Il vit dans l'une des favelas les plus violentes du Brésil mais il a choisi de se battre contre les clichés qui pèsent sur les habitants de son quartier. C'est Rene Silva. Voici son histoire.
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00:00Nos rêves sont robés quand nous n'avons pas d'école,
00:04quand nous n'avons pas accès à la technologie,
00:06et quand nous pouvons être balayés,
00:10attaqués par une balle perdue à n'importe quel moment.
00:14La société et le gouvernement comprennent que toutes les personnes qui vivent dans la favela sont des bandits ou des connaissances,
00:34ou qu'ils ont des relations.
00:36C'est notre grand défi de montrer que ce n'est pas la réalité,
00:44que la majorité des personnes qui vivent dans ces environnements sont des travailleurs,
00:49qui se battent tous les jours pour survivre et tenter d'avoir une vie digne et meilleure.
00:55Dans le chemin de mon école vers la maison, tous les jours, je commençais à voir de nombreux problèmes sociaux.
01:19Il n'y a pas d'eau dans la maison, il n'y a pas d'illumination publique dans plusieurs parties de la communauté,
01:26ou même de la lumière dans la maison.
01:29Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose,
01:32qu'il fallait montrer ce qui se passe ici,
01:35mais à partir de notre perception, de ce que nous vivons,
01:39et non pas de ce que les gens de l'extérieur tentent d'annoncer, de manière superficielle.
01:50L'École des Travailleurs
02:03Ma mère, mes grands-parents, tout le monde était toujours très inquiet.
02:07« Pourquoi est-ce que tu viens maintenant à la maison ? »
02:09Je leur disais « Non, parce que j'ai arrêté de faire une matière, une reportage,
02:13c'était en train de se passer sur la rue. »
02:15Et ils étaient toujours très inquiets,
02:17parce qu'ils ne pensaient pas que c'était quelque chose pour un enfant de faire.
02:46La situation qui se passe ici, c'est une grande guerre
02:51entre la police, qui veut dominer un territoire qui,
02:57depuis de nombreuses années, a toujours été abandonné par l'État,
03:00et ce territoire, aujourd'hui, est occupé par le trafic, par les habitants,
03:06par toute la population qui vit ici.
03:08Donc, quand la police arrive ici, quand le gouvernement arrive ici,
03:14il n'arrive pas avec les autres activités.
03:16Il n'arrive pas avec l'investissement dans l'arène sociale,
03:20dans l'arène culturelle, dans l'arène éducative, par exemple.
03:25Il n'arrive pas avec l'investissement dans l'arène de la police,
03:29de la sécurité publique.
03:31»
03:44Dans ces petites actions, ces petites attitudes,
03:46les gens ont commencé à s'entendre différemment,
03:50leur personnalité s'est beaucoup changée.
03:53Les personnes de la communauté sont devenue
03:57plus prestigieuses,
04:00Les gens se sont rendus compte qu'on peut faire quelque chose, qu'on peut changer notre réalité, qu'on peut aller dans d'autres endroits du monde.
04:08Les gens ont commencé à avoir plus d'espoir sur les choses mauvaises qui se passaient ici.
04:31Les gens ont commencé à avoir plus d'espoir sur les choses mauvaises qui se passaient ici.
04:48Les gens ont commencé à avoir plus d'espoir sur les choses mauvaises qui se passaient ici.
05:00Le racisme n'a pas commencé maintenant, mais, malheureusement,
05:04la population est de plus en plus contre d'autres personnes.
05:31J'ai comme objectif de vie d'aider la transformation sociale de ce lieu
05:36et d'aider à ce que d'autres favelas, d'autres endroits qui vivent dans cette vulnérabilité
05:42puissent avoir leurs vies transformées.