Interrogés par les enquêteurs depuis mardi, les grands-parents maternels d'Émile, ainsi que son oncle et sa tante, sont ressortis libres de garde à vue jeudi. Pour autant, l'hypothèse de l'"intervention d'un tiers" dans la mort de l'enfant prend de l'épaisseur et la piste familiale n'est pour l'heure "pas refermée", selon le procureur d'Aix-en-Provence
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00:00Alors, nous ne découvrons pas les pièces du dossier parce que, vous le savez, l'avocat n'a pas accès au dossier pendant la garde à vue.
00:05En revanche, par les questions qui sont posées par les enquêteurs, nous apprenons certaines vérités.
00:11Et croyez-moi, la plus difficile à entendre, à comprendre, à accepter, c'est que nous avons appris que le petit Émile avait été victime d'un traumatisme facial important, violent.
00:24Et vous imaginez bien que lorsque la famille apprend cela dans le cadre d'une garde à vue, c'est un véritable tsunami qui tombe sur eux.
00:32Vous avez aussi appris que ses ossements avaient été déplacés, et notamment avec le t-shirt, les analyses du t-shirt.
00:43Oui, on l'a appris, mais sur ce point-là, effectivement, on avait déjà un petit peu des doutes parce qu'on avait pu avoir accès, dans le cadre de la procédure, aux photographies des vêtements.
00:56Et c'est vrai qu'on se posait certaines questions, mais l'entendre, l'entendre exposé par un enquêteur comme une vérité scientifique, c'est également à nouveau un choc.
01:06Et ça entraîne pour nous, pour la famille, pour mon client, pour tout le monde, énormément d'interrogations.