiaires, puis Valentin Rongier s’est présenté, marqué, devant les médias : "Nous aussi on essaie de comprendre. On a péché dans l’attitude. On peut perdre des matches, mais quand on est l’OM et qu’on a envie d’atteindre notre objectif d’aller en Ligue des champions, de terminer 2e, on ne peut pas se permettre d’avoir une attitude comme ça."
À quelques mètres de là, dans le parking souterrain de l’enceinte champenoise, les dirigeants, mâchoires serrées et visages fermés, n’en pensaient pas moins, outrés par le spectacle auquel ils ont assisté. Alors que la Ligue des champions, dont la qualification pour la prochaine édition est vitale, semblait leur tendre les bras il y a encore un mois, le spectre d’une fin de saison catastrophique apparaît dans tous les esprits.
C’est le jeu des dynamiques et rien ne dit que l’OM ne se relèvera pas de cette mauvaise passe, mais les signaux encourageants sont assez faibles, comme ce que l’on voit sur le terrain ou l’avance en championnat : deux points sur la 4e place donnant le droit de participer au barrage de la C1, quatre sur la 7e, qui, pour l’instant, ne récompense pas l’équipe qui y termine de coupe d’Europe. C’est pour cela que l’état d’urgence a été déclenché dans la nuit de samedi à dimanche et que les joueurs qui n’ont su prendre que 3 points en 5 matches ont été "invités" à dormir à La Commanderie plutôt que rejoindre leur domicile. Les deux jours de repos dont ils disposaient dimanche et lundi ont été supprimés.
Et hier, plutôt que partir en villégiature sur la Côte d'Azur ou profiter de leur famille, ils sont restés toute la journée au centre RLD. Punition, tentative de ramener de la cohésion dans l’effectif, de lui faire prendre conscience que l’heure est grave ? Peut-être tout ça à la fois. Dans la matinée, une légère séance d’entraînement (de décrassage, plutôt) s’est effectuée sous les yeux de Pablo Longoria.
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00:00Sanction, jour de repos supprimé, nuit loin de leur famille.
00:03On te raconte le week-end des Olympiens.
00:07L'OM s'est incliné à Reims qui n'avait pas gagné depuis 5 mois.
00:09Les Olympiens ont également encaissé 3 buts face à Derremois qui n'avait pas marqué depuis 5 matchs.
00:15Samedi soir après la rencontre, Adrien Rabiot a dégoupillé et critiqué l'attitude de ses coéquipiers.
00:20J'ai l'impression de voir des mecs qui n'ont pas envie d'aller en Ligue des Champions,
00:23qui n'ont pas envie de jouer l'Europe.
00:25Moi je suis venu pour ça, si certains n'ont pas cette ambition, il faut qu'ils le disent avant les matchs.
00:29Je ne comprends pas qu'on n'ait pas plus faim.
00:30Roberto De Zerbi aussi.
00:32La mentalité ne s'achète pas dans un supermarché.
00:35Au retour de Reims, tard dans la nuit, les Olympiens pensaient peut-être pouvoir souffler avec leur famille.
00:39Mais erreur, Roberto De Zerbi a tranché.
00:42En les obligeant à dormir à la commonerie et en supprimant leurs jours de repos dimanche et lundi.
00:47Dimanche, un décrassage a été programmé dans la matinée avant un déjeuner en commun.
00:51Les Olympiens ont ensuite regardé le match de Toulouse qu'ils affrontent dimanche prochain
00:55et n'ont pu rentrer chez eux qu'après le dîner.
00:57Ils ont 7 jours pour aller de l'avant avec une victoire impérative
01:01sous peine de se mettre en grand danger dans la course à la Ligue des Champions.