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  • 25/03/2025
Franz-Olivier Giesbert livre son analyse à chaud sur l'alliance Bayrou-Macron (et filmé de très très près).

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Transcription
00:00— Voilà, merci de m'accorder quelques minutes. C'est une surprise, aujourd'hui, ou vous pouvez s'y attendre ?
00:04— Surprise, le mot est faible. C'est-à-dire que... D'ailleurs, on devait l'interviewer après.
00:10Je n'avais pas préparé du tout l'hypothèse où il se présenterait pas, parce que je connais quand même
00:15François Bayrou depuis très longtemps, et très très bien. Et c'est vrai qu'on a pu se parler ces derniers temps.
00:21Et pour moi, c'était une évidence. Et je ne m'interrogeais même pas, parce que je pensais en plus qu'il avait un créneau.
00:25Il avait une fenêtre. En politique, c'est rare. Il n'avait pas toujours eu cette fenêtre.
00:28Je pense qu'il l'avait pas, par exemple, en 2012. Il l'avait en 2007, on l'a vu. Il a failli arriver au niveau...
00:35Il pouvait accéder au second tour. Et là, je pensais qu'il pouvait jouer quelque chose. Bon, il a décidé non,
00:40parce que, en fonction de critères qui sont les siens... Le discours était très clair. On a bien compris.
00:47Mais c'est vrai que j'étais surpris. Enfin, de toute façon, on a l'habitude avec cette élection.
00:51Mais c'est une surprise personnelle. On attend le prochain. On attend le prochain rebondissement.
00:56D'ailleurs, quand on entend bien ce discours, on peut même pas être sûr qu'il se représente, finalement.
01:00Parce que s'il n'y a pas d'accord, il n'y a pas d'entente. — Ah, il avait dit qu'il était plutôt confiant et qu'il n'y aurait pas besoin.
01:04— Oui, il est confiant, mais on ne sait jamais. Enfin, pour l'instant, on verra. Mais non, je pense qu'il ne se représentera pas.
01:09Mais de toute façon, maintenant, j'attends la prochaine surprise. — Vous attendez à quoi comme surprise ?
01:13— Vous allez voir. Moi, je sais pas. Ça vient toujours d'un truc inattendu. — Oui.
01:16— Là, franchement, tout le monde venait écouter la déclaration de connétature de François Bayrou.
01:21Vous êtes arrivé en étant convaincu que... — Oui, oui. C'est ce que je veux dire. Bien sûr. Il n'y avait pas l'ombre d'un doute.
01:25On a écouté. Tiens, voilà. Tout le monde ! C'est pas le simple. — Le touré, tu t'en vas à...
01:29— Non, évidemment, tout le monde va vous dire j'avais prévu. Mais non, personne n'a rien dit.
01:31— On est à 2 mois du premier tour aujourd'hui. Est-ce que... J'ai l'impression que c'est la première fois
01:35qu'on n'a pas une tendance vraiment d'un candidat qui se dégage. — C'est ce que je veux dire.
01:39C'est-à-dire que tout est encore possible. Voilà. Donc on attend le prochain rebondissement.
01:43— Marine Le Pen, présidente ? — C'est vraiment... Ah non, ça, je crois pas.
01:45— Vous y pensez pas ? Parce qu'elle n'a jamais été... — Il y a une possibilité, toujours. Il y a une possibilité.
01:49Oui, non, on se connaît pas. — Parce qu'on voyait pas le Brexit, on voyait pas Trump.
01:52— Non, c'est vrai. On la voyait pas Trump. — Et peut-être est-ce qu'en France, on ne voit pas Le Pen.
01:54— Oui, peut-être. Peut-être. C'est possible. De toute façon, il y a un danger. C'est clair.
01:56Elle est à un niveau quand même extrêmement élevé. Et puis elle est habile, elle joue bien. Donc...
02:02— Élection ouverte, donc. — Oui, très très ouverte.
02:04— Très bien. Merci de m'avoir accordé quelques souvenirs. — C'est la plus ouverte que j'ai jamais vécue comme journaliste.
02:08Pourtant, j'en ai vu, des élections. — Eh ben le mot est dit. Et le suspense continue.

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