Avec Virginie Joron, députée européenne du RN
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NewsTranscription
00:00L'interieur de Boris Vian, une chanson qui date de 1954, je rappelle.
00:05Et bien, est-ce qu'on se prépare vraiment à ça ?
00:09Et apparemment, si on écoute la Commission Européenne, oui, oui, ça se prépare.
00:13D'abord, vous avez entendu parler, on en a parlé nous-mêmes, du kit de survie.
00:17L'Union Européenne souhaite que les habitants des 27 pays membres
00:20aient chez eux un sac contenant de quoi être autonome pendant 72 heures
00:24en cas de situation de crise ou de conflit.
00:2672 heures et après, qu'est-ce qu'on fait ?
00:28C'est une chose.
00:30Mais surtout, il y a quelques jours, la Commission Européenne a dévoilé,
00:34dans le cadre d'une préparation à l'horizon 2030,
00:37le livre blanc pour une défense européenne
00:39et a précisé les grandes lignes du plan Rearm Europe.
00:43Réarmer l'Europe permettant de dépenser plus de 800 milliards d'euros,
00:47le livre blanc et le plan Rearm forment le paquet défense.
00:51Bonjour Virginie Jauron.
00:53Oui, bonjour.
00:54Alors Virginie Jauron, vous êtes députée européenne, on vous connaît,
00:57on vous accueille toujours avec plaisir
00:59parce que vous, vous ne vous contentez pas de parler, vous informez aussi,
01:03et c'est quand même important.
01:06Alors, on va parler de beaucoup de choses concernant effectivement
01:09cette Commission Européenne, cette Union Européenne
01:12qui est à un carrefour aujourd'hui où d'un côté on voit se profiler la guerre
01:17mais aussi pour parler de paix entre notamment Trump et Poutine.
01:22Enfin, qu'est-ce qui va se passer Zelensky au milieu ?
01:24Et puis on va parler du reste sur la Commission Européenne.
01:26Il y a d'autres choses.
01:27Mais là-dessus déjà Virginie Jauron, je voudrais savoir,
01:30alors les 800 milliards, ils vont être là, qu'est-ce qui se passe ?
01:33Qu'est-ce que c'est que ce plan-là, ce livre blanc de la défense ?
01:38Il est aussi à, comment dire, à coller au rapport Draghi.
01:43Vous savez, c'est un rapport qu'ils ont sorti cet été
01:45pour dire que pour relancer l'économie et l'industrie en Europe,
01:47il fallait mettre sur la table 800 milliards d'euros.
01:49Et le hasard fait bien les choses.
01:51Il y a aussi cette guerre en Ukraine et en Russie
01:55qui fait qu'on se colle aussi à cette situation
01:58pour finalement imposer aux Européens de mettre sur la table ces 800 milliards d'euros.
02:06Donc en fait, on suit la stratégie qui a été établie par M. Draghi,
02:12c'est-à-dire que pour relancer l'Union Européenne,
02:14on a besoin de mettre tout cet argent sur la table.
02:16Et donc on utilise cette crise pour faire accepter l'inacceptable
02:19puisque c'est vrai, vous l'avez dit, d'un autre côté, côté de l'Ouest,
02:23on parle de paix, mais encore aujourd'hui à Bruxelles,
02:25on ne parle pas du tout de paix.
02:27Et d'ailleurs, moi, je suis encore sur un autre dossier qui s'appelle EDIP,
02:30c'est aussi le marché intérieur pour l'Union Européenne,
02:33d'un marché de la défense.
02:35C'est un dossier qui est sur la table dans différentes commissions
02:37où en fait, il y a des pourparlers autour de comment mettre sur la table aussi
02:421,5 milliard d'euros pour relancer l'industrie en Europe.
02:46Alors, on n'est pas contre l'industrie européenne, au contraire,
02:49mais on voit bien qu'il y a des tensions autour de qui va bénéficier,
02:53encore une fois, de cette grosse part du gâteau.
02:55Et là, pour le coup, je viens de voir ce matin une réunion technique sur ce dossier
03:00parce que les enjeux sont importants.
03:02Le marché de la défense est quand même un marché très important,
03:05surtout pour nous, Français.
03:07Et on voit bien qu'il y a une très, très forte influence de la part des Polonais.
03:13Je le dis parce qu'en ce moment, ils ont la présidence du Conseil.
03:17Ils essayent d'imposer aussi leur agenda pour défendre leurs intérêts.
03:21Et donc, ce matin des pourparlers, on voit bien qu'il n'y a pas de solidarité autour de ce marché.
03:26Donc, c'est pour ça que l'on est contre ce plan de défense parce que,
03:31un, déjà, ce n'est pas pour favoriser le marché français et encore moins européen
03:37puisque là, il y a quelques pays qui veulent sortir du loup,
03:39qui veulent bénéficier de la plus grosse part du gâteau.
03:41Et puis, en plus, on a envie de dire, attendez,
03:43on est en train de mettre la charrue avant les bœufs.
03:45On est en train de parler de 800 milliards d'euros sur la table.
03:47Et en plus, on engage encore les contributeurs français et aussi européens
03:51dans de l'endettement puisque ça va encore créer de l'endettement.
03:55Et en même temps, on n'essaie pas de négocier avec nos autres grands ex-partenaires,
04:05notamment les USA, pour parler de solidarité.
04:08Oui, parce que dans Virginie Geron, c'est ça qui est tout à fait paradoxal.
04:11Au même moment où, effectivement, les USA, alors certains leur reprochent de ça,
04:15oui, vous avez tout cédé à Poutine, etc.
04:17C'est un autre problème politique.
04:19Mais enfin, au moment où il y a des parlers, pour parler de paix,
04:22qui ont l'air en tout cas d'avancer,
04:25on dit, voilà, il faut combler la cune.
04:27Très bien, soutenir l'industrie de défense européenne,
04:30soutenir l'Ukraine par une licence militaire accrue,
04:32améliorer l'intégration des industries européennes et ukrainiennes.
04:36Je parle de ce que dit le livre blanc, les stocks, etc.
04:39Et je rappelle quand même, Virginie Geron,
04:41que demain matin, Emmanuel Macron organise à Paris un nouveau sommet
04:46sur la paix et la sécurité pour l'Ukraine,
04:48pour l'Ukraine dans la lignée des réunions ces dernières semaines,
04:51pour mettre en place des garanties de sécurité pour Kiev,
04:54dans le cadre d'un éventuel futur accord de paix avec la Russie,
04:57que tentent d'arracher les Etats-Unis de Trump.
05:00Alors, on a l'impression qu'il y a, je dirais,
05:02des forces centrifuges et des chemins très divergents.
05:05En tout cas, entre l'Europe et les Etats-Unis, on le voit.
05:07Mais le rôle de l'Union européenne et de la Commission européenne,
05:10là-dedans, c'est de quoi ? C'est de pousser à l'accélérateur ?
05:13C'est quoi ?
05:14En fait, ils sont en train de voir qu'ils se font avoir, j'ai envie de dire.
05:17Parce qu'ils sont pour vendre ce plan de 800 milliards.
05:21Je rappelle qu'il y en a eu déjà un autre avec le plan Covid.
05:23Comment vendre aux Européens ce plan de 800 milliards s'il n'y a plus de guerre ?
05:27C'est un peu ça, le problème.
05:29Donc, il y a une course à l'échalote, là.
05:31C'est-à-dire qu'il y a une course à l'échalote.
05:33D'ailleurs, on le voit, nous, dans les dossiers.
05:35C'est-à-dire que, normalement, pour rédiger un rapport,
05:37on a un peu de temps devant nous.
05:39On doit élaborer des amendements.
05:40Après, il y a des compromis d'amendements.
05:42Il y a une réunion technique.
05:43Donc, en général, un dossier, on le ficelle en six mois.
05:47Là, on nous impose un calendrier beaucoup plus strict et court.
05:50Parce qu'effectivement, il y a cette course à l'échalote.
05:53Parce que, encore une fois, c'est quoi ?
05:54Comment on va communiquer aux Européens
05:56qu'on va encore les endetter de plus de 800 milliards d'euros ?
05:59Donc, pour éviter que les gens ne s'insurgent contre cet endettement,
06:04on essaie d'anticiper qu'on est encore en guerre
06:10avant de dire qu'on est en paix.
06:11C'est un peu ça, la problématique.
06:13D'où, aussi, cet autre sujet.
06:17Peut-être que mes collègues en ont déjà parlé,
06:18du Réformement national.
06:20C'est-à-dire que, comme il y a eu urgence,
06:22comme je vous l'ai dit, d'un côté, on parle de paix,
06:24d'un autre, on parle encore de guerre.
06:25Donc, pour éviter un double discours,
06:29en tout cas, une incompréhension de la part des Européens,
06:33ils utilisent une autre arme,
06:34c'est-à-dire l'urgence.
06:35Comme il y a urgence, il y a péril dans la demeure.
06:39Pas pour des questions de guerre,
06:40mais pour des questions de négociation de la paix.
06:42C'est très ironique.
06:43Vous voulez dire qu'il va arriver avant
06:45ceux qui prônent la paix,
06:47enfin, qui, en tout cas, pensent négocier la paix,
06:49et ceux qui disent
06:50il faut se défendre, il faut se défendre, il faut se défendre.
06:53Exactement.
06:53Donc, pour éviter, en fait, ce conflit d'agenda,
06:57eh bien, il y a une mesure d'urgence
06:59qui est en ce moment en négociation
07:00auprès de la présidence du Parlement européen,
07:03Madame Mouet-Sola,
07:04parce qu'elle peut,
07:05par rapport à ce plan de défense,
07:07elle peut invoquer cette mesure d'urgence
07:09en évitant le débat avec les parlementaires.
07:12Vous voyez ?
07:13Ah oui, comment, qu'est-ce que c'est cette mesure d'urgence ?
07:15Qu'est-ce qu'elle peut invoquer exactement ?
07:17Eh bien, la guerre.
07:18Eh bien, j'en peux plus.
07:20Voilà, donc, c'est un article du Réglement,
07:22je crois que c'est l'article 122,
07:23qui peut, effectivement, donner ce pouvoir.
07:25Et d'ailleurs, c'est Mme Ursula von der Leyen
07:26qui la pousse à utiliser cet article
07:28pour éviter qu'il y ait un débat
07:30au sein du Parlement européen.
07:32Ah oui, c'est-à-dire qu'elle peut le faire
07:33sans que le Parlement européen...
07:35Exactement.
07:36C'est l'article 1943, au niveau européen.
07:38Oui, c'est ça, exactement.
07:39C'est un peu ça.
07:40C'est exactement ce type d'article,
07:42en fait, cette vision d'article,
07:44c'est-à-dire qu'on met en place,
07:46comme ils l'ont fait durant la crise Covid,
07:48vous voyez, c'est exactement la même énergie.
07:51Urgence, réaction.
07:53Et là, il n'y a plus d'urgence, j'ai envie de dire.
07:55En entrant d'un autre côté,
07:56il y a des gens qui essaient de négocier la paix.
07:58Non, il n'y a plus d'urgence.
07:59Mais, comme je l'ai dit,
08:00pour vendre les 800 milliards
08:03qu'il faut réinjecter dans l'Union européenne,
08:05parce qu'on voit bien,
08:07tout est...
08:09On pose, je prends l'exemple de l'industrie automobile,
08:12on a d'ailleurs fait la demande
08:14à mettre ce sujet la semaine prochaine en plénière,
08:16parce qu'on voit bien que l'industrie automobile
08:18est en train de couler,
08:19le charbon en France.
08:20Et c'est qu'un exemple.
08:22On voit bien que l'Europe est en panne,
08:24l'Europe est en pause,
08:25et c'est plutôt ça qui est effrayant,
08:27plus que la paix et la fin de la guerre
08:30qui est en train d'arriver.
08:34L'urgence économique,
08:37on va utiliser ce plan de défense
08:40pour réinjecter de l'argent.
08:42Donc, on veut bien sur le fond,
08:45mais il ne faut pas non plus encore trop endetter les Européens.
08:49Et puis, il faut surtout flécher,
08:51flécher ces budgets,
08:52parce que là, je vous le dis,
08:53l'exemple de la Pologne,
08:55elle n'est pas très correcte pour nous Français.
08:58Et ça montre la divergence entre pays européens,
09:00vous l'avez dit.
09:01Alors, c'est intéressant,
09:02on retrouve quoi qu'il en coûte,
09:03on retrouve au diable avarice,
09:05on dit qu'importe les 800 milliards
09:07pourvu qu'on ait l'ivresse de défendre.
09:10Évidemment qu'il faut se défendre au niveau de l'Europe.
09:12Mais alors, ça amène, Virginie Giron,
09:14à ce que vous venez d'exposer,
09:15à quelque chose.
09:16Aujourd'hui, il y a incontestablement,
09:18on en a parlé de cette espèce de séparation
09:21entre certains pays ou empires,
09:24rappelons-le comme on veut,
09:25et l'Europe,
09:26en tout cas une partie de l'Europe.
09:27Et ça amène à,
09:29je vous dis ça parce que,
09:31sachant que j'ai annoncé
09:33que vous avez, aujourd'hui,
09:35à Sud Radio et dans l'émission,
09:37je me dis, mais est-ce que vous pouvez poser
09:39la question à Virginie Giron ?
09:41Qu'est-ce qu'elle pense, elle,
09:43et le RN à qui vous appartenez ?
09:46Est-ce que vraiment, aujourd'hui,
09:48ça sert encore, et plus que jamais,
09:50d'être dans l'Union Européenne ?
09:52D'être dans l'Union Européenne,
09:53je parle au niveau de comment ça se passe
09:55avec les commissions.
09:56C'est-à-dire que, évidemment,
09:58c'est les eurosceptiques qui se manifestent,
10:00mais au fond, aujourd'hui,
10:02on a l'impression qu'il y a quelque chose
10:04qui est là, mais que, voilà,
10:06ça fait du surplace, je dirais.
10:09Alors, j'entends,
10:11et je vais vous donner juste deux exemples.
10:13Les exemples de la semaine dernière.
10:14Donc, je suis en contrôle budgétaire,
10:15et grâce à notre parti,
10:17nous avons pu bloquer
10:19la décharge budgétaire.
10:20La décharge budgétaire, ça veut dire
10:21que c'est un blanc de seins
10:22que l'on donne à la commission
10:24pour exécuter un budget.
10:26Donc, le fait d'avoir été là,
10:28le fait d'avoir été élu,
10:30eh bien, a empêché, aujourd'hui,
10:32à exécuter ce budget.
10:33Donc, ils sont obligés de renégocier
10:35avec tous les membres du Parlement.
10:37Donc, c'est déjà une bonne chose.
10:38Et ça veut dire que notre force compte.
10:41C'est-à-dire que, sur plusieurs dossiers,
10:42on peut bloquer des rapports.
10:44Là, on bloque le budget.
10:46C'est quand même pas rien.
10:49On amende les textes.
10:50Et puis, je vais vous donner
10:51un autre exemple aussi important.
10:52C'est Viktor Orban,
10:54qui, par les traités,
10:55a encore sa voix qui compte
10:57et peut imposer un droit de veto
10:59sur des mesures qui ont un impact
11:02conséquent sur l'avenir des européens.
11:04Oui, parce que les décisions doivent
11:05se prendre à l'unanimité, je le rappelle.
11:07C'est ça.
11:08Exactement.
11:09Le fait de n'être pas dans la partie,
11:10finalement, on ne pourra rien dire.
11:12On ne pourra que subir.
11:13Je vous le dis.
11:14On l'a vu durant la crise Covid.
11:16Les Brexiteurs sont sortis,
11:17mais la crise Covid,
11:18ils l'ont aussi subie de plein fouet.
11:20Et dans les mesures qu'ils ont prises,
11:23ils ont dû aussi négocier avec Bruxelles.
11:25Donc, j'entends, effectivement,
11:27parce qu'effectivement, tous les jours,
11:29on voit qu'il y a des problématiques.
11:31Mais ce n'est pas parce qu'il y a un problème
11:33qu'on doit partir.
11:34Les problèmes sont toujours là.
11:35C'est Orban qui n'a toujours pas répondu
11:37au sujet du scandale de Brexit.
11:39Oui, des élections.
11:40On a la vidéo.
11:41Et cette vidéo,
11:42ses propos peuvent être utilisés
11:44par des avocats.
11:45Le fait de ne pas pouvoir
11:47faire ce type d'intervention.
11:50Déjà, un, je ne pourrais pas les transmettre.
11:52Et c'est important pour vous,
11:53pour tous les membres d'autres,
11:57au sujet.
11:58Et Jean, on n'a pas de poids.
12:00Mais nous, on a du poids.
12:01On est la troisième partie le plus important.
12:03Le rapport des forces est important.
12:04Et pour être là,
12:05que ne pas être là.
12:06C'est clair.
12:07Et d'être important.
12:08Oui.
12:09Est-ce qu'on essaie...
12:10Deux questions juste là-dessus.
12:12Deux dernières questions.
12:13Est-ce qu'on essaie de contourner,
12:15aujourd'hui,
12:16j'ai cru entendre,
12:17la règle de l'unanimité.
12:18Est-ce que cette règle de l'unanimité,
12:20parce que pour Orban,
12:21on essaie de faire un certain nombre de sanctions,
12:23sans entrer dans le détail,
12:25on a entendu ça.
12:26Mais est-ce que cette règle de l'unanimité
12:28peut être contournée ou pas ?
12:30Est-ce que, par exemple,
12:31justement,
12:32vous êtes accueillie dans la chaussure.
12:36Orban est un pavé dans la chaussure.
12:38Exactement.
12:39Est-ce qu'on peut la contourner ou pas ?
12:41Alors, aujourd'hui, non.
12:43Parce que les traités
12:44ont été quand même bien fixés.
12:45C'est-à-dire que pour changer le traité,
12:46il faut l'unanimité.
12:47D'accord.
12:49Et tant qu'il est là,
12:50il va bloquer.
12:51Donc, c'est très bien.
12:52On voit bien qu'il y a cette volonté, d'ailleurs.
12:54Valérie Aïa a dit quelques jours
12:55qu'il fallait lui enlever.
12:56Elle est mignonne.
12:57Déjà, j'ai envie de dire,
12:58pour tous ces grands démocrates
13:00qui sont en train de nous faire des leçons de démocratie,
13:02c'est la première à monter au créneau,
13:04en dénonçant, finalement,
13:05la première règle,
13:06c'est-à-dire respecter la voix du peuple.
13:08Parce que Victor Orban,
13:09il n'est pas sorti du chapeau.
13:15On croit qu'il n'est pas bien
13:16pour avoir voté ce qu'il a voté.
13:18On pourrait parler aussi de la Roumanie,
13:20parce que c'est un sujet typique, aussi,
13:22de cette volonté, aujourd'hui,
13:23de la Commission,
13:24qui perd de plus en plus de poids.
13:25On le voit.
13:27Valérie Aïa ne rappelle pas
13:28qu'ils ont perdu les élections
13:29et qu'ils sont le cinquième groupe,
13:30le moins important, j'ai envie de dire,
13:32du Parlement.
13:33Donc, ces gens, finalement,
13:34n'existent qu'à Paris,
13:35j'ai envie de dire,
13:36et c'est vrai.
13:37Et en même temps,
13:39ils essayent d'imposer leur narratif,
13:41ils essayent d'imposer leur agenda,
13:43c'est vrai qu'on n'aura peut-être
13:44pas le temps d'en parler,
13:45parce que c'est un sujet très important,
13:46ce qui se passe, aussi,
13:47avec la Commission bouclier
13:48sur la démocratie,
13:49avec la chef, Nathalie Loiseau,
13:51qui, au fur et à mesure
13:53de ses auditions,
13:54on voit, un,
13:55qu'elle a une attitude
13:56très autocratique
13:57et autoritariste,
13:59c'est-à-dire qu'elle laisse
14:00très peu la parole
14:01aux députés
14:02qui lui posent
14:03des questions qui fâchent,
14:04notamment,
14:05regarde la désinformation.
14:06On voit que tous les experts
14:08qu'elle impose,
14:09ils sont souvent financés
14:11par l'Open Society
14:12ou encore à l'époque
14:13de M. Soros,
14:15ou encore à l'époque USA
14:17de l'ancien gouvernement.
14:21On voit, aujourd'hui,
14:22qu'il y a panique dans la demeure.
14:23Donc, hier, j'y étais,
14:24il y avait une conférence
14:25sur les fact-checkers,
14:26une grande messe des fact-checkers,
14:27mais, là aussi, j'y suis allée.
14:28Alors, c'est des fact-checkers,
14:29vous savez,
14:30c'est des vérificateurs
14:31de faits,
14:32d'informations.
14:33Donc, les nouveaux petits ministres
14:35de la vérité,
14:36eh bien, eux, ce qu'ils veulent,
14:38c'est plus d'argent,
14:39et en plus,
14:40ce qui était drôle,
14:41et ça, je vais le mettre
14:42dans une vidéo,
14:43parce que c'est très important
14:44que vous sachiez,
14:45c'est-à-dire que ces gens-là,
14:46donc, c'est pas du bénévolat,
14:47on voit bien qu'ils défendent
14:48des fonds aussi,
14:49et puis, souvent,
14:50ils défendent pareil,
14:51ils défendent tant
14:52que sous couvert
14:53de protéger les droits humains,
14:55ils demandent
14:56à être institutionnalisés.
14:57Ah, mais c'est normal,
14:58c'est normal.
14:59Institutionnalisés,
15:00il faut le lire
15:01dans le sens
15:02où ça deviendrait,
15:03donc, un outil officiel
15:04de la commission
15:05pour, demain,
15:06contrôlez-vous les médias
15:07et contrôlez-vous
15:08les médias,
15:09et, demain,
15:10contrôlez-vous les médias
15:11et contrôlez les futures élections.
15:12Et c'est ça,
15:13le grand fait.
15:14La puissance de la désinformation.