Bon vent, Georges.
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00:00T'as la SAST aussi, l'émission de combat ?
00:01Alors moi j'ai choisi une philosophie un peu différente, c'est-à-dire que
00:05plus on peut montrer ce qui se passe,
00:08mieux c'est pour les gens, parce qu'ils le voient eux-mêmes.
00:11Quand on est allé faire au nord d'Hawaï
00:13les vortex de plastique,
00:15on les a montrés,
00:17mais on n'a pas été, comment dirais-je,
00:20on n'a pas été des militants.
00:21Moi je ne tiens pas à devenir un militant.
00:24Parce que si je deviens un militant, je vais vouloir me servir de la télévision
00:27pour faire mon militantisme,
00:29et je pense que je vais changer.
00:30Je vais devenir, comment on appelle ça, un animal politique.
00:34Moi je n'ai pas envie.
00:35Vous dites qu'il y a plein de plastique partout dans la mer,
00:37ça vous choque quand même, Georges Péroud ?
00:39Oui, mais on le montre.
00:41Moi je suis là pour apporter de l'image et des informations.
00:45Le reste, c'est à chacun de se faire son opinion.
00:48Vous aviez commencé avec une émission qui s'appelait la France défigurée.
00:51Oui.
00:52C'est-à-dire que vous étiez finalement une des premières émissions écolo de la télé.
00:56Oui, mais moi ce n'était pas pour ça que j'allais les voir,
00:58je ne connaissais pas la France, j'arrivais du Maroc.
01:00Après j'ai appris la caméra,
01:02et quand j'ai vu que cette émission démarrait, je suis allé les voir,
01:04j'ai dit voilà mes références caméra.
01:07J'ai vu que vous alliez faire le tour de France,
01:10ça m'intéresse, je ne connais pas la France.
01:12Et ils m'ont dit Banco.
01:14Et le premier région où ils m'ont envoyé, c'était en Bretagne Nord.
01:18Là je suis tombé par terre parce que les lumières...
01:21Il n'y a rien à dire.